Police-Gendarmerie: encore quelques degrés avant la fusion

Rappel du premier message :

Trouvé ce matin cet article sur LEMONDE.FR

http://droitdesuite.blog.lemonde.fr/2010/06/03/police-gendarmerie-une-fusion-qui-ne-dit-pas-son-nom/

Un article très claire, avec plein de liens pour faire le point des étapes déjà franchies... et de la suite...

GENDSTAS a écrit:

Hetzer a écrit:

GENDSTAS a écrit:

Bonjour,
Il y a aussi une considération sur le long terme. Pour l'instant, le corps des officiers de gendarmerie est unique avec pour seule limite théorique l'âge. Pour les officiers de police, il n'y a pratiquement aucune possibilité pour accéder au corps des commissaires contrairement au passé. Les commandants de police sont en train de loucher sur le grade de colonel.
Mais pour la gendarmerie, dans les projets, il y a bien la division du corps des officiers, sur le modèle de la police, pour réserver, sans concurrence, le haut commandement aux seuls Saint-cyriens.

Légère erreur. Un contingentement V.A.P. (voie d'accès professionnelle) est réservé chaque année aux OPN, sous réserve de satisfaire aux épreuves (QCM, entretien, ...) pour l'accès au grade de commissaire après passage à l'ENSP.

Bonsoir,
Je n'ai pas dit que c'était totalement impossible, mais mathématiquement....

Promotion de commissaires 50 à 60 par an avec annonce d'une baisse des effectifs (663 commissaires) : 20% c'est 10 ou 11 candidats par an si le maximum est atteint.
Petite observation : 5792 officiers (avec annonce d'une baisse des effectifs) : 10 promus c'est moins de 0,2 % du corps - c'est un candidat pour une dizaine de départements.
Je vous félicite donc pour votre optimisme.

Merci pour les félicitations, l'optimisme étant derrière moi, l'heure de la retraite ayant sonnée.
Quant aux OPN, le repyramidage entraîne mécaniquement un transfert de charges vers les majors, d'où un encadrement et des responsabilités accrues pour ces derniers, et à moindre coût !
Quant à la base, le CEA, je ne pense pas que ses préoccupations essentielles concernent le plan de carrière ou l'avancement des OPN.

Isabelle Voidey
journaliste

http://go2.wordpress.com/?id=725X1342&site=wordpress.com&url=http%3A%2F%2Ftobecom.wordpress.com%2F2010%2F10%2F19%2Ffeu-la-fusion-police-gendarmerie%2F&sref=http%3A%2F%2Ffr.wordpress.com%2Ftag%2Fgendarmes-et-ciroyens%2F

JE VEUX FUSIONNER!!!!!!
FUSIONNEZ MOI!!!!!!!
aaaaahhhhh!!!!!!

SENAT Séance du 29 novembre 2010

Intervention prononcée par M. le sénateur Jean-Louis Carrère Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’actualité me conduit à introduire mon propos par une citation extraite de la résolution générale du quatre-vingt-treizième Congrès des maires et présidents de communautés de France, le 26 novembre dernier : « Le Congrès rappelle que la sécurité des citoyens est l’affaire commune de l’État et des collectivités territoriales, mais avec des responsabilités bien distinctes. Le Congrès appelle à un véritable partenariat entre les services des collectivités et ceux de l’État, dans le respect des compétences de chacun. Il rappelle son attachement vigilant au maintien des effectifs et à la présence des services de l’État sur le terrain. » Nous n’en prenons pas le chemin !

Voyons l’évolution de la gendarmerie. Ce sujet intéresse au plus haut point les élus locaux et, par voie de conséquence, les sénateurs. Pourquoi ? Parce que les maires de France pensent, monsieur le ministre, que la gendarmerie n’est plus en situation d’assurer une présence rurale et nationale adaptée aux évolutions de la délinquance et aux besoins du maintien de l’ordre et capable de prévenir, d’anticiper, d’agir avant que des faits délictueux ne se produisent. C’est simple : aujourd’hui le service public de la sécurité n’est plus assuré également sur l’ensemble du territoire !


On nous dit, comme cela vient encore d’être rappelé l’instant, que le rattachement police-gendarmerie fonctionne bien, qu’il est en bonne voie… Le problème est que ce rattachement devient petit à petit une fusion, une marche inévitable vers une force unique de sécurité ! À terme, il y aura non plus deux, mais une seule force, avec des spécialités différentes. Il sera alors impossible, vous le savez bien, de maintenir deux statuts, l’un, civil et l’autre, militaire. Or l’organisation de la République requiert deux forces, deux statuts, avec une bonne coordination, au travers d’un dispositif fonctionnel et opérationnel qui garantisse le maintien de la spécificité de la gendarmerie, indispensable pour notre sécurité en milieu rural et urbain.



Je suis donc tout à fait défavorable à la concentration de tous les pouvoirs de police au sein d’un même ministère. Quel est le sentiment sur le terrain ? Je vais vous le dire : les gendarmes ne sont plus là, ni là où il faut. La raréfaction de leur présence sur le terrain est la conséquence directe de votre politique depuis 2002. Je réside [i]côté de la gendarmerie d’Hagetmau. Depuis presque trois ans, celle-ci est toujours fermée. Il faut téléphoner, bientôt il faudra prendre rendez-vous, pour être assisté par ce corps de sécurité qui, naguère, garantissait une présence territoriale inégalée ! Monsieur le ministre, de vastes zones rurales et périurbaines sont désertées pour parer au plus pressé en zone urbaine, dans les grandes agglomérations et leurs quartiers.

http://www.armees.com/Budget-2011-Discours-des-senateurs,34197.html

Police et gendarmerie préparent la mise en place d'un "système" pour s'assister mutuellement d'un département à l'autre, a-t-on appris de source policière lundi à Chartres, en marge du 1er déplacement du nouveau ministre de l'Intérieur Claude Guéant. "On est en train de mettre au point un concept de police-gendarmerie interdépartemental d'assistance mutuelle, ponctuelle", a déclaré le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, lors de la visite de la direction départementale de la sécurité publique.

Salué comme étant "une innovation" par le ministre qui a estimé que "ça va tellement de soi", le "système d'assistance mutuelle interdépartemental" devrait entrer en fonction "assez rapidement", a assuré Frédéric Péchenard.

http://www.europe1.fr/France/Police-et-gendarmerie-vont-s-entraider-433739

MARSOUIN 26 a écrit:

Police et gendarmerie préparent la mise en place d'un "système"
pour s'assister mutuellement d'un département à l'autre, a-t-on appris de source policière lundi à Chartres, en marge du 1er déplacement du nouveau ministre de l'Intérieur Claude Guéant.

"On est en train de mettre au point un concept de police-gendarmerie interdépartemental d'assistance mutuelle, ponctuelle", a déclaré le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, lors de la visite de la direction départementale de la sécurité publique.

Salué comme étant "une innovation" par le ministre qui a estimé que "ça va tellement de soi", le "système d'assistance mutuelle interdépartemental" devrait entrer en fonction "assez rapidement", a assuré Frédéric Péchenard.

http://www.europe1.fr/France/Police-et-gendarmerie-vont-s-entraider-433739

Une fois encore (rappelez-vous pour l'UMIR de Grenoble), c'est le DGPN qui s'exprime ...
Au nom des gendarmes aussi ?

Pourtant, sans contester l'utilité d'une assistance entre départements voisins, quelle force a le plus
de compétences et de moyens d'action sur la majeure partie des territoires départementaux ?

Réponse facile ... Le nom de cette force commence par la lettre G !

Après l'UMIR (de Grenoble); on n'en entend plus parler il me semble, voilà un nouveau système, le PGIAMP (dernier "P" : ponctuelle).
Qui va tirer les marrons du feu avec cette nouvelle force "ponctuelle"? Qui dirigera ponctuellement ce nouveau système? Puisqu'il n'aura pas une existence réelle et surtout permanente.
Je pense qu'ils ne savent pas trop comment faire pour envoyer des messages "de sécurité publique" depuis que 2012 se rapproche. Ils veulent faire voir aux citoyens, électeurs potentiels, qu'ils s'attaquent à l'insécurité et qu'ils innovent. Mais franchement! si jusqu'à présent il n'y avait pas d'assistance mutuelle, entre deux forces de sécurité, d'un département à l'autre, c'est que personne ne voulait donner à l'autre force de sécurité de quoi alimenter une concurrence déloyale. Lamentable si cela était appliqué, et je n'ose y croire. Il suffisait à mon sens d'étendre les compétences territoriale. Une refonte du CPP peut être et puis basta. Mais j'ai peut être dit une connerie.