APPEL A TEMOINS
J’ai 32 ans et je comptabilise aujourd’hui 12 ans de service actif au sein de la gendarmerie nationale.
Suite à des évènements malencontreux survenus dans ma vie privée de la fin de l’année 2003 au début de l’année 2004, j’ai subi un Harcèlement moral de ma hiérarchie directe.
Ce Harcèlement moral s’est caractérisé au-delà des insertions répétées dans ma vie privée, menaces, pressions, persécutions, propos calomnieux, discriminatoires et diffamatoires, ignorance, isolement, sanctions, emplois dégradants successifs et constants, dépréciations, retrait des effectifs déplacés, permission annulée, par des actes écrits successifs et abusifs, restrictifs, arbitraires, immoraux et illégaux entachant la continuité de ma carrière et causant mon affection morale. Tous mes recours formés au titre de certains actes arbitraires en instance administrative ont été déboutés des suites de fautes professionnelles invraisemblables de mon conseil.
Ma hiérarchie s’est également rendue coupable du délit de faux et usage de faux en établissant un dossier de punition pour un motif inventé et en insérant dans cet acte une pièce administrative modifiée.
Mes contestations m’ont confronté à de nombreux abus d’autorité.
J’ai été placé en congé de longue durée pour maladie pour une première période de six mois à compter du 06 janvier 2005 après un cumul de 178 jours de congé de maladie pour l’année 2004. J’ai été contenu dans cette position statutaire par des décisions médico-administratives d’un médecin des Armées, pendant 4 ans et 2 mois, contre ma volonté et contre des avis médicaux attestant de ma guérison.
Durant mon congé de longue durée pour maladie, je suis resté la proie des menaces, persécutions et pressions psychologiques via le téléphone de mon domicile de repli, accusations, diffamations, injures, abandon, ignorance et, en surcroît de condamnations administratives, tentatives de condamnations pénales et d’un acharnement administratif et médico-administratif.
Le Harcèlement moral dont je suis victime est à ce jour de type professionnel et stratégique et, l’acharnement administratif et médico-administratif subi est toujours actuel.
Mes plaintes successives de ma situation scandaleuse formulées dans mes nombreuses demandes d’audience auprès des officiers de commandement de la Gendarmerie Nationale ont été ignorées et méprisées, me contraignant à d’innombrables contestations écrites et régulières de leurs agissements pervers et abusifs.
Depuis toutes ces années, notre hiérarchie ignore également à sa guise et volontairement, en toute invraisemblance et impunité les lois de notre République et celles fondatrices du statut des militaires, notamment leur devoir de protection.
J’ai évidemment déposé une plainte avec constitution de partie civile pour ces faits constitutifs de Faux et usage de Faux et de Harcèlement moral à la date du 08 mars 2007. Cette plainte est entourée de péripéties des plus invraisemblables depuis son origine forçant mon indignation et mon exaspération actuelle ; La prescription triennale n’est toujours pas atteinte heureusement.
Je déplore également en cette affaire scandaleuse l’implication administrative du Ministre de la Défense, invraisemblable puisque le ministère de la Défense édite un guide de lutte contre le Harcèlement moral au travail et forme des agents mais dans quel but ?
J’ai alerté en vain les médias, le Président de la République, le Premier Ministre, le Ministre de la Justice et le Ministre de la Défense pour leurs interventions.
Le Président de la République me renvoie vers le Ministre de la Défense.
A la même époque, mon courrier adressé au Ministre de la Défense me revient avec la mention «VOIE INCONNUE A PARIS 05 – RETOUR A L’ENVOYEUR» alors que mes courriers antérieurs ont été réceptionnés à la même adresse.
Le Premier Ministre me renvoie vers le Directeur général de la Gendarmerie Nationale tout en ayant connaissance que ce dernier ignore volontairement ma situation.
Le Ministre de la Justice me renvoie vers mon avocat.
Il semblait être une évidence que ma hiérarchie doive considérer ma situation en une repentance sincère et affirmée par la réparation urgente de mes multiples préjudices et notamment ceux relatifs à ma carrière, pour ma meilleure reprise d’activité en de nouveaux rapports fraternels et dévoués retrouvés.
A l’inverse, j’ai été sanctionné en surcroît par une nouvelle affectation d’office qui m’a valu une nouvelle période de congé de maladie en début d’année 2009.
Depuis mon incorporation et du fait de restrictions médico-administratives successives, prolongées et abusives, mon emploi au sein de cette unité s’est résumé à l'entretien des espaces verts.
Depuis plus de sept années maintenant, je suis obligé à d’innombrables recours, au vu de la reconnaissance et de la restauration de ma situation scandaleuse, en la réformation de tous ces actes arbitraires infligés et, en la réparation de mes préjudices physiques, moraux, professionnels et financiers conséquents, pour la restauration de ma situation.
Ce Harcèlement moral a même eu raison de ma situation familiale en septembre 2008, alors en couple depuis plus de 4 ans, en créant mon discrédit et mon isolement supplémentaire auprès de mes proches qui ne pouvaient comprendre ma situation.
Mon isolement et mon exaspération forcent considérablement mon opiniâtreté pour défendre ma dignité et celle des gendarmes atteints tout comme moi des mêmes agissements et abandons successifs et intolérables.
En effet, ce combat dépasse aujourd’hui ma seule situation particulière.
J’ai conscience que de trop nombreux gendarmes ont été, sont ou risqueraient d’être victimes demain de Harcèlement moral.
Je suis révolté de nous savoir seuls et non protégés par notre hiérarchie mais je le suis d’autant plus vis à vis de cette certaine hiérarchie constituée d’un certain commandement d’un certain type de personnages indignes des valeurs de notre institution et leurs portant atteinte.
Je reste néanmoins fier et digne d’être gendarme et, pour l’Honneur et le Renom de notre Arme, et pour l’Honneur et la Mémoire de nos frères d’arme perdus ou démissionnaires nous nous devons nous gendarmes de rétablir la Justice dans notre institution pour la protection légitime des gendarmes retrouvée.
J'ai présenté en vain ma situation scandaleuse de victime de Harcèlement Moral au sein de la gendarmerie nationale devant la commission des recours des militaires auprès du Ministre de la Défense en l’objet de Harcèlement moral au travail.
Ma demande de protection juridique auprès du service concerné a été rejetée en début d'année 2010 au motif de "Faute de preuves et de présomption".
Je reste aujourd'hui encore sans nouvelles de mon dépôt de plainte auprès du procureur de la république compétent.
Après toutes ces années ma plainte n'a toujours pas atteint le stade de l'instruction mais la prescription triennale n'est heureusement pas atteinte du fait des multiples évênements invraisemblables qui l'ont entouré depuis son origine.
Un accident de travail survenu à l'occasion du service en juillet 2009 m'a placé dans une nouvelle période de longue maladie décidée abusivement sur la présentation d'un faux et usage de faux avec usurpation de ma signature établi à mon insu par ma hiérarchie directe au niveau de ma région gestionnaire.
Il en a découlé une nouvelle mutation abusive d'office entourées des diverses aberrations administratives habituelles (refus d'octroi du délai d'évacuation de logement prévu, dossier de déménagement- changement de résidence remis après un délai conséquent de plus de trois mois, ...)
J'ai lancé un appel à témoins sur mon profil Augustin Nabor FACEBOOK.
Je continuerai mes démarches jusqu’à ce que nous soyons entendus et le Harcèlement moral reconnu au sein de la gendarmerie nationale.
Seule notre solidarité peut être salvatrice de notre protection !
"Il suffit que les gens de bien ne fassent rien pour que les gens de mal triomphent" Edmund BURKE
Merci de bien vouloir me contacter si vous pouvez m'être d'une quelque aide que se soit (guinabor@hotmail.fr).
Inutile d'ouvrir trois sujets identiques sur trois sous-forums.
Un a été fusionné avec celui ci et le troisième a été supprimé
Merci de votre compréhension
La modération