Harcèlement et acharnement ordinaires en Gendarmerie

Rappel du premier message :


Un article qui ne peut laisser indifférent :

http://adefdromil.org/6482

Bonsoir Asterix,

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le principe que la publicité faite sur une affaire indéfendable contraindra le commandement à lâcher le responsable.
Mais je voulais surtout attirer l'attention sur le danger des enregistrements car cela peut se retourner contre celui qui est de bonne foi. Imaginez que le commandant de compagnie se rende compte qu'il est enregistré à son insu. Il lui suffit alors de placer en garde à vue l'intéressé et si celui-ci n'a qu'un début d'enregistrement et rien d'autre, il est certain d'être a minima viré de la gendarmerie et peut être, en prime, avec une condamnation pénale.

Il ne faut pas se tromper, les exemples célèbres sont des cas d'espèce. Pour les paillotes, l'enregistrement est apparu en cours d'enquête, il s'agissait d'un élément à décharge pour le cl C. alors que le fait principal, l'incendie, était public et les auteurs identifiés. Ce n'est pas l'enregistrement qui a été rendu public en premier, toute la nuance est là.
En matière de harcèlement, un enregistrement sera sans risque s'il concerne la ligne téléphonique privée de la victime ou alors, il faut imaginer une enquête à l'américaine, la victime se constituant partie civile devant un juge d'instruction qui autorise les enregistrements. Mais alors qui sera chargé de l'enquête ? Si c'est la police, même dans son bon droit, la victime restera en difficulté avec son entourage, sinon il y a risque d'indiscrétion, sauf à recourir à l'inspection.

Dans toutes ces affaires, le sérieux et le professionnalisme sont effectivement un gage d'équité et de tranquillité.

Si un individu défaillant fait l'objet d'une notation cohérente et d'observations écrites pertinentes en temps utile, il n'aura guère le loisir de se défendre par des accusations abusives. En revanche, j'ai pu constater que certains dossiers étaient très mal "montés" malgré des faits caractérisés d'où le risque de recours au préjudice de l'institution.

Lorsque c'est l'accusation qui est abusive, la meilleure des défense, c'est d'abord l'attaque. Mais tout dépend de la solidité de la victime et de son habilité.
Il m'est arrivé à plusieurs reprises d'être informé de cas de harcèlements qui paraissaient caractérisés. A chaque fois, j'ai donné pour conseil aux intéressés de s'expliquer fermement et directement avec leur chef et j'ajoutais, s'il ne veut rien entendre, passez le par la fenêtre... si le bureau est au rez-de-chaussée.
Ce conseil n'était pas gratuit, jeune gendarme mono-galons, j'ai viré à deux reprises le bureau d'un CB abusif. Au final, bien que de loin le plus jeune de l'unité, j'étais le seul à qui était épargné les "mesquineries" les plus flagrantes. Il faudra un jour que je raconte cette histoire car c'est un vrai roman.

Pourquoi ne pas alerter la presse ?
Un journal hebdomadaire comme "Marianne" pourrait peut-être être intéressé pour écrire un article. Il serait temps qu'un journaliste se renseigne sur la mentalité primaire de certains cadres de cette institution qu'est la gendarmerie. Savoir que des gens censés représenter la Loi s'assoient sur des principes basiques est écœurant. En grattant un peu, un journaliste découvrirait certainement de "belles choses". Ils verraient que la différence entre d'autres administrations où malheureusement le suicide (à cause du harcèlement, acharnement et j'en passe) est présent, n'est pas rare en gendarmerie. Je suis mariée à un gendarme depuis 20 ans et je pense connaitre un peu cette vieille dame qui ne mérite pas le sort qui lui est réservé.
J'ignore a qui tu pourrais t'adresser au journal Marianne, l'adresse est au 32 rue René-Boulanger 75484 Paris cedex 10. Je pense que le service interne du courrier feras suivre à l'un de leurs journalistes. A toi d'écrire de ta plus belle plume la vérité et d'essayer de convaincre l'un d'entre eux de se pencher sur le harcèlement dans ce milieu (trop) fermé qu'est la gendarmerie.

Bonsoir,
Il ne serait pas très opportun, voire néfaste, d'alerter la presse alors que toutes les voies de recours internes n'ont pas été utilisées. Cela pourrait même se retourner contre l'intéressé.
J'ai eu l'exemple d'un subordonné qui n'avait pas voulu faire confiance aux recours hiérarchiques préférant activer ses relations politiques. Je lui avais expliqué qu'en cas d'échec, il se fermait toutes les portes et c'est bien ce qui s'est produit.

Il y a quelques mois, la presse a été alertée, pour un cas de harcèlement en gendarmerie, depuis plus rien, j'espère pour le gendarme que son chef s'est calmé.

La vie d'un gendarme est plus importante que sa carrière, mais ce n'est que mon avis !


A quand une enquete syle "les infiltrés" pour découvrir ce douloureux problème des suicides en gendarmerie, on apprendrait de "belles choses"

Pour le moment, seule la hiérarchie s'exprime dans la presse, pour dire "pas d'amalgame"

Bonjour,

Si mes souvenirs me font pas défauts, il s'agissait du CBmo d'AUBENAS (07). Quel résultat de l'enquête ? Quel avenir du "gendarme" et sa famille victimes de ce gradé ?
Les faits ont-ils été avérés.... ?

Je pense qu'effectivement les médias de la presse écrite seraient fort intéréssés de certains évènements en la matière. Malheureusement, les principaux intéressés faisant l'objet de ces pratiques scandaleuses ne peuvent alerter la presse, au risque plus grand de se faire encore un ""peu plus allumer""
Pourtant, et j'en ai été victime, des retraités qui n'ont plus rien à craindre de leur hiérarchie pourraient en parler. Ces faits de harcèlements sont pitoyables d'une institution qui dit respecter l'humain. J'ai quelques ""faits fumants en mémoire"" et dont certains me concernent.
J'adresse mon courage et mon respect à ces militaires qui ont osé en parler. Bon courage, car ils ne sont pas arriver à la fin de leur peine.

En effet ! les retraités peuvent parler, mais est-ce bien utile de réveiller de vieilles rancoeurs ?
La soif du dominant à vouloir toujours dominer à tout prix laissant un sentiment de frustration. L'autorité, en effet n'est pas à mettre entre toutes les mains.

Aujourd'hui, le dauphiné libéré relate le procés au cours duquel un adjudant de gendarmerie devait répondre des accusations portées contre lui par un de ses anciens subordonnés pour faits de harcèlement. Il a été relaxé.
C'est une facheuse publicité .
Finalement le gendarme ayant cité son supérieur à comparaître se sentira un peu plus victime.
Si seulement, ils s'étaient expliqués entre hommes.

Et les camarades du plaigant, qu'en pensent ils ? Ils doivent servir à la manifestation de la vérité. L'article ne parle pas de leurs témoignages.

Harcèlement et acharnement en gendarmerie ?
Est-ce possible ?

Lorsqu'on est victime de ce genre de faits quand on est gendarme (car il paraît difficile de penser ou d'imaginer pour un civil - terme non péjoratif - que cela puisse arriver ) il faut réunir des éléments probants. En effet, étant gendarme, nous connaissons le système judiciaire et nous savons parfaitement qu'en terme d'enquête judiciaire il faut amener des billes afin d'étayer ce que l'on veut démontrer. Je veux également parler de tous les éléments constitutifs de l'infraction, qu'ils soient "légal, matériel et moral".
Le harcèlement est difficile à prouver, mais cela peut se faire. C'est malheureusement à la victime d'apporter la preuve des exactions dont elle fait l'objet.
Et oui, il existe au sein de notre institution.

BEN

OH Phil2 ! soyez gentil

Il y a de partout des gens qui ne peuvent pas se voir en peinture et lorsque s'en arrive à ce point, et bien c'est lamantable en effet.
Mais je crois que vous avez une jeune collègue qui a écrit aussi un livre sur les pratiques et travers que l'on rencontre dans l'institution policière.
Je ne l'ai pas lu. Il y a eu publicité télévisée. Cà ne m'interesse pas.

Ce qui est certain, c'est que policiers et gendarmes sont sans doute les deux corporations qui se justifient le plus, tellement elles sont harcelées par la presse, les familles des malfaiteurs pour qui çà a mal fini, les avocats, les magistrats parfois....... Alors si on s'y met aussi.... pauvres de nous

bonsoir, je me souviens très bien de cette histoire de harcellement sur Aubenas, au moment on en avait beaucoup parlé sur le forum



il serait effectivement interessant de savoir ou en est cette histoire



et si les protagonistes sont toujours en place





car l'affaire avait été assez loin

Moulinier, je crois que tu es pas loin du secteur, tu pourrais peut etre avoir des renseignements

Le dauphiné d'aujourd'hui relate les débats.

Le gradé a été relaxé. Le plaignant n'est sans doute plus dans la gendarmerie. Maintenant, à mon avis, il doit se sentir encore plus victime.
l'avocat de la défense a dit que l'on ne pouvait confondre harcèlement et exercice de l'autorité.

Dans l'opinion publique cà marque.

C'est bien triste, ce genre d'histoire. Il faut se parler, s'opposer parfois, s'engueuler et puis passer à autre chose. Mais pour celà, il faut un certain courage.

Trouvé ce soir

http://www.addthis.com/bookmark.php?v=10&url=http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/rhone-alpes/proces-pour-harcelement-moral--65728971.html

L'affaire a été mise en délibéré

Franchement , vous croyez que c'est mieux dans une entreprise , une usine , un bureau.............????????

c'est regrettable tout ça , mais nous ne sommes pas des exceptions en la matière , et je suis sûr qu'ailleurs il y a encore pire......


effectivement , j'ai connu un temps ou le harcelé réglait son problème avec son harceleur dans le fond du garage , ou dans le bureau ave"c la machine a écrire...

maintenant c'est " m'sieur , m'sieur " il me haaaarcèèle .......


harcel , rentre à la maison tout de suite.....

marre de voir ces c......

moulinier a écrit:

OH Phil2 ! soyez gentil

Il y a de partout des gens qui ne peuvent pas se voir en peinture et lorsque s'en arrive à ce point, et bien c'est lamantable en effet.

Je sais, c'est un triste mais réel constat.
On le vit même ici.

Excelsior a écrit:

Franchement , vous croyez que c'est mieux dans une entreprise , une usine , un bureau.............????????

c'est regrettable tout ça , mais nous ne sommes pas des exceptions en la matière , et je suis sûr qu'ailleurs il y a encore pire......


effectivement , j'ai connu un temps ou le harcelé réglait son problème avec son harceleur dans le fond du garage , ou dans le bureau ave"c la machine a écrire...

maintenant c'est " m'sieur , m'sieur " il me haaaarcèèle .......


harcel , rentre à la maison tout de suite.....

marre de voir ces c......

Elle est bien jolie ton histoire mais cela ne fait que déplacer le problème. Le harceleur s'en prendra toujours à plus faible que lui tant qu'il restera dans l'institution.
Alors le collègue qui viendra à moi "Msieur, Msieur, il me harcèle!", je prendrai le temps nécessaire à l'écouter. Je me foutrais pas de lui comme tu le fais.

L'humour a ses limites.

Excelsior a écrit:

Franchement , vous croyez que c'est mieux dans une entreprise , une usine , un bureau.............????????

c'est regrettable tout ça , mais nous ne sommes pas des exceptions en la matière , et je suis sûr qu'ailleurs il y a encore pire......


effectivement , j'ai connu un temps ou le harcelé réglait son problème avec son harceleur dans le fond du garage , ou dans le bureau ave"c la machine a écrire...

maintenant c'est " m'sieur , m'sieur " il me haaaarcèèle .......


harcel , rentre à la maison tout de suite.....

marre de voir ces c......

Personnellement cela ne me dérangerais pas de l'entreprendre dans un bureau, mais les choses sont différentes, ont ne peut pas tout comparer... Je vais pas risquer ma place pour ça, et je ne suis pas du genre MONSIEUR MONSIEUR, non plus....