Chasse aux sorcières

Rappel du premier message :

C'est la honte finale...(sur un air connu !)

http://adefdromil.org/?p=4341

Chasse aux sorcières dans la Gendarmerie (Renaud Marie de Brassac)
Article publié le 3 avril 2010

Les gendarmes sont en émoi. L’éviction du chef d’escadron Matelly des rangs de l’institution provoque colère, rancœur et créativité

L’association Gendarmes et Citoyens a publié en quelques jours un bulletin spécial largement diffusé dans lequel figure un poème écrit par un militaire en activité de service : l’adjudant A, qui a eu la malencontreuse idée de ne pas vouloir rester anonyme...

A quand la prison pour les prisionniers politique ...............de la gendarmerie??????????

pachira a écrit:

Je crois que les gendarmes n'ont rien compris , pour les explications :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-interrogations-des-gendarmes-n-ont-plus-lieu-d-etre_882462.html

Jolie la réponse à cette question

Citation :

Comme dans d'autres pays européens, vos personnels ne seraient-ils pas mieux représentés par une association professionnelle ?
Je veux d'abord combattre la caricature. Il n'existe pas un monde
civil syndiqué qui s'exprime et un monde militaire privé de parole. Les
institutions militaires ont leur dialogue interne et des procédures de
concertation qui leur sont propres. Elles sont sans doute perfectibles
mais elles produisent des résultats, au profit de l'intérêt collectif. Il
suffit d'observer que la parité globale entre les gendarmes et les
policiers est, au fil des ans, préservée, comme le président de la
République l'avait souhaité en 2007. Vous savez, les gendarmes
sont attachés au statut qu'ils ont délibérément choisi à leur entrée
dans l'institution et s'y épanouissent très bien. Notre dialogue
interne, s'il peut naturellement encore progresser, fonctionne dans de
bonnes conditions.

J'apporterai, si vous me le permettez, mon regard civil sur ce texte.

Tout d'abord, j'ai envie de lancer un appel à garder son sang froid : il n'y a pas mort d'homme ni même blessure et encore moins une quelconque insulte. Il n'y a certainement pas là matière à se mettre en colère. Vous voyez : je ne fais référence à rien pour éviter toute confrontation stérile.

La poésie est un genre littéraire particulier qui, pour être d'une grande diversité, joue avec les mots, les rythmes, les longueurs, les colorations, avec une organisation stricte (parfois même c'est l'inorganisation qui est stricte : cf Prévert par opposition aux alexandrins de V.Hugo). Bien souvent, le poète utilise un mot pour illustrer une idée et certainement pas dans son sens premier. Par exemple, la célèbre "voute azurée" n'est pas voutée et encore moins bleue : elle ne l'a jamais été et ne le sera probablement jamais ; "Le dormeur du Val" de Rimbaud ne dort pas, il est mort ; etc.
De nombreux procédés de rhétorique permettent à des juxtapositions de mots improbables de rendre certaines idées poétiques : que penser d'un clair obscur, oxymore pourtant si évident devant certaines peintures ?...
Arrêtons là. Vous avez compris, je pense, le sens de mon intervention.

En quelques mots :
1) le texte "il pleut sous nos képis" est bien un texte de nature poétique (strophes de trois vers, métaphores nombreuses, le simple titre, etc.)
2) l'ensemble du texte permet de découvrir qu'il a été écrit à l'emporte pièce : la piètre qualité qui en résulte laisse à penser que rien n'est prémédité, mais plutôt que c'est dicté sous l'effet d'un... certain spleen.
3) le vers le plus critiqué évoquant une urine présidentielle est évidemment à classer au rayon des métaphores dont la personnalisation sert à évoquer la puissance et le pouvoir des difficultés quotidiennes mais en aucun cas la personne physique de l'actuel Président de la République française. Sinon, il faudra faire passer à l'auteur un test pour dépister l'éventuelle présence de produits illicites : imaginez la scène. C'est ridicule !...
4) les quatre dernières strophes montrent seulement un soldat fier de sa citoyenneté. Ce qu'il écrit n'est-il pas une paraphrase des paroles de notre hymne national ?... Ne faut-il pas être fort devant les difficultés quotidiennes ?

J'espère humblement avoir convaincu qu'il n'y a pas là matière à dramatiser dès l'instant où l'on appréhende ce texte sous un angle poétique (ce qu'il est) et non pas littéral (ce qui ferait hurler de rire). Il est probable que l'Histoire assimilera une sanction sévère à l'infortune d'un Jean Valjean, envoyé au bagne pour avoir volé du pain... parce qu'il avait faim. Dans ce dernier cas, ce n'est qu'un roman.

Merci pour la bienveillante attention que vous réserverez à ce message.

Cordialement et respectueusement,

Pierre

Une interprétation pas si mal que ça pmart06

http://www.mollat.com/livres/thomas-bouchet-noms-oiseaux-insulte-politique-restauration-nos-jours-9782234063136.html





Noms d'oiseaux
l'insulte en politique de la Restauration à nos jours


Auteur : Thomas Bouchet


Éditeur : Stock, Paris


Collection : Crème


Description : 302 pages; (19 x 13 cm)
EAN13 : 9782234063136

http://adefdromil.org/?p=4395

une seule phrase

“Pêcher par silence alors qu'ils devraient protester fait des hommes
des lâches”

le fieu

nouvelle république centre ouest pages régionales 9 avril
http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=IG&num=1608330

cti 41 a écrit:

nouvelle république centre ouest pages régionales 9 avril
http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=IG&num=1608330

merci