Un colonel poursuivi pour manquement à ses devoirs d'OPJ

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Suite à un problème technique, la première page de ce sujet avait disparu. Nous remettons le sujet initial dans celui ci, pour une bonne compréhension du dit sujet.

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ong bak 2 étoiles Nombre de messages: 161 Date d'inscription: 29/10/2007

Sujet: Un colonel poursuivi pour manquement à ses devoirs d'OPJ Aujourd'hui à 11:40 A la demande de Christian : ARDENNES. La procédure est rarissime autant que le procédé. Hier matin, le commandant du groupement de gendarmerie des Ardennes comparaissait devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Reims pour « manquement à ses devoirs d'officier de police judiciaire ». Il est reproché au colonel Nicolas Blériot son refus de désigner des gendarmes pour jouer le rôle de la victime et de l'agresseur lors de la reconstitution d'un double meurtre, en mai dernier. L'affaire a été mise en délibéré. PAS une tête ne dépasse du rang. De la base au sommet de la hiérarchie de la gendarmerie, tous sont derrière le colonel Nicolas Blériot, commandant le groupement des Ardennes. Du général Jean Danède, patron de la région Champagne-Ardenne, aux pontes de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) à Paris, tous sont fin prêts à crever l'abcès. Car la bataille entamée par cet officier à la carrière exemplaire n'est surtout pas celle d'un franc-tireur. Elle est au contraire celle d'un militaire responsable, compétent et obéissant… Mais aussi soucieux de préserver ses hommes. C'est à ce titre que l'officier supérieur s'est attiré les foudres de la juge du pôle de l'instruction de Reims, Véronique Isart. Le 14 avril, celle-ci délivre une première commission rogatoire pour l'organisation de la reconstitution du double meurtre des Ayvelles, près de Charleville-Mézières. Les gendarmes répondent dans les règles de l'art à cette mission capitale pour la manifestation de la vérité qui consiste à faire rejouer les crimes sordides d'une fillette et de sa mère par son auteur présumé, Manuel Texeira. « L'avis du général » C'est en fait une seconde commission rogatoire « d'assistance à la reconstitution », délivrée le 23 avril, qui va mettre le feu aux poudres. La juge y exige qu'une femme gendarme joue le rôle de Florence, massacrée, comme sa petite fille, d'une vingtaine de coups de sabre. Détail : elle devra comme la défunte mesurer « 1,61 mètre pour 75 kilos ». Un gendarme, pris parmi le personnel masculin, devra être choisi pour mimer la scène de crime en cas de défaillance du mis en examen. Le colonel Blériot refuse que son personnel se prête à cette parodie de scène de crime. « Mon client a pris toutes les précautions d'usage en sollicitant l'avis du général Jean Danède. La DGGN a par ailleurs été informée. Ce n'est qu'ensuite qu'il a adressé un courrier à la juge d'instruction pour motiver son refus de mettre à disposition des gendarmes masculin et féminin pour la reconstitution criminelle », indique Me Ahmed Harir, l'avocat carolo du colonel. « Assez de jouer les cobayes » Entre accidents corporels, découvertes de cadavres, scènes de crime, violences et autopsies… Il est vrai que les enquêteurs sont suffisamment éprouvés sans que la justice en rajoute au sordide. « Mon client s'est fait le porte-parole de ses troupes qui en ont assez de jouer les cobayes dans des situations parfois pénibles », poursuit Me Harir. Les gendarmes ont par ailleurs fort à faire avec le dispositif de sécurité inhérent à une affaire aussi douloureuse. Le colonel, soucieux de tirer la sonnette d'alarme sans nuire à la reconstitution, prévoit qu'un gendarme féminin prendra le relais au besoin. C'est finalement une greffière qui mime les gestes de la victime, le 4 mai et le colonel qui fait les frais d'une comparution devant la chambre de l'instruction, hier matin. Dans la salle des pas perdus de la cour d'appel de Reims, le général Jean Danède attend la fin de l'audience pénale de la chambre de l'instruction qui se tient à huis clos. Le colonel Blériot réapparaît au bout de 45 minutes en compagnie de son avocat. Les deux militaires s'esquivent sans un commentaire. « Je pense qu'il s'agit là d'une affaire regrettable qui n'aurait jamais dû prendre cette tournure. Mon client n'a absolument pas voulu se soustraire aux obligations du code de procédure pénal qui imposent aux OPJ de déférer aux obligations des juridictions d'instruction », observe Me Harir. Et d'ajouter : « La DGGN a saisi la chancellerie et le ministère de l'Intérieur pour exposer le cas de figure, en demandant expressément à ces ministères de prendre position pour éviter qu'une telle situation se reproduise. » Le colonel Blériot sera fixé sur son sort le 10 mai. « Il encourt soit des observations, soit le retrait temporaire ou définitif de son habilitation d'OPJ. » Pour sa part, le parquet général semble vouloir s'orienter vers une solution clémente. L'officier, lui, estime qu'il n'y a pas eu faute.

Tout mon soutien à cet officier qui joue pleinement son rôle en défendant ses hommes ...

Salutations très respectueuses au colonel BLERIOT pour cette prise de position.

[b][b]Les gendarmes ne sont pas des figurants[/b][/b]





Le parquet général, qui jugeait suffisant un simple avertissement, a décidé de former un pourvoi en cassation. AFP

Un colonel de gendarmerie des Ardennes a été suspendu de son habilitation d'officier de police judiciaire pendant un an pour avoir refusé de désigner des gendarmes qui devaient jouer les figurants dans une reconstitution de scène de crime, a-t-on appris jeudi 10 juin de source judiciaire.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a apporté "tout son soutien" au colonel Nicolas Blériot, jeudi soir dans un communiqué, insistant sur le fait que "les gendarmes ne sont pas des figurants".
Le directeur général de la gendarmerie nationale, Jacques Mignaux, lui a de son côté "renouvelé son entière confiance à la tête de son commandement", dans un communiqué.
La chambre d'instruction de la cour d'appel de Reims, qui a rendu cette décision jeudi, a reproché au colonel, responsable du groupement de gendarmerie des Ardennes, son refus fin avril de mettre à la disposition d'une juge d'instruction de Reims deux de ses subordonnées pour la reconstitution d'un double meurtre commis près de Charleville-Mézières en 2009.

"Protéger ses hommes"
"L'officier qui a agi en accord avec sa hiérarchie n'a fait que protéger ses hommes et ses femmes qui en ont assez de jouer le rôle de cobayes dans des conditions souvent pénibles", a expliqué à l'AFP Ahmed Harir, l'avocat du militaire.
"La juge demandait une gendarmette d'1m61 pour 75 kilos afin de jouer une femme qui a reçu pas loin de vingt coups de sabre et un autre homme pour éventuellement incarner le meurtrier présumé", a précisé l'avocat.
"Il y a, la plupart du temps, une bonne entente entre les juges et les gendarmes, mais quand la demande dépasse certaines normes, il y a un moment où on en appelle à l'éthique", a déclaré le lieutenant-colonel Alexis Bourges du Sirpa-gendarmerie, assurant au gendarme incriminé le "soutien" de sa hiérarchie.
L'officier de communication a précisé qu'il était toujours possible de recourir à des acteurs professionnels pour des reconstitutions complexes. Cela évite selon lui "que des gendarmes ayant eu accès au dossier miment des actes en s'appropriant les gestes dont ils ont eu connaissance" ce qui peut entraîner "la contestation des avocats".

"Sanction disproportionnée"
Le parquet général, qui jugeait suffisant un simple avertissement, a décidé de former un pourvoi en cassation jugeant "la sanction disproportionnée par rapport aux manquements qui ont été commis", selon une source proche du dossier.
Brice Hortefeux, qui a "pris acte" de ce pourvoi, a rappelé que "les gendarmes, comme les policiers, mènent un combat acharné contre toutes les formes de délinquance, et ce travail de fond porte ses fruits".
"Je souhaite qu'ils puissent se concentrer sur leurs missions", a conclu le ministre.
Le général Mignaux a quant à lui indiqué qu'il "conforterait les responsables départementaux de la gendarmerie en leur donnant des instructions fermes pour qu'ils continuent à veiller, dans l'exécution des missions qui leur sont confiées, à ce que la dignité des gendarmes et le respect de leur métier soient systématiquement préservés".
(Nouvelobs.com avec AFP)

Ayant servit sous ses ordres quand il était au groupement GM à Dole, je ne suis pas surpris de son soutient pour les hommes qu'il commande. Mes respects mon Colonel.

L'ancien DO aurait pu valablement servir de support à la décision de ce colonel.

Nous sommes dans le cadre d'un emploi abusif de la gendarmerie. Aujourd'hui qu'avons nous comme texte à mettre en avant ?

Je ne trouve pas. Si quelqu'un a une idée ?

Le colonel Blériot suspendu de son habilitation d'officier de police judiciaire pendant un an !


La Chambre d'instruction de Cour d'Appel de Reims s'est prononcée jeudi en fin d'après-midi et a confirmé la peine encourue : le colonel Nicolas Blériot, patron des gendarmes des Ardennes, se voit privé de son habilitation en tant qu'officier de police judiciaire, et ce pour une période d'un an.
Le Parquet de Reims a déclaré vouloir se pourvoir en cassation estimant que le colonel Blériot a fait l'objet d'une "sanction disproportionnée par apport aux manquements qui ont été commis".

La raison de cette suspension? A deux reprises, le colonel Blériot a refusé que ses gendarmes soient obligés de se prêter au "jeu" de la reconstitution judiciaire. La première fois, le 12 février dernier, lorsqu'une juge d'instruction au tribunal de Charleville-Mézières demande qu'un gendarme et une "gendarmette" jouent le rôle d'auteur et victime d'un agression sexuelle, le colonel Blériot souligne le "caractère inhabituel de cette requête" en indiquant que sa propre hiérarchie estime qu'il ne s'agit pas d'une tâche conforme "à ce qui peut être normalement et humainement demandé à un militaire de la gendarmerie". Ce sont les acteurs d'une troupe amateurs qui remplacent les gendarmes.


Vingt coups de sabre

Rebelote le 23 avril, lors de la reconstitution du crime des Ayvelles (double meurtre d'une fillette et de sa mère). Une femme gendarme doit de nouveau "interpréter" le rôle de la victime, massacrée d'une vingtaine de coups de sabre, en portant qui pus est un plastron de plusieurs dizaines de kilos. Là encore, le colonel refuse que ses adjoints soient soumis à une situation qu'il estime stressante. ll adresse alors un mémoire au président et aux conseillers de la chambre d'instruction de la Cour d'Appel de Reims. cette fois, c'est le personnel du greffe qui sera appelée à rejouer la scène de crime.

Mais en réaction, la chambre de l'instruction a réclamé une sanction contre le colonel. Entendu par la Cour d'Appel de Reims le 3 juin, le colonel risquait un an de suspension de son habilitation en tant qu'officier de police judiciaire. C'est bien cette peine qui a été confirmée jeudi soir, suscitant le tollé que l'on devine dans le monde de la gendarmerie. Le directeur général de la gendarmerie, M. Mignaux avait d'ailleurs adressé un courrier à la chancellerie pour soutenir le colonel Blériot. Jeudi soir, à l'annonce de ce verdict, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux a déclaré apporter tout son soutien au Colonnel, affirmant que "les gendarmes ne sont pas des figurants".

Etats de service exemplaires

Rappelons que ce dernier, qui a pris ses fonctions à la direction du groupement de la gendarmerie des Ardennes en août 2009, présente des états de service hors du commun. Ancien légionnaire, diplômé de l'Ecole militaire de St Cyr Coëtquidan, il a servi en Arabie Saoudite, en Irak et au Koweit pendant la première guerre du Golfe. IL a également participé à des opérations de déminage au Kosovo et en Côte d'Ivoire. Patron de compagnie à Dunkerque et à Dôle, ayant également travaillé à la Direction de la gendarmerie nationale, il a également été directeur de l'instruction au Centre National des forces de gendarmerie de Saint-Astier. Marié et père de quatre enfants, il est également l'arrière-arrière-petit neveu de l'aviateur Louis Blériot, le conquérant de la Manche.

Qu'est-ce que cette suspension va changer pour le colonel Blériot? "Désormais les commissions rogatoires ne me seront plus adressées mais seront transmises directement à mes adjoints", nous a expliqué jeudi le colonel Blériot, qui s'est par ailleurs refusé à faire d'autres commentaires sur cette décision dont on n'a sans doute pas fini de parler.

Par Philippe Martin le 11/06/2010 07:54:54
http://www.lasemainedesardennes.fr/Gendarmerie-un-an-de-suspension-requis-contre-le-colonel-Bleriot%C2%A0,1.media?a=1360

voilà un officier qui a dit non. et alors il a fait que son boulot rien de plus. il semble qu'en ce moment nous n'ayons pas grand chose à nous mettre sous la dent pour se prosterner devant un chef qui a fait que son boulot. quant à son habilitation OPJ cela va certainement le gêner pour les affaires en cours qui sont sur son bureau et qui vont devoir attendre 1 an...
mange du grain

c'est la première fois que je critique un internaute, mais quand je vois le message de "mange du grain" je trouve tes arguments mal venus et déplacés . Biensûr, un cdt de grpt n'a pas de procédures sur son bureau mais ce n'est pas son job que je sache .

Ce n'est pas souvent qu'un chef montant au créneau pour défendre ses subordonnés fait l'éloge unanime de tous les internautes .

Je vois sous ton smiley que tu serais en peloton d'autoroute : je ne pense pas que tu sois débordé par tes procédures ,tes enquêtes judiciaires, tes soit transmis etc etc .......

C'est rare mais il fallait que je le dise !

Ce matin j'ai apprécié la brève de la DGGN sur l'intranet et vous ????

UN chef quoi !!!!

Le colonel a des sacrés états de services ! respect !

Dans quel monde évoluons-nous? et surtout, quelle Justice avons-nous? Justice Indépendante jusqu'à quel point? Pourquoi cet acharnement à vouloir faire tomber une tête? Pour démontrer à l'État que la justice est libre et agit comme elle l'entend? Quelle n'admet aucune interférence de qui que ce soit? Où sont les voix des politiques de tous bords confondus, pour soutenir ce militaire contre un excès de zèle pour le moins surprenant.?
Je pense que ce cas nous démontre comment cette JI voit et considère notre Institution. Elle prend d'abord les gendarmes pour des acteurs de théâtre (genre Belmondo, ou Delon peut être, car il lui faut des personnels rentrant dans le moule et de l'auteur et de la victime -en surcharge pondérale, pour elle-), puis, devant le refus, par un haut responsable, d'aller jouer ce rôle et lui donner deux acteurs, elle l'assigne en justice. Se trompe t-elle d'auteur? Voit-elle en ce colonel, un individu susceptible de nuire à la société? N'a t-elle pas d'autres personnes plus impliquées dans d'autres affaires autrement plus graves et importantes, que de s'attaquer à un haut responsable de la Gendarmerie?
En plus, pour bien enfoncer le clou, afin que le "tableau de la discorde" soit bien accroché, la CA abonde dans le sens de cette magistrate. Simplement LAMENTABLE!!!
Sûr, le DG maintien son officier, le ministre soutient le colonel, mais notre Président qu'en pense t-il lui? rien apparemment car il fait la carpe. N'y a t-il pas eu des magistrats déplacés pour des faits plus graves, simplement parce qu'ils s'attaquaient à la gent politique et que cela dérangeait ces messieurs; alors on déplaçait le magistrat gênant.

Le colonel Blériot a déjà été confronté à une difficulté de même nature avant la reconstitution du double meurtre des Ayvelles et depuis sa prise de fonction à la tête du groupement de gendarmerie des Ardennes, le 1er août 2009. S'il ne s'agissait pas d'un crime de sang, l'affaire n'en était pas moins sordide. Car il était cette fois question d'une agression sexuelle.

Le 12 février dernier, la juge d'instruction du tribunal de grande instance de Charleville-Mézière, Anne de Pingon, transmet une commission rogatoire aux gendarmes. Il y est question qu'une femme gendarme tienne le rôle de victime. Et qu'un gendarme masculin refasse les gestes de l'agresseur sur sa collègue. Et déjà, le colonel Nicolas Blériot était monté en première ligne pour préserver ses subordonnés, avec l'aval de sa hiérarchie.

Informée de la difficulté au plan humain, la magistrate comprend qu'il n'est ni souhaitable ni indispensable que des militaires miment l'agression. Finalement, juge et gendarmes trouvent un terrain d'entente. Il est fait appel aux services d'une troupe de théâtre amateur de Vouziers. Des acteurs habitués à se mettre dans la peau de leurs personnages et détachés du drame. Ce qui n'est pas le cas des gendarmes dont le rôle est de recueillir la parole des victimes, de traquer les auteurs et finalement de contribuer à la résolution des faits. La reconstitution s'est parfaitement déroulée et la juge a pu mener à bien ses investigations. Sans tension et en bonne intelligence.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/un-precedent-regle-avec-diplomatie

Je suis d'accord avec toi PNA. Il fait bien son travail qui est de préserver aussi ses hommes des demandes en tout genre. Si tous les Cdt de Grpt agissaient de même, peut être que le malaise actuel serait moindrevoir inexistant.
Il faut reconnaître qu'ils ont une épée de damoclès au dessus de leur tête. Si tu ne fais pas comme il est fortement "souhaité" en haut lieu, tu es remplacé sans ménagement. Il y a un exemple récent, il me semble.

Begood,
je crois que PNA, c'est excelsior. Je ne voyais pas ce pseudo.

dieu11 a écrit:

Begood,
je crois que PNA, c'est excelsior. Je ne voyais pas ce pseudo.

Personel en Non Activité ( dénomination officielle ) ...par force.....

Enfin un Officier qui fait parti de la famille.
Ce Commandant de Groupement a enfin mis le doigt sur un problème récurrent dans les relations Gendarmerie – Justice. Beaucoup de nos chefs sont inféodés aux magistrats pour lesquels les OPJ travaillent. Dans ce cas précis, l’Officier à refusé l’inacceptable sélectionner comme du bétail une femme Gendarme pour « interpréter » une victime d’un crime horrible.
Il a protégé l’intégrité psychique de sa subordonnée et à mis un grand coup de pompe à cette magistrate qui doit avoir une haute idée de sa fonction.
J’espère que tous les OPJ du groupement ont resserré les rangs autour de leur patron, qu’ils envisagent tous de renvoyer leur carte d’OPJ à Monsieur le Procureur Général si son appel n’était pas entendu.
A l’heure de la fusion Police – Gendarmerie, l’action du Colonel est de celle qui fera que l’identité Gendarmique sera reconnue.
Si les OPJ et APJ de la Gendarmerie ne veulent pas repartir à l’âge de pierre où nous étions cantonnés dans les dossiers « mineurs et locaux », ils se doivent d’être vigilants. Il faut, par leur excellence professionnelle, qu’ils se dressent chaque fois que leur qualité est bafouée ou sous-estimée. Ils n’auront pas tous la chance d’avoir un taulier de la trempe de ce Colonel.

Grand Pierre

L'incohérence dans cette affaire c'est qu'en requérant des gendarmes pour faire les figurants dans une reconstitution sur des faits qu'ils ont eu à connaître lors de l'enquête, il y a une suspicion de conflit d'intérêt. J'espère que le conseil du colonel et lui-même ont pensé à développer cette argumentation.

Par ailleurs le fait de retirer l'habilitation signifie que le colonel ne pourra plus subdéléguer des commissions rogatoires à ses subalternes. Ce système consiste, dans la pratique, à faire mettre un simple coup de tampon par le secrétariat suivi d'une signature pour désigner le niveau destinataire qui pourra lui-même subdéléguer à un autre niveau.....

Par contre, en cas d'opération importante réalisée sur commisssion rogatoire, le colonel pourra toujours être le chef opérationnel qui dispose des moyens et ainsi diriger la manoeuvre.

Il serait également intéressant de connaître le nom du magistrat concerné qui à mon avis a préparé son coup.
Bravo au colonel et à toute la hiérarchie qui pour une fois n'a pas l'intention de baisser les bras. Non pandore ne doit pas se laisser faire. Je propose que les gendarmes boycottent les audiences solennelles de rentrée qui constituent d'ailleurs une perte de temps.

Réponse à "mange du grain"
Tu me parais quelque peu "aigri" ? Après lecture des 3 pages consacrées au traitement de ce sujet, tu es en complet décalage avec la communauté (mais c'est ton droit).
Des actes de cette "qualité" sont tellement rares qu'il est bon de les reconnaître lorsqu'ils sont portés à la connaissance de tous. On ne pourra reprocher à ce CG d'être un "carriériste".

Bien cordialement

voici le lien du JT FRANCE ARDENNES du 11.06.2010 . Le journal est complet mais il s'agit du premier sujet .


http://info.francetelevisions.fr/video-info/?id-video=000046899_CAPP_DirectChampagneArdenne_070720090955_F3&id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_REGIONALES_CHAMPAGNE_ARDENNE

attention petite erreur de ma part le lien que je vous ai transmis correpond au JT de FRANCE 3 du 12.06.2010 mais quand vous avez la page d'accueil de FRANCE 3 CHAMPAGNES /ARDENNES vous selectionnez le journal 19/20 du 11.06.2010
désolé .

Juste un petit mot : certains des chefs se battent au quotidien pour que les gendarmes soient respectés dans le cadre de leurs missions (sans que cela ne fasse l'objet de mesures aussi radicales que pour le Colonel Blériot, dont je salue l'action), leur action n'a naturellement pas le même echo au sein, ou à l'extérieur de l'Arme....Pensez y de temps en temps, ou alors il faut faire un TU quand le patron se "branche" avec le PR...

Ce que je veux dire par là, c'est que le Colonel BLERIOT est allé au bout de nos idées dans ce cadre, mais derrière lui, il y a aussi un certain nombre de CC qui se heurtent parfois avec le Parquet et dont l'action n'a aucun retour vers le terrain, mais qui, pourtant, sont bien réels.

Point de vue de M. Moréas, ancien commissaire de police :
http://moreas.blog.lemonde.fr/2010/06/11/les-coulisses-des-reconstitutions-judiciaires/

" Un patron de la gendarmerie vient de se voir sanctionner pour avoir refusé que ses hommes,
en l’occurrence un homme et une femme, se prêtent à la reconstitution d’une scène de crime.

Il y a quelques années, un commissaire de police avait fait de même.
Il s’était vu retirer, lui aussi, son habilitation d’OPJ pour un an.
[..............]
La reconstitution est un acte important de l’enquête judiciaire, car elle permet de visualiser
la scène et notamment de mettre en évidence des impossibilités matérielles.
Et c’est un acte objectif qui peut servir autant l’accusation que la défense.
[..................]
Personne d’ailleurs ne conteste l’importance de cet acte.
Simplement, gendarmes et policiers se refusent à mimer certaines scènes,
comme de jouer par exemple devant les suspects le rôle de la victime.
[......]
En revanche, lorsqu’ils effectuent une parade d’identification, ils s’arrangent entre eux.
Acceptant de bonne grâce de poser parmi les suspects, sous le regard des témoins.
[.........]
Alors, après tout, pourquoi les magistrats ne s’arrangeraient-ils pas entre eux ? "

clint a écrit:

[.........]
Alors, après tout, pourquoi les magistrats ne s’arrangeraient-ils pas entre eux ? "

Bon allez, seulement pour rendre service, si une petite juge d'instruction que je connais veut faire une reconstitution dans une affaire de viol, je veux bien mimer l'auteur si c'est elle qui joue la victime. Mais attention, hein ? C'est seulement pour rendre service

Sérieusement, il y a tellement d'intermittents du spectacle au chomedu, que ce serait quand même plus simple de les embaucher pour une reconstit, non ?

L'idée d'un forumeur est très bien. Réfléchissons tous ensemble sur les textes existants (ne nous cantonnons pas aux textes nationaux ) afin d'apporter notre soutien au Colonel. C'est sûr, nos cousins ont eux les avocats de leurs syndicats.

"""""""""""En février dernier, la situation s'était déjà présentée pour une affaire d'agression sexuelle, sans toutefois de condamnation à la clé. Magistrat et maréchaussée s'étaient alors mis d'accord pour faire appel aux services de comédiens. C'est là qu'entre en scène la compagnie vouzinoise Les Deux Masques.

« J'admets qu'au départ j'ai cru à une plaisanterie », note Sylvain Machinet, président de la troupe d'amateurs. « On a d'abord été surpris et, puis, plutôt flattés. On n'aurait jamais imaginé que dans notre démarche de comédiens amateurs on pourrait être auxiliaires de justice. »

La gendarmerie explique qu'elle recherche deux comédiens, un homme et une femme, d'une certaine taille et avec des mensurations précises. Deux profils dont dispose justement la compagnie. « On en a discuté dans la troupe et, pour nous, il n'y avait pas de question à se poser à partir du moment où on était sollicité. On a vu l'aspect citoyen de se mettre à la disposition de la justice », continue le président."""""""""""


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/la-troupe-les-deux-masques-sollicitee-pour-une-reconstitution-judiciaire-des-pl

Bonne réaction de la hiérarchie
A chacun son boulot

réponse à mes détracteurs qui me croient aigris ou à coté de la plaque. pour moi c'est une opération de communication. moi personnellement j'aurai préféré que ma hiérarchie s'oppose au rallongement du temps de travail, de leur propre augmentation de salaire ou bien de nous augmenter aussi, enfin bref qu'ils se battent pour nous. mais je sais je suis aigri et à coté de la plaque. mais pendant ce temps tout va bien je vais bien.
mange du grain

nocyfere a écrit:

Ayant servit sous ses ordres quand il était au groupement GM à Dole, je ne suis pas surpris de son soutient pour les hommes qu'il commande. Mes respects mon Colonel.

Il a été commandant de compagnie à DUNKERQUE vers les années 2000 car il a dirigé mon stage de formation OPJ.
Il me semble qu'il est parent du pionnier de l'aviation qui traversa en premier la manche en 1909.