quel dommage que tu utilise cette écriture, c'est peut être du à l'age ou à la fatigue du boulot mais j'ai beaucoup de mal à te lire et c'est surement dommage

En accord avec toi

mais.......................il y aura peu d'écho ici, tu t'en doutes

de plus, cela n'est pas porteur, pas vendeur et pas racoleur..................

alors laissant libre cours à la réverie du citoyen apeuré qui sommeille en nous

peux-tu changer la forme de ton écriture SVP car tes posts sont toujours difficile à lire. Merci.

Pour le reste de ton sujet, ce n'est pas le problème de la banlieu, mais bien d'une certaine frange de la population qui y est présente et qui porte le nom de délinquance. La grande majorité de la population qui y vit avec des revenus modestes est la première victime de cette criminalité organisée et aussi d'un laissé aller général au sein même de notre société et des familles.

Le laxisme de notre société n'est pas simplement dans les quartiers défavorisés, le plus simple exemple est de constater l'absence de courtoisie au volant. Une petite faute de conduite peut être immédiatement sanctionnée par des gestes obsènes alors que par le passé c'était par un sourire....c'est de l'évolution négative dans ce cas.

Il est évident que dans le cadre général, dans les centres villes (ou dans les quatiers chics) la délinquance en "col blanc" y est présente plus que dans les banlieux. la différence entre les deux délinquances, l'une pompe le fric et l'autre l'air ( pour schématiser trés rapidement).

et quand ils nous pompent l air et le fric !!!!

SIPM a écrit:

peux-tu changer la forme de ton écriture SVP car tes posts sont toujours difficile à lire. Merci.

Pour le reste de ton sujet, ce n'est pas le problème de la banlieu, mais bien d'une certaine frange de la population qui y est présente et qui porte le nom de délinquance. La grande majorité de la population qui y vit avec des revenus modestes est la première victime de cette criminalité organisée et aussi d'un laissé aller général au sein même de notre société et des familles.

Le laxisme de notre société n'est pas simplement dans les quartiers défavorisés, le plus simple exemple est de constater l'absence de courtoisie au volant. Une petite faute de conduite peut être immédiatement sansctionnée par des geste obsènes alors que par le passé c'était par un sourire....c'est de l'évolution négative dans ce cas.

Il est évident que dans le cadre général, dans les centres villes (ou dans les quatiers chics) la délinquance en "col blanc" y est présente plus que dans les banlieux. la différence entre les deux délinquances, l'une pompe le fric et l'autre l'air ( pour schématiser trés rapidement).

Merci pour l'explication de texte ...
.J'avais qd meme à mon grand age compris que les actes délictueux étaient le fait de délinquants qui sont minoritaires dans la population ....
je te conseil juste de relire un certains nombres de posts sur divers sujets ou l'on presente LES BANLIEUX en les stigmatisant et comme des endroits ou régneraient la guerre civil ...
D'ou mon billet d'humeurs et de surcroit cette similitude dans la presse , la télé et relayé par certains ici de cette stigmatisation mise a nouveau aux gouts du jour comme par hasard de la meme façon ,a la virgule pret qu'en 2001 et 2006 n'étant plus un perdreau de l'année je ne crois pas aux hasards et la naiveté m'a quitté depuis belle lurette ...

nous non plus nous ne sommes plus des lapins de 6 semaines et nous savons tout cela , et ça arrange bien les politiques de tout bord qui pour les un s brandissent le drapeau de la peur et pour les autres se servent de la "pauvreté" aussi bien au sens propre que figuré pour brandir d autres arguments !!! donc tous a mettrent dans le meme sac et houst a la flotte !!!!
et comme on dit il y a des cons et des bons partout dans toutes les couches de la socièté et certains ne sont ni cons ni bons ils savent seulement bien surfer sur les problématique de la socièté pour assouvir leur desir de pouvoir , ou de gloire ou tout simplement de violence !!!!!

Jésus portait les stigmates de la crucifixion

c'est quoi les stigmates de la banlieue ????

La casquette et la capuche ????


c'est vrai que je déprime moi ....

et moi je ne répond même plus a ce provocateur anti français anti tout sauf la CGT et les racaille de plus il est venue sur le forum que pour envoyer ce genre de com très certainement inviter par d'autre

tient au fait les racailles ont encore attaquer un couple de retraiter a Carcassonne t'as rien a dire aux victimes

Elle doit etre sympa cette banlieue où il fait bon vivre ! Là ou tu vis !
Certainement pas celle dans laquelle je me prends des cailloux sur la tronche, celle ou les gens qui aspirent à vivre en paix sont obligés de déménager, celle ou ceux qui regardent de travers le tout petit groupe de délinquants retrouvent leur voiture, soit incendiée, soit complètement explosée, celle ou les témoins n' existent pas, de crainte pour eux et leur famille, celle ou les enfants dit "normaux" ne peuvent suivre des cours correspondant à leur niveau, parce que les autres sont largement en retard, celle ou les transports en commun sont obligés d' être arrêtés lorsqu' il est trop tard, etc, etc, etc, etc, etc, ...

Personne ne stigmatise (mot à la mode) les banlieues, mais uniquement les bandes de petits C... qui font c... les petites gens qui souffrent de ne pas vivre normalement.

Tu vis dans ta banlieue et tu ne vois que ce que tu veux voir, moi j' y travaille, j' y entend ceux qui sont au bout du rouleau de subir la loi de petit TDC, ceux qui en sont victimes, j'y entend aussi ceux qui n souhaitent qu'une chose, : foutre le camp. J'y vois dans leurs appartements, leurs caves, leurs voiture, j'y vois dans leurs vie .
j'y discute aussi avec des gens normaux, eux après deviennent des cibles, parce qu'ils discutent avec nous.
Et pourtant il y en a des gens bien dans ces quartiers, pleins, mais ceux là, ils subissent.

Mettre la faute sur le dos des autres, notamment les politicards de tous bords, les financiers, etc... c'est vrai, mais trop facile.

les donneurs de leçon, ils peuvent donner des leçons à ceux qui un jour vont craquer, pas à nous sur le forum.

Y' en a un peu assez des bien pensants, des adeptes du politiquement correct et de la pensée unique.

Y' a des victimes dans ces banlieues, beaucoup plus que de crapules. faudrait un peu penser à elles !

tu as bien résumer la situation vic et je rajouterais que ce genre de com mis en ligne par st just est une insulte a tout les policiers et gendarmes ainsi que les pompiers qui eux risque leurs vies pour faire leur devoir au service des populations ,chez moi a Carcassonne un quartier comme ceux la ; toutes les associations sont parties ,dans ce quartier du viguier ,3eme age , pétanque , cartes ,travaux manuels,sous les menaces et le exactions sur leurs voitures vol du matériel ,menaces sur les familles ,et après 3 mois de fermeture le centre réouvre pour une assos de rap et d'organisation de mariages arabes ,et une des seule famille française qui y résidait encore a été évacuée et déménagée sous protection policière ,pour éviter un lynchage de ces "face de craie" alors les leçons de morale de personne comme st juste je sais ou je me les mets

[quote="VIC"]Elle doit etre sympa cette banlieue où il fait bon vivre ! Là ou tu vis !
C'est une ville comme une autre avec son lot de délinquance trés minoritaire et son immense majorité de jeunes, de vieux ,de "gaulois" ,"d'immigrés" ,qui vivent normalement, triment et ont du mal à finir les fins de mois Certainement pas celle dans laquelle je me prends des cailloux sur la tronche, je ne conteste nullement que ton boulot soit dur des c... tu en rencontreras partout celle ou les gens qui aspirent à vivre en paix sont obligés de déménager, celle ou ceux qui regardent de travers le tout petit groupe de délinquants retrouvent leur voiture, soit incendiée, soit complètement explosée, celle ou les témoins n' existent pas, de crainte pour eux et leur famille, celle ou les enfants dit "normaux" ne peuvent suivre des cours correspondant à leur niveau mes 2 filles ont fait toute leur scolarité en ZEP merci ça va pas mal pour elles (études supérieures ensuite), parce que les autres sont largement en retard, celle ou les transports en commun sont obligés d' être arrêtés lorsqu' il est trop tard, (ça je connais un peut.... 33ans receveur puis machiniste receveur à la RATP ... à desservir les banlieues du 94 .....et je pourrais etre intarissable sur le sujet) etc, etc, etc, etc, etc, ...

Personne ne stigmatise (mot à la mode) les banlieues, mais uniquement les bandes de petits C... qui font c... les petites gens qui souffrent de ne pas vivre normalement.

Tu vis dans ta banlieue et tu ne vois que ce que tu veux voir, moi j' y travaille,(moi" z'aussi" m'excuse si je suis en retraite maintenant.....!!!) j' y entend ceux qui sont au bout du rouleau de subir la loi de petit TDC, ceux qui en sont victimes, j'y entend aussi ceux qui n souhaitent qu'une chose, : foutre le camp. J'y vois dans leurs appartements, leurs caves, leurs voiture, j'y vois dans leurs vie .
j'y discute aussi avec des gens normaux, eux après deviennent des cibles, parce qu'ils discutent avec nous.
Et pourtant il y en a des gens bien dans ces quartiers, pleins, mais ceux là, ils subissent.je ne nie pas que cela doit exister dans qq endroits trés restreind mais c'est loin trés loin du réel de tous les banlieusards

Mettre la faute sur le dos des autres, notamment les politicards de tous bords, les financiers, etc... c'est vrai, mais trop facile.sincérement tu penses que ces thémes (stigmatisation des banlieues,et de leur population) qui reviennent avant chaque élection présidentielle depuis plus de 10 ans sont le fruit du hasard ....???? Sans paraphraser jacques Monod je dirais pour ma part que le hasard et la nécessité se marie trés souvent ....et là en l'occurence c'est a ne pas en douter ...

les donneurs de leçon, ils peuvent donner des leçons à ceux qui un jour vont craquer, pas à nous sur le forum.
en quoi dire son rescenti en tant que "vieux" banlieusard est ce donner des leçons la tu es dans la pensée unique mon cher Vic...... moi j'admets le débat ...Et je n'ai pas cru voir dans la chartre du Forum qu'il fallait etre tous d'accord sur tout ....mais si donner son avis pour toi c'est donner des leçons effectivement je me demande ce que je fais là....

Y' en a un peu assez des bien pensants, des adeptes du politiquement correct et de la pensée unique.
Comme disent les momes "c'est suis qui le dit qui y est ...".!!!
Y' a des victimes dans ces banlieues, beaucoup plus que de crapules. faudrait un peu penser à elles !comme partout en france .... et moi je ne suis pas un adepte de la victimisation de quelque nature qu'elle soit, et comme tu le dis 98% de gens comme "tout le monde" peuplent les banlieues la je suis d'accord donc tu dois mieux comprendre mon billet d'humeur ...!!! /quote]

Mon pauvre Saint Juste ! les politiques n'en ont rien à cirer des banlieues, enfin tant qu'il n'y pas d'émeutes. La politique de la ville, mise en place depuis 30 ans, consiste à distribuer des aides et subventions à des assos de quartier qui les aspirent comme un buvard. Au final, rien n'a changé car ces gens là qui sont dans le désœuvrement nous prennent que pour des vaches à lait. Ils ont toujours appris à recevoir. Pour les gens qui veulent bosser ou qui bossent (j'inclus les immigrés car gendarme n'est pas synonyme de raciste) c'est devenu invivable. Le jour où tous les banlieusards iront voter, peut être que les politiques réviseront leur jugement et leur feront miroiter des promesses. Comme à nous ! Jamais tenues !

il faut donc réinventer le "ban à une lieue" pour isoler ceux qui sont néfastes à la société, comme cela était au moyen âge. NaÏvement je pensais que les prisons avaient ce rôle.

Le mot banlieue, dans notre mode actuel et la configuration des agglomérations et non des villes, n'a plus aucun sens.

bonjour...ben ! les banlieues, c'est sympa ....allez stationner votre belle bagnole dans ces quartiers le soir du réveillon..et on en reparlera.....

Toujours la meme rengaine .... les années passent et la banlieue toujours stimatisée

La banlieue dans la presse : une belle usine à clichés10.10.2007Mikaëla Samuel / RU
Dans la presse, la banlieue est tour à tour un espace mystérieux, en guerre civile, malade ou envahie par des barbares. Mathieu Rigouste, chercheur en sciences sociales, a analysé le langage utilisé par la presse pour parler des quartiers périphériques en 2004. Sur ses traces, Ressources Urbaines a prolongé l’enquête et retrouvé les preuves. Pour bien « vendre » la banlieue, il faut respecter quelques règles établies… En voici quatre parmi les principales.
1) … faire des révélations
L’analyse de Mathieu Rigouste : « Le sensationnel fait vendre. Le recours à des notions aussi vendeuses que pénombre, mystère, mensonge ou tabou appellent nécessairement la lumière, des aveux et du scandale. »
Des exemples ? Avec « Les cités de l’indicible peur » (17 décembre 1998) et « La face cachée des banlieues » (28 septembre 2000), L’Express tente de séduire les amateurs de romans policiers. Pour ceux qui préfèrent les romans d’investigation, Le Parisien titre « Violences urbaines : les vrais chiffres de la délinquance» (28 octobre 2005) ou encore « Le vrai visage des émeutiers » (5 novembre 2005). Suspense à tous les étages.

2) … jouer à la guerre
L’analyse de Mathieu Rigouste : « Les thématiques de la chaleur, du feu et de l’explosion sont un répertoire essentiel de la représentation des banlieues, la voiture qui brûle en constituant le cliché. Au-delà du feu, la presse entretient les images du chaos, de l’anarchie, du non-droit. »
Des exemples ? L’Express sur le front: « Plongée dans le chaudron de Seine Saint-Denis » (7 mai 1998), « Beurs, la peur de l’étincelle » (18 octobre 2001), « Poussée de fièvre dans les quartiers Nord » (15 février 2002). Tous ces titres suintent le danger. Le paroxysme est atteint lors des émeutes de 2005 : les étrangers pensent que la guerre civile a éclaté en France. Le Monde du 24 mars 2006 alerte sur « La situation explosive des banlieues » .

3) … jouer au docteur
L’analyse de Mathieu Rigouste : « Comme le feu qui se propage, la maladie est contagieuse. Les journalistes traitant la banlieue utilisent donc la rhétorique médicale. Depuis les années 1990, on peut repérer trois formes principales de cette image: le corps étranger à assimiler, le membre fracturé à ressouder, la tumeur à détruire. Le chômage, la ségrégation, l’insalubrité ou les émeutes sont des maladies, des dysfonctionnements que les services sociaux, la police ou la justice doivent soigner. »
Des exemples ? « M. Chirac face aux fractures sociales et ethniques des banlieues » (Le Monde du 14 octobre 1995). Dix ans après, le 8 novembre 2005, le journal du soir titre « La fracture urbaine ». « Elle vit, elle vit, la banlieue », écrit Le Parisien (14 avril 1998), comme pour se convaincre lui-même que la banlieue n’est pas l’espace de la mort. Au niveau international, «Les pays européens craignent d’être contaminés par la délinquance française » explique Le Monde le 9 novembre 2005.

4) … prendre des risques
L’analyse de Mathieu Rigouste : « En décrivant les cités comme des zones sauvages, d’incivilité, de comportements primitifs, la presse en appelle à la civilisation de ces lieux. »
Des exemples ? Pour évoquer le métier d’éducateur dans les « quartiers en difficulté », L’Express évoque le « dresseur de loubards « (8 octobre 1998), et pose la question « Que faire des sauvageons ?» (21 novembre 1999). « Banlieues : des territoires abandonnés ? » s’interroge Le Monde du 7 novembre 2005 pendant les émeutes. Espace en difficulté, sauvage ou abandonné, la banlieue reste selon Le Monde « Le noyau dur de la violence » (2 novembre 2006).


Retrouvez également le dossier Médias / Banlieues dans la rubrique «Chroniques Urbaines »

[quote="Saint Just"]Toujours la meme rengaine .... les années passent et la banlieue toujours stimatisée

toi t'es vraiment un clowns

A lire ....

De Julie Sedel,
Les médias & la banlieue,
Collection INA | Penser les médias, Éditions Le Bord de l’eau, 2009, 230 pp. , 18€.




Mobilisant sociologie, science politique et analyse du discours, Julie Sedel rend compte de la construction de la représentation médiatique des banlieues. Elle établit l’existence d’un paradoxe de la médiatisation où plus un domaine se trouve médiatisé, moins les journalistes apparaissent comme les producteurs réels de l’information.



Dans un livre au style alerte et précis, Julie Sedel restitue l’essentiel de son travail de thèse mené entre 1999 et 2006
dans deux quartiers populaires de la banlieue parisienne et dans les rédactions de plusieurs organes de presse. En mobilisant sociologie, science politique et analyse du discours, elle étudie trois dimensions qui, étroitement articulées, rendent compte de la construction de la représentation médiatique des banlieues : les transformations du monde médiatique, les évolutions économiques, culturelles et sociales des quartiers HLM, les luttes symboliques des différents acteurs concernés pour la production légitime de l’image des banlieues. La description des interactions entre journalistes, politiques et habitants sur le terrain comme l’observation de la division du travail dans les rédactions permettent d’accroître la connaissance des processus collectifs de la production des informations et d’en tirer des enseignements théoriques qui dépassent largement la thématique des banlieues.

Les deux premiers chapitres proposent une mise en contexte qui s’avère nécessaire à la compréhension de la suite de l’ouvrage : les évolutions de la médiatisation des grands ensembles d’habitat social depuis les années 1960 et les transformations des deux quartiers étudiés depuis leur construction à la fin des années 1950 (le Luth à Gennevilliers et les Courtillières à Pantin). Le lecteur déjà informé pourra rapidement parcourir ces 80 premières pages qui s’appuient à la fois sur la littérature scientifique existante et des recherches originales sur ces terrains spécifiques. Ceux qui sont peu coutumiers de ces questions y trouveront une synthèse de la construction sociale du « problème des banlieues » et de ses déterminants objectifs.

Le premier chapitre rappelle notamment comment, d’une « catégorie non constituée », objet d’une curiosité journalistique relativement ambivalente (entre progrès hygiéniste et déshumanisation), les grands ensembles vont devenir un sujet d’inquiétude au début des années 1980 quand surviennent les premières émeutes mettant en scène des enfants d’immigrés. Après la séquence « anti-raciste » et la « Marche des Beurs » du milieu des années 1980 en réponse à la montée électorale du Front national, le cadrage politique et médiatique s’affirme progressivement dans les années 1990 autour de la notion de « violence urbaine » et du thème de « l’islamisme ». Julie Sedel montre dans ces pages combien les catégories médiatiques sont d’abord construites par les acteurs institutionnels et politiques plutôt que par les journalistes. Partant du constat, rappelé par Ian Hacking, que le caractère « fabriqué » de la réalité ne doit pas faire oublier les réalités objectives au fondement de son existence, le second chapitre s’attache à montrer les transformations économiques, politiques, sociales et démographiques des grands ensembles d’habitat social. L’histoire sociale des deux quartiers étudiés est ainsi resituée dans l’histoire plus générale des banlieues française : le passage progressif d’un idéal de « mixicité sociale » à la concentration de ménages pauvres et/ou d’origine immigrée ; l’apparition d’indicateurs de la dégradation des conditions de vie et le développement d’une « politique de la ville » censée y répondre ; les transformations de la gauche, et en particulier du Parti communiste, qui peinent à représenter politiquement les habitants de ces quartiers en voie de déclassement et qui se convertissent dans une gestion de plus en plus technique des populations et de la « rénovation urbaine ».

Le troisième chapitre entre dans le vif du sujet en détaillant les logiques de production de l’information en banlieue. Julie Sedel montre le peu de ressources propres dont les journalistes disposent sur ce terrain particulier. Ils sont en concurrence avec le discours des éducateurs, des associations, des sociologues ou des élus politiques locaux, qui tentent d’imposer leur propre cadrage de la réalité sociale, rencontrent la méfiance des habitants, sans parler de l’hostilité plus ou moins déclarée de certains jeunes gens qui considèrent les médias comme les alliés de la police. Le manque de temps et les contraintes économiques n’expliquent pas à eux seuls la difficulté pour les rédactions à se constituer des réseaux d’informateurs en banlieue : l’auteur explique combien cet objet est peu prestigieux dans le champ journalistique, notamment en détaillant les oppositions structurelles entre journalistes debouts/assis, spécialistes/généralistes, rubrique société/faits divers, local/national. En plus de paraître aux journalistes un « objet lointain », l’information en banlieue est toujours située au pôle dominé, ce qui décourage les investissements des rédacteurs dans cette thématique. De plus, le cadrage dominant a été réduit depuis les années 1990 à celle de l’insécurité, autour de l’opposition entre « angéliste » et « réaliste » qui empêche tout nouvelle mise en forme discursive de la réalité sociale de ces quartiers.

Pour illustrer la forte division du travail rédactionnel et les faibles marges de manoeuvre des journalistes, Julie Sedel prend l’exemple de la visite de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, à la cité des 4000 de la Courneuve en juin 2005. En suivant pas à pas le processus de médiatisation de cet événement provoqué par la mort d’un adolescent lors d’une fusillade entre « bandes », on prend la mesure de l’hétéronomie du champ journalistique, très fortement dépendant du discours politique légitime. Bien que les journalistes puissent être critiques vis-à-vis de ce dernier, le pouvoir de constitution du « problème public » et plus encore le pouvoir d’imposition d’un autre angle d’approche et d’évaluation leur échappent en pratique totalement. L’auteur insiste alors sur le caractère collectif du système médiatique et souligne les transformations récentes dont il a été l’objet et qui renforce sa dépendance (montée de la logique commerciale, perte d’influence de la « presse de référence » au bénéfice de la télévision, division croissante du travail et homogénéisation des titres et modes de traitement de la presse, etc.)

Pour terminer l’auteur examine les effets dans les quartiers du traitement médiatique des banlieues à travers les réactions des habitants, et surtout des élus, pour tenter de contrer l’image négative qui leur est donnée. Encore une fois, la démonstration s’appuie sur un travail de terrain rigoureux. A Gennevilliers, l’auteure prend appui sur le reportage d’Hervé Chaballier pour Canal + qui présente en 1989 le Luth comme une « cité de la drogue ». Outre les conditions de l’enquête, elle détaille les réactions du reportage dans l’ensemble du champ médiatique puis les stratégies à court et long terme de la municipalité pour restaurer son crédit médiatique à l’heure où la concurrence entre les territoires pour attirer investisseurs, entreprises et population plus aisée s’accroît. À Pantin, d’autres stratégies sont mises en œuvre (notamment la réalisation d’un film par les « jeunes eux-mêmes »), sans que les réparations symboliques soient évidentes. Au contraire, on constate que les nouveaux porte-parole sécrétés par ces politiques actives de contre-feux médiatiques peinent à subvertir les formats et les représentations imposées dans les médias dominants auxquels ils peuvent avoir accès. À chaque fois, le « droit d’entrée » pour s’exprimer dans la sphère médiatique est tel que le discours produit ne parvient pas à rompre les schèmes aperceptifs dominants. Condamnés à « positiver la banlieue » autant que ce peut, ces discours alternatifs finissent par renvoyer à une idée de « normalité » scolaire, familiale et professionnelle qui n’est pas celle des quartiers populaires mais celle d’une « France moyenne » qui relève d’un sens commun imperméable aux expériences vécues de la « banlieue ».

S’inscrivant sans suivisme dans les travaux de Pierre Bourdieu et Patrick Champagne sur la production des biens symboliques, l’ouvrage Julie Sedel permet d’approfondir la réflexion sur le fonctionnement du champ médiatique et la façon dont les journalistes participent à la construction de la réalité sociale. Il explique en particulier le « paradoxe médiatique » selon lequel « plus un domaine est médiatisé, moins les journaliste sont les producteurs réels de l’information ». La réalité sociale et ses représentations sont d’abord le produit des rapports sociaux, l’espace médiatique étant l’une des scènes où ils se jouent. L’auteure rappelle opportunément que la connaissance des conditions matérielles des espaces de productions des biens informationnels comme celle des réalités objectives des objets médiatisés sont fondamentales pour comprendre les processus de médiatisation. Comme le précise Gérard Mauger dans son avant-propos, le développement des médias accroît leur importance dans la fabrication – ou la destruction – des réputations, une forme de capital social particulièrement efficiente dans la lutte politique. En ce sens la domination symbolique que subissent les banlieues populaires vient redoubler les difficultés économiques et sociales que vivent objectivement leurs habitants.


par Vincent Goulet [02-10-2009]

source
http://www.laviedesidees.fr/L-image-des-banlieues.html

Le marché de l'emploi moins ouvert aux enfants d'immigrés maghrébins

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/17/le-marche-de-l-emploi-moins-ouvert-aux-enfants-d-immigres-maghrebins_1441209_3224.html

C'est l'un des constats les plus marquants de l'ambitieux et massif "portrait social" de la France en 2010 que dresse l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) : "En moyenne, entre 2005 et 2009, 86 % des hommes français âgés de 16 à 65 ans ont un emploi quand leurs deux parents sont français de naissance", ce qui n'est le cas que de "65 % quand un de leurs parents est immigré et originaire d'un pays du Maghreb", écrivent les auteurs de cette étude publiée mercredi 17 novembre. Pour les femmes, les chiffres sont respectivement de 74 % et 56 %.

Les auteurs expliquent s'être intéressés à la situation des enfants d'immigrés – un ou deux parents – plutôt qu'à celle des immigrés eux-mêmes, parce que leurs "caractéristiques sont plus facilement comparables à celles des descendants de non-immigrés".
Et malgré cette proximité des situations scolaires ou linguistiques, le constat est sans appel : chez les descendants de l'immigration maghrébine, on constate un différentiel de 21 points par rapport à la population issue de parents français. Les enfants de l'immigration originaire d’Europe de l’Est, du Nord ou du Sud ont quant à eux des taux d’emploi plus proches de ceux des Français de parents français.

DES CHIFFRES ÉQUIVALENTS POUR LES ENFANTS D'IMMIGRÉS AFRICAINS
Les travaux de l'Insee se sont exclusivement concentrés sur ces quatre groupes de nationalité des parents – Maghreb, Europe de l'Est, Europe du Nord, Europe du Sud. "Les autres origines constituent des groupes trop peu nombreux ou trop jeunes", indique le texe. Mais sur la base d'études plus anciennes et des données collectées par les chercheurs, Roland Rathelot, l'un des trois auteurs, avance des chiffres pour les enfants d'immigrés venus d'Afrique subsaharienne et d'Asie : "Dans les deux cas, nous sommes très proches des écarts trouvés pour les enfants d'immigrés maghrébins : le taux d'emploi est d'une vingtaine de points inférieur à celui des enfants de parents français."
Pour autant, l'étude estime que "l'intégralité de ces écarts ne relève pas nécessairement de la discrimination" : les Français descendants directs d'immigrés du Maghreb sont ainsi en moyenne plus jeunes et ont des niveaux d'éducation plus faibles que ceux dont les deux parents sont français de naissance. D'après les estimations de l'institut, ces disparités en termes d'expérience, de diplôme, de situation familiale et de lieu de résidence expliquent un tiers de l'écart des taux d'emploi (soit 7 points sur 21).

UN ÉCART QUI DIMINUE AVEC LA VALEUR DU DIPLÔME
C'est dans les 14 points restants qu'on peut discerner les effets d'une discrimination fondée sur l'origine des personnes, même si d'autres facteurs difficilement quantifiables, comme l'accès à des réseaux informels véhiculant des offres d'emplois, contribuent à expliquer les écarts.
Les auteurs de l'étude ne se risquent pas à chiffrer la part de l'écart due à des discriminations, mais constatent que "la discrimination à l'embauche à l'encontre des descendants d'immigrés originaires du Maghreb (...) a été mise en évidence par les études de testing". Roland Rathelot insiste : "Le testing relève d'une méthodologie différente, mais c'est l'existence de cette pratique qui nous permet d'affirmer avec assurance que la discrimination joue un rôle dans la difficulté d'accès à l'emploi des enfants de familles maghrébines".
Autre enseignement de l'étude, celui que Roland Rathelot juge "le plus surprenant" : pour des niveaux de diplômes élevés (master et au-delà), les écarts de taux d'emploi entre Français de parents français et Français de parents originaires du Maghreb sont très réduits.

Pour en savoir plus :
- sur le site de l'Insee : l'intégralité de l'étude "Les écarts de taux d'emploi selon l'origine des parents : comment varient-ils avec l'âge et le diplôme ?"

je n'ai pas l' habitude de me lancer dans les polémiques, généralement je met mon message te je laisse s'épancher ceux qui ont en envie.

je remarque cependant que ceux qui parlent le mieux de la banlieue, les sources de notre camarade Saint Just, sont des intellectuels, des sociologues, des écrivains, des journalistes, des amis idéologiques de politiciens, des gens qui n' y vivent pas, ou vite fait alors. C'est ça la pensée unique !

Saint just nous fait part du fait qu'il a été durant 33 ans employé de la RATP dans le 94. il pourra nous parler sans aucun problème des multiples agressions dont lui ou ses collègues ont été victime. Ainsi que des nombreux droits de retraits des conducteurs, ou des escortes de bus par les Gm ou les CRS, ou des noms d'oiseau dont il a été affublé, ....

Il nous raconte également qu'il y vit ! Hélas moi aussi, j'ai pas le choix, étant gendarme. bon c'est vrai je ne suis pas dans la même cage d'escalier sans lumière et sans ascenseur sentant l' urine et portant les multiples tags parlant de nos mères, que mes victimes. Heureusement, parce que je crois que je finirai en cour d'assises.

Il nous parle de ses filles qui ont fait des études supérieures bien qu' ayant été en ZEP. Heureusement qu'elles se trouvaient dans la toute petite proportion de ceux qui ont la chance d'avoir une bonne scolarité. Quelle est la proporsion, juste par curiosité ?

Je ne sais pas si on parle des mêmes lieux. Ni des mêmes victimes , celles qui viennent nous voir en pleurant parce qu'elles n' en peuvent plus. Et pourtant je suis en zone GD, on y arrive encore, parce que j'ose espérer qu'on est pas trop mauvais, parce que de l' autre côté, en zone PN, c'est franchement pire.

Saviez vous qu'il existe des endroits, restreints c'est vrai, ou les gens ne viennent même plus déposer plainte au commissariat parce que le seul fait d'y entrer les mets en danger (et pas du fait des forces de l' ordre) : mais qu'est ce qu'il va faire chez les keufs ? Il balance peut être, il les informe, il va se plaindre, ...

OK, ne stigmatisons pas les banlieues (j' ai horreur de ce mot), mais il faut reconnaitre que certains de ces lieux, de plus en plus nombreux, sont de véritables enfer pour ceux qui y habitent.

Mettre la faute sur les politicards, trop facile, regardons les faits, que les faits, et rien que les faits. Ce ne sont pas les élections de 2012, ni les nombreuses précédentes qui ont fait ce qu'elles sont devenus. Les banlieues d'ouvriers des débuts de l' industrialisation avaient les mêmes réputations.

L' origine du mal est toujours le même, mais actuellement, ça s'aggrave en violence.

A votre avis POURQUOI ? Une idée ? alors allez dans les banlieues et regardez, juste regardez.

pour moi fin de commentaires replis je laisse le terrain ,j'ajoute simplement qu'une association vient de voir le jour
que des anciens paras de tout grades et toute armes et nous sommes bien décidé a intervenir partout ou les valeurs de la France serons insultées et outragé ,une première action a été faite a Aix en Provence pour faire respecter le rond point Marcel bigeard,mais comme nous ne sommes pas des voyous NOUS cela ce fait dans le respect de nos lois ET NOUS REPRESENTONS 85000 personnes

A Vic

Tu vois il faut en finir avec les idées toutes faites

Résultats du BAC lycée Romain Rolland d'Ivry (celui fréquenté par mes filles)Stat. de 2009 (les dernieres dispo )

En L 57 candidats 47 reçus soit 82%

En ES 70 candidats reçus 57 soit 81%

en S 117 candidats admis 8O soit 68%

Pas mal pour une petite minorité ...

Source:
http://www.guidedesdemarches.com/LYCEE/lycee-romain-rolland-2017.htm

Pour l'académie de Créteil qui englobe le 93 le 94 et le 77 les derniers résultats complet sont ceux de 2006 mais le % doit etre similaire il est de 80,7% pour les bacs généraux

Pas mal pour ces gueux des banlieues ....

Source
http://www.mes-resultats.com/bac/resultat-bac,5.html

T'es sur que tu confonds pas avec les résultats des tests d'entrée à la BAC du neuf quatre.

lafayette a écrit:

T'es sur que tu confonds pas avec les résultats des tests d'entrée à la BAC du neuf quatre.

bonjour , je vois en ouvrant que le sujet et recurant et brulant !!!!
je ne connais pas de visue ce genre de banlieu , sauf ce qu on nous montre a la télé et ça me suffit bien pour eviter si possible d y aller , ah non je me trompe si par banlieu on entend les "quartiers nord" de la capitale phocéene , je connais de loin certes , ben oui je tiens a ma vieille peau !!! , je pense qu l doit y avoir plusieurs sortes de banlieus , les banlieus sclasique ouvrière , chic etc... et les
banlieues ghetto , et nous savons tous ici , plusieurs sujet le prouvent , que l effet de masse joue beaucoup sur l attitude des gens , un "voyous" tout seul rase les murs a deux ou trois ça commence a craindre et a plus , alors la ils se prennent pour les patrons !!!! alors que faire ??? les dissiminés a droite a gauche pour eviter cela , trop tard !!!!
quand a vos filles ST JUST , elles ont eues enormement de chance de naitre dans une famille , cultivée , vu vos ecrit et qui s est tres certainement bien occupée de leur etudes et de leur frequentation , une famille normale quoi !!! beaucoup n ont pas cette chance , faute de moyens
d instruction des parents ou de temps tout simplement , c est la vie , elle n est pas simple !!!
mais est ce une raison pour enquiquiner les braves gens ??? je ne pense pas , quand on voit le comportement de ces gamins quand on leur offre , certe ils subissent pour la plupart cette offre , une "deuxieme chance" comme ils disent , ben franchement pour la plupart c est donner de la confiture aux cochons , mais bon nous verrons bien ce que l avenir nous reserve , en attendant je souhaite fortement qu aucun de mes petits enfants n est a vivre dans ce genre d endroit car je ne pense pas mes filles armées pour gerer ce genre de situations !! et je ne voudrais pas les voirs finir en taulle ou en chef de gangs !!!!

Orléans: un collégien violemment agressé

Trois collégiens de 15 ans ont été placés en garde à vue aujourd'hui à Orléans après l'agression violente d'un élève de leur établissement, qui a dû subir une ablation de la rate, a-t-on appris de source judiciaire. Un différend entre la victime, délégué de classe également âgé de 15 ans, et l'un des agresseurs, en procédure d'expulsion, pourrait expliquer ce geste, selon cette source.

L'un des trois élèves interpellés faisait l'objet d'une "procédure d'exclusion conservatoire" du collège André Chêne à Fleury-les-Aubrais, en banlieue nord d'Orléans, dans l'attente d'un prochain conseil de discipline, a précisé le procureur d'Orléans Franck Rastoul. La victime avait joué un rôle dans cette procédure d'expulsion, selon cette source.

L'agression s'est produite hier vers 17H30 devant le collège. Le collégien a été violemment frappé devant sa mère et il a été hospitalisé dans un état grave. "Le pronostic vital n'est plus engagé mais il a dû subir une ablation de la rate", a expliqué le procureur. Les trois jeunes ont été interpellés grâce au témoignage de la mère de la victime, selon le magistrat. Ils ont été placés en garde à vue au commissariat central d'Orléans.


c'est vrai il fait bon vivre dans les banlieues....

Vic a écrit :

Citation :

Y' a des victimes dans ces banlieues, beaucoup plus que de crapules. faudrait un peu penser à elles !

C'est ce qu'on applique avec la charte d'accueil "électoraliste" de notre cher président .

c'est vrai qu'il ne se passe jamais rien dans nos campagnes : pas d'agression, pas de vol, pas de résidence isolée cambriolée, pas de château pillé, pas de viol,

mais il fait bon vivre dans nos campagnes

et alors ? cela prouve quoi, rien, c'est comme ailleurs, il y de bons et de mauvais endroits, ils sont connus, mais jamais on juge toute une région par un ou plusieurs endroits où il ne faut pas vivre ou l'éviter si possible.

t a la pêche ce matin ELECTRON , ça fait plaisir de voir quelqu un se marrer de bon matin !!!!

par contre ça y est notre CHRISTIAN est deja de mauvais poil pfffffffffffffffffffffffff !!!! je t ai deja dit christian , t enerve pas !!! ça sert a rien !!!!
bonne journée messieurs , et au chaud si possible il caille deja pas mal ici !!!!!