Question sur sous-officier de gendarmerie ???

Rappel du premier message :

Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur le forum et j'ai bon nombre de questions sur ce futur métier que j'envisage.

Tout d'abord je me présente j'ai 29 ans, je vis en concubinage depuis 3 ans dans un pavillon que nous avons acheté en campagne et j'ai un petit garçon de 1 an.

Mes interrogations sont aujourd'hui, de savoir comment gérer le logement ? Je m'explique, je voudrai savoir si une fois les 12 mois d'école j'ai des chances d'avoir une affectation prés de Compiègne en Picardie de façon à ce que ma famille puisse jouir de notre maison de campagne et moi y loger pendant les permission et quartier libre?

Ensuite, je voudrais savoir si cette première affectation peut être figée ou l'on peut se faire muter rapidement en cas de non approbation du lieux de la mutation.

Le salaire en sortie d'école? Le logement de fonction coûte en moyenne combien? Je voudrais savoir en fait combien gagne un sous-officier une fois ttes les charges dûes à la fonction de sous-officier de gendarmerie?

Je sais que sa fait beaucoup mais c'est un métier qui me passionne depuis mes 15 ans, et découragé par les parents qui m'ont dit clairement de choisir une voie plus paisible que celle de la gendarmerie mais bon! Suite à un licenciement je reviens sur mes vieux démons, mais faut que je trouve vraiment réponse à toutes mes questions avant de m'engager moi et ma famille (femme+enfant) .

D'avance merci pour tout ceux qui pourront m'apporter une aide !

Au delà du possible a écrit:

Je vois les derniers posts notamment "moi je" se défendre d'être militaire. C'est affligeant. Ayez au moins du respect pour vos camarades mobiles et GD en AFGHA qui je ne m'abuse font actuellement une mission mili, ce que la police ne fera jamais. Ce statut militaire de gendarme vous a nourri et sans doute permis de construire (eh oui pas de loyer à la fin du mois). Il est facile de cracher dans la soupe près de la retraite... Notre métier est difficile avec peu de reconnaissance et est très contraignant je vous l'accorde, mais dire que nous ne savons pas nous adapter est une gageure. Les GD, GM, GR ne font que ça à longueur de temps. Pourquoi? Parce que malgré ces containtes , je le répète bien réelles, leur conscience professionnelle et cet état d'esprit propre à notre corps permet de s'adapter aux sollicitations de nos autorités d'emploi. Le débat sur la militarité est vaste. en effet qu'est que la militarité dans la marine, l'armée de l'air, l'armée de terre et la gendarmerie. Il y a un socle de valeurs communes mais ensuite chaque institution a su s'adapter à ce statut en fonction de sa spécificité.
Bonne soirée (ok je suis hors sujet)

ben ouais t'es hors sujet, le gars il a déjà sa maison.....

par contre d'accord avec tout le reste, la militarité n'a rien à voir avec ses interrogations, le métier est chouette, mais a ses (GROSSES) contraintes !

No comment pour moi.

Au delà du possible a raison. Je ne sais pas pourquoi mais il a raison.

Bonsoir,
Le métier de gendarme a des contraintes et tant qu'il durera, cela ne changera que très lentement, statut oblige.

En ce qui concerne le fusion police/gendarmerie, nous aurons l'occasion d'y revenir. Pour tous ceux qui incitent les candidats à partir vers la police, deux observations :
Jeune gendarme, j'ai eu droit aux mêmes remarques, "Surtout pas en gendarmerie, c'est bien mieux dans la police".
Trente-cinq ans plus tard, à la veille de partir en retraite, j'entendais encore les gendarmes anciens faire les mêmes réflexions aux GAV, "Ne faites pas la bêtise d'être candidats gendarmerie, moi c'est fini, je ne veux plus en entendre parler".
Dans les six mois qui ont suivi, ces mêmes gendarmes, retraités, venaient chercher leurs consignes comme réservistes ACTIFS...

Retraité depuis trois ans, j'ai toujours des contacts réguliers avec les gendarmes de ma région, ils admettent que tout n'est pas rose, mais je ne les vois pas postuler pour la PM ou la PN, certains osent même encore dire qu'ils sont fiers d'être gendarmes, comme les retraités que je vois plus souvent qu'avant. Depuis quarante ans, j'attends toujours de rencontrer un policer de base retraité me vanter sa carrière. Les deux ou trois retraités de la police que j'ai croisés fiers de leur passé étaient ce qu'on appelle de "grands flics" dont on trouve la trace dans les grandes affaires judiciaires et au catalogue des libraires.

Alors que les candidats soient mis en garde, ou plutôt informés, des difficultés du métier, c'est tant mieux, ils ne seront pas déçus. Mais leur dire que ce sera forcément mieux ailleurs manque sérieusement d'objectivité. Hier soir, j'ai suivi une émission sur le travail des policiers dans le 9-3 -affectation très probable de beaucoup de jeunes policiers débutants - je n'ai pas eu l'impression qu'il y avait une joie de vivre débridée. Quant au reste de la fonction publique, j'ai quelques exemple de jeunes qui ont d'une part du mal à être titularisés, d'autre part à obtenir des postes valorisants.

Pour les candidats à la gendarmerie, tout au long de ma carrière, j'ai toujours tenu le même langage :
Votre carrière sera essentiellement ce que vous en ferez. Les principales limites et souvent les seules, n'en déplaise aux grincheux, seront votre volonté et votre âge.

Citation :

Pour les candidats à la gendarmerie, tout au long de ma carrière, j'ai toujours tenu le même langage :
Votre carrière sera essentiellement ce que vous en ferez. Les principales limites et souvent les seules, n'en déplaise aux grincheux, seront votre volonté et votre âge.

Gendstas , la gestion d('une carrière en gendarmerie à l'heure d'aujourd'hui est un peu plus complexe que vous pouvez le subodorer .......il ya en effet bcq plus de paramètres à ne pas négliger .....et souvent pas les plus importants en terme d'objectivité et de conscience professionnelle .

Bonsoir Electron,
Je suis d'accord que les choses évoluent vite, j'ai encore assez de portes ouvertes dans la maison pour voir ce qu'il s'y passe, mais les principes de base restent les mêmes : préparer sérieusement formations et examens et ne pas perdre de temps pour se lancer. Si aujourd'hui le début de carrière est soumis à véritable sanction, c'était déjà vrai bien avant que je ne quitte la gendarmerie, il est plus facile d'entreprendre la formation OPJ et d'être candidat à l'avancement.
Dans une carrière, sous-officier comme officier, on rencontre fatalement des difficultés avec certains mais rien ne dure jamais. La différence tient souvent à la manière dont chacun aborde les problèmes. Si les structures changent, la nature humaine reste la même.

J'ai régulièrement rencontré des individus déçus de leur situation, du début jusqu'à la fin de ma carrière. Chaque fois que j'ai fait un bilan avec eux, j'ai pu constater que parfois ils n'étaient peut être pas tombés sur le bon patron mais pratiquement tous avaient "loupé" des occasions de leur propre fait. Un exemple étonnant mais fréquent : on ne m'a pas permis de faire une carrière d'officier. Quand vous vérifiez, vous constatez que l'intéressé n'a pas déposé de candidature lorsqu'il le fallait car il attendait qu'on le lui demande !
Un exemple un peu vieux mais intéressant, un sous-officier diplômé qui m'a dit ne pas avoir voulu faire le concours EOGN pour ne pas subir une scolarité en célibataire alors que le célibat des élèves officiers avait été supprimé depuis plus de dix ans.
La plupart des personnels résolument "anti-gradés" que j'ai croisé avaient préparé et échoué à l'O.P.J.

Dans une moindre mesure, ce site est un outil d'observation très intéressant et révèle parfois beaucoup sur les personnalités.
Quand des questions basiques sont posées alors qu'une simple consultation du mémorial suffit, on peut en déduire deux choses, soit il y a un grave problème de commandement et le gendarme n'a pas accès à la documentation, difficile aujourd’hui avec les ordinateurs, soit le questionneur ne sait pas ou n'a pas appris à se débrouiller seul et là, il est sûr qu'un chef autoritaire pourra le manipuler à sa guise. Cette situation es malheureusement fréquente.

Gendstas d'accord sur les grandes lignes sur ton appréciation mais tu oublies un paramètre important et qui compte sans doute aucun sur la gestion de carrière qui sera pour celle d'un sous officier de plus en plus une carrière réduite , retraite anticipée , car les perspectives de carrière sont limitées pour le gros du contingent ( accélération jusqu'au grade d'adjudant ( bénéfice du pagre) puis stagnation et également la non-revalorisation des indices (due certainement à celle acquise par le corps des officiers ..................) voilà le constat est là ...................et les conséquences en sont déjà bien avancées !!!!!

GENDSTAS a écrit:

Bonsoir Electron,
Je suis d'accord que les choses évoluent vite, j'ai encore assez de portes ouvertes dans la maison pour voir ce qu'il s'y passe, mais les principes de base restent les mêmes : préparer sérieusement formations et examens et ne pas perdre de temps pour se lancer. Si aujourd'hui le début de carrière est soumis à véritable sanction, c'était déjà vrai bien avant que je ne quitte la gendarmerie, il est plus facile d'entreprendre la formation OPJ et d'être candidat à l'avancement.
Dans une carrière, sous-officier comme officier, on rencontre fatalement des difficultés avec certains mais rien ne dure jamais. La différence tient souvent à la manière dont chacun aborde les problèmes. Si les structures changent, la nature humaine reste la même.

J'ai régulièrement rencontré des individus déçus de leur situation, du début jusqu'à la fin de ma carrière. Chaque fois que j'ai fait un bilan avec eux, j'ai pu constater que parfois ils n'étaient peut être pas tombés sur le bon patron mais pratiquement tous avaient "loupé" des occasions de leur propre fait. Un exemple étonnant mais fréquent : on ne m'a pas permis de faire une carrière d'officier. Quand vous vérifiez, vous constatez que l'intéressé n'a pas déposé de candidature lorsqu'il le fallait car il attendait qu'on le lui demande !
Un exemple un peu vieux mais intéressant, un sous-officier diplômé qui m'a dit ne pas avoir voulu faire le concours EOGN pour ne pas subir une scolarité en célibataire alors que le célibat des élèves officiers avait été supprimé depuis plus de dix ans.
La plupart des personnels résolument "anti-gradés" que j'ai croisé avaient préparé et échoué à l'O.P.J.

Dans une moindre mesure, ce site est un outil d'observation très intéressant et révèle parfois beaucoup sur les personnalités.
Quand des questions basiques sont posées alors qu'une simple consultation du mémorial suffit, on peut en déduire deux choses, soit il y a un grave problème de commandement et le gendarme n'a pas accès à la documentation, difficile aujourd’hui avec les ordinateurs, soit le questionneur ne sait pas ou n'a pas appris à se débrouiller seul et là, il est sûr qu'un chef autoritaire pourra le manipuler à sa guise. Cette situation es malheureusement fréquente.

tout a fait d accord !!!
surtout pour les deux premières parties du post , le reste je ne suis pas a même de juger !!!!

GENDSTAS a écrit:

Retraité depuis trois ans, j'ai toujours des contacts réguliers avec les gendarmes de ma région, ils admettent que tout n'est pas rose, mais je ne les vois pas postuler pour la PM ou la PN,

ah bon tiens moi j'en connais encore un qui quitte notre belle institution pour aller exercer en pm ; dès lem ois de janvier bizarre non !!!!

Oui, je peux en déduire que gendstas avait un poste de commandement. et bien, malgré que j'ai pas tout compirs ce qu'il a dit, et bien je suis d'accord avec Gendstas.
JE SUIS D'ACCORD AVEC VOUS GENDSTAS, ET JE SERAIS TOUJOURS D'ACCORD AVEC VOUS..

Petite question au sujet de la visite médicale, j'ai un strabisme est-ce que ce sera un problème?
Ma vue est correcte mais j'ai été opéré deux fois et on voit toujours que j'ai un strabisme.

Bonjour à tous,

Je vais tâcher d'être clair et bref, ça ne va pas être évident.

Certains en sont encore à débattre de savoir si l'on est militaire ou pas. De par notre statut, oui, nous sommes militaires. En pratique qu'en est-il ?
Si être militaire c'est savoir marcher au pas, se faire remonter les bretelles lorsque la tenue n'est pas impécable, répondre : "à vos ordres" à un supérieur qui ne sait commander que par la force, alors oui nous sommes militaires, peut être même plus que les autres forces armées.
Pour moi être militaire c'est faire preuve de courage, physique et intellectuel, c'est le caractère sacré de la mission, c'est la cohésion et la fraternité des frères d'armes, c'est le respect de ses supérieurs, mais aussi de ses subordonnés, c'est aussi et surtout l'abnégation et l'esprit de sacrifice. Et je ne crois pas avoir inventé ces "critères". Corrigez-moi si je me trompe, mais je ne retrouve plus, où alors très rarement ces valeurs. Etre militaire c'est aussi être au service des autres, de cette population que l'on doit protéger parfois au péril de nos vies. Aujourd'hui trop de personnels de notre arme sont au service de leur carrière, au détriment de leur mission première.
Alors sommes nous militaires ? La réponse est que certains parmi nous le sont profondément, d'autres ne le sont pas, ne l'ont jamais été et ne le seront jamais.

Ce qui me choque le plus dans les réponses que je lis, c'est que pour inciter quelqu'un à rejoindre nos rangs, on met avant les perspectives de carrière dans notre arme. N'y a t'il plus que des carrièristes forcenés dans notre arme ? Il paraît bien plus important de parler de notre métier, essayer de partager cette vocation et volonté de servir les autres qui doit normalement tous nous habiter . N'est ce pas cela l'essentiel ?

J'apprécie de lire Gendstas, et bien souvent je partage son avis. Concernant le fait que beaucoup de gendarme sont incapables de se débrouiller tous seuls, je ne peux être que d'accord. C'est un des facteurs qui permettent à une certaine frange de notre hiérarchie de nous utiliser comme elle le fait.
Pour couper l'herbe sous le pied à certains, notamment toi Gendstas, non, je ne suis pas un vieux grincheux aigri. Pour être tout à fait franc, et sans me vanter, j'ai même réussi à obtenir les qualifications ainsi que le type d'affectation que je voulais. Je suis même gradé et plutôt bien considéré par ma hiérarchie.
J'avais simplement une haute idée du métier de gendarme et de la Gendarmerie. La chute aura été brutale.
Alors certes je grogne, mais je pense que c'est lorsque j'arrêterai de grogner qu'il faudra vraiment s'inquiéter.

Concernant la Police, sur ce point je ne te rejoins pas Gendstas. J'ai connu des fonctionnaires de police qui ont bien connu la gendarmerie pour y avoir servi. Aucun ne regrette d'avoir rejoint la police. Mais c'est vrai qu'ils étaient à la recherche d'un métier, d'un engagement, pas d'une carrière.

Si vous voulez passer vos soirées à vous ennuyer sur nos routes de campagne, si vous êtes adeptes du PIPE, aucun doute la gendarmerie est faite pour vous. Si vous voulez passer votre temps dans les rues à chasser les délinquants et les mettre hors d'état de nuire la police me paraît plus adaptée à vos envies.

En d'autres termes le choix se pose de la façon suivante :

Si votre volonté et de faire une belle carrière, que vous privilégiez l'image à l'efficacité, aucun doute, la gendarmerie est faite pour vous.
Si vous vous voulez faire un vrai métier au service des autres, ressentir de la peur, de la colère, de la frustration mais aussi la satisfaction du devoir accompli, la police me semble plus indiquée.
Enfin, si vous voulez un métier tranquille privilégiez plutôt la fonction publique territoriale...

Dis toi bien ça, si vas chez nous, soit parfait. Trébuche ne serait-ce qu'une fois et tu verras s'abattre toutes les foudres.

electron84 a écrit:

Gendstas d'accord sur les grandes lignes sur ton appréciation mais tu oublies un paramètre important et qui compte sans doute aucun sur la gestion de carrière qui sera pour celle d'un sous officier de plus en plus une carrière réduite , retraite anticipée , car les perspectives de carrière sont limitées pour le gros du contingent ( accélération jusqu'au grade d'adjudant ( bénéfice du pagre) puis stagnation et également la non-revalorisation des indices (due certainement à celle acquise par le corps des officiers ..................) voilà le constat est là ...................et les conséquences en sont déjà bien avancées !!!!!

comment peut on écrire des trucs pareils ????

c'est sur qu'avant les perspectives de carrière étaient meilleurs qu'aujourd'hui alors qu'il y a moins de sous-off, plus de gradés, la GFC, la VP et, quand se sera mis en place, l'échelon exceptionnel de gendarme mécaniquement plus largement distribué
quand aux indices, tu as raison encore, c'était mieux avant, d'ailleurs finalement on devrait refuser la grille B ;;;

D'après un retraité de gie c'est un métier passionnant, prenant et il n'y a pas de reconnaissance.


Je pense qu'il faut être passionné, s'imprégner du statut militaire et de l'accepter totalement : pas le droit de s'exprimer, faire 90h la semaine, faire son travail avec le peu de moyen que l'Etat vous donne....

Perso : je pense que sa sera plus facile pour vous de vivre avec toute la famille en bt et louer votre pavillon. Votre statut de militaire vous permet une mobilité géographique : sa serait un bon moyen de connaître les 4 coins de la France et ensuite vous profiterez de votre pavillon à la retraite. Et d'autre part cela vous éviterait de payer en double les taxes : TF, TH, ...

J'ai un ami gd qui payait 800€ de TH pour sa villa et 1 000€ de TH pour son logement de fonction de la gie.
Du coup, toute la famille vit dans la bt et elle loue sa villa : et financièrement parlant c'est beaucoup mieux pour elle.


Ce n'est que mon point de vue

[quote="chris227"
Si votre volonté et de faire une belle carrière, que vous privilégiez l'image à l'efficacité, aucun doute, la gendarmerie est faite pour vous.
Si vous vous voulez faire un vrai métier au service des autres, ressentir de la peur, de la colère, de la frustration mais aussi la satisfaction du devoir accompli, la police me semble plus indiquée.
Enfin, si vous voulez un métier tranquille privilégiez plutôt la fonction publique territoriale...[/quote]

putain mais c'est exactement çà !!!

Ce qui me motive c'est de trouver un juste équilibre entre vie de famille et travail, j'ai une femme dont je veux profiter et surtout un enfant que j'aime plus que tout et je ne veux pas être absent de son éducation et profiter de tous ces beaux moments de son évolution. Evidement, que la vie n'est pas toujours rose, travailleur je le suis, prêt à faire des heures je le suis aussi mais je veux également ne pas mettre ma vie de famille de coté, en discutant avecc ma femme elle est prête à me suivre et la gendarmerie en cas d'affectation hors ma région compiègnoise, me permettra de les héberger ds la caserne maintenant c'est vrai que c'est vraiment l'inconnu pour nous.
J'ai suivi vos conseils et j'ai également regardé la police, mais moi paris c'est pas ma tasse de thé, je suis définitivement un vrai campagnard et je me plais comme sa, c'est un choix et non une obligation, j'essai de me livrer au maximum pour que vous puissiez m'orienter en fonction de votre ressenti par rapport à mes attentes.
J'ai vu qu'il y avait un bureau de recrutement à Amiens et je voulais savoir si les retours son positifs sur le bureau de recrutement, où s'il on vous dit ce que vous voulez entendre.

Merci également, de répondre pour la visite médicale question posée un peu plus haut, savoir si le strabisme est un souci.?

Bonsoir,

Je vais te donner mon sentiments, je suis sorti d'école classé dans le dernier tiers, j'ai été affecté à 900 km de chez moi, moralité 10 heures de train tous les 10 jours pour revoir femme et enfants.

Ceci étant , les deux CB que j'ai eu ont toujours fait en sorte que j'ai 4 jours de repos consécutif pour que je puisse rentrer chez moi.

Après 6 ans et une CPE refusée je suis affecté à 20 minutes de chez moi, en ce qui me concerne ça vaut la peine d'être tenté!!!

[quote="poyardvincent"]Ce qui me motive c'est de trouver un juste équilibre entre vie de famille et travail, j'ai une femme dont je veux profiter et surtout un enfant que j'aime plus que tout et je ne veux pas être absent de son éducation et profiter de tous ces beaux moments de son évolution. Evidement, que la vie n'est pas toujours rose, travailleur je le suis, prêt à faire des heures je le suis aussi mais je veux également ne pas mettre ma vie de famille de coté, en discutant avecc ma femme elle est prête à me suivre et la gendarmerie en cas d'affectation hors ma région compiègnoise, me permettra de les héberger ds la caserne maintenant c'est vrai que c'est vraiment l'inconnu pour nous.

Sans vouloir être pessimiste. Option 1 tu sors de l'école en étant affecté en GM : vie de famille quasi nulle avec plus de 240 jours de déplacement à l'année (sauf à jouer les cassos pour rester à résidence et léser tes camarades): es tu réellement prêt pour ça ainsi que ta famille? Option 2 : la GD, tu es effectivement présent à résidence mais tu ne vois ta famille que de manière épisodique notamment si tu es muté dans une unité chargée (70 à 80 heures de travail ... par semaine). là encore es tu prêt à franchir le pas? Si tu réponds oui alors n'hésite pas à nous rejoindre car le métier est passionnant et surtout très prenant pour qui veut s'y investir.

yoyo31 a écrit:

GENDSTAS a écrit:

Retraité depuis trois ans, j'ai toujours des contacts réguliers avec les gendarmes de ma région, ils admettent que tout n'est pas rose, mais je ne les vois pas postuler pour la PM ou la PN,

ah bon tiens moi j'en connais encore un qui quitte notre belle institution pour aller exercer en pm ; dès lem ois de janvier bizarre non !!!!

Bonsoir Yoyo31,
Ce départ massif est-il significatif ?

En parlant de CIR, va voir la brigade de ton coin et demande à voir un gendarme de ton age. Demande lui également ses impressions notamment au niveau du CAT et qu'il te fasse voir les bouquins à apprendre parcoeur pour passer de carrière, tu comprendras que le métier est exigeant aussi de ce côté là. Dans ma COB sur 8 mono galon, 3 ont échoué au CAT et sont donc redoublant, c'est beaucoup de travail surtout si tu tombes en plus dans une brigade surchargée. Les CIR survolent largement cet examen, qui est pourtant le plus important de sa carrière.

Bonsoir,
Pour le strabisme, il peut y avoir problème, le mieux, si vous le pouvez, c'est de voir un médecin militaire qui pourra vous donner tous les renseignements nécessaires. Contactez votre chef-lieu de département, il devrait y avoir un médecin militaire.

claustro a écrit:

Bonsoir,

Je vais te donner mon sentiments, je suis sorti d'école classé dans le dernier tiers, j'ai été affecté à 900 km de chez moi, moralité 10 heures de train tous les 10 jours pour revoir femme et enfants.

Ceci étant , les deux CB que j'ai eu ont toujours fait en sorte que j'ai 4 jours de repos consécutif pour que je puisse rentrer chez moi.

Après 6 ans et une CPE refusée je suis affecté à 20 minutes de chez moi, en ce qui me concerne ça vaut la peine d'être tenté!!!

je ne connais pas claustro, mais cela fait du bien de lire un post comme le sien. Il est manifestement bien dans sa peau. Il a assumé ses contraintes (et cela n'a pas du être facile pour la famille ) et ses choix.
Et le gars ne se plaint pas .... et je suis certain qu'il a du faire déjà son choix de carrière en connaissance de cause et en harmonie avec sa famille. Au bout du compte et sauf accident, il ne sera pas aigri par le système.
Félicitations et surtout bon vent !

Bonsoir Chris227,
Par "grincheux" je n'entendais que ceux qui ont exclusivement une approche négative et restrictive du débat. Une discussion ne peut amener quelque chose que s'il y a échange d'arguments cordiaux. C'est heureusement le cas le plus fréquent sur ce forum mais il y a un vrai travail des modérateurs pour cela. En ce qui concerne les "râleurs" positifs, c'est à dire ceux qui dénoncent ce qui ne va pas dans l'institution, j'ai toujours estimé qu'il n'y en avait pas assez. Pour le travail, j'ai toujours préféré des "grandes gueules" qui avancent, même s'il faut régulièrement les recadrer, aux personnalités ternes qui ne font pas de vague mais apportent très peu à l'institution.
En ce qui concerne l'aspect "carrière", je ne l'ai jamais compris au sens "carriériste". Mais parce lorsque l'on fait un boulot intéressant dans de bonnes conditions, il faut être lucide, ça ne durera pas et qu'il vaut mieux anticiper et prendre des responsabilités nouvelles pour varier l'intérêt du travail. J'admets que c'est une vue personnelle mais ainsi il n'y a jamais de regrets à avoir.

En ce qui concerne les satisfactions du métier, si l'on recherche l'intervention pure et dure, c'est sûr, il vaut mieux être dans une BAC que dans une brigade chlorophylle. Pour le judiciaire, c'est plus compliqué et l'avantage n'est pas là où on le croit. Un jeune gendarme peut faire de vraies enquêtes, un jeune policier ferait du police secours et devra se contenter de livrer les "clients" à l'O.P.J. de permanence. Pour les enquêtes au quotidien, c'est-à-dire la délinquance courante, chaque fois que j'ai été amené à côtoyer ou à collaborer avec des unités de police, tant comme enquêteur que comme officier, j'ai toujours eu le sentiment que nous n'avions pas les mêmes valeurs. Pour la grande criminalité, il n'y a pas photo, il faut passer la main aux gros S.R.P.J., la gendarmerie n'a pas les moyens ni les méthodes mais ces emplois ne sont pas réservés aux débutants ni au scribe de base.
Mais lorsqu'une affaire criminelle implique un important déploiement de moyens et de tenir dans la durée, paradoxalement, c'est plus souvent la gendarmerie qui est la plus à même de mobiliser ses troupes, l'avantage du militaire...

Pour Moi je, grand merci, enfin quelqu'un qui me cire les pompes ! Il a fallu que je sois en retraite pour que cela m'arrive. J'ai presque été tenté de ressortir ma vareuse pour me regarder dans la glace.

Non Gendstas
Je vous ai connu et vous êtes quelqu'un de bien et qui mérite d'être connu.
C'est dommage que vous ne puissiez pas remettre votre vareuse car j'aurais remis la mienne. Enfin pour moi la tenue d'intervention celle de service courant.
Ne prenez pas celà comme du cirage de pompe mais plutôt un coup de brosse à reluire.

Bonne soirée et bonnes fêtes de fin d'année.

Bonsoir Moi Je,
Si vous me connaissez vous avez compris que j'avais pris votre message sur le ton de l'humour (saurait été trop beau !)
De bien Bonnes Fêtes également

GENDSTAS a écrit:

yoyo31 a écrit:

GENDSTAS a écrit:

Retraité depuis trois ans, j'ai toujours des contacts réguliers avec les gendarmes de ma région, ils admettent que tout n'est pas rose, mais je ne les vois pas postuler pour la PM ou la PN,

ah bon tiens moi j'en connais encore un qui quitte notre belle institution pour aller exercer en pm ; dès lem ois de janvier bizarre non !!!!

Bonsoir Yoyo31,
Ce départ massif est-il significatif ?

3 en moins de six mois pour moi c'est significatifs sans compter tout ceux qui se posent la question de franchir le pas mais c'est bien de croire que tout vas bien ....

Bonsoir Yoyo31,
Si j'estimais que tout va bien et que tout a toujours bien été, je n'aurais aucune raison de venir sur ce site.

Des départs anticipés, il y en a toujours eu et il y en aura toujours, à commencer devant la porte même de l'école.
Je veux juste attirer l'attention sur ce qui peut être éventuellement trompeur pour les candidats à la gendarmerie, l'objet de ce thème, en laissant croire que tout est mieux ailleurs.

Bien sûr que pour le gendarme marié qui a une épouse qui travaille, une maison et suffisamment d'ancienneté pour bénéficier d'une retraite, le passage en P.M. est une aubaine.
Je peux même avouer que j'ai parfois dissuadé des candidats d'entrer en gendarmerie, par exemple : bac +2, sportif et fils de magistrat, mais pas pour le motif que vous pourriez croire : un tempérament disons "cool" pour ne pas dire fumiste, uniquement préoccupé de sa tranquillité et son confort.

Il faut également indiquer que tous les emplois en gendarmerie n'ont pas la même charge ni la même contrainte, que toutes les unités ne sont pas surchargées ni sous pression permanente.

Maintenant si on observe le niveau de recrutement de la plupart des gendarmes et le niveau atteint en fin de carrière, il y a peu d'offres équivalentes dans la fonction publique. Cela aussi mérite d'être dit.

Pour le reste, dire qu'il faut secouer le cocotier pour que la parole se libère, pour que les conditions de travail soient dignes d'un service public, nous serons forcément d'accord.

+1 gendstats pour la fin de ton intervention


le problème est de toute façon bcp plus profond, je dirais même peut etre structurelle, les gendarmes sont mal dans leur peau , il faut aussi le souligner , peu etre que bcp ne sont plus près à fournir autant d éffort qu'avant mais c'est aussi la société qui veux çà . moi je que je vois c'est qu'il faut faire plus avec de moins en moins d 'effectif , qu'on est même pret à me faire sauter un jour de repos uniquement pour faire une orc et sous pretexte qu'il faut absolument 50 % de l'effectif présent , çà avant je ne le voyait pas et maintenant c'est monnaie courante et çà que cela fasse plaisir ou non cela me dérange profondément

GENDSTAS a écrit:

Ce départ massif est-il significatif ?

En un an : 5 CB de ma Compagnie + Landais (adjoint au cdt de Cie) il y a 3 semaines.
Je ne compte pas évidemment les gendarmes ou gradés qui ont préféré claquer la porte (le dernier en date : Papilou au 01.01.2011.) et les GAV qui sont maintenant en école de Police ou douanes ou tout simplement partis dans l'Armée de terre (mon fils et 3 anciens GAV de mon unité). Un seul ancien GAV de chez moi est en attente de rentrer en écolgend.

Comment ? ? ?

Tu demandes s'il n'y a pas un problème au niveau de ma compagnie ? ? ?

Oh non ! ! J'oserais jamais écrire de telles choses ! S'il y avait des problèmes, le Groupement se serait rendu compte des choses, non ?

Et puis, s'il y avait des problèmes en Gie, cela se saurait, n'est-il pas ? ?