LES OFFICIERS DE POLICE DEMANDE UN LOGEMENT DE FONCTION.

Le mardi 2 décembre 2008, s’est tenue une réunion regroupant la Direction Générale de la Police
Nationale, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et la parité syndicale. Cette réunion
essentiellement de présentation, a été provoquée à l’initiative des deux Directeurs. Etaient présents :
Pour la Police Nationale :
Mr PECHENARD, DGPN
Mr PERRIN, Directeur de cabinet du DGPN
Mr FILY, DAPN
Mr ALLONCLE, SDRH DAPN
Mme TRICART, Conseiller Technique auprès du DGPN
Mr BERTON, Chef du BOP
Mme MONEGER, Chef du SICOP
Pour la Gendarmerie Nationale :
Le général GILLES, DGGN
Le Général MOTTIER, DRH de la DGGN
Le Colonel MAZY, adjoint DRH DGGN
Le Général STER, chef du SIRPA
Le Colonel MASSELIN, conseiller gendarmerie auprès du DGPN
L’Adjudant ROCH, référent des sousofficiers
auprès du DGGN
Pour la parité syndicale :
SYNERGIEOFFICIERS,
ALLIANCE POLICE NATIONALE, SNAPATSI, SNOP,
UNSA/POLICE, SGP, SCPN, SICP, SNIPAT.
Le DGGN a rappelé qu’il avait invité le DGPN à s’exprimer devant les cadres de la Gendarmerie
lors des journées de Montluçon et par réciprocité avait été invité à rencontrer les organisations
syndicales représentatives de la Police Nationale.
Il est intervenu pendant une heure pour présenter, selon ses propos, la Gendarmerie et plus
particulièrement « le gendarme », ce qui le définit, ce qui le rapproche du policier et enfin ce qui le
singularise. En substance, il a développé les grands axes suivants :
L’essentiel
des missions est commun : sécurité publique, police judiciaire, maintien de l’ordre.
« Nous sommes tous policiers » atil
déclaré.
La
Police et la Gendarmerie partagent une logique de métiers. Les difficultés rencontrées tendent à
devenir de même nature (violences urbaines, flux de population…)


La culture et l’identité de la Gendarmerie sont marquées par le poids de l’Histoire, par son
implantation géographique ainsi que son maillage territorial (3600 brigades territoriales). Il l’estime
plus généraliste que la police dont il convient par ailleurs qu’elle évolue dans un contexte beaucoup
plus criminogène. Pour le DGGN, la Police est plus spécialisée, alors que la Gendarmerie est
confrontée à ce qu’il qualifie d’une plus grande « étendue du spectre missionnel ».
Cette
singularité justifie à ses yeux le maintient de deux statuts différents et particulièrement du
statut militaire des gendarmes. L’atomisation des effectifs sur le territoire, la condition de
disponibilité et de rappel ne sont pas à ses yeux compatibles avec l’abandon du statut militaire. De
même, il considère que le logement gratuit des personnels s’apparente plus à une sujétion afférente
à ce statut qu’à un avantage en nature. Le logement en zone d’exercice participe à l’insertion du
gendarme dans la société civile au sein de laquelle il évolue.
Sur
l’immixtion en matière de renseignement, le DGGN a déclaré qu’il ne s’agissait pas de
concurrence mais bien d’une mission traditionnelle de la Gendarmerie depuis 1586.
Sur
les règles d’engagement des armes, le DGGN a indiqué à juste titre qu’il s’agissait d’un sujet
éminemment politique. Il a plaidé pour le maintien de la législation actuelle concernant la
gendarmerie, position qui semble avoir été retenue pour la prochaine Loi relative à son organisation.
Enfin, sur la parité, le DGGN estime qu’elle doit se regarder de manière globale, car les conditions,
statuts et régimes d’emploi respectifs ne permettent pas de comparaison détaillée. Ainsi, il
considère que le traitement global est équitable entre policiers et gendarmes à peu de choses près.
Pour lui, le rapport Police / Gendarmerie constitue un socle de référence non valablement
contestable.
POSITION DE SYNERGIEOFFICIERS
En préambule, SYNERGIEOFFICIERS
a rappelé qu’il avait toujours milité pour la création d’un
grand Ministère de la Sécurité Intérieure regroupant les deux grandes forces régaliennes de sécurité.
La mise sous tutelle organique de la Gendarmerie constitue donc une étape importante dans ce
processus.
En revanche, SYNERGIEOFFICIERS
n’a pas été convaincu par un discours certes habile, mais
qui trahit une volonté affirmée de maintenir le statu quo actuel.
SYNERGIEOFFICIERS
a réfuté le contenu du rapport Police / Gendarmerie qui contient une
série de contre vérités, voire de mensonges flagrants au préjudice des policiers en général et des
Officiers de la Police Nationale en particulier. En effet, si l’on y découvre sans conteste des
éléments bruts intéressants (composition hiérarchique des deux forces, ratios d’encadrement, de
commandement et de direction), de trop nombreuses affirmations péremptoires sont insérées dans
des éléments chiffrés ou citées à leur appui afin de les rendre crédibles et d’en établir la véracité. Il
s’agit manifestement là d’une démarche partiale mal dissimulée derrière le voile d’une rationalité
construite artificiellement. L’objectif recherché est de feindre une équivalence globale entre les
deux forces.
Il réussit également le tour de force d’exclure du rang des privilèges la question du logement dans la
Gendarmerie en la présentant comme une nécessité absolue pour le service ! Or, les policiers sont
eux aussi statutairement soumis à une obligation de disponibilité qu’ils ont toujours honorée par
leurs propres moyens y compris durant des périodes exceptionnelles (grandes grèves et mouvements
sociaux de longue durée, émeutes urbaines de novembre 2005). Le discours du DGGN sur la
disponibilité prétendument accrue des gendarmes par rapport aux policiers relève visiblement d’une
certaine méconnaissance de fonctionnement de notre Institution.
Il en ressort une impression malsaine au terme de laquelle le Corps de Commandement de la Police
Nationale semble gêner, compte tenu de son parcours atypique et surtout de son exhaussement
permanent. Les comparaisons évoquées dans ce document sont tronquées puisqu’elles procèdent de
la négation pure et simple du sens de la réforme des corps et carrières de 1995 et de 2004 qui n’y est
évoquée que sous l’angle restrictif de l’indiciaire et de la rémunération. Or, la réforme des corps et
carrières consacre de nouvelles fonctionnalités par la valorisation de chaque corps et l’élévation de
son niveau de responsabilité qui bousculent considérablement les références abusivement citées
mais obsolètes : les Officiers succèdent à des Commissaires principaux ou divisionnaires comme
chefs de circonscription (1/3 actuellement), directeurs départementaux, chefs de service, chefs de
section…
C’est pourquoi SYNERGIEOFFICIERS
est fondé plus que jamais à exiger la reconnaissance
d’une stricte parité de grade entre Officiers de la Police Nationale et Officiers de
Gendarmerie. SYNERGIEOFFICIERS
a mis en lumière les contradictions de la DGGN qui
considère que la parité ne peut s’apprécier que de manière globale et en aucun cas détaillée lorsqu’il
s’agit d’examiner les avantages notoires des gendarmes. Pourtant, c’est la même DGGN qui a
employé le terme de « stricte parité de grade » lorsqu’il s’est avisé d’obtenir pour les gendarmes un
alignement de leur ISSP suite au protocole d’accord des Gradés et Gardiens (message
NMR/138486/DEF/GEND/CAB DU 23/10/2008). SYNERGIEOFFICIERS
a rappelé que les
Officiers de gendarmerie bénéficient d’une ISSP beaucoup plus favorables que leurs alter ego
policiers. A cette inégalité flagrante viennent s’ajouter les avantages multiples (avancement,
déroulement de carrière, primes diverses, facilités de transport…) qui constituent des disparités
encore plus criantes à la veille du rassemblement des deux maisons sous l’égide du Ministère de
l’Intérieur.
Enfin sur la question du logement, SYNERGIEOFFICIERS
plaide pour une extension du
dispositif de concession de logement à l’ensemble du corps des officiers de la Police Nationale.
Personne ne nous fera croire, surtout à nos collègues affectés en zone difficile, qu’il s’agit là non
pas d’un avantage mais d’une insoutenable contrainte !
SYNERGIEOFFICIERS
a réitéré à plusieurs reprise sa demande d’une concertation dans la
durée regroupant l’ensemble des syndicats représentatifs pour évoquer les sujets cruciaux liés au
rapprochement : disparités des positionnements, disparités des ISSP, disparités sur le recrutement et
les évolutions de carrière… C’est donc un premier pas qui vient d’être franchi. SYNERGIEOFFICIERS
a réitéré sa demande de réunions ultérieures, placées sous l’arbitrage du Ministère de
l’Intérieur, qui permettraient de décliner tous ces sujets et notamment l’avenir des Officiers.
A la lumière de cette réunion, le combat de SYNERGIEOFFICIERS
qui milite ardemment pour
un corps unique de cadres A du Lieutenant à l’Inspecteur Général revêt toute son importance pour
les Officiers de la Police Nationale.
Comment devienton
Officier de Police ? Comment accèdeton
au grade de Commissaire ?
Comment substituer la maturité professionnelle, les savoirfaire
et les compétences à la culture
stérile du bachotage ? Tels sont les questionnements auxquels notre ministère doit répondre
notamment en ouvrant une concertation fondée sur des orientations précises et des axes de travail
clairs, sans quoi l’intégration de la Gendarmerie ne pourra qu’avoir lieu dans les pires conditions de
suspicion.
Le Bur eau National

Ca me plait bien cette affaire là - bravo Synergie.

Le corps des officiers de gendarmerie a démontré ces derniers mois son attachement à la réforme qui conduisait au ministère de l'Intérieur et y ont trouvé tous les avantages du monde.
Bon c'est vrai qu'au passage ils on réduit les effectifs des sous-off et par là même on fait payer les luxueuses augmentations qu'ils se sont vues attribuées sur le travail et la sueur de leurs petits camarades d'en bas. On change rien pour ça

Ils ont trouvé extrêmement judicieux de réduire le corps des sous-officier à un corps unique d'exécutant, pardon, maintenant on dit d'application, et fort adroit de retirer tous les postes à responsabilité à ces mêmes sous-officiers. ILs se sont également félicités de la suppression du corps des majors.
Ils ont nivelé avec fierté le corps des sous-off sur le corps d'application de la police.
Conséquences : pour eux, en premier, ils ne sont aujourd'hui que des cadres d'une police civile.
Synergie ne fait que dresser un constat et en tirer les conclusions.
Je les félicite également de regarder un peu vers le hauts, car, je ne vois pas bien au non de quoi, aujourd'hui les officiers de police verraient leur carrière brimée et se voir confinés dans les étroites limites du corps de commandement.

Cependant, dans la nouvelle grille indiciaire, des officiers de gendarmerie, nous avons vu disparaitre des échelons tenant au temps de service qui s'appliquaient bien sur à récompenser l'expérience des gens de terrain.
Cela bien sur en s'asseyant sur les propos présidentiels.
Nous ne pourrons que regarder avec intérêt leur nouvelle bataille pour faire primer l'expérience et le savoir faire sur le théorique.

Quant au logement de fonction, leurs conclusions sont imparables.

Nonobstant ce que tu viens de dire Astérix, où j'approuve à 100% (pour une fois ),

Je lance à nouveau mon appel resté sans écho sur d'autres sites !

Est-il possible d'entrer en contact avec un fonctionnaire de Police qui aurait quitté son corps, pour rejoindre le nôtre ! ! SVP, juste un seul ! !

NARDO
Tu pense pouvoir en trouver un ?

Durant 35 ans de Gendarmerie,; je ne l'ai jamais vu mais dans l'autre sens oui beaucoup meme.
Néanmoins, j'ai connu un jeune qui a quitté l'école de police car il trouvait cela trop dur et il est venu en gendarmerie. Alors sait on jamais cela peurt exister.

C'est normal, si c'est comme en Gendarmerie, ils auront les plus grands, les plus beaux les mieux entretenus.

NARDO a écrit:

Nonobstant ce que tu viens de dire Astérix, où j'approuve à 100% (pour une fois ),

Je lance à nouveau mon appel resté sans écho sur d'autres sites !

Est-il possible d'entrer en contact avec un fonctionnaire de Police qui aurait quitté son corps, pour rejoindre le nôtre ! ! SVP, juste un seul ! !

Noël est passé Nardo

Je cède mon LCNAS aux officiers de police
60 m2, chauffé à 14° l'hiver, possibilité de prendre deux douches après plus d'eau chaude, volets qui tiennent avec des cordes (plus de fixation), salle des fêtes juste sous ma fenêtre, bureaux juste en dessous du logement trop cool lors des gardes à vue ou nos famille sont amenées à croiser nos clients.

Ca va pas ? Z'êtes pas un peu fous non ?

Le mardi 2 décembre 2008, s’est tenue une réunion regroupant la Direction Générale de la Police Nationale, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et la parité syndicale.
Pour la parité syndicale :
SYNERGIEOFFICIERS,
ALLIANCE POLICE NATIONALE, SNAPATSI, SNOP,
UNSA/POLICE, SGP, SCPN, SICP, SNIPAT.

Tout ce que j'en retire :

1°/ c'est que nous n'avons aucune représentation libre et indépendante en gendarmerie alors qu'une soit disant "parité syndicale" est invitée au débat.

2°/ Avant de traiter le problème de ces Messieurs les Officiers commençont par traiter celui de la base, la cheville ouvrière de la Gendarmerie.

Et si cela existe des policiers qui rentrent en Gie, certe ils sont rares. J'ai eu l'occasion durant ma carrière de faire un dossier candidature pour un gardien de la paix qui exerçait au CP de BREST

Voilà enfin des élèments intèressants quant aux réformes à venir, et surtout des policiers qui disent tout haut ce que tant pensent tout bas; il faut nous aussi dire en plus de nos instances de concertation, en ces instants de période de voeux dans les communes, en préfecture (ou sous-préfecture), communauté de communes, vers les élus de toute tendance ce que nous pensons des réformes à venir. Nos voix doivent monter comme celle d'un seul homme au plus haut sommet de l 'état pour dire : oui aux réformes, mais à des réformes pensées par tous, pour toute la gendarmerie; Nos voix doivent être portées par G&C, mais également par tous les vecteurs de communication en place et surtout par la parole. Ne laissons pas ou plus la maison d'en face parler seule; faisons remonter nos doléances et pourquoi ne pas fixer une date butoir avant que le texte de loi ne fasse son apparition devant l AN. Pour ce faire utilisons G&C qui fera la synthèse de ce que chacun aUra fait remonter comme information, assurons au préalable la diffusion la plus large possible et de la date et de la problématique posée....

Je quitte la toile mais j espère que cette idée fera son chemin, c 'est nous qui écrivons l'histoire de demain.....

et puis quoi encore???

à ce moment-là, que l'on passe aux 35 heures!

lecture intéressante ma fois. Comme il l'a été déjà indiqué plus haut, face aux syndicats de la police Nationale, notre base n'était pas représentée pour faire contre-poids.

Et ils prennent aussi les QLs limités et qui sautent parfois ainsi que les astreintes ?

Kirolac a écrit:

Et ils prennent aussi les QLs limités et qui sautent parfois ainsi que les astreintes ?

Ils en ont tant que ca des Qls limités et des astreintes les OGN ? Et quand ils sont d'astreintes ils sont souvent rappelés... hum j'ai des doutes.

je ne peux pas m'exprimer à la place des Officiers qui sont mis en cause ici, mais il est vrai qu'on fait avaler la parité aux sous -off (voir l'ISSP), donc pourquoi ne pas l'appilquer aux off ?
Pour moi il y a deux options pour suivre l'idée de ce syndicat
1/ plus de LCNAS pour les off, et comme ça on va vers la parité exigée.
2/ des LCNAS au Val fourré, ou autre banlieue où il y a des commissariats et des LCNAS QUE pour ces officiers (eux, n'auront pas de subalternes pour les taches ingrates...) amis GPX vous n'avez pas finis de rigoler quand vous arriverez au bureau le matin et que vous verrez la tronche de vos off...

Patience NARDO, Le Gal P..... va bien revenir parmi nous un jour et tu pourras lui demander !

Mais il est capable de rester la bas..... :verymdr:

Lui il doit avoir le beurre, ......, ............, comme quoi c'est possible !

ET OUI MESDAMES ET MESSIEURS ET CE N EST QUE LE DEBUT....

Je sens qu'on va bien rigoler...

Vous mettez 3 généraux, 2 colonels et 1 adjudant qui est entré car il a vu de la lumière..., contre 7 représentants de la police et tous les syndicats policiers SYNERGIEOFFICIERS,ALLIANCE POLICE NATIONALE, SNAPATSI, SNOP,UNSA/POLICE, SGP, SCPN, SICP, SNIPAT(mais où est la parité sur le représentativité police gendarmerie???) vous trouvez pas que la balance penche un peu d'un côté dés le début???

question COM on est vraiment les meilleurs:cheers:

Ils sont fous ces OPN.

Ne faites jamais cela les "gars". Vous savez ce que veux dire corvéable.

Iron Man a écrit:

Ils sont fous ces OPN.

Ne faites jamais cela les "gars". Vous savez ce que veux dire corvéable.

Les OPN demandent la parité avec leurs homologues OGN : même ISSP et logement gratuit,ce n'est pas si fou que cela car je ne pense pas que les OGN soient si corvéables que cela, en tout cas beaucoup moins que les Sous off.

Lavolaille, votre stratégie (des OPN) est connue de longue date : vous favorisez la guerre entre SOGN et OGN et pendant ce temps vous entubez TOUS les gendarmes. On vous a vu à l'œuvre sur les statuts et sur votre escroquerie de parité de grade à grade, et ceci avec la complicité d'une partie de nos grands chefs (cf les promoteurs du PAGRE et autres). Quant aux horaires de travail des officiers, va regarder un peu de plus près le travail des commandants d'unités et certains chefs de services avant d'écrire des conneries! Des officiers planqués, il y en a, comme chez les sous-officiers. Que chacun fasse son travail à son niveau et arrête de généraliser. Ta guerre des classes, tu te la gardes. Le problème de notre institution concerne tous les Gendarmes, mais il est vrai que les syndicats de police ont intérêt à ce que l'on entredéchire (SOGN/OGN).

ROSWELL a écrit:

Des officiers planqués, il y en a, comme chez les sous-officiers.

tu me diras dans quelles proportions ?

Parce que des officiers sur le terrain, réellement sur le terrain avec ce que cela implique en déconvenues, si tu enlèves les PAGRE, les cdt de compagnie, les off de SR...

et même quand ils y sont, ils y font généralement 3 ou 4 ans avant d'avoir une place quelconque dans un burlingue de région ou de direction...

Arrêtons de comparer ce qui n'est définitivement pas comparable.

Les off police ont, d'après moi, le droit objectif de se pencher sur la question. Je n'en dirais pas de même s'ils jalousaient le logement des gendarmes de terrain.

Parmi les "revendications" des OPN, le logement de fonction n'est qu'une "boutade"; ce qu'ils veulent c'est le déroulement de carrière complet qui mène de lieutenant à haut fonctionnaire...............................ce que n'accepteront JAMAIS les commissaires. En un mot un CORPS UNIQUE du début à la fin et la suppression du "barrage" entre eux et les commissaires.

Car le pouvoir des syndicats d'OPN s'arrète très largement quand débute celui des syndicats de commissaires.

ROSWELL a écrit:

Lavolaille, votre stratégie (des OPN) est connue de longue date : vous favorisez la guerre entre SOGN et OGN et pendant ce temps vous entubez TOUS les gendarmes. On vous a vu à l'œuvre sur les statuts et sur votre escroquerie de parité de grade à grade, et ceci avec la complicité d'une partie de nos grands chefs (cf les promoteurs du PAGRE et autres). Quant aux horaires de travail des officiers, va regarder un peu de plus près le travail des commandants d'unités et certains chefs de services avant d'écrire des conneries! Des officiers planqués, il y en a, comme chez les sous-officiers. Que chacun fasse son travail à son niveau et arrête de généraliser. Ta guerre des classes, tu te la gardes. Le problème de notre institution concerne tous les Gendarmes, mais il est vrai que les syndicats de police ont intérêt à ce que l'on entredéchire (SOGN/OGN).

N'étant pas OPN je ne favorise aucune guerre et je ne fais que répondre au topic. Maintenant faudrait accorder vos violons, d'un coup vous défendez vos OGN alors que dans de nombreux messages vous dites que ces mêmes OGN font leur carrière sur votre dos, qu'ils vous pressurisent sans état d'âme etc... Maintenant la question est : Le Logement gratuit des OGN est-il judicieux au vu du nombre de fois où ils sont rappelés ?

Ka Mate a écrit:

Parmi les "revendications" des OPN, le logement de fonction n'est qu'une "boutade"; ce qu'ils veulent c'est le déroulement de carrière complet qui mène de lieutenant à haut fonctionnaire...............................ce que n'accepteront JAMAIS les commissaires. En un mot un CORPS UNIQUE du début à la fin et la suppression du "barrage" entre eux et les commissaires.

Car le pouvoir des syndicats d'OPN s'arrète très largement quand débute celui des syndicats de commissaires.

Effectivement ce corps unique est un leitmotif chez les OPN qui arguent du fait qu'un commissaire de 27 ans n'a pas le professionalisme ni le recul pour diriger. Mais si on s'en tient à ce raisonnement ne faudrait-il pas que tout le monde commence par la base ? est-il légitime qu'un Lieutenant de 23 balais dirige un groupe ?...

Et si on ne fait jamais débuter les officiers dans des postes de responsabilités à quel age seront-ils qualifiés ?

Trop jeune à 23 ans pour "commander" un groupe ou une COB ?

Trop jeune à 30 ans pour commander une CSP ou une compagnie ?

Trop jeune à 45 pour être DDSP ou chef d'un SRPJ ou un GGD ?

Les énarques et les ENM ne se posent pas tant de question !

Ka Mate,

laisses les donc dire ce qu'ils veulent, une fois de plus, nous pouvons nous rendre compte que certains parlent de ce qu'ils ne connaissent pas.

Tu sais l'expérience, cela s'acquiert tout au long de la vie, de la naissance à la mort. Cela aussi nos détracteurs l'ignorent.

Pour exemple, à 23 ans, je commandais environ 100 personnes (dans le civil)
et à 37, j'en commandais 5 (en gie). Tout comme toi, tu commandais plus de monde en tant que CC que maintenant en tant que chef d'EM !

Mais à force de vouloir tout comparer, nous tapons à côté de la plaque en permanence.

Cordialement
Christian