Votre meilleure anecdote

Rappel du premier message :

Voila mon idée :

En ce moment ou l'ambiance est plutôt morose sur le forum, tout le monde connaît un temps soit peu les raisons, ce que je propose, c'est que chacun nous parle de l'anecdote la plus marquante et la plus drôle de sa carrière.

Bien sur, ne pas donner les véritables noms des intervenants.

Pour ma part.


Dernièrement, suite à une journée bien chargée, (2 ACCR) et un incendie, je rentre enfin chez moi a 22h30, pour savourer une douche bien mérité.

Comme d'hab, en plein milieu de la douche, le shampoo sur les cheveux, le corps plein de savon, le CORG appel....

Branle bas de combat dans la salle de bain, je sort en vitesse de la douche, m'étale par terre a cause du savon sur mes pieds et le carrelage au sol, et arrive enfin au téléphone.

Intervention ---- Une personne pousserait des hurlements dans sa maison, c'est un voisin qui a prévenu le CORG.

Je préviens le GAV, et on se déplace vers le lieu dit.

On a mit 10 m pour être au lieu dit, mais 15 minutes pour trouver la maison en question (planquée dans les bois, au bout d'un chemin plein de boue)


En arrivant, le voisin qui est la, les hurlement qui se font toujours entendre (le voisin à même pas eu l'idée de jeter un oeil, ni de demander a son voisin si il a besoin d'aide)

On entre dans la propriété, on frappe à la porte, toujours pas de réponse de la personne vivant à l'intérieur

On entre, et la, l'horreur.

Un ptit vieux, avec un gros lapin mort dans ses bras en train d'hurler à la mort, le tout entouré d'une cinquantaine de lapins dans la pièce


Je ne parlerais pas de l'odeur, des crottes de lapins, et justement du nombre incalculable de lapins se baladant gaiement dans les autres pièces de la "maison" (ou lapinière géante).


C’était déjà dur de résister au fou rire face a cette invasion de lapin, mais le pire fut quand le ptit vieux à enfin remarquer notre présence, a stopper de brailler, et nous à expliquer qu'il venait de tuer accidentellement sa Fauve de bourgogne, la maman de la plupart des lapins de sa maison, et que maintenant, les enfants de "mimi" (c’est la lapine), ne voudrait plus de lui chez lui......


Je sais que ce n’est pas bien de se moquer d'une personne âgée, mais après une journée comme je venais d'avoir, je peux vous dire que l'on craque nerveusement.



PS : quand les services sociaux sont passés, ils ont dénombrés à peu près 104 lapins.....

Un matin, appel à la BT, un clodo dormant dans une maison abandonnée ne répond plus aux appels. L'Adjt/C cb et moi-même partons analyser la situation.
Situation à l'arrivée sur les lieux:
Les voisins et riverains attendent gentiement les gendarmes(nous personnellement tout seuls), une bonne odeur de m...de commence à nous taquiner les narrrrrines, la présence de plusieurs escadrilles de mouches nous fait penser au pire. Enfin puisque les gendarmes sont là ils n'ont qu'à y aller, après tout c'est leur boulot. ( merci tous les francs du collier, idem pour les élus locaux).
CONSTATATIONS ET MESURES PRISES:
A l'aide de lampes électriques nous pénétrons dans cette bicoque en pays inconnu,et progressons parmis un énorme tas de détritus, tout à coup, nous découvrons un immence tas de bouteilles plastique ayant contenu de l'alcool à brûler.
Le pire est à venir, au cours de notre progression, le chemin se rétrécissait de plus en plus, ne laissant plus qu'un cheminement de 20 centimétres dans quoi allez vous me dire, eh bien de la me..de à droite comme à gauche, nous étions pris en tenaille. Je progressais devant en éclaireur, et tout à coup, j'entend un grand SPLATCH à l'arrière et des jurons que je n'ose pas poster. Mon pauvre CB avait les genoux dans le caca, la chemiseette, n'en parlons pas, quand au képi il était également planté dedans avec ce qui se trouve normalement au dessous. Nous trouvons enfin notre individu, il dormait paisiblement sur un tas de gravats, et personne n'a seulement oser s'aventurer jusqu'à lui. Autant dire qu'en arrivant à la brigade, désinfection des bonshommes, des vêtements et de la R4 qui empestait tout le garage.
J'avais prévenu, bon appétit à tous.

Ma première unité, à vocation nautique fluviale.

Bel après midi de fin juin, quelques touristes (surtout féminines) sur les bords du lac dont nous avions la surveillance. Deux gendarmes arrivent avec leur zodiac sur la remorque; on gonfle les pectoraux, on met l'embarcation à l'eau, petit coup de peigne, on ajuste les lunettes de soleil, un regard vers la gente féminine et on démarre le moteur. Une petite chauffe du moteur et on accélère à fond pour un déjaugeage époustouflant; histoire d'en mettre plein la vue aux nanas. Le zodiac se lève du nez et se retourne aussi sec, le moteur se décroche et coule à pic (7 à 8 mètres de profondeur).

Moralité si on veut joueur alerte à Malibu, ne pas oublier d'enlever les roues de mise à l'eau, le bateau se manœuvre bien mieux.

En déplacement dans la région Parisienne avec mon escadron, il arrivait qu'entre deux services nous ne soyons pas employés MO.
Si le quidam n'était pas assujetti aux TIC c'est à dire casernement, subsistance ou autre, les sorties étaient autorisées pour PARIS ou autre en périphérie, avec obligation de se présenter en temps et en heure lors d'un service programmé. Si par un malheureux hasard, il arrivait une demande d'intervention urgente pour un site ou lieu quelconque, l'escadron était immédiatement en alerte , et un ou deux pelotons partaient pour emploi.
Il nous est tous arrivés à nous anciens MOBLOS, de partir avec les cars, en emportant toute la tenue et l'équipement du ou des collègues manquant à l'appel, l'inverse étant également vrai......Les retardataires, non au courant du nouveau changement se rendaient en civil et en métro ou en taxi jusqu'au le lieu d'emploi, arrivés sur place, ils montaient dans le bus en civil et en ressortaient en gendarmes........(les deux cas se sont présentés à moi à plusieurs reprises).

C'est ma foi tout à fait véridique, pour certains s'ils veulent bien s'en souvir, bien vouloir faire un commentaire sur ce site. MERCI.

Si le sujet n'est plus en vue c'est qu'il n'intéresse plus personne, alors je m'abstiendrai à ne plus rien poster sur ces sujets.
Amitiés à tous.

Si vous le désirez, jen ai d'autres du même genre, d'autant que le forum est bien calme en ce moment, il faut se focaliser sur autre chose que les services etc... etc.... dits et redits et reredits.... pour toujours en venir aux mêmes problèmes sans cesse resassés au fil des posts pour quoi dire????, eh bien toujours la même chose sans bien avancer sur les sujets, ALORS!!!!! , EN ATTENDANT, Je m'AMUSE ET INFORME COMME UN FOU.............................................................
Amitiés.

Amitié également à tous....
je me régale de vos histoires...

ça me fait oublier le sérieux....:x

J'adore....

:elephant: :elephant: :elephant: :elephant:

Par un bel aprés-midi d'été et alors qu'un petit vent nous raffraîchi, j'effectue avec mon collégue X un service de police route dans notre agglo.
On se poste tous les deux en bordure de la départementale devant une belle maison bourgeoise, pas loin de la BT.
Les bourgeois sont absents mais pas leur chien. Ce dernier, planté devant le portail ne cesse d'aboyer. Et celà dure, dure.....
Depuis peu, nous venons d'être doté d'une arme terrible, la bombe lacry. Enfin l'occasion de mesurer son efficacité.
Ni une, ni deux, une bonne giclée et notre aboyeur s'enfuit la queue entre les pattes.
Mais, car il y en a toujours un, ce petit vent d'été agréable se met de la partie.
M. Y que nous connaissons bien, s'approche de nous au guidon de son vélo. A notre hauteur il nous fait un grand signe en levant le bras puis continue sa route.
Et tout d'un coup, nous le voyons en train de zigzager sur la chaussée. Il réussit à s'arrêter et laisse tomber son engin pour s'essuyer les yeux et se moucher.
Comprenant tout les deux ce qu'il vient de se passer, nous montons dans le trafic et nous partons en explosant de rire.

Histoire véridique. Je n'en suis pas trés fier....mais j'en rigole encore.

Histoire sensiblement similaire, en ce moment il n'y a vraiment que ça qui puisse nous et surtout vous donner le sourire!!!!!!!!
Amitiés à touts, et postez...........

en tout cas, ca fait du bien de se changer les idées.

hola!

plus de 24h passée depuis mon dernier post, et pas de nouveau message depuis?

on est en week end (si si c'est vrai), alors faut un peu se détendre!!

A vos claviers

Chauffeur de car dans un EGM, j arrete mon véhicule au péage afin de donner le ticket. Je me remets en route et c'est alors que j'aperçois dans mon rétroviseur le B110 transmission à l'arrêt devant la guitoune du péage.

Une fumée sort du véhicule et là j'aperçois le conducteur muni de son masque à gaz tendre son ticket à la caissière... He oui une bombe lacry des fois ça fuit....

A mon avis la caissière a dû verser une tite larme aussi...

ha ha ha

ca me fait penser a notre ancien gav qui s'est envoyer lui meme de la lacry dans les yeux en visant un IPM particulierement aggressif

Bonjour,
une petite anecdote qui m'amuse encore 15 ans aprés.

Ne m'en voulez pas, elle ne se passe pas dans le milieu gendarmique, mais au 92 RI de Clermont Ferrand, durant mon service.

L'adjudant du service technique ( un trés brave homme ) où je travaille doit prendre la permanence du week-end, c'est sa première et il doit aller chercher les consignes auprés de l'adjudant XX, qui a un accent de je ne sais pas où, mais on ne comprend pas toujours ce qu'il veut dire...

Mon adjudant revient à l'atelier trés perplexe, il me dit : " j'ai rien compris, XX n'a fait que de me parler d'un rossignol ( et attention au rossignol, c'est important le rossignol ! ) c'est quoi cette histoire ? il s'est foutu de moi ! ".

Le week end passe....












.... et il me dit le fin mot de l'histoire le lundi matin, il s'agissait de l'EUROSIGNAL !!


PS : pour les jeunes, il s'agissait d'un pager, ancêtre du Tatoo et de l'Alphapage, où on recevait soit des leds qui s'allumaient pour les plus anciens, soit des chiffres, soit de l'alphanumérique ( si ma mémoire est bonne )

Génial ce post, j'adore ces histoires.
:cat:

XLR3 a écrit:

En déplacement dans la région Parisienne avec mon escadron, il arrivait qu'entre deux services nous ne soyons pas employés MO.
Si le quidam n'était pas assujetti aux TIC c'est à dire casernement, subsistance ou autre, les sorties étaient autorisées pour PARIS ou autre en périphérie, avec obligation de se présenter en temps et en heure lors d'un service programmé. Si par un malheureux hasard, il arrivait une demande d'intervention urgente pour un site ou lieu quelconque, l'escadron était immédiatement en alerte , et un ou deux pelotons partaient pour emploi.
Il nous est tous arrivés à nous anciens MOBLOS, de partir avec les cars, en emportant toute la tenue et l'équipement du ou des collègues manquant à l'appel, l'inverse étant également vrai......Les retardataires, non au courant du nouveau changement se rendaient en civil et en métro ou en taxi jusqu'au le lieu d'emploi, arrivés sur place, ils montaient dans le bus en civil et en ressortaient en gendarmes........(les deux cas se sont présentés à moi à plusieurs reprises).

C'est ma foi tout à fait véridique, pour certains s'ils veulent bien s'en souvir, bien vouloir faire un commentaire sur ce site. MERCI.

Si le sujet n'est plus en vue c'est qu'il n'intéresse plus personne, alors je m'abstiendrai à ne plus rien poster sur ces sujets.
Amitiés à tous.

je me souviens de ce temps quand je faisais paris que du bon souvenir

Modération KADOLE : J'ai enlevé un doublon pareillement identique à ce post ci. Amicalement

Il m'est arrivé la même chose. cantonnement de Malakoff dans les baraques, avant un 0 /8, nous étions en virée dans Paris. A l'heure de rentrer grève surprise du métro, plus aucun taxi libre.. . . .
On a fait du stop et finalement nous sommes rentrés en panier à salade. Une patrouille de police nous a ramené juste à l'heures et comme XLR3, des copains avaient embarqué nos tenues dans le car.
Bons souvenirs de cette époque là

Déplacement en CORSE pour les fêtes de Noël......

Nous voici cantonnés au quartier Grossetti à CORTES, il a d'abord été important de revoir tout le réfectoire, car c'était le lieu le plus convivial du peloton déplacé...pour 1 mois..

Lieu de rencontre, j'ai construit un bar en dosses de pin de 7 mètres de long,( pour ceux qui l'ont utilisés par la suite), celà a permis à tous de se retrouver devant un verre, officiers et gradés compris bien entendu. Il est arrivé que nous allions acheter une " biquette sur pied" afin d'améliorer notre ordinaire, sans compter le vin dans les coopératives locales.

Les chambrées, nous étions logés au même titre que les Légionnaires, c'est à dire qu'en plein hiver, nous avions par chambre de 12, un seul poêl à mazout datant de la préhistoire, réservoir sur le haut, le fuel qui descendait au goutte à goutte dans un petit entonnoir jusqu'au brûleur, et le tout à l'air libre..... bonjour les odeurs dans cet espace, même les vêtements sentaient le fioul..... Pour les fêtes de Noël, nous avions des décorations naturelles aux carreaux, tant il faisait chaud à l'intérieur.

Nombre de Légionnaires venaient taper le tarot dans les chambrées, sans oublier les caisses de bibinnes,(boujour les cadavres le lendemain matin), sans compter les odeurs de tabac, c'était l'époque éroïque........

A mon premier séjour en Corse, quartier grossetti, la Légion gérait encore les lieux, et nous mangions au réfectoire sous/off.....Avant de sortir des chambres, il fallait s'assurer qu'il ne trainait plus de légionnaires dans la cour, car bonjour les saluts....Une fois assis, serviette sur les genoux, tenue non débraillée, il n'était plus question de se lever de table ou même de héler la table voisine pour avoir sel poivre ou moutarde. Nous ignorions, les régles de la Légion, car dans chaque salle veillait un chef , il observait tout sans dire un mot. Nous avons appris par la suite que les serveurs se prenaient du "Trou" à chaque fois qu'il manquait quelque chose sur la table. Quand je parle "du trou " à la légion, je sais de quoi je parle. En plein hiver, les "Taulards" sortaient dehors devant les cuisines, en rangs plateau en métal à la main,et par une ouverture dans le mur, recevaient leur portion. Un jour, un sous/off a donné un coup de ranger dans le plateau repas plein d'un "taulard", prétextant que celui n'était pas assez propre pour recevoir "la bouffe", eh bien, le soldat n'a rien dit, il a lavé son plateau à l'eau froide en plein hiver, puis a ramassé son repas sur le sol pour le remettre dessus......( histoire réllement vécue)
Bonne journée à tous et bon appétit.

Un jour, entre midi et deux, un mec se pointe au portel et tombe sur le planton qui n'est autre que mon collègue Ronchonchon. Le mec lui dit qu'il vient de boire une bouteille de Destop et qu'il ne se sent pas bien...
C'est devenu horrible quand il a commencé à se vider dans tous les sens dans la brigade prouvant l'efficacité de débouchant du Destop...
Le malheureux a fini à l'hopital et nous on a sorti l'eau de javel!

Il y a quelques années je me trouvais en service à un petit péage autoroutier. Nous faisions des contrôles en sortie. Un voiture se présente en entrée. Au bout de 10 minutes environ , une personne âgée vient nous voir pour nous dire que le feu rouge est bloqué. Nous lui expliquons qu'il faut appuyer pour avoir un ticket, et le feu passe au vert. Vu son âge avancé nous lui demandons s'il a déjà pris l'autoroute. Négatif mais il a le permis depuis 50 ans. Et il part avec sa femme. N'étant pas rassuré, après quelques minutes nous prenons véhicule pour le suivre. Surprise il circule sur la Bande d'arrêt d'urgence. Nous nous mettons à sa hauteur jusqu'à l'aire de repos. Et là surprise il ne comprends pas, car le code de la route prévoit de rouler sur la voie la plus à droite

Un soir de planton, vers "23 heures",un appel au portel, un automobliste s'arrête avec une " XR2" et me dit << monsieur je viens de la région Parisienne, je suis presque en panne de carburant, j'ai ma femme à bord et un enfant de 4 mois, vous devez me dépanner, je n'ai pas trouvé de pompes ouvertes sur ma route, je sais que vous avez de l'essence pour celà>>. << Oui, j'ai du carburant, mais il n'est pas destiné à cet usage>>. << Vous allez entendre parler de moi, vous mettez ma famille en danger ainsi que mon fils de 4 mois!!! >>. << J'arrive tout de suite, je vais m'OCCUPER de VOUS !!!!>>. Je m' habille, c'était la régle essentielle à l'époque, et au moment où je me présente devant la grille d'entrée, le conducteur sort de son VL et me dit, << Je vous tiens pour responsable de ce qui peut arriver à ma famille, si vous ne me donnez pas de carburant>>. Pour ceux qui me connaissent, ça été vite réglé, le type est monté précipitemment dans son VL, a démarré sur les chapeaux de roues, et je n'en ai plus entendu parler...........( souvenez-vous de l'ancienne réserve corps dans des jerricans de 20 litres)!!!!!!

rien à voir avec la gendarmerie mais bon....

La picarde que je suis est en vacances dans cette superbe région qu'est l'Ariège... petit village de Saurat... la haut dans la montagne !!

Le petit est à la sieste, nous en profitons pour "siester" également et récuperer les heures de sommeil que nous avons perdu dans une longue partie de belotte coinchée nocturne!
le téléphone sonne (je précise au réveil, je suis comme la pub pour le café grand mere dans le brouillard total)
donc le téléphone sonne et là j'entends une voix qui me dit :
- "madame XX ?? "
- "oui ... c'est sa fille!"

- "bonjour madame je me permets de vous appeler car j'ai un petit probleme... votre chien a fait tomber un cerf sur mon toit !"

j'émerge à moitié de ma léthargie.... et commence à lui dire :
- "un cerf sur votre toit!! c'est une plaisanterie!! comment un cerf peut il attérir sur un toit!"
- " je vous assure madame... vous avez bien un chien qui s'appelle C....."
-" oui "
-" votre chien est chez moi il est attaché, est ce que vous pourriez venir le récuperer?"
- " oui bien sur on arrive"

sauf que quand on regarde sur une carte à vol d'oiseau les 15 minutes de routes en picardie se transforment en 1h en Ariège puisqu'il faut passer le col pour atterir de l'autre coté de la montagne.

en arrivant nous avons trouvé notre C...... en train d'aboyer joyeusement apres un pauvre cerf qui lui etait mort. les pompiers, des speleologues (????), les secours de haute montagnes et le vétérinaire!
en fait le chien avait pisté un cerf depuis chez nous, traversé la montagne derriere lui, le cerf se sentant pris au piege au bord d'une petite falaise a sauté et a attéri sur le toit de la dame ! sauf qu'il a glissé et s'est retrouvé piégé dans un trou et qu'il a bien fallut sortir la pauvre bête de là! d'où l'importance du personnel humain déployé !

bonjour les explications chez l'assureur....

J'ai moi aussi bien connu l'Ariège et notamment Savignac les ormeaux , la remise commune de VEBRE, le château de lordat ou Axe les thermes,le pas etc... il y avait pas mal de camps de vacances EDF si je ne me trompe, mes fils y allaient très régulièrement!!!!!!
En Picardie, ché toudit des maqueux d'patates ou d'bettraves, et m'y connot.......
Bonne soirée à tous.

piti lapinou

Petites histoires véridiques mobolesques....

Garde à la M.A de la santé, un mois de décembre 197....

Dans le milieu du chemin de ronde, nous avions des abris en bois, avec pour porte à l'arrière, une vieille couverture grise militaire. Il y faisait un froid de canard................
Mon premier réveillon de Noël à la " Santé":
Le soir, en guise de réveillon pour les moblots de garde, un repas amélioré, presque chaud dans des " norvégiennes" ( genre de gamelles dites isothermes), amenées à destination par le gérant de la 'popotte'.
Après ce frugal repas, prise de service, et les 12 coups de minuit, le fusil Mas 36 à l'épaule dans le chemin de ronde.... tout à coup , explosion en direction d'un abris en bois, une mini bombe avait été lancée depuis les cellules en direction d'un de mes camarades heureusement indemne. Ils fabriquaient ( les taulards)ces mini bombes avec des canettes de bière en métal et des morceaux de souffre d'allumettes écrasés et compressés, ils ne leur restaient qu'à allumer une mèche avant de les balancer dans le chemin de ronde, surtout lors du passage d'une patrouille..... Chez les "Taulards", c'était la joie, tous criaient aux fenêtres, nous avons appris que du vin leur avait été distribué à cette occasion...(NOEL).Attention lors des déplacements, il fallait surtout raser les murs extérieurs, sinon, "Pisse et autre" sur les képis.................
Ce même mois de décembre,et comme tous les soirs,...... un gendarme était systématiquement enfermé sur les toits au centre de la détention et ce pendant 2 heures.
Je me souviens, il gèle trés fort vers minuit..... le sol n'est autre que du zinc, inutile de vouloir se réchauffer, de toute façon c'était impossible. Nous assistions impassibles aux réunions de familles aux alentours, il suffisait de regarder les fenêtres des habitations environnantes.
Pour ma part je me trouvais dans le chemin de ronde, quand tout à coup j'entend un tac.. à tac...à tac....bien connu, j'imprime de suite qu'il s'agit du feu d'un P.M. ( immédiatement, sirènes de la M.A, directeur sur place, commandant d'escadron, police arrivant en refort à l'extérieur des murs), il ne s'agissait ni d'une tentative ni d'une évasion, mais simplement d'un chat qui s'était autorisé à sauter d'un toit à l'autre en tombant sur le zinc, juste dans le dos du pauvre MOBLOT qui avait armé son PM, culasse à l'arrière et qui a laché une salve....... Bonjour la nuit passée........

Toujours à la M.A de la Santé, nous étions entassés dans des casemattes très hautes, avec des lits à 3 niveaux, pas ou très peu d'aération, une lumière glauque, et au centre du dispositif, une vieille table en fer où s'afféraient les inconditionnels joueurs de tarot( voir fumée de cigarettes montant au plafond...)...

Un matin de fin d'année 197.... vers 06 heures du matin,des bruits parviennent jusqu'à nous, ils s'agissaient de coups de masse ou de marteaux........
Peu de temps après, et au petit matin, à la lueur des lampes internes ainsi que du boulevard externe, un petit groupe dont ma pomme est requis par les chefs d'encadrement, ( formation d'un piquet de sécurité, exécution capitale). Je me dirige vers la place centrale, et j'aperçois en haut des marches, un entourage de toiles noires avec au centre, devinez quoi???? deux grosses poutres dressées vers le ciel ( frissons dans le dos, gorges serrées, le petit 'déj' n'est pas passé ce matin là, ce n'était autre que les éxécutions capitales de X.. et Y ..., et je me souviens d'avoir eu non loin de moi des personnages célébres...................
Je ne m'autorise pas à donner les détails de ce service qui m'a profondément marqué et qui arrive encore à tourmenter certaines de mes nuits...
Il est également arrivé qu'en faisant notre ronde, nous croisions des rats et des chats aussi gros les uns que les autres, se disputant les poubelles entassées à certains endroits....
Pendant notre garde, les midis, nous devions obligatoirement prendre nos repas au réfectoire du centre de détention, servis par des "taulards" tout de blanc vétus, portant des ceintures à la taille de couleurs rouge, verte ou bleue suivant leur division d'appartenance. Ayant appris que certains de ces derniers crachaient dans les assiettes destinées aux "Flics", nous ne faisions plus qu'acte de présence et ne mangions que des yaourts ou autres pots fermés ou obturés, à cet effet, nous amenions tous des biscuits ou autres friandises de substitution pour 24 heures........
Bonne soirée à tous et joyeux Noël, fête que j'apprécie maintenant en famille et au chaud...........

Sorti de GM, je viens d'arriver en GD et je découvre.... :

Je demande à mon CB /
"Mon adjudant, je viens de trouver une note sur mon bureau, où est ce que je la range ?"
Le CB lit la feuille en travers et me répond, l'air sérieux :
"Classement Godin ! "
ou encore
"classement vertical ! "

Voyant que je ne l'interroge pas plus avant, il me laisse mijoter.

J'ai vite appris que GODIN c'était la marque des anciens poëles à bois et que le classement vertical faisait référence au sens de feuilles dans la poubelle.


Maintenant parfois je pense à lui et je fais pareil avec les jeunes....

Bonjour,

Franchement, certaines anecdotes n'ont surement pas fais rire la personne à laquelle c'est arrivé !!!!!!

Désolé pour eux, mais moi je suis mort de rire.

Merci à vous, lecorse2b

tient, en parlant d'anecdote...


y'en a un qui sait si c'est vrai qu'il y a un eg qui se serait endormi au poste de garde de l'ESOG de chatel, en ecoutant notre bonne vieille "Belle fée Gore", raconter ses vacances à la mer?


n'empeche, Belphegor, ya pas plus fort!

Bonsoir.
Un matin, un jeune homme arrive à la brigade. Il vient déclarer la perte de son portefeuille. Je lui délivre donc l'imprimé relatif à sa carte nationale d'identité. Le jeune homme demande également ce qu'il doit faire au sujet de son attestation d'assurance. Je lui indique de demander un duplicata à son agence. Le jeune homme quitte les bureaux avant de revenir sonner au portel. Je l'accueil à nouveau et il me demande : " Ce que je dois demander à mon assurance, c'est bien "un applicateur" ? Ce fut plus fort que moi, je lui répondit par l'affirmative...

SOUVENIRS SOUVENIRS........ La Mobile en ce temps là!

Pendant 10 ans, je fais partie du convoi lourd en G.M ( conducteur de camion de couleur Kaki, transportant tout le matériel et la subsitence d'un escadron pour un minimun d'un mois).
J'étais jeune, et le chef de bord ( toujours un ancien), s'est enroulé dans sa capote ou sa parka depuis le départ....( bonne traversée)...
Nous roulons, roulons,.. et plus les kilomètres s'additionnent, plus la fatigue se fait ressentir. (l'ancien me dit < tu es jeune toi, tu peux conduire> Pas de problème..............j'assume.
Nous conduisions à l'époque des vieux 4X4 Renault, cabine avancée, toile sur le dessus et les côtés, rétroviseurs latéraux ronds de 10 cms de diamètre..............
Les chargements et la répartition étaient à la charge des conducteurs, tout était chargé la veille, les véhicules en place sur la cour d'honneur, en rangs et par pelotons, départ le matin de bonne heure, aux aurores, c'est à dire généralement à 3h30 ou 4 heures du matin, rassemblement dans la cour, présentation au chef de convoi, chauffage des véhicules (essences), puis départs dans l'ordre, P1-P2-P3-PHR-etc....
Eh!!! roule ma poule pendant des Kms.......
Les motards de la BRGM nous accompagnaient lors de nos périples à travers la France et au-delà...., et nous facilitaient les entrées et traversées de villes importantes.
Surtout pour les pleins des véhicules (essences), nous faisions une halte forcée, pleins des VLs à la pompe à main, puis restauration dans un relais routier, tout comme les (routiers professionnels).....( il fallait voir çà à l'époque)..
Les pleins effectués, (mission la plus importante), nous sommes dépassés quelques heures après par les "Cruisers" qui nous adressent un "ch'ti pimpon" au passage. Nous rentrons dans le relais, et casse croûte normal de routier!!!!!!!!
Sur la route, nos camarades de la BRGM arrivent au niveau de nos portières et nous demandent: < toi, qu'est-ce que tu veux pour la route?>, commande faite, le motard part en flèche au devant du convoi, et revient quelques instants après avec ( quils de rouge, calendons, pain, etc...).
Notre ravitaillement se faisait au vol, c'est-à-dire du motard à la portière de notre bahut.....à ce propos, il fallait faire très attention à ces derniers, ils étaient aussi jeunes que nous pour la pluspart, et tout aussi inconscients du danger que représentait une telle manoeuvre. Pour notre part en tant que conducteurs, il fallait surtout bien surveiller les arrières du camion, surtout en temps de pluie ou brouillard, car les amis motards se mettaient généralement à l'abris aux culs des camions, ou dépassaient parfois sur la droite en faisant un appel de phare ou adressant un "ch'ti pimpon bref".
Arrivés au cantonnement de destination, les autres sont la depuis un moment, ont tous leur chambre et leurs repéres, nous nous arrivons, fatigués de la route et ce n'est rien de le dire, et aussitôt, mise à quai des Bahuts, et déchargements, vérifications des camions, nettoyage, et re-pleins avant le parcage pour un mois.
Ah, j'oubliais de dire qu'en plein hivers, nous conduisions avec la parka sur le dos, gants en laine, et(chauffage maison), je m'explique, il suffisait de soulever légèrement le capot moteur dans la cabine et d'y glisser un morceau de bois entre le placher et celui-ci pour espérer avoir un peu d'air chaud.
Les conducteurs PL, tous volontaires, pouvaient mettre quelques sacs supplémentaires dans la caisse de leur camion, pour ma part, j'en ai transporté des affaires en plus du chargement, et surtout pour les copains,..... Ca me rappelle des souvenirs, comme rentrés de CORSE à la suite d'un déplacement de Raymond BARRE, et à une mer de force 6 et 7, certains camions avaient rompus les amarres dans le ferry, c'était le cas du miens à l'époque un TP3 avec en plus du vin de CORSE pour les copains. Après 12 heures de mer agitée, et le personnel " bahuté", nous arrivons à BASTIA, et après avoir regardé les plafonds avant de prendre le petit déjeuner, nous constatons que nos " Bébés" avaient les bâches à moitié arrachées, du rouge répendu partout, et surtout la bonne odeur de vin....( Quels dégàts!!!!)
Arrivés à destination les derniers encore une fois, il fallait ranger les VLs en ligne et en ordre, et souvent un vieil Adjt/C, chef de convoi nous disait, < Messieurs, le Cpt n'étant pas arrivé, je ne suis pas en mesure de vous donner l'ordre de renter chez vous>...... C'est arrivé une fois, et c'était la dernière je vous assures. Un autre jour à la fin d'un déplacement d'un mois, ce même Adjt/Chef nous répête la même litanie < Messieurs le Cpt à dit qu'il fallait l'attendre pour les ordres> Nous étions les seuls à voir l'officier lui arriver dans le dos et dire : < Mon adjt/C le capitaine a dit quoi?, allez pépêtez le moi devant vos hommes>.... C'était marrant, le pauvre est reparti la queue entre les jambes avec la figure des plus grands marthyrs que la terre ait porté.( c'était la fameuse phrase pour ne pas prendre de responsabilités, LE CAPITAINE A DIT). Je suis désolé pour ce soir, si ça vous intéresse, j'en ai encore sous mes semelles.........
A++

Lors d'un recent déplacement certains DSI ont eu la chance de loger à l'hotel. Evidemment hors du milieu mitaire certains GM se "lachent" un peu en soirée. Un de mes camarade était spécialiste des animations .
Lors d'un contrôle de police route, après avoir demander les papiers du véhicule à une conductrice, celle ci les tends puis se ravise et dit à mon collègue le plus sérieusement du monde : " vous n'êtes pas gendarme vous, vous êtes animateur à l'hotel...."

Il y a quelques années déjà... j'étais jeune et beau dans une brigade du 57 assez chargée notamment en inter de nuit. Avec le collégue, nous venions de rentrer de patrouille nocturne vers 02H00, crevé comme d'habitude. Une fois à la maison au moment où je me couche, le téléphone sonne... (vous devez connaître).
La haine me prend, l'opérateur du COG m'explique qu'un habitant demande notre intervention car il a vu des OVNI dans le ciel, au dessu de chez lui. Perplexes, nous y allons quand même. Déjà, le mec était recouché, nous le réveillons avec douceur en tambourinant à sa porte. Et là il nous indique dans le ciel en face de chez lui des lumières. Evidemment point d'OVNI, juste des lazers d'une discothèque se trouvant à quelques kilomètres de là.
Autant vous dire que l'individu n'avait pas de bretelles à son pyjama mais on lui a remonté quand même. On en rigolait le lendemain.