Ce G.I.G.N. en question !

Rappel du premier message :

Hier dans l'émission C'dans l'air, réf. http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1133&date=2009-04-14 au sujet de la piraterie en mer (sujet d'actualité) M. le Préfet PROUTEAU, qu'il est inutile de présenter ici, a clairement laissé entendre qu'il aurait été plus judicieux de faire intervenir cette unité d'élite ou tout au moins de l'associer à cette opération, qui je vous le rappelle s'est soldée par la mort du père de famille, aux côtés des commandos "HUBERT".

Ces déclarations jugées " indignes " par un autre intervenant, en la personne de Frédéric PONS (profil donné par l'émission "Professeur à Saint-Cyr et au collège interarmées de défense, Frédéric Pons est officier de réserve dans les parachutistes des troupes de marine.") ont manifestement mis à mal cet ex Commandant du GIGN et toujours Préfet de la République.

Séquence à revoir grâce au lien ci-dessus, entre 19:55 et 25:00

La notoriété n'est réelle que lorsqu'on fait appel à vous alors que vous ne demandez rien.
Quand vous en êtes réduit à quémander de participer à une action parce que l'on ne vous l'a pas demandé, il vous faut alors vous poser la question : pourquoi ?
Oubli ou mise à l'écart ?
Et on retombe invariablement sur la même : pourquoi ?
Répondre à la question vous donne la réponse...........aurait dit La Palisse !
Le problème c'est qu'aucun de nous n'est en mesure d'y répondre, soit parce qu'il ne sait pas, soit parce qu'il ne peut pas.
Mais ce n'est que ma petite opinion...

Riqueti a écrit:

La notoriété n'est réelle que lorsqu'on fait appel à vous alors que vous ne demandez rien.
Quand vous en êtes réduit à quémander de participer à une action parce que l'on ne vous l'a pas demandé, il vous faut alors vous poser la question : pourquoi ?
Oubli ou mise à l'écart ?
Et on retombe invariablement sur la même : pourquoi ?
Répondre à la question vous donne la réponse...........aurait dit La Palisse !
Le problème c'est qu'aucun de nous n'est en mesure d'y répondre, soit parce qu'il ne sait pas, soit parce qu'il ne peut pas.
Mais ce n'est que ma petite opinion...

paroles de Sage ...

[quote="chris227"]

Citation :

Enfin, ne perdons pas de vue que le seul et unique responsable de cette tragédie est la victime elle-même qui par sa bêtise s'est exposé inutilement malgré les avertissements.Et non content de se mettre lui-même en danger par sa bêtise, il a mis en danger ses amis et pire encore un enfant.
Même si je peux comprendre la douleur de sa famille, je ne pleure pas sa mort. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il a eu ce qu'il méritait, aussi stupide soit-il, personne ne mérite de mourir. Mais il est le seul est unique responsable de sa propre mort, et il n'est pas question que je ressente la moindre forme de compassion pour lui...

Citation :

Je comprends ce que tu veux dire, mais je trouve cependant ta réaction quelque peu excessive... A ce titre, doit-on alors s'apitoyer et secourir de jeunes alpinistes qu'il faut aller secourir en haute montagne, des skippers en difficulté participant à des courses au large, des véliplanchiste estivans partis trop loin sans expérience, ou encore les victimes d'accidents sur nos autoroutes, dont le conducteur chef de famille a inconsciemment violé les limitations de vitesse on passé outre le respect des distances de sécurité., et ce sous le prétexte qu'ils se sont tous mis en danger de leur plein gré ?

Je vois où tu veux en venir.

Néanmoins, pratiquer l'alpinisme ou la planche à voile et naviguer sciemment dans une zone de guerre malgré les avertissements sont deux choses distinctes.
En effet, lorsque l'on pratique un sport dit à risque (c'est-à-dire pratiquement tous les sports) on en accepte les risques et on fait le maximum pour les réduires.
Cela dit, un alpiniste ou un véliplanchiste qui s'entête à vouloir pratiquer son sport alors même que le danger est manifeste (pour des raisons météo par exemple) et que le bon sens dicte de ne pas y aller est à mettre au même niveau que le skipper du Tanit.
Pour ce qui est de la mise en danger d'autrui, je parlais des personnes accompagnatrices, et non pas des éventuels secouristes ou commando-marine dans le cas du Tanit.
En effet, les secouristes, qu'ils soient gendarmes, pompiers ou fumaco connaissent et acceptent les risques liés à un sauvetage ou en tous cas à une mission difficile. Par conséquent, je réfute l'argument un peu facile tenu par certains qui disent : " cet inconscient mérite d'être sanctionné, il a mis en danger la vie de ses sauveteurs...". C'est un argument qui selon moi n'a pas lieu d'être et ce n'est pas l'objet de mon post.
Pour résumer, ce que je reproche à ce skipper c'est d'avoir sciemment mis en danger la vie d'innocents (son équipage, ce qui pour un skipper est inadmissible) et non pas celle des fumacos qui eux ont fait leur choix en toute connaissance de cause tout comme nous gendarmes avons fait notre choix en toute connaissance de cause.

.
sur le fond, nous sommes tous du même avis ...

nous l'exprimons simplement de manière différente.

A mon avis, le commando devaient déjà se trouver sur zone ou à proximité, d'où son emploi...

TOUPINOU.

toupinou a écrit:

A mon avis, le commando devaient déjà se trouver sur zone ou à proximité, d'où son emploi...

réponse piochée sur différents site de journaux qui ont relaté l'affaire ....

Plusieurs dizaines de militaires ont été directement concernés, dont 70 commandos marine.

Vingt d'entre eux étaient prépositionnés à Djibouti, et 50 ont été envoyés de France dans le courant de la semaine, parmi lesquels tous les spécialistes français les plus entraînés aux opérations d'assaut à la mer (tireurs d'élite, etc.), venant de plusieurs commandos marine.

Ce groupe comprenait également des nageurs de combat du commando Hubert.

L'opération était organisée par l'état-major tactique du Cofusco (Commandement des fusiliers marins et commandos) de Lorient, sous l'autorité de son chef d'état-major, le capitaine de vaisseau Desgrées du Lou.

Outre ces spécialistes, des négociateurs ont été également envoyés sur place, accompagnés par des linguistes parlant le somali. La défense parle de "professionnels" pour évoquer ces négociateurs, sans autre précision.

Nous pouvons ajouter qu'ils appartiennent à la DGSE, services secrets français. L'ensemble de ces personnels, soit plus de 70 personnes, ont été "tarponnés" (parachutés en mer) à partir d'un avion C-130 Hercules ayant décollé de Djibouti.

Simultanément, à chaque étape de l'opération en préparation, des réunions se sont tenues à l'Élysée avec le président de la République en personne, auxquelles ont participé, notamment, le ministre de la Défense Hervé Morin, le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, et le chef de l'état-major particulier de la présidence de la République.

Toutes les décisions, successivement, ont été prises en direct par le chef des armées, Nicolas Sarkozy, qui confirme, une fois encore, sa volonté de conduire les opérations militaires rênes courtes.

La décision d'intervenir hier en fin d'après-midi a été prise pour plusieurs raisons. La principale, c'est que le voilier se rapprochait dangereusement des côtes somaliennes, et Paris ne voulait en aucune manière avoir à gérer des otages, dont un jeune enfant, retenus sur le sol du Puntland, entité sans statut juridique.

Actuellement, près de 150 marins étrangers y sont déjà retenus. Les autorités françaises se sont également aperçues que les pirates somaliens fonctionnaient comme ceux du XVIIIe siècle. Une fois le bateau arraisonné, il est confié à un "équipage de prise" composé de convoyeurs de rang subalterne. Aucune négociation n'a été possible avec eux, et ils ont refusé toutes les ouvertures, qu'il s'agisse du versement d'une rançon ou de l'échange de la mère et de son enfant contre un officier.

Pire : les interceptions des communications des pirates utilisant les moyens de communication du bord ont révélé que leurs commanditaires à terre leur donnaient des instructions radicales. Les convoyeurs ont menacé de faire sauter le Tanit avec les otages en se suicidant, en cas d'assaut.

Celui-ci est intervenu en fin de journée. Au cours de l'assaut, les otages situés à l'avant (les deux amis des propriétaires) et à l'arrière du bateau (la mère et l'enfant) ont été sécurisés immédiatement. À l'intérieur du voilier, des pirates se sont mis à tirer au kalachnikov à la verticale, à travers le pont. Dans des conditions encore indéterminées qui seront élucidées par l'enquête, le skipper du voilier, Florent Lemaçon, a été tué. De même que deux preneurs d'otages.

Quatre bâtiments ont participé à cette opération. Il s'agit des navires français l' Aconit, le Floréal et le Commandant Ducuing, a insi que d'un navire allemand disposant d'infrastructures hospitalières lourdes, la frégate Mecklenburg-Vorpommern.

Bonsoir,
je tiens à remercier marcel et chris227 pour leurs commentaires très instructifs,
permettant de mieux connaître l'action menée par nos commandos-marines, avec la participation active d'autres services tels que la D.G.S.E.

Je crois que nous (citoyens français) pouvons être fiers de ces unités d'élite, auxquelles il faut associer le GIGN et le RAID.
Qu'il n'y ait surtout pas de polémique, quant à leur utilisation dans une opération, ou pire, de "guéguerre" entre services ...

Longue vie à tous ces hommes et femmes courageux !

clint a écrit:

Qu'il n'y ait surtout pas de polémique, quant à leur utilisation dans une opération, ou pire, de "guéguerre" entre services ...!

la polémique ne vient pas des ces hommes qui composent les forces spéciales à différents niveaux ... ils se connaissent entre eux ... participant parfois à des actions communes ... subissent quasiment le même type d'entraînement de base auxquel s'ajoutent quelques particularités ... et ils se respectent mutuellement.

la polémique malheureusement, vient toujours de l'extérieur....