Banlieues ,halte à la stigmatisation

de mauvais poil ?

Meuh non, juste à reprendre à rebrousse poils certains arguments, ni plus ni moins, car une fois de plus, nous entrons dans l'excès, dans la caricature, dans la généralisation

Si certains prenaient réellement la peine de bien lire et de bien comprendre les écrits des autres, ils ne reviendraient pas systématiquement avec leurs lieux communs !

Y a qu'à lire l dernier post de VVDD66, cela illustre bien mon propos !

Et dommage que Komugi nous mette l'article sur l'égalité des chances, c'est un peu hors sujet non ?

Bonne journée, mais moi je vais sortir, malgré le froid sibérien du sud

source pompier.fr


Violences et incivilités: les représentants de l'Etat exposés

PARIS, 22 nov 2010 (AFP) - Les représentants des services publics, pompiers, professeurs, personnels soignants sont des cibles privilégiées de violences et d'incivilités, comme le montre l'étude 2010 de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée mardi.

En 2009, 1.080 pompiers ont été agressés, les inspecteurs du travail ont relevé des incidents lors de 5% de leurs interventions en entreprises tandis qu'en milieu hospitalier 4.035 "atteintes aux personnes" ont été comptabilisées, un chiffre en hausse.

"Dans les cinq dernières années, il y a eu une banalisation de la violence. D'abord verbale. A l'accueil des urgences, les gens vous insultent, vous êtes rapidement un enculé, un salaud", raconte Patrick Pelloux, de l'association des médecins urgentistes de France (AMUF). "Et depuis deux ou trois ans, on voit des armes, couteaux, flingues... Les personnels sont terrorisés."

"Les incivilités sont quasiment quotidiennes", raconte Abdel, 38 ans, conducteur de bus en Seine-Saint-Denis, qui a exercé son droit de retrait avec ses collègues des Courriers d'Ile-de-France (CIF) après l'agression d'un collègue vendredi.

Cette réalité connaît des disparités géographiques, les pompiers de Haute-Garonne notant par exemple une "diminution des incivilités" en 2010. Mais dans d'autres endroits, "c'est une catastrophe", assure Jocelyne Baruchian, une kinésithérapeute de l'association des professionnels de santé de Stains (Seine-Saint-Denis).

"Des gens chargés d'hospitalisations à domicile ou de soins le soir ne se déplacent même plus dans certains quartiers. Trop dangereux", selon elle.

Cet été, les personnels soignants de cette zone ont été victimes d'une vague d'agressions, comme l'attaque à coups de crosse sur la tête d'un infirmier à Stains pour lui voler sa voiture à la sortie d'une visite à domicile ou le braquage d'un cabinet de kinésithérapie par des mineurs armés à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis).

Le 12 novembre, lors d'une intervention dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, théâtre de violences urbaines en juillet, les pompiers essuient des coups de feu et l'un d'entre eux est blessé par balle. "On ne veut pas travailler avec des boucliers ou des gilets pare-balles!", s'offusque Thierry Lenfant, délégué CGT.

L'aura de "soldats du feu" ne protège plus. Au même titre que les policiers, les pompiers ont été la cible de jets de pierres à Nanterre, lors des violences en marge de la protestation sur les retraites, en octobre. "Le fait qu'on arrive en même temps que la police fait qu'on nous assimile", explique Thierry Lenfant.

Face à cette évolution, explique-t-il, les pompiers doivent élaborer des "procédures de repli", prendre des mesures renforcées en "zone urbaine sensible", "afficher du nombre": "Les interventions qu'on faisait jusqu'ici à six, on va les faire à huit voire douze", explique M. Lenfant.

Pour lui, "la dégradation de la situation sociale (...) a des conséquences sur (la) manière de travailler" des représentants des services publics.

"On avait connu une première vague d'agressions en novembre 2009", se souvient Jocelyne Baruchian. "Mais c'était vraiment différent de cet été. On s'est rendu compte d'une véritable évolution, avec des agresseurs souvent mineurs, de plus en plus violents et désormais armés".

"Les services d'urgence", analyse Patrick Pelloux, "sont un thermomètre de la situation du pays. Tout cela veut dire que le moral du pays est au plus bas, que les gens se sentent délaissés."


source midi libre


Derrière la série d’attaques ayant frappé au printemps dernier plusieurs agences bancaires du Gard et de l’Hérault ne se cachaient pas des membres du grand banditisme, mais deux lycéens de la région de Dijon, partis dans une inexplicable spirale. Avant d’aller passer leur bac en juin, ils ont entamé une série de méfaits qu’ils ont poursuivi à l’automne, en s’emparant d’une quinzaine d’armes à feu dans un stand de tir de l’Indre. Début novembre, ils ont mis sur les dents la police judiciaire de Montpellier et les gendarmes de Dijon, avant une arrestation où on a frôlé le drame.

Ils ont tout reconnu, sans rechigner. Sans chercher à minimiser leurs actes devant les enquêteurs de la brigade criminelle du SRPJ de Montpellier, qui sont allés les interroger,
mardi, dans leur cellule à la prison de Chateauroux et à la maison d’arrêt de Dijon. Peut-être parce qu’ils considèrent qu’à vingt ans, ils n’ont déjà plus grand-chose à perdre.

L’arrachage du distributeur automatique de billets (Dab) de Caissargues (Gard), le 11 mai dernier ? C’était eux. La démolition avec une pelleteuse de cinq tonnes de la BNP de Pérols (Hérault), trois jours plus tard, effectuée sans parvenir à en ouvrir le coffre ? Encore eux. Idem le 18 mai, à la Banque populaire de Castelnau-le-Lez où ils sont enfin parvenus à fracasser le Dab, au tractopelle, et à y voler 50 000 €.

patchouly a écrit:

t a la pêche ce matin ELECTRON , ça fait plaisir de voir quelqu un se marrer de bon matin !!!!

par contre ça y est notre CHRISTIAN est deja de mauvais poil pfffffffffffffffffffffffff !!!! je t ai deja dit christian , t enerve pas !!! ça sert a rien !!!!


bonne journée messieurs , et au chaud si possible il caille deja pas mal ici !!!!!

Bonne journée ne restez pas trop "au chaud", aujourd'hui parait que c'est la journée de la jupe , y aura t-il quelqu'un pour comptabiliser les manifestantes
(ou manifestants )?
Lorsque les chiffres de la "banlieu(e) seront connus, on se rendra compte qu'il n'y a aucune différence entre ces endroits et les autres, aucun doute là dessus

ah bon !!!! ben sans le savoir je participe a la journée de la jupe et avec ce temps ben je peux vous dire que nous avons le "coquillage " au frais !!!! brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr hors sujet désolée mais j ai pu me retenir rooooooooooooooo faut bien rigoler un peu hein????

Christian a écrit:

?

Bonne journée, mais moi je vais sortir, malgré le froid sibérien du sud

pu..., c.... tèèèè de Marrrrseille toi ? fait attention à l'ours brun qui est dans ton jardin

PS: échange Harley Davidson contre attellage de chiens de traineaux pour me rendre dans le var ce WE...faire offre sur ce post...

A TOUS: si l'on se calmer un peu sur le sujet où tout au moins ont expose notre sentiment "en souplesse"....çà évite du travail aux modés et respecte la bonne humeur qui doit prévaloir sur le site.

patchouly a écrit:

ah bon !!!! ben sans le savoir je participe a la journée de la jupe et avec ce temps ben je peux vous dire que nous avons le "coquillage " au frais !!!! brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr hors sujet désolée mais j ai pu me retenir rooooooooooooooo faut bien rigoler un peu hein????

???????????? tu fais tomber la jupe aujourd'hui ??????? qu'elle indécence....nous sommes sur un site trés sérieux en non X.
Je vais faire censuré ton post et imposer à tous de fermer les yeux....où son mes lunettes?

Pour ce qui est de ton "coquillage au frais", il existe des culottes....

Dans qu'elle société sommes nous de nos jours, même les grands mères si mettent...

a qui le dis tu , tout fous le camps !!!! alalalala !!!

patchouly a écrit:

a qui le dis tu , tout fous le camps !!!! alalalala !!!

je suis mort de rire de ta réponse, je crois qu'il est préférable d'arrêter car les jeunes vont voir d'un oeil "différent" sur le 3ème âge....

SIPM a écrit:

patchouly a écrit:

ah bon !!!! ben sans le savoir je participe a la journée de la jupe et avec ce temps ben je peux vous dire que nous avons le "coquillage " au frais !!!! brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr hors sujet désolée mais j ai pu me retenir rooooooooooooooo faut bien rigoler un peu hein????

???????????? tu fais tomber la jupe aujourd'hui ??????? qu'elle indécence....nous sommes sur un site trés sérieux en non X.
Je vais faire censuré ton post et imposer à tous de fermer les yeux....où son mes lunettes?

Pour ce qui est de ton "coquillage au frais", il existe des culottes....

Dans qu'elle société sommes nous de nos jours, même les grands mères si mettent...

Grand mère ou pas, on est encore dans les mois en "bre" , parait que cette année ils vont être rares (les coquillages s'entends ; )
Patchouly, le "au" dans votre phrase n'était pas indispensable , on a beau être du 3ème âge

EXACT le "au" n est pas indispensable !!!!!
puis bon si le 3 eme age commence 49 balais ben................................ je vais aller au moins jusqu a 5 eme j espère !!!

patchouly a écrit:

EXACT le "au" n est pas indispensable !!!!!
puis bon si le 3 eme age commence 49 balais ben................................ je vais aller au moins jusqu a 5 eme j espère !!!

ben si on considère que le 1 er âge commence dès la naissance, c'est juste ça on est dedans, juste après l'adolescence, bon on est plus dans le sujet
on va se faire déménager.Quoi que ,on parle d'adolescence, lorsqu'on parle de la banlieue on ne parle que "des jeunes", donc on sigmatise
ils en font quoi des "vieux" ? si ça se trouve, il n'y en a pas c'est pour cela que c'est le bordel , comme disait ma mère "quand le chat n'est pas là, les souris dansent"

bjr...ah ! bon c'est la journée de la jupe.... et non pas de la "jupette"...alors bonnes fêtes aux ecossais qui se gêlent les burnes par ces mois d'hiver...çà m'étonnes pas qu'ils tournent au wiskye.....

patchouly a écrit:

EXACT le "au" n est pas indispensable !!!!!
puis bon si le 3 eme age commence 49 balais ben................................ je vais aller au moins jusqu a 5 eme j espère !!!

Désolé, j'ai confondu "âge" et "département" dans ton avatar....

mes respect madame.

bien oui tiens j ai entendue au infos qu une pauvre dame de 69 ans etait restait enfermée dans sa salle de bain , dans un qurtier dixit les infos populaire et commerçants , les autres habitants etaient génés par le bruit des coups que la pauvre vieille faisait , mais personne n a bougés ils ont juste mis une petition sur la porte pour que le bruit cesse !!!!!! sans se soucier de rien jusqu au jour ou , un a tilté et a appeller les pompiers !!! mais 3 semaines enfermée peuchère !!!!

bjr..une femme qui vit seule..pourquoi s'enfermer dans la salle de bain...a-t-elle encore peur du loup....

ben voila c est exactement ce qu a repondu un clampin interogé dans la rue , : seule !! maispourquoi elle est seule faut s entourer d amis ou de famille puis il s est marré !!!
moi je ne trouve pas ça tres drole , certe elle n avait pas a s enfermer mais la n est pas le soucis , je pense que l indiference est grave de nos jours tu peux crever seul dans ton coin banlieue ou pas toput le monde s en fous !!!!!
c est triste

bacoco a écrit:

bjr..une femme qui vit seule..pourquoi s'enfermer dans la salle de bain...a-t-elle encore peur du loup....

+++1

c'est la faute à "SARKO" et des méchants flics qui verbalisent à outrance .

Mémé ne sort plus, elle évite un contrôle de papiers pour aller à la boulangerie, un coup de tazer si elle fait un geste brusque avec sa canne et un PV au radar automatique pour aller voir avec sa 4L, son Jules bein aimé au boulevard des allongés......faudrait peut-être enfin comprendre les vieux, bande de jeunes petits c..... Alors elle s'enferme à triple tour chez elle pour fuir cette société qui lui fait peur et qui lui laisse peu pour finir sa fin de mois.


C'est de la sinistrose volontaire, mais si nous avions un oeil humain tout autour de nous cela pourrait peut-être changer bien des choses. Un simple "bonjour" ou un sourire peut être à l'origine d'un rayon de soleil chez les plus fragiles.

Bonsoir,

Après le rappel ci-après d'une réponse de VIC à Saint Just, chacun pourra lire un article du Parisien,
illustrant presque trop parfaitement les propos de VIC.

VIC a écrit:

Elle doit etre sympa cette banlieue où il fait bon vivre ! Là ou tu vis !
Certainement pas celle dans laquelle je me prends des cailloux sur la tronche,
celle ou les gens qui aspirent à vivre en paix sont obligés de déménager,
celle ou ceux qui regardent de travers le tout petit groupe de délinquants retrouvent leur voiture,
soit incendiée, soit complètement explosée,
celle ou les témoins n' existent pas, de crainte pour eux et leur famille,
celle ou les enfants dit "normaux" ne peuvent suivre des cours correspondant à leur niveau, parce que les autres sont largement en retard,
celle ou les transports en commun sont obligés d' être arrêtés lorsqu' il est trop tard, etc, etc, etc, etc, etc, ...

Personne ne stigmatise (mot à la mode) les banlieues, mais uniquement les bandes de petits C...
qui font c... les petites gens qui souffrent de ne pas vivre normalement.

Tu vis dans ta banlieue et tu ne vois que ce que tu veux voir, moi j' y travaille,
j' y entend ceux qui sont au bout du rouleau de subir la loi de petit TDC,
ceux qui en sont victimes, j'y entend aussi ceux qui n souhaitent qu'une chose, : foutre le camp.
J'y vois dans leurs appartements, leurs caves, leurs voiture, j'y vois dans leurs vie .
j'y discute aussi avec des gens normaux, eux après deviennent des cibles,
parce qu'ils discutent avec nous.
Et pourtant il y en a des gens bien dans ces quartiers, pleins, mais ceux là, ils subissent.

""""""""""""""""""""""""""""
Y' a des victimes dans ces banlieues, beaucoup plus que de crapules.
faudrait un peu penser à elles !

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/la-peur-des-locataires-face-au-trafic-d-heroine-21-12-2010-1199412.php

" C’était jusque-là une cité ordinaire de Saint-Denis, avec certes « un peu de trafic de cannabis en bas,
mais rien de comparable à ce qui se passe aujourd’hui! ».
La démolition en cours de la cité voisine Saint-Rémy a fait basculer les habitants de cette HLM dans l’enfer de l’héroïne.
En quelques semaines, le deal s’est installé dans un des halls de la cité Barbusse, et notamment au 10, rue de la Ferme.
« Certains halls et certaines cages d’escaliers sont désormais tenus par des guetteurs, raconte Chantal Delahousse,
de la Confédération nationale du logement (CNL) Saint-Denis.

Ce sont pour la plupart des adolescents de 13-14 ans, mais ils sont agressifs et on sent bien qu’il vaut mieux
ne rien dire.
Ils contrôlent les entrées et il faut montrer patte blanche pour pouvoir rentrer chez soi. On suppose que le trafic se fait
quelque part dans les étages mais on ne sait pas trop. »

Terrorisés, les habitants se terrent chez eux.
« Nous leur avons proposé d’occuper les halls et de faire une pétition comme nous le faisons dans d’autres cités
pour essayer de les chasser. Mais ils ont refusé », poursuit Chantal Delahousse.

La peur est telle que les rares locataires qui ont osé dénoncer la situation auprès de la municipalité ont tous refusé
de laisser leur identité.
Sur place, c’est aussi l’omerta qui règne.
Au seul mot « héroïne », les habitants se détournent poliment et il faut s’éloigner de quelques centaines de mètres
pour trouver des gens qui osent témoigner, anonymement. « Mon mari ramasse des seringues tous les jours,
relate une habitante du quartier pavillonnaire voisin.

Les consommateurs se fournissent en face, à Barbusse ou Romain-Rolland. Puis ils viennent ici se piquer.
En général, ils font ça dans leur voiture. »

De l’avis des élus comme de la population, le deal d’héroïne a réellement pris de l’ampleur il y a deux-trois mois
avec la démolition de plusieurs immeubles de la cité Saint-Rémy, située à quelques centaines de mètres de là,
de l’autre côté de la nationale 1.
Pendant plus d’un an, le hall 2 de cette cité en partie vidée de ses habitants par la rénovation urbaine avait été transformé
en véritable supermarché de la drogue où défilaient chaque jour 150 à 200 consommateurs.

Une opération de police d’envergure en avril dernier a permis de démanteler partiellement ce trafic.
« Mais très vite, le point de vente s’est reconstitué à la cité Romain-Rolland (elle aussi voisine de Saint-Rémy)
avant de s’implanter à la cité Barbusse.
Il semblerait qu’une partie du trafic vienne aussi du Clos-Saint-Lazarre, à Stains, un quartier également en rénovation
urbaine », explique Florence Haye, maire adjointe (PC), qui a à plusieurs reprises alerté le commissariat local.

« Ces cités connaissent effectivement des problèmes de deal et la police travaille sur ce secteur, indique Christian Lambert,
le préfet de Seine-Saint-Denis.
Nous allons encore accélérer les opérations de police dans les halls d’immeuble dans les semaines à venir et nous poursuivons
notre travail d’investigation. »

Les maires du « bassin de délinquance » de Saint-Denis, Stains et Pierrefitte seront reçus en janvier en préfecture
dans le cadre du comité de suivi mis en place par Christian Lambert. "



Il paraît que "les faits sont têtus", les faits de société comme les autres.
La société (une partie de la société) est en train d'évoluer très rapidement dans le sens d'une violence aveugle,
ne respectant plus rien, ni personne : dans l'article du Parisien, ce sont des mineurs de 13-14 ans qui imposent
leur loi à tous !
Il vaut mieux reconnaître cette évolution et essayer de trouver des solutions, mais vite ...

actu-match | Samedi 18 Décembre 2010

Après le raid meurtrier qui a tué un ado de 16 ans et blessé un gamin de 11, nos reporters ont passé quinze jours au Clos la Rose

Par Emilie Blachere - Paris Match

Bientôt midi. C’est l’heure d’ouverture du « magasin ». En fait, le minuscule hall d’un bâtiment. Cette épicerie de shit ne ferme qu’à minuit. Des collégiens apportent des sandwichs aux guetteurs : « Ils nous filent 20 euros et on garde la monnaie », dit l’un d’eux. Ici, on parle pétards et fumette dès l’âge de 8 ans. Devant l’entrée du 41, un jeune homme en chapka est assis sur une chaise roulante cassée. Il prétend attendre son copain et travailler dans la restauration. En fait, il surveille le hall, traversé de minots qui rentrent déjeuner. Le sol carrelé colle à la semelle, l’odeur du tabac froid et des joints pique les narines. Depuis des mois, les dealers barrent le passage aux agents d’entretien. Sur les boîtes aux ­lettres, les provisions du « réseau », comme se nomment les trafiquants : paquets de biscuits chocolatés et bouteilles de sirop aux fruits rouges. Des « collègues » de 14 à 19 ans rejoignent le guet. Eux aussi « salariés dans un restaurant », ils apportent des sodas dans un sachet bleu et le journal de la région. ­Chacun a enfilé trois bas de survêtement et autant de sweat-shirts pour lutter contre le froid. Deux parapluies sont accrochés à la porte de la cave.

Entre le rez-de-chaussée et le premier étage, deux plaques ­camouflent les vitres de la cage d’escalier. Un tabouret et des journaux pour le veilleur de nuit. L’immeuble est surveillé 24 heures sur 24. « Si les flics font une descente, on se réfugie tous dans un appartement ouvert », explique un dealer. Ouvert ? Contre une jolie somme – de 1 000 à 1 500 euros par mois –, ses locataires ne verrouillent jamais la porte d’entrée. « Plusieurs guetteurs surveillent pour 100 euros à plein-temps ou 50 euros à mi-temps, reprend notre interlocuteur. On fonctionne sur trois créneaux horaires : midi-18 heures, 18 heures-minuit ou midi-minuit. Le “charbonneur” distribue le shit, il gagne 150 euros par jour. Les gérants vont chercher la marchandise à scooter et s’occupent des espèces. Le sous-chef et le chef viennent faire le point chaque soir. » Déjà, les premiers clients arrivent. Une bobo blonde au manteau fleuri, un Noir trentenaire à l’allure athlétique, un autre d’origine maghrébine, tête rasée. Vers 12 h 15, les mineurs prennent leur poste de guet. Quatre check-points, une même organisation : un fauteuil ou un vieux canapé, parfois une petite table, et de longues heures d’attente. Un gamin s’est installé sur une chaise au milieu de la rue. Il tente de rouler un joint : « J’y arrive pas, j’ai les mains gelées. »""""""""""""""

La suite ....

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Marseille-clos-la-rose-cite-kalachnikov-232309

[url=http://www.laprovence.com/article/region/les-chefs-de-guerre-marseillais-sous-les-verrous]http://www.laprovence.com/article/region/les-chefs-de-guerre-marseillais-sous-les-verrous[/url]

Marsouin attention tu stigmatise la banlieue là....

Mais c'est vrai qu'en "campagne" on a ce genre de truc , je connais un agriculteur qui a un stock d'herbe impressionnant sous son hangar , de la poudre blanche aussi , et au moins quarante tonnes de granulés d'ectasy....

je suis d'accord avec excelsior, je le connais cet agriculteur, en fait aviculteur dont l'exploitation est à côté d'une sucrerie( d'ou la poudre)...

meilleurs voeux à toutes et à tous

Marsouin, n'est pas entrain de stigmatse les banlieues!!! par contre, prendre comme exemple un agriculteur trafiquant de stup là c'est faire de cet exemple une règle qui est très loin d'en être une. J'étais scolarisé dans une banlieue et comme mes camarades de l'époque la plupart s'en sont sortie et à l'époque il n'y avait pas tant d'argent aloué aux banlieues. A cette époque on se foutait bien des banlieues contrairement à maintenant.

où, à votre avis, l' Etat donne plus de moyens et de chance de réussite à votre enfant ???

1 Dans une banlieue avec toute les aides qui vont bien même sans travailler

ou

2 Avoir de la chance en habitant dans un petit lotissement, mais avoir juste au dessus du smic et aucunes aides de l'Etat !!!!

Parler des des banlieies c'est faire forcement de la démagogie, quelque soit le sens dont on aborde le sujet. Nous payons actuellement la politique des années 80

neels a écrit:

par contre, prendre comme exemple un agriculteur trafiquant de stup là c'est faire de cet exemple une règle qui est très loin d'en être une.

salut neels
si tu prends les "post" de excelsior et de xav77 au premier degré c'est à désespérer

"""""""""""
Ce soir, Canal+ diffuse une enquête choc du journaliste Jérôme Pierrat sur le grand banditisme dans les banlieues.


Cette éberluante plongée au cœur même de la nouvelle voyoucratie de banlieue risque de faire l'effet d'une bombe. Fruit d'un an de tournage à hauts risques mené par le journaliste Jérôme Pierrat, certainement l'un des meilleurs connaisseurs français du crime organisé, Caïds des cités: le nouveau grand banditisme est un document tout à fait exceptionnel où l 'on côtoie de très près de grands fauves en activité. Ce soir sur Canal +, ces derniers sortent du silence pour dévoiler les coulisses de leur «business». Du jamais-vu. Un rêve - ou plutôt un cauchemar - pour les policiers et les gendarmes qui s'emploient à les coincer. Un fourgon blindé en flammes et une scène de fusillade dans le port de Marseille plantent le décor.""""""""""""""""

http://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2011/01/03/03012-20110103ARTFIG00390-special-investigation-les-mafias-des-cites.php

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iVktkxeCzvYIi9__I0KxfokRfrAw?docId=CNG.4767a32e31f415dc964156413652ad2f.411

oua z'y va ça va encore et' de la stigmatisation ou du racisme... fô pô dir ça !!!!

( désolé je mets "l'accent banlieue " mais ça marche pô )

Pour attaquer les distributeurs d'argent ou les magasins, les malfrats actuels n'hésitent plus à sortir explosifs et kalachnikov. Qui sont ces jeunes bandits ? Comment montent-ils leurs réseaux ou récupèrent-ils des armes ?

bonsoir,

je trouve le sujet intéressant


vous parler de la stigmatisation des banlieues

mais c'est pas nécessaire d'aller en périphérie des grandes villes

vous avez meme des villages, avec des quartiers stigmatisés

j'ai connu des petites communes avec des quartiers ciblés

dans une petite commune ou j'ai travaillé, il y avait a la sortie 3 immeubles de H L M


quand les habitants disaient, ILS habitent aux H L M, tout etait dît

les habitants etaient automatiquement ciblés comme alcolo, violents, ont disait que les jeunes se droguaient dans les caves

pour habiter aux H L M , les gens etaient cataloguer de cas sociaux , chômeurs


ils y en avaient certain, mais pas tous

c'etait la petite banlieue en miniature


vous avez aussi dans les villages "les petites maisons de l OPAC " qui entre nous sont très bien faîtes, mais reservée aux petits revenus, c'est vrai que vous y trouver des chomeurs, des femmes seules,

et bien les rues de l O P A C sont elles aussi ciblées par "les bons habitants du coin "