nouvelles forces de securité pour recuperer les missions!

Rappel du premier message :


Bonjour a tous

extrait d'un article du figaro sur les reduction d'effectifs en ce jour

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/08/29/01016-20100829ARTFIG00110-un-syndicat-de-policiers-denonce-les-baisses-d-effectifs.php

"Quatre groupes de travail, mis en place au printemps par le ministère de l'Intérieur, réfléchissent d'ailleurs au transfert des tâches de policiers et de gendarmes à d'autres forces de sécurité"

Qu'en pensez vous?

Entièrement d'accord avec toi Christian. Je n'ai pas voulu la jouer, en disant chez nous on est les meilleurs, on rase gratis. Il faut savoir rester humble, modeste parfois ( ) . C'est entièrement vrai, que notre formation y est pour quelque chose et ensuite l'ancienneté. Durant toute notre carrière, on suit des formations continues, car un truc chez nous (comme probablement chez nos cousins) nous sommes tenus à des remises à niveau permanentes. Toute ta carrière est faite d'instructions et c'est un bien, la preuve nous sommes apréciés. Même lorsque tu parts à la retraite tu n'as pas tout vu tellement l'éventail de notre métier est large.

"""""""
Bruno Delamotte, pdg de la société Risk&Co, a jeté cette semaine un pavé dans la mare des entreprises de sécurité, en publiant une tribune très sévère, comme nous le relations ici-même. L'affaire d'Areva au Niger est évidemment dans toutes les têtes. Alors que le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale travaille sur la question de la sécurité privée à l'international, un colloque fermé à la presse a été organisé cette semaine par la Fondation pour la recherche stratégique. L'ambiance y fut studieuse, mais dans les couloirs, les échanges entre les participants - souvent concurrents - pouvaient être plus ironiques... ou hypocrites. Une récente "bévue" commise par l'une de ces sociétés dans une capitale arabe était dans tous les esprits.
Sur le fond du dossier, nous avons voulu interroger Bruno Delamotte afin qu'il nous précise sa pensée, à partir de son expérience. Voici ses réponses : .....

Lire ci-dessous.

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/10/bruno-delamotte-une-op%C3%A9ration-militaire-et-la-s%C3%A9curit%C3%A9-dun-site-industriel-nont-rien-%C3%A0-voir.html

je suis très surpris par les a priori de certains quant à une éventuelle fonction au sein d'une société de sécurité privé.
Ne vous imaginez surtout pas que arce que vous etes ancen gendarme avec des qualités certains, que vous serez directement à la tête d'une équipe de "vigiles" - non surement pas.
Dites vous bien que dorénavant, pour être agent privé de sécurité, il faut passer des dimplomes !!! he oui !!! et donc si ceux qui sortent n'nt pas encore la pratique, ils ont la théorie.
Dites vous aussi, que ces persnels là ne sont là que pour de la surveillance et rien d'autres !!! pas d'enquête, pas d'interpellation sauf cas vraiment particulier et encore ...
Cela fait plus de 10 ans que je travaille dans la sécurité privé et mon état d'ancien gendarme n'a rien fait la dedans. La seule consolation, c'est qu'en tant qu'ancien gendarme, vous n'avez pas à passer d'examen. et c'est tout !! et ne croyez pas que vous allez tout casser pour cela.
J'invite certains à plus de modération dans leurs envies et à revoir leurs prétentions la baisse.
Néanmoins, en tant qu'ancien de la Grie, je ne peux être qu'à vos côtés dans les épreuves qui secouent la Grande Dame.

Tu as un peu raison Baron Rouge "(mon gogo)".

On devrait être bons dans les sociétés de surveillance privée. Rappelles toi une nuit : 5 patates sur le dôme, et quand nous avons rendu compte le responsable du secteur, nous a dit qu'il y avait des chasseurs braconniers dans le coin.
Un RPG 7 retrouvé ainsi que 5 empenages
Heureusement que les renforts sont arrivés tout de suite.

On faisait bien de la surveillance privée en ce temps là. Même nos véhicules étaient payés par l'autorité fonctionnelle.

""""""Alors que la police délègue de plus en plus de missions à des entreprises privées de sécurité, la loi Loppsi 2 – examinée mardi 5 octobre par les députés – prévoit une meilleure régulation du secteur""""""""""""

http://www.la-croix.com/Le-role-des-societes-privees-de-securite-se-renforce/article/2441600/4076

http://www.la-croix.com/A-la-gare-de-Bordeaux-les--prives--se-sont-fait-une-place/article/2441579/55350

Je ne suis pas contre les sociétés de vigiles. Celles-ci dans des secteurs bien ciblés peut être utile, car malheureusement les forces de l'ordre ne peuvent pas être partout et surveiller tout. Leur nombre ne suffit pas à faire face. Il faudrait simplement les utiliser avec parcimonie.
Mais il me semble dangereux, de déshabiller Pierre pour développer à outrance Paul et le développement de ces sociétés au détriment des forces de l'ordre me parait très périlleux, fâcheux pour l'avenir de notre démocratie.
Une force de sécurité d'Etat, forte, sans pour cela en venir à un état policier, est indispensable pour la bonne marche d'une nation. Il faudra toujours des femmes et des hommes pour faire respecter les lois qui régissent l'État.
A force de privatiser, n'allons nous pas devenir un état fantôme, où toutes les Institutions seront dirigées par des grosses sociétés civiles. Forces de sécurité en diminution aujourd'hui, hier les postes, l'éducation nationale, le personnel hospitalier etc... Demain n'allons nous pas avoir une justice privatisée? A ce rythme pourquoi pas. Demain plus de fonctionnaires, (ils coutent trop cher) que du privé dans les mains de la "haute finance" qui feront en sorte de s'enrichir encore plus au détriment du peuple.
Dans quel état laisserons-nous notre pays pour les générations futures si nous laissons toutes nos Institutions clés dirigées par le capital, si nous poursuivons dans ce sens dans la désertification de nos services publics? Car leur seul souci sera le profit, puis le rendement. Le bien être du citoyen, ils s'en foutront comme de l'an 14.

En ce moment sur France culture dans "Questions d'époque"

Vers une privatisation du marché de la guerre
Avec : Nicolas Arpagian, chercheur à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Prospective stratégique et Philippe Chapleau, spécialiste des sociétés militaires privées.
http://www.franceculture.com/emission-questions-d-epoque-les-micro-lycees-vers-une-privatisation-du-marche-de-la-guerre-2010-10-0

Podcast: http://www.franceculture.com/podcast/2722541

Christian a écrit:

Il y a un facteur que vous occultez pratiquement tous :

- si les gendarmes en particulier sont très appréciés (voir également la déclaration du Général CALDWELL) c'est aussi de par la qualité de notre formation initiale, revalorisée par la suite par nos méthodes de travail dans nos unités (BT, EGM, voire même Etat-Majors)

Un Gendarme vaut surtout par la qualité de son cursus de carrière.

Donc, la débauche vis à vis de personnels de chez nous, pour avoir la qualité qui semble être recherchée par les agences de sécurité privées, c'est surtout l'ancienneté. Or dans ses officines, les gars sont souvent jeunes, donc ils n'ont pas encore pu acquérir toutes les qualités qui font qu'un gars soit un "bon" gendarme.

Questions pratiques : est-ce que les agences de sécurité reprennent les années d'ancienneté des anciens gendarmes et policiers ? Quel est l'éventail des salaires ? Est-ce qu'elles appliquent les méthodes de management "modernes" (flux tendus, turn over, etc.) ? Qu'en est-il des accidents de travail, des agents blessés en mission ? (on entend parler dans les media des pertes des armées en Afghanistan, mais pour celles dans les rangs des sociétés privées, c'est botus et mouche cousue, silence radio) Qu'en est-il des conditions de travail en général, et des clauses des contrats de travail ?

Komugi chan a écrit :

Questions pratiques : est-ce que les agences de sécurité reprennent les années d'ancienneté des anciens gendarmes et policiers ? Quel est l'éventail des salaires ? Est-ce qu'elles appliquent les méthodes de management "modernes" (flux tendus, turn over, etc.) ? Qu'en est-il des accidents de travail, des agents blessés en mission ? (on entend parler dans les media des pertes des armées en Afghanistan, mais pour celles dans les rangs des sociétés privées, c'est botus et mouche cousue, silence radio) Qu'en est-il des conditions de travail en général, et des clauses des contrats de travail ?

---qu'entendez vous par travailler dans une société de sécurité privée ? faire le barbouze à l'Etranger ou alors travailler dans le domaine de la sécurité sur le territoire national ?
à cette dernière question, je peux répondre en vous invitant à aller voir sur le site Légifrance - la convention collective nationale des entreprises de prévention et de sécurité. Quant aux salaires, tout y est inscrit. Pour ce qui est de la reprise des annuités, on ne mélange pas militaire et privé !! pas encore !! c'est pourquoi il vaut mieux effectuer un certain nombre d'annnées pôur bénéfier d'une certaine retraite pour ensuite y entrer.
voilà ce que je peux dire pour ce que je connais

Merci Baron Rouge, beaucoup d'infos en suivant votre filon effectivement.

LE BARON ROUGE a écrit:

qu'entendez vous par travailler dans une société de sécurité privée ? faire le barbouze à l'Etranger ou alors travailler dans le domaine de la sécurité sur le territoire national ?

Petit problème de vocabulaire: un barbouze jusqu'à nouvel ordre est membre des services rens de son pays et non pas salarié d'une société privée.

LE BARON ROUGE a écrit:
qu'entendez vous par travailler dans une société de sécurité privée ? faire le barbouze à l'Etranger ou alors travailler dans le domaine de la sécurité sur le territoire national ?
AK47 a écrit
Petit problème de vocabulaire: un barbouze jusqu'à nouvel ordre est membre des services rens de son pays et non pas salarié d'une société privée.

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désolé mais je ne vois pas où est le problème - jeu de mots peut être - disons mercenaires alors !!
je fais référence à ce que j'avais lu sur d'autres messages- pour des missions à l'étranger, je ne vois pas des ex-gendarmes faire cela !! - à moins de travailler dans l'Ombre - et on sait pertinemment qu'il y a beaucoup d'officines dans ce domaine qui font tout et certainement n'importe quoi.
Je pense que rien ne sert de jouer sur les mots -
Lorsqu'on parle sécurité privée il faut appeler un chat un chat et non pas s'inventer n'importe quoi. C'est plus terre à terre qu'on ne le pense même si de grosses entreprises s'exportent vers l'Etranger.
Je vous invite à revoir les infos que j'ai données et que vous pouvez retrouver sur Légifrance - ensuite votre avis sera fait -
même si la sécurité privée peut faire réver, le réveil ne sera pas très bon !!

bonjour a tous
la formation de ces agents est généralement confiée aux anciens gendarmes du GIGN .

je n'ai pas vu beaucoup d'anciens gendarmes du GIGN revenir en unité territoriale ( il ne faut pas voir en ces parole que je suis anti GIGN car ce sont des mecs sympas, mais je pense qu'ils doivent avoir des propositions d'emploi plus que nous brigadier et pourtant nous sommes multicartes

D'autant plus que la grande majorité des membres du GIGN sont issus de la Gendarmerie Mobile.

Puis, il faut se mettre à la place de ces membres du GIGN, qui ont connu la cohésion, une reconnaissance certaine et un boulot ou tu dois être à 100% de tes moyens, réintégrer une unité où tu n'es plus considéré. Où tu deviens un pion et l'agrume que l'on presse. Où la hiérarchie ne te considère plus. Tu deviens du jour au lendemain, monsieur tout le monde. Tu rentres dans le rang. Reprendre des plantons, ou des postes de police, ou des services plus que barbant, ne doit pas trop les intéresser. Même s'ils ont peut être des postes intéressants, ils ne retrouveront jamais ce qu'ils ont perdu.
Certainement que leur carte de visite leur permet d'obtenir un job plus intéressant et ils seraient bête de ne pas profiter de l'occase.

Dieu 11 a écrit : ---
Certainement que leur carte de visite leur permet d'obtenir un job plus intéressant et ils seraient bête de ne pas profiter de l'occase.
---

Pour celles et ceux qui ont le goût de l’aventure, qui aiment l’altitude, je leur conseille vivement de regarder cette vidéo.
Les membres du GIGN et des PGHM vont sûrement apprécier.
ATTENTION : très déconseillée pour celles et ceux qui ont le vertige.
Perso, je ne peux qu’admirer le courage de ces deux techniciens, tout en sachant que je serais incapable d’en faire le dixième.
J’espère qu’ils sont grassement payés les deux gars.

A voir absolument : --- un job intéressant ...

http://www.koreus.com/video/reparer-antenne-540m.html

El jubilado a écrit:

Pour celles et ceux qui ont le goût de l’aventure, qui aiment l’altitude, je leur conseille vivement de regarder cette vidéo.
Les membres du GIGN et des PGHM vont sûrement apprécier.
ATTENTION : très déconseillée pour celles et ceux qui ont le vertige.
Perso, je ne peux qu’admirer le courage de ces deux techniciens, tout en sachant que je serais incapable d’en faire le dixième.
J’espère qu’ils sont grassement payés les deux gars.

A voir absolument : --- un job intéressant ...

http://www.koreus.com/video/reparer-antenne-540m.html

Même avec un très bon salaire ce genre de boulot ne serait vraiment pas fait pour moi !!!!
Chapeau bas les artistes !

A méditer pour l'avenir.

DioraNews - 06/10/2010 à 18:33
Des pompiers laissent brûler une maison

Dans le Tennessee, on ne rigole pas avec les impôts. Une famille de South Fulton en a fait la triste expérience la semaine dernière. Les pompiers ont laissé leur maison brûler parce qu'ils n'avaient pas payé leur cotisation annuelle de 75 dollars au Fire department du comté d'Obion. Depuis, le débat éthique enflamme le net américain. Libéraux et conservateurs s'écharpent par forums interposés. Les premiers condamnent les pompiers, qui "étaient sur place et auraient pu agir". Leurs adversaires leurs rétorquent que "si on choisit de ne pas payer, on accepte les conséquences".

Toute cette histoire est arrivée car la ville ne possède pas de caserne. Les habitants de South Fulton doivent payer tous les ans les services de lutte contre les incendies de leur région. Mais Gene Cranick a toujours refusé de verser quoi que ce soit aux pompiers. "Je pensais que même si on ne payait pas, les pompiers viendraient éteindre l'incendie malgré tout". Il avait bien tort.

Quand sa maison prend feu la semaine dernière, la famille compose le 911, les urgences aux USA. Terrible déconvenue : les soldats du feu refusent se déplacer car ils n'ont pas été payés. Et le refus est catégorique. C'est seulement quand un voisin qui souscrivait à l'offre les appelle à son tour, craignant que le feu ne se propage, que les pompiers arrivent sur les lieux. Malgré les supplications de la famille, ils refusent de maîtriser le sinistre. Au final, leur maison a été réduite en cendres et chacun campe sur ses positions. Mais South Fulton n'a toujours pas de caserne.

Dans vingt ans : appel au 17 : pour payer par carte bancaire, tapez 1...

Vive le système américain, très prisé par un grand homme. Pas étonnant qu'il admire ce pays et surtout son mode de fonctionnement. C'est ainsi qu'on fera des économies sur le budget de la France.

bah ... je crois qu'il faut se garder de réactions trop rapide ...
l'exemple des pompiers aux "states" est horrible présenté ainsi ! D'un autre côté, les 3/4 des maisons américaines sont en carton pâte et bois ... dès que le feu s'y met, l'eau termine de détruire le reste !
Et puis dans cet exemple, on ne parle pas de personne en danger, ce qui est aussi rassurant, bref.

Mais chez nous EN FRANCE, combien de fois n'a t'on pas lu ici ou là que le principe de la C.M.U. par exemple était scandaleux .... tu veux être assuré tu paye
Sommes nous offusqués des coupures d'eau, gaz ou EDF quand les personnes ne payent pas ... il y a même des dispositif sociaux pour compenser d'ailleurs ... ce n'est pas tout a fait la même chose, mais tout de même ...

Alors sur le principe, cet américain savait ce qu'il risquait en ne voulant pas payer, en faisant sa forte tête .... et pour quelques dollars de plus ... il a plus de maison ... un C.. en somme

Cela aurait inspiré notre De La Fontaine certainement

PS : chez nous, on paye les pompiers ? oui il me semble et c'est obligatoire aussi. Au moins aux states ils ont le choix

Le rêve américain.....en quelque sorte.

""""""""""""
Que ce soit en Afghanistan, en Irak ou ailleurs, les entreprises militaires privées n’ont guère amélioré leur réputation de mercenaires sans foi ni loi. Raison pour laquelle, elles cherchent aujourd’hui à montrer patte blanche en réglementant leurs activités, selon Alexandre Vautravers



«Depuis les années 2000, l’organisme faîtier des organisations militaires privées – l’International Stability Operations Association (ISOA) basée à Washington D.C. – travaille sur l’idée d’un code de bonne conduite», précise le directeur du département de relations internationales de l'Université américaine Webster à Genève.

Le document paraphé le 10 novembre dernier à Genève par près de 60 compagnies privées de sécurité sous l’égide de la Suisse s’inscrit donc dans cette dynamique voulue en premier lieu par ce secteur industriel en pleine expansion. Même la sulfureuse et puissante compagnie Blackwater, qui s’est rebaptisée Xe Services, fait partie des signataires.

«À de multiples reprises, Blackwater a été mis en accusation. Mais à chaque fois, l’entreprise s’est dérobée, a changé de sigle ou opéré une retraite provisoire, pour revenir sur un autre terrain», rappelle l’écrivain français Gérard Chaliand qui a ausculté le contexte et le développement des sociétés privées de sécurité dans Le nouvel art de la guerre, un ouvrage qui vient d’être réédité en poche.""""""""""""



http://www.swissinfo.ch/fre/societe/L_avenir_radieux_des_entreprises_militaires_privees.html?cid=28814936

PARIS — A l'heure des réductions d'effectifs dans la police et la gendarmerie, les sociétés de sécurité privée sont en pleine expansion, faisant craindre à certains une privatisation rampante de la sécurité.

Vigiles, maîtres-chiens, agents chargés des fouilles dans les aéroports, stadistes, le secteur de la sécurité privée ne s'est jamais aussi bien porté, avec une croissance moyenne par an de près de trois pour cent.

Selon des chiffres syndicaux, entre 160.000 et 170.000 personnes travaillent actuellement dans le secteur de la sécurité privée alors que les effectifs cumulés police et gendarmerie plafonnent à près de 240.000. Selon des experts, d'ici dix ans, la parité pourrait être atteinte.

"C'est un phénomène qui nous inquiète énormément, assure à l'AFP le secrétaire général d'USGP-Force ouvrière Police, Nicolas Comte. On a vraiment l'impression qu'on va vers un partage territorial entre la police et les sociétés privés".

Le projet de la Loi d'Orientation de Programmation pour la Performance de la Sécurité intérieure, qui doit passer le 14 décembre en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, tente de mieux encadrer cette activité. Le texte prévoit notamment la création d'un Conseil national des activités de la sécurité privée et une intensification des contrôles pour la délivrance d'une carte professionnelle.

"On fait ça pour permettre aux entreprises de prendre plus de marché. Leur but ce n'est pas l'intérêt général, c'est de faire de l'argent", regrette Nicolas Comte.

Cette place de plus en plus grande accordée aux sociétés privées de sécurité est en tout cas un virage assumé. Le président Nicolas Sarkozy avait évoqué fin 2008 la "coproduction" en matière de sécurité. Un délégué interministériel à la sécurité privée, Jean-Louis Blanchou, a d'ailleurs été nommé en septembre pour coordonner l'action des services de l'Etat et celle des entreprises de sécurité.

Dans un communiqué samedi, le syndicat Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a dit être "très favorable" à cette coproduction. Selon lui, il faut "recentrer les policiers et les gendarmes sur leur coeur de métier", à savoir "sécurité publique, ordre public, police judiciaire et renseignement". Les autres missions doivent "être transférées à d'autres acteurs de la sécurité".

En pleine période de restriction budgétaire, de baisse des effectifs, le recours au privé possède un atout non négligeable. "Cela coûte moins cher", explique un responsable syndical.

Les missions régaliennes, comme le transfèrement des prisonniers, ou les fouilles, restent assumées par des fonctionnaires de police. "C'est trop tôt" pour les confier au privé, assure Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie Officiers. Selon lui, "il faut d'abord clarifier et réguler le secteur".

"Il faut accepter le principe de réalité. Est-ce que, dans un centre commercial, il faut mettre des agents de sécurité ou des policiers ?", s'interroge Patrice Ribeiro.

Les syndicats de police réclament la fin des "tâches indues". "On ne peut pas réclamer le désengagement des policiers pour les tâches indues, comme le font certains, et regretter ensuite que des sociétés s'en occupent", relève le criminologue Alain Bauer.

Claude Tarlet, président de l'USP, principal syndicat des entreprises de sécurité privées, voit dans le développement de son secteur la preuve de "l'incapacité de l'Etat à faire face à des dépenses publiques", à quoi s'ajoute une demande exponentielle de sécurité de la population ces dernières années.

Les craintes sont "légitimes", assure Claude Tarlet. Mais, selon lui, "les entreprises de sécurité privée n'interviennent absolument pas dans des tâches qui sont celles de l'Etat".

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hoLhVGJ38M4u65Nbw3_yvp-CSmlg?docId=CNG.772912a9e2711b40ad115ab0a4061299.d1

c'est étrange, personne ne se plaint de voir la fouille des passagers dans les aéroports ou bien même la sécurité des bagages et du fret confié à des "privés" ...
Faut juste fixer les limites, mais je suis absolument pour ....
Un exemple un peu éloigné mais quand même : les enquêteurs privés, qui s'en plaint ?

interceptor a écrit:

c'est étrange, personne ne se plaint de voir la fouille des passagers dans les aéroports ou bien même la sécurité des bagages et du fret confié à des "privés" ...
Faut juste fixer les limites, mais je suis absolument pour ....
Un exemple un peu éloigné mais quand même : les enquêteurs privés, qui s'en plaint ?

Bonsoir,
Les aéroports ont toujours été à la pointe en matière de sûreté avec des procédures très lourdes et très encadrées. Après les attentats de 2001, les procédures à mettre en place auraient dépassé les capacités des services de l'Etat (PAF et GTA). Les entreprises privées oeuvrant pour la sûreté sur les aéroports sont sous le contrôle permanent de l'aviation civile, de la PAF et de la GTA. Elles sont soumises à des tests réguliers. Les manquements sont sanctionnés par des obligations de formation (coûteuse), des amendes administratives voire des interdictions d'exercer.
La nomination du préfet BLANCHOU n'est donc pas un hasard.
http://cybercriminalite.wordpress.com/2010/09/26/jean-louis-blanchou-prefet-hors-cadre-a-ete-nomme-delegue-interministeriel-a-la-securite-privee/
La sûreté des aéroports est financée par une taxe spéciale prise sur le transport aérien. Il n'y a rien d'anormal à ce qu'une activité privée qui génère des chiffres d'affaires colossaux, prenne en compte le coût de ses risques.

On peut également faire un rapprochement avec les transports de fonds qui ont été escortés par la police et la gendarmerie pendant des décennies avant que cette charge ne soient entièrement prise en compte par les banques avec la création des agences de transports de fonds.

Depuis bientôt dix ans, il me semble que la Gendarmerie en tant qu'institution " républicaine" gène les sarkosistes dans leurs projets d'américanisation de notre société.
Sitôt constaté, sitôt les décisions ont été prises pour la réduire en tant que telle.

Aprés avoir rompu une chaine hiérarchique solide, ils détruisent maintenant son implantation dans le pays. C'était bien ce qui les gênait le plus.

La réduction des effectifs provoquée sans la moindre justification économique crée une nécessité que l'on s'efforce de combler avec des boites civiles.
Je vous rappelle que cette année on va passer en dessous de 75 000 gendarmes.

Il faut faire marche arrière toute avant que des patrons donnent des ordres aux gendarmes.
De mon côté, j'ai vu des gens de la sécurité d' A.D.P. faire leurs propres enquêtes avant d'avertir la gendarmerie d'infractions commises.
Ce n'était qu'un commencement, nous le voyons aujourd'hui. Il faut l'avoir pratiqué pour s'en rendre compte réellement et se rendre compte que la hiérarchie se couche pour préserver sa carrière au préjudice de l'intérêt général.

Qui va apporter la contradiction ?

Astérix, je pense que les contradicteurs ne seront pas légion, car l'analyse faite est tellement réaliste malheureusement.
La privatisation à outrance de tout notre service public et l'attaque en règle contre notre Gendarmerie
démontre à quel point nos dirigeants actuels se moquent du citoyen de base. Avec la démolition de la
Gendarmerie ils enfoncent le clou et vont faire les beaux jours d'une sécurité privée qui conduira, c'est
certain, vers des dérives graves, car l'argent sera plus fort que la sécurité des citoyens. De plus, on sait
que l'argent est le nerf de la guerre et certains grands patrons de ces sociétés s'enrichiront sur notre dos,
sans que l'insécurité soit jugulée.
Mais si un constat alarmant est fait, pourrons-nous alors revenir en arrière? J'en doute, car le mal sera trop profond et le remède impossible à remettre en place pour espérer une rémission d'une catastrophe voulue politiquement.

Bonsoir,
Puisqu'une contradiction est attendue, allons y :

Je n'ai guère d'intérêt pour les partis politiques n'acceptant pas leur obligation de pensée unique - la discipline de parti - mais mettre sur le gouvernement actuel l'ensemble des maux de la fonction publique me semble un raccourci un peu facile.

C'est l'incapacité constante de la fonction publique à se réformer elle-même qui est la principale raison de l'intervention des politiques, surtout lorsque l'argent manque dans les caisses.

Qui peut affirmer que les effectifs de la gendarmerie ont toujours été gérés au mieux ? Combien de brigades ont été maintenues pendant des décennies uniquement pour ne pas déplaire à quelques élus mais surtout sans grande fermeté du commandement de la gendarmerie ? Un exemple : six gendarmes dans une brigade (insalubre) qui constataient un accident de la circulation tous les quatre ans et dix affaires judiciaires pour l'année, une population en diminution constante dont la densité était celle d'un pays africain ! Cet exemple n'est pas unique, loin de là.
Pourquoi la gendarmerie n'a-t-elle pas été capable d'adapter, sans contrainte ni crise, le fonctionnement des unités, ni d'améliorer les conditions de travail des gendarmes sans l'intervention des politiques ? Pourquoi jusqu'en 1989, et un peu moins après, tant de moyens pour l'administration et si peu, en proportion, pour les unités actives ?

Qui se souvient de la qualité de l'accueil dans les bureaux de la poste, d'EDF ou de la SNCF, etc. en 1980, combien de fonctionnaires inoccupés dans les arrière-bureaux des préfectures ou de la D.D.E. ?
Pourquoi la régie Renault et la société Air France plombaient-elles les finances publiques comme entreprises publiques et dégagent des profits une fois privatisées tout en jouant un rôle de premier plan dans leur domaine ?
Est-il si stupide de regrouper des services publics dont les performances individuelles ne sont pas à la hauteur du service à rendre ?N'est-il pas nécessaire de simplifier les circuits administratifs ?

Est-ce le gouvernement actuel qui a institué les 35 heures sans mettre en place les effectifs et les moyens nécessaires pour le maintien de la qualité du service public ?

Pour en revenir à la gendarmerie, elle est plus victime de la tiédeur de ses dirigeants et de son peu d'impact sur les élites parisiennes que d'une vindicte présidentielle sinon, elle aurait déjà été rayée d'un trait de plume. Le décret "Matelly" n'est pas un plus dans cette affaire.
En ce qui concerne l'avenir, il suffit de consulter les éléments du projet de loi de finances 2011 pour constater que nous sommes en situation de crise mais loin d'un dispositif de destruction :
http://www.senat.fr/rap/a10-112-9/a10-112-97.html

on mélange un peu tout ...
on prend cet exemple de la sécurité dans les aéroports mais il y a de nombreux autres exemples de sécurité privée qui fonctionnent parfaitement bien ...
Deux journalistes ont fait passer deux PA ? tant mieux, cela va obliger ADP à resserrer les boulons et la société privée à se remettre en question ...
Tout ça ceux sont de faux problèmes en réalité, car quand on écoute ces journalistes ensuite, ils laissent planer l'idée que des terroristes auraient pu faire de même ... pitoyable ... Ces journalistes ont fait parler d'eux

Vous imaginez qu'un terroriste pourrait mettre une bombe dans un cinéma, et à la piscine municipale ... monter dans un bus ou un train, il n'y a pas de fouille ... l' avion c'est vendeur ... ça fait 11 septembre, ça fait Détective

Le meilleur exemple de sécurité privée qui existe c'est quand même les transports de fonds .... osez dire que ces types et leurs employeurs ne sont pas des pros ...

quand à chaque fois remettre sur le tapis la disparition du gendarme ... donc il faudrait un gendarme à la fouille des avions, en terme d'économies ... je propose aussi de remettre partout ds gendarmes vaguemestres, etc etc