SOUTIEN à Christophe de DRAGUIGNAN

Rappel du premier message :

En ce début de septembre 2010,il me semble important de renouveler mon soutien à Christophe pour qui les jours prochains vont être surement stressant. J'espère que la cour d'Assises de DRAGUIGNAN sera JUSTE

C'est déjà une bonne nouvelle pour Christophe.

Dieu d'Amour, de Justice et de Paix, entends la prière que j'élève vers toi : Je suis Gendarme, et je veux être chrétien. Il me faut être fort, aide-moi à rester juste et paisible dans l'accomplissement de mes missions.
Je dois être vigilant face aux hommes qui peuvent devenir malfaiteurs, violents, criminels. Donne-moi la sagesse nécessaire pour garder la maîtrise de ma force à l'encontre du péché et du mal, tout en discernant en chacun la présence de ton image.
Et si je dois armer mon bras pour faire respecter la loi, garde mon âme dans la sérénité Seigneur.
Car c'est mon devoir, d'assurer la Paix, l'ordre et la sécurité, de sauver des vies menacées, celles des autres ou la mienne.
Ouvre alors, Seigneur, les esprits et les coeurs à la compréhension de mon service exigeant, ceux de mon conjoint et de mes enfants ceux de mes amis et de mes compatriotes, ceux même de mes adversaires.
Et s'il me faut aller jusqu'au sacrifice de ma fierté, de mon bien-être, de ma vie, donne-moi une confiance profonde en toi Seigneur.
Par l'intercession de Sainte Geneviève, O Dieu trois fois Saint je t'en supplie : soutiens mon service, ranime mon courage et fortifie ma foi.
Amen.

"LaProvence.com" rapporte de façon assez détaillée l'intervention en visioconférence
de M. Christian Girard :

http://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/le-gendarme-a-failli-a-sa-mission-selon-lex-procureur

" [.............]
Entendu en visioconférence depuis le tribunal de Meaux où il est procureur de la République depuis mai 2009, l'ancien chef du parquet de Draguignan donne sa lecture de l'affaire.
[...............]
Pour ce magistrat à l'ancienne, posé et pondéré, le maréchal des logis chef Monchal a en effet ouvert le feu sur Joseph Guerdner dans "des conditions qui ne correspondent pas aux exigences de la loi".
Il détaille.
Le temps que le gardé à vue se réceptionne après avoir sauté d'une fenêtre située 4,60m plus haut et coure 17m, le gendarme a tiré à sept reprises. Trois tirs au thorax.
"C'est la première fois que je voyais un tir aussi nourri. Habituellement, c'est une munition, parfois deux, exceptionnellement trois."
Aucune proportionnalité dans la riposte, tranche le magistrat.
Mais aussi aucune nécessité absolue. Il explique.
"Les faits ont lieu dans une gendarmerie. Dans les dossiers d'usage des armes, on est quasiment toujours dans des circonstances d'interpellation à l'extérieur, dans des situations où l'imprévu est la donnée principale. L'avantage pour Monchal est d'être en terrain connu."
En tirant, pense Christian Girard, le militaire a "fait le mauvais choix.
Le temps qu'il met à se pencher à la fenêtre, à sortir son arme et à tirer aurait été suffisant pour descendre les escaliers quatre à quatre, appeler les renforts et partir à la recherche du fuyard.
Dans les trente secondes, dix militaires pouvaient être présents pour poursuivre Guerdner.
Dans les cinq minutes, au moins cinquante militaires pouvaient être sur le terrain".
Conclusion : "Je pense que Monchal ne s'est jamais trouvé dans cette situation d'absolue nécessité d'ouvrir le feu. Il a failli à sa mission."

Christian Girard révèle que l'ancien procureur général de la cour d'appel, Gabriel Bestard, l'a autorisé à dire qu'il partage aujourd'hui encore sa "conviction que le maréchal des logis chef n'a pas respecté les exigences de la loi".
Sept coups de feu pour masquer "une accumulation de fautes inexcusables et gravissimes sans lesquelles l'évasion de Joseph Guerdner n'aurait pas été possible".
Et dont le militaire aurait dû rendre compte.
Christian Girard énumère. Depuis le placement de la victime en garde à vue, la veille, trois gendarmes entourent cette détention d'un luxe de précaution, or, Christophe Monchal prend la décision d'accompagner, seul, Joseph Guerdner fumer à la fenêtre de l'escalier.
Lorsque la minuterie s'éteint, il remonte six marches pour éclairer les lieux, "plutôt que de rester à côté de celui dont il assure la garde. Il avait la possibilité de lui entraver les deux pieds. Pour contrebalancer ses manquements, conclut le magistrat, il a fait le choix d'utiliser son arme alors qu'il avait d'autres solutions".

Sur le banc des parties civiles, Mes Ciccolini et Guidicelli saluent la belle indépendance du magistrat, "ni l'ami des gitans, ni l'ami des gendarmes".
Un magistrat qui a toujours inculqué aux forces de l'ordre qu'il "vaut mieux une personne en fuite qu'une personne abattue par un gendarme".

Sur les bancs de la défense, le coup est rude.
À la question de M e Jean-Robert N'Guyen-Phung: "Vous requerriez donc une condamnation?" Christian Girard oppose une pirouette : "Je ne suis pas au banc du ministère public."
Drôle de procès où les jurés vont arbitrer entre deux réquisitoires qui se contredisent... "

La lecture de ce "témoignage" en forme de réquisitoire est assez édifiante :
M. Girard ne passe vraiment rien au gendarme et va jusqu'à citer la position du procureur général, à l'appui de sa propre analyse de l'affaire (2 témoignages pour le prix d'un !)...

Pourtant, sans être aucunement spécialiste de ce type d'affaires,
un citoyen, dans le rôle du Candide de service, peut s'interroger sur plusieurs points :

_ Il a fallu au fugitif partiellement menotté, une vitalité hors norme pour réussir à chuter d'une hauteur de 4,60m sans se briser un membre, puis à courir aussitôt, encaisser 3 balles, sauter un grillage de 2m de haut et monter encore dans un arbre de la propriété voisine...
_ Le gendarme a tiré 7 fois, mais est-il reconnu comme étant un bon tireur ?
_ Combien d'exercices de tir d'entrainement et combien de balles tirées par exercices ces dernières années ?
_ Le fugitif ne se dirigeait-il pas vers les logements des familles de gendarmes ?
_ Le fugitif n'avait-il pas déjà un lourd passé pouvant laisser craindre le pire ?
_ Pourquoi n'y a-t-il pas de barreaux à la fenêtre de l'escalier de la gendarmerie ?
_ Le "témoin-procureur" a-t-il bien vérifié que 10 gendarmes auraient effectivement pu intervenir en renfort dans les 30 secondes du saut ?
_ Sait-on si des amis du fugitif ne se tenaient pas à proximité de la gendarmerie, prêts à lui venir en aide ?

Source France Info ce jour :

""""L’avocat général a requis l’acquittement du gendarme accusé d’avoir mortellement blessé un Gitan. Il avait tiré à sept reprises sur la victime qui tentait de s’évader, au cours d’une garde à vue. Joseph Guerdner, 27 ans, était soupçonné dans une affaire d’enlèvement et de séquestration, ce qui avait conduit à son placement en garde à vue en mai 2008 à la brigade de Draguignan. """


Excellente nouvelle en attendant le verdict !

Courage Christophe !

Enfin ! après une journée d'audience avec deux représentants du ministère public, je me disais !

Restons calmes !

clint a écrit:

"LaProvence.com" rapporte de façon assez détaillée l'intervention en visioconférence
de M. Christian Girard :

http://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/le-gendarme-a-failli-a-sa-mission-selon-lex-procureur

"
[...............]
Pour ce magistrat à l'ancienne, posé et pondéré, le maréchal des logis chef Monchal a en effet ouvert le feu sur Joseph Guerdner dans "des conditions qui ne correspondent pas aux exigences de la loi".

M. le PR GIRARD à l'ancienne, posé, pondéré? Quelle faculté d'oubli des journalistes à sensation...N'est-ce pas lui qui commandite le fiasco, sous les caméras de france télévision, le 23 septembre 2004 aux Adrets de l'estérel (ZGN)? Mais si! Se défiant déjà des gendarmes, il envoie des policiers escalader l'enceinte d'une école pour embarquer une fillette de quatre dans le cadre de l'execution d'une décision de justice. On le voit, notre magistrat posé et pondéré, tirer violemment la fillette par le bras alors qu'elle est dans les bras de sa grand-mère... Dommage, je n'ai plus le lien. Peut-on alors le qualifier d'hurluberlu comme il se l'autorise pour notre camarade? Il parait pourtant être un magistrat normal...mais dans des circonstances particulières, a-til prit la bonne décision?

Allez quelques liens pour vous rappeler l'affaire et illustrer l'homme et la mémoire des journalistes :

http://ecolesdifferentes.free.fr/FORCESSPECIALES.htm
http://www.ina.fr/video/2990357001/20-heures-le-journal-emission-du-20-decembre-2005.fr.html à 20:21:06

Oui, il est mieux que ce ne soit pas lui qui représente le ministère public. Je préfère le réquisitoire de M. GUEMAS.

En effet ce magistrat s'est fait connaitre. Quel homme! Peut-il se permettre de critiquer alors que lui a pénétré dans une école pour soutirer un enfant. A t-il seulement réfléchit au conséquence qu'il peut en découler sur une enfant? Et c'est un magistrat comme lui qui se permet de témoigner tout en requérant en son nom mais également au nom d'un autre magistrat?
Bizarre, vous avez dit bizarre comme il est bizarre.

Wait & see.....

Total soutien à Christophe.

Sait-on si le verdict est pour ce soir?

Non, demain Jack

DRAGUIGNAN — L'avocat général a implicitement requis jeudi l'acquittement du gendarme accusé d'avoir mortellement blessé en 2008 un gitan qui tentait de s'enfuir de la brigade de Draguignan, estimant que le militaire "ne peut pas être pénalement condamné".

La cour d'Assises du Var doit rendre son verdict vendredi.

Le gendarme Christophe Monchal "ne peut pas être pénalement condamné pour les faits qui lui sont reprochés. Il vous appartient d'en tirer toutes les conséquences", a dit l'avocat général Philippe Guémas au terme de deux heures de réquisitoire, sans cependant prononcer le terme acquittement.

"Il ne s'agit pas de délivrer un permis de tuer, mais de constater que Monchal a agi conformément à ce qui lui a été enseigné. Il a agi dans le cadre légal, il n'a pas agi pour commettre une infraction pénale", a-t-il déclaré.

"Ce qui me paraît malsain, c'est qu'on autorise les gendarmes à faire usage de leurs armes, et qu'ensuite on le leur reproche. On met les gendarmes dans des situations impossibles. Si on ne veut plus que les gendarmes fassent usage de leur arme, il faut avoir le courage politique de modifier le cadre légal", a-t-il ajouté.

Avec minutie, il s'est attaché à démontrer "la dangerosité de Joseph Guerdner qui ne s'est pas arrêté aux sommations", sa détermination à s'enfuir, le risque qu'il représentait pour les témoins dans le dossier dans lequel il était impliqué.

"J'entends dire au banc de la partie civile qu'il faut sauver le soldat Monchal, et que l'inspection technique de la gendarmerie a maquillé une bavure. Je ne peux pas laisser dire ça".

Après ses réquisitions, la famille de Joseph Guerdner a exprimé son désarroi, hors du prétoire.

"Je n'arrive pas à comprendre, là on est en train de faire le procès de mon frère, pas celui du gendarme", a dit Mauricette Guerdner, soeur de la victime. "Oui il a voulu le stopper, c'est sûr que mon frère n'ira plus jamais voler".

La mère, Micheline Guerdner, s'est dite "effondrée face à des choses qu'on ne peut pas expliquer, alors que j'ai perdu mon fils".

"Tout est fait dans ce procès pour que le gendarme Monchal soit acquitté", avait déclaré jeudi matin devant la cour Me Jean-Claude Guidicelli, avocat de la famille.

Pour l'autre avocate des parties civiles, Me Régine Ciccolini, Christophe Monchal "n'était pas en état d'absolue nécessité" lorsqu'il a tiré sur la victime, et la dangerosité de celle-ci n'était pas celle prétendue. "Joseph Guerdner était un voleur mais il n'avait pas de sang sur les mains," a-t-elle dit.

La défense du gendarme a pris la parole en fin de journée, Me Lionel Escoffier dénonçant le réquisitoire de l'ancien procureur Christian Girard, venu dire mardi qu'à son sens le militaire avait failli à sa mission.

"Je n'ai pas eu l'impression d'entendre un témoin dans une déposition spontanée, mais un magistrat drapé dans sa conviction," a dit l'avocat.

Pour Me Jean-Robert N'Guyen Phung, autre avocat du gendarme, celui-ci a appliqué la loi: Christophe Monchal a dû prendre sa décision en "un quart de millième de seconde", en pensant à tous les textes réglementaires, analyser les décrets, la jurisprudence, les textes de la Cour européenne des droits de l'Homme, au casier judiciaire de Joseph Guerdner".

Joseph Guerdner, 27 ans, était soupçonné dans une affaire d'enlèvement, ce qui avait conduit à son placement en garde à vue en mai 2008 à Draguignan.

Lors de son audition, le gendarme l'avait autorisé à fumer dans le couloir mais le jeune homme, menotté, avait sauté d'une fenêtre d'une hauteur de 4,60 m. Le gendarme, affirmant avoir voulu viser les jambes, avait tiré à sept reprises, l'atteignant trois fois.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gf8iiZs3esspKmWKB30ANzXzlhSw

Bonsoir,
Il y a une chose qui est évidente pour tous les gendarmes :
G. saute : distance 4 m 60 et tente de s'éloigner
Le temps de rallumer et de descendre l'escalier, de se pencher pour constater que G. ne s'est pas aplati pour enfin sortir son arme et ouvrir le feu :
de toute évidence la cible est déjà hors de la portée de tir d'entraînement au tir de riposte 15 m et certainement de celle du tir de précision à 25 mètres.
Comme généralement dans ces cas là, les mauvais tireurs font mouche.
(Je n'ai pas connu beaucoup de gendarmes d'unités de recherche qui étaient bons tireurs - vous savez, les jours d'instruction, ils ont toujours une GAV sous le coude)

JE SUIS AVEC TOI
LE JUGEMENT SERA EN TA FAVEUR!!!!
COURAGE

Encore un encouragement et tout mon soutien à Christophe dans cette dernière ligne droite.

Le verdict est pour aujourd'hui, et j'espère qu'il confirmera que tu as, non pas fait usage d'un droit, mais uniquement fait ton DEVOIR de militaire.

Toute mon unité, je dis bien TOUTE mon unité, attend avec impatience le verdict de cette affaire.

Nous te soutenons depuis toujours et le ferons encore quel que soit le résultat.

Soutien à CHRISTOPHE !!