voila ce que j' ai trouvé
Vaccin contre la grippe : et si on avait tout faux ?
Vendredi, 06 Novembre 2009 17:12
Le Vaccin
Une étude, publiée dans le Lancet,
remet en cause le bien-fondé de la vaccination contre la grippe pour
les populations à risque, ceux dont le système immunitaire est déprimé
ou peu développé.Une étude, publiée dans le
Lancet, remet en cause le
bien-fondé de la vaccination contre la grippe pour les populations à
risque, ceux dont le système immunitaire est déprimé ou peu développé.
Les chercheurs, Rogier Bodewes, Kreijtz PhD et F Rimmelzwaan PhD,
mettent en évidence une différence fondamentale entre l’immunité
naturelle développée suite à une infection par la grippe et celle
conférée par la vaccination.
Le mécanisme de l’immunité naturelle sollicite en effet l’ensemble
du système immunitaire, système complexe qui ne peut être réduit à la
simple production d’anticorps, mais fait intervenir également les
lymphocytes, des cellules B et les sécrétions humorales des muqueuses.
Cette immunité naturelle, ainsi que le montrent des expériences sur
l’animal, permet une immunité « hétérosubtypique ». Autrement dit, elle
confère une immunité partielle face à d’autres virus de même type (A
par exemple). Un individu infecté une année évitera une autre année
l’aggravation des symptômes et les complications.
L’immunité induite par les vaccins, quant à elle, se base uniquement
sur la production d’anticorps dirigés contre les protéines de surfaces
du virus, les spicules. Cet immunité a un effet pervers, montre
l’étude. La vaccination d’un enfant, dont le système immunitaire est
peu développé, empêche cette éducation générale du système immunitaire
de se faire. Il développera en priorité les anticorps de la forme de
grippe pour laquelle il a été vacciné, et se montrera incapable de
lutter efficacement contre une autre forme.
Cette étude remet donc sérieusement en cause le bien-fondé des
campagnes de vaccination actuelles où les personnes jugées
prioritaires, enfants et individus immunodéprimés, sont précisément
ceux qui en subiront les effets pervers. Ils seront moins capables de
se défendre contre les autres formes de grippe A, le H3N2 par exemple,
ou les sous-types A futurs qui pourraient apparaître. Inversement, la
vaccination contre la grippe saisonnière expose davantage face à la
grippe dite pandémique.
On est également en droit de se demander dans quelle mesure cette
règle ne s’applique, au moins en en partie, aux autres catégories de la
population...