Soutien aux forces de l'ordre aux Antilles.

Rappel du premier message :

L'actualité, c'est aussi ce qui se passe aux Antilles.
Ce qui se passe aux Antilles :
- a nécessité le déplacement d'un certain nombre d'escadrons G.M,
- doit influer sur le moral des GD et GM en poste là-bas,
- doit stresser plus ou moins les familles des uns et des autres pour diverses raisons (tensions - difficultés d'approvisionnement en produits de première nécessité ...)

Soutenons nos camarades et leur famille

On peut appeler ça un retour de flamme alors, Astérix.

N'est ce pas justement la politique tarifaire de la SARA qui a dans un premier temps focalisé le mécontentement de la population ?

Je n'insiste pas, vous n'avez visiblement pas envie d'approfondir le problème, gardez vos certitudes. Espérons seulement que les choses n'iront pas aussi loin qu'en 1967. A l'époque les infos circulaient moins vite.

retour de flamme Villersoise ?
A qui est adressé le retour de flamme ?
Au gouvernement et ses actions sur le terrain reprises en main par les politiques locaux
Ou les fonctionnaires que le gouvernement envoie sur place depuis toute ces années pour le résultat que l'on sait ?

Tu veux approfondir Villersoise, entame le dialogue, pas la peine d' en écrire deux pages, mais peu à peu et, modestement, j'essayerai de répondre ... mais je t'en prie, pas de diatrbe sur l'exploitation des noirs par les blancs ni le rôle colonialiste de l' Etat "sangsue" ...

D'accord avec toi interceptor, mais serait-il possible d'ouvrir un autre topic pour dialoguer? Là on est quand même sur "soutien aux forces de l'ordre", pas sur "les raisons de la crise".

sujet créé , on peut se recentrer sur le sujet initial

Ok suis partie sur l'autre sujet.

Voir le second sujet

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vous avez raison.

une pensée fraternelle pour les gendarmes et leur famille

Bonjour à tous,

Retour au calme, fragile, en Guadeloupe. La nuit a été un peu plus calme que les trois précédentes. Aucun magasin pillé, ni incendié. Toutefois il a été fait état de nouveaux tirs sur Gosier où les forces l'ordre auraient procédé à quelques interpellations.
Aucune blessure a signaler dans les rangs des gendarmes et policiers. Pourvu que ça dure.

Au petit matin deux nouveaux barrages étaient en place sur MORNE A L'EAU et PETIT BOURG.

Aujourd'hui je tente une sortie histoire de photographier les derniers vestiges de la " guerre ". Si j'en reviens vivant , elles seront mises en ligne sur mon blog dans la soirée : http://guadeloupe-et-gendarmerie.vip-blog.com/

A bientôt

Il y a sur ton blog, un texte "Aux larmes citoyens" signé Louis, des plus intéressants.

Il éclaire beaucoup de choses, si vous vous donniez tous la peine de le lire, tout y est.



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villersoise a écrit:

Il y a sur ton blog, un texte "Aux larmes citoyens" signé Louis, des plus intéressants.
Il éclaire beaucoup de choses, si vous vous donniez tous la peine de le lire, tout y est.
.

Tout à fait villersoise, tout y est.
Article que je recommende fortemement. Tu vois qu'il y en a qui se donne la peine.

Pour VILLERSOISE, je crois que tu as raison lorsque tu as parlé de malaise. Mais arrêtons!! L'histoire du colonialisme, n'est plus d'actualité. On parle des Békés, certes ils se font beaucoup d'argent mais comme tout le patronat en France hexagonale. Il faut pas polémiquer la-dessus et c'est eux qui offrent une grande partie des emplois dans l'archipel.
Si ces problèmes identitaires il faut arrêter, nous sommes en France un point c'est tout. Noir, blanc, indien, asiatique quelle est la différence???? La crise est internationale.....

Enfin revenons au sujet des antilles. Lorsqu'on entends un syndicaliste et ses subordonnés, c'est clair indépendantistes, dire qu'il faut durcir le mouvement de grève. Comment ces propos peuvent être interprétés par des jeunes qui ne font rien de leur journée, fume de l'herbe du crack, sont alcoolisés à partir de 9 h00 le matin et qui plus est ces mêmes dirigeants parlent des moblos comme une provocation??
Ils nous parlent de ces jeunes comme perdus, sans formation et sans avenir. Comment voulez vous qu'ils en aient un en cassant des voitures incendiants des commerces et les pillants, en caillassant les forces de l'ordre. Même en période pacifique alors qu'ils se trouvent en formation, ils trouvent le moyen de rentrer dans l'illégalité.
Je ne crois pas là que c'est une question politique ou historique mais une question d'éducation.

soko, il y a un autre sujet ouvert "Les raisons de la crise aux Antilles" pour discuter. Ici ce sont les dernières nouvelles et le soutien aux camarades.

Merci à toi et bonne soirée.

Mon soutien inconditionnel aux militaires impliqués dans cet état de non droit, respect aux familles restées en métropole.
tm

respect et soutien à mes camarades déplacés ainsi qu'aux unités de gendarmerie départementale et forces de police engagées sur ce conflit social
pour avoir suivi les évènements, comme simple citoyen en vacances, je ne peux que vous porter hommage pour avoir fait preuve de calme et de discernement
vous n'êtes pas tombé dans le piège de la provocation
qu'il est facile de crier au racisme quand on est extrémiste et qu'on a droit de parole
mais le débat n'est pas là
A mes camarades GM, vous en ressortirez encore plus fort, beaucoup plus solidaire, mais n'oubliez jamais ce recul nécessaire face à la politique et ces rouages
continuez à faire le job comme vous le faites actuellement sans sombrer dans le parti pris, c'est tout à votre honneur
une pensée particulière aux familles et proches victimes de ces évènements

En alerte serval depuis mercredi, on est pret à partir, mais on est pas en alerte renforcée 2 heures, juste en normal 6 heures, 2 EGM y sont pour le moment, je ne sais pas quels sont ces EGM. Qui peut me renseigner, merci. Soutien à ceux qui sont sur place, meme si la situation semble se calmer, il vous faut faire preuve de courage.Peut etre à bientot. RICO EGM 41/7 DIJON

Pour moi qui suis en Guadeloupe, la crise est synonime de scolarité, ravitaillement, queue pour avoir de l'essence; Lorsque j'ai fait voeux de candidature, je ne pensais pas devoir jouer l'instituteur ou le prof. Il semblerait qu'aucune solution ne soit apportée aux militaires pour assurer la scolarité des enfants. Quelle solution? Demander la fin du séjour par anticipation, quelle sera donc la saction? Si vous avez une bonne solution, je suis preneur.

C'est surement une belle expérience pour un célibataire.... mais avec la famille cela doit être très dur à vivre.....
En espérant que le commandement sera compréhensif si des demandes sont établies.... Le problème c'est que j'en doute car ce n'est pas dans les habitudes de la grande maison de prendre en considération les éventuels problèmes familiaux....
BON COURAGE A VOUS TOUS

Le problème c'est qu'on est muté au départ au regard de la situation familiale et que cela a évolué avec la situation politique. Aujourd'hui, je ne sais pas si un marié avec des enfants demanderait la Guadeloupe ou la Martinique?

Bon courage aux collégues que j'ai emmenés ce matin à Roissy, pour la Martinique encore 4 EGM en plus là bas, l'année promet beaucoup socialement, alors il va bien falloir encore 126 EGM pour tout gérer.....

BON COURAGE AUX GENDARMES ET POLICIERS POUR LEUR TRAVAIL EXEMPLAIRE

soutien une fois de plus confirmé à mes camarades engagés aux Antilles ainsi qu'aux forces de police qui, actuellement, en Martinique, subissent des violences inadmissibles orchestrées par des délinquants qui se moquent bien des revendications locales
encore des coups de feux tirées sur les forces de l'ordre...
en espérant un retour à la normale, au moins en Guadeloupe, avec le retour des enfants dans les écoles

POINTE-A-PITRE (AFP) — Un Guadeloupéen de 35 ans, meurtrier présumé du syndicaliste Jacques Bino dans la nuit du 17 au 18 février à Pointe-à-Pitre, a été mis en examen samedi soir pour meurtre et tentative de meurtre et écroué, a annoncé le procureur de la République de Pointe-à-Pitre.

Ruddy Alexis, sans emploi régulier et déjà condamné à trois reprises pour violences et faits de violences, a également été mis en examen pour association de malfaiteurs, violences aggravées et entrave délictuelle à la circulation, a précisé le procureur, Jean-Michel Prêtre.

Selon lui, des munitions du même type et de la même marque que la balle à ailettes de type Brenneke et de calibre 12 qui a mortellement atteint le syndicaliste ont été retrouvées "en grand nombre" au domicile du tireur présumé.

"Des éléments concordants laissent à penser que celui qui a tiré était persuadé de le faire sur une voiture banalisée de patrouille de la brigade anti-criminalité" de la police, avait indiqué le procureur lors d'une conférence de presse samedi après-midi. Selon lui, des témoignages recueillis au cours de l'enquête décrivaient "une personne en train de tirer, très posément, en épaulant son arme".

Je crois avoir entendu à la TV ce matin qu'il pensait avoir à faire à un véhicule de police..... c'est dramatique.

Non, c'est une circonstance atténuante

Je ne vais pas trop me lancer la dessus au risque de dérapage, mais il me semble que c'est tout simplement un permis de tuer qu'il s'était attribué. Espèrons que la sanction sera à la hauteur de son acte délibéré.

Bonjour à tous ,

L'arrestation du meurtrier de Jacques BINO ( le syndicaliste tué dans la nuit du 17 au 18/02 à Pointe à Pitre ) ne fait peut-être pas l'affaire du LKP car il ne s'agit que d'un vulgaire délinquant d'habitude, il est vrai que si il avait été tué par les forces de l'ordre.......... Alors déjà on cherche une piste ailleurs qui pourrait avantager DOMOTA et son LKP. Et des sous-entendus circulent sur l'éventualité d'un " tueur à gages " à la solde du patronat. Je vous laisse le soin d'apprécier par vous même sur mon blog :

http://guadeloupe-et-gendarmerie.vip-blog.com/

Les incidents ont éclaté en marge d'une opération de protestation lancée par des chefs d'entreprises et des planteurs contre le blocage économique de de la Martinique, paralysée par une grève générale depuis plus d'un mois. Des jeunes, que les autorités distinguent du collectif contre la vie chère et qui seraient dans une logique de confrontation avec les forces de l'ordre, s'en sont pris cette nuit au cortège de véhicules des contre-manifestants, jetant des cailloux ou crevant des pneus. Les forces de l'ordre sont intervenues à coups de gaz lacrymogène. "Il y a eu trois policiers légèrement blessés par des plombs, on leur a tiré dessus avec des fusils de chasse", a déclaré sur France Info le préfet de la Martinique, Ange Mancini, qui a lancé un appel au calme. "Un gendarme a été légèrement blessé de l'oeil par un plomb et deux cocktails Molotov ont été lancés contre les gendarmes."

La situation se calmait peu à peu au cours de la nuit, avec simplement des feux de poubelles et de détritus. "Des escadrons de gendarmerie sont toujours en renfort et tiennent des barrages de sécurité dans le centre-ville", a déclaré un responsable de la police. Six personnes ont été interpellées depuis la fin de l'après-midi. "La situation est sous contrôle pour l'instant mais elle est évidemment et éminemment dangereuse", a souligné le préfet, qui a évoqué "des violences très graves, des violences contre des gens qui étaient certainement des manifestants pacifiques. Certains ont été blessés, des véhicules ont été caillassés. Les forces de police et de gendarmerie ont été obligées d'utiliser des grenades lacrymogènes, souvent pour se dégager." De son côté, le secrétaire d'Etat chargé de l'Outremer Yves Jégo a affirmé qu'il "souffre de voir ces images de Martiniquais qui se déchirent entre eux".

Des accrochages ont également eu lieu à proximité immédiate de la Maison des syndicats, où se trouve le siège du Collectif du 5 février, qui mène le mouvement de contestation contre la vie chère. "Nous avions dit au préfet d'éviter que cette manifestation atteigne Fort-de-France pour empêcher des débordements. Quand la population a su que des békés (descendants des colons blancs) organisaient une manifestation à Fort-de-France, ils se sont révoltés", a déclaré un porte-parole du Collectif. Il a ajouté que le député-maire de Fort-de-France, Serge Letchimy, qui a tenté de calmer la situation, avait dû être pris en charge par les pompiers après avoir respiré trop de gaz lacrymogènes. Comme en Guadeloupe, la Martinique est le théâtre d'un mouvement de contestation contre la vie chère depuis plus d'un mois.

Après l'accord de sortie de crise, le "collectif contre l'exploitation" (LKP), maintenait en Guadeloupe la pression pour une application générale de l'augmentation des bas salaires. Cette généralisation salariale semblait se rapprocher samedi matin après l'annonce par le ministère du Travail du lancement samedi ou dimanche de la procédure d'extension de l'accord, qui n'a été paraphé que par des organisations patronales guadeloupéennes minoritaires. Pour autant, lancement de la procédure ne signifie pas extension de l'accord et le Medef local estimait qu'il pourrait dans ce cadre faire valoir ses positions. Mais Elie Domota, leader emblématique du LKP, a prévenu dès jeudi soir qu'il n'entendait pas baisser la garde tant que la hausse de 200 euros nets par mois pour les bas salaires ne serait pas appliquée à toutes les entreprises de l'île: "Nous n'arrêterons pas et je l'ai dit au préfet". Le porte-parole du collectif s'est ensuite fait plus menaçant : "Soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage". Une référence aux descendants de colons blancs qui a ravivé le spectre de tensions raciales dans une île à l'histoire marquée par l'esclavage. Appelé à réagir, Yves Jégo a déclaré : "Ce n'est pas acceptable, ce n'est pas un dialogue républicain", sans jamais pour autant nommer Elie Domota.

D'après agence

J'espère que le Préfet sait qu'il ne pourra pas empêcher la démarche décidée par l'UGTG. et que l'état de droit ne vaut pas en Guadeloupe.
Par ailleurs, demain quelle banque prêtera pour des investissements sur ces belles iles, on le sait, aucune.
Quelle chaine hôtelière engagera des fonds pour la modernisation des installations, on le sait aucune.

Outre une demande plus que légitime de regard sur les prix pratiqués, l'UGTG pousse ses billes le plus loin possible. Qui a le pouvoir en Guadeloupe ? Réponse Domota. Qui va s'y opposer et neutraliser cette force ? personne.
C'est bien là qu'on se demande si tout ça n'est pas un scénario écrit d'avance pour monter les gens les uns contre les autres.

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Violentes échauffourées en Martinique

vu ici : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/03/07/01016-20090307ARTFIG00488-violentes-echauffourees-en-martinique-.php

courage à nos camarades...

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Des affrontements ont opposé manifestants et forces de l'ordre, vendredi, à Fort-de-France. Trois policiers et un gendarme ont été légèrement blessés par des plombs. Le préfet de l'île a lancé un appel au calme.

Après 10 jours sans incidents, la Martinique a de nouveau été le théâtre, vendredi, de violents affrontements. Des heurts ont opposé manifestants et forces de l'ordre à Fort-de-France. Trois policiers et un gendarme ont été légèrement blessés par des coups de feu. Le préfet de l'île Ange Mancini a lancé «un appel solennel à tous ceux qui n'ont rien à faire en ville», et les a incités «à rester chez eux». «La situation est éminemment dangereuse. Ces individus cherchent moins à piller qu'à se confronter aux forces de l'ordre», a-t-il mis en garde. Le préfet a annoncé un déploiement massif de forces de l'ordre, comme après les émeutes des nuits du 24 au 25 février et du 25 au 26. Des centaines de gendarmes mobiles, casqués et munis de boucliers, occupent toutes les entrées de Fort-de-France.

Les incidents ont éclaté dans l'après-midi en marge d'une opération escargot menée par des chefs d'entreprise et agriculteurs contre le blocage de l'île depuis plus d'un mois. Les manifestants en appelaient au préfet pour libérer les sites industriels, occupés par les grévistes depuis 29 jours, afin de pouvoir «reprendre le travail». Cette initiative a été perçue comme une provocation, des jeunes ont pris à partie les manifestants, leur bloquant l'entrée à Fort-de-France et les forçant à s'arrêter sur la rocade qui contourne la ville Des tracteurs et des 4x4 ont été caillassés et leurs pneus crevés. Certains dirigeants d'entreprise ont reçu des coups. Les forces de l'ordre sont intervenues à coups de gaz lacrymogène. Les accrochages sporadiques se sont ensuite déplacés vers le centre de Fort-de-France, notamment aux abords de la Maison des syndicats, quartier général du «Collectif du 5 février». Le calme est revenu vers minuit. Le maire de Fort-de-France, Serge Letchimy, qui se trouvait au cœur des affrontements, a été pris d'un léger malaise à cause des fumées lacrymogènes.

«Provocation du grand patronat béké»
L'attitude des émeutiers a scandalisé Juvénal Rémir, président du Codema-Modef, l'un des principaux syndicats agricoles de l'île. «Les chefs d'entreprises et les salariés qui veulent travailler n'ont pas le droit de manifester! C'est déplorable pour la démocratie», a-t-il fait valoir. En, revanche, à la préfecture, où les négociations sur la fonction publique territoriale allaient commencer, le «collectif du 5 février» a suspendu toutes les discussions en cours. «La provocation du grand patronat béké, voulant venir à Fort-de-France, traduit la même arrogance qu'ils expriment dans les négociations», a condamné Philippe Pierre-Charles du syndicat CDMT, qui s'est cependant dit prêt à reprendre les négociations dès ce samedi.

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer a plaidé au sens des responsabilités de chacun. «Je souffre de voir ces images de Martiniquais qui se déchirent entre eux», a confié Yves Jégo. «Certains vont s'emparer de la violence pour transformer ce conflit en autre chose, ce que nous ne voulons pas», s'est-il inquiété. «Ce serait vraiment terrible, alors que tout est sur la table, que les accords ont été signés sur les salaires, que les accords sur les prix ont été signés ce matin».

En Guadeloupe, où un accord de sortie de grève avait été trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi après 44 jours de grève, le ministère du Travail a lancé samedi la procédure d'extension de l'accord prévoyant 200 euros d'augmentation pour les bas salaires, rejeté par le Medef local. Elie Domota, leader emblématique du LKP, a prévenu dès jeudi soir qu'il n'entendait pas baisser la garde: «Soit [les patrons] appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe.. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage». Des propos «inacceptables», a estimé le préfet de l'île Nicolas Desforges.

La Réunion, des négociations ont débuté entre pouvoirs publics, patronat, élus et le Collectif contre la vie chère qui appelle à une grève générale reconductible à partir de mardi. L'objectif affiché par le préfet est de parvenir à un accord avant le début du mouvement.local, qui se dit victime de pressions du LKP, a estimé qu'il pourrait dans ce cadre faire valoir ses positions.