FLASH: unités de CRS en grève de la faim

Selon des sources syndicales policières, les compagnies CRS de Lyon et Marseille seraient les deux premières concernées par une fermeture programmée. Pourraient suivre six autres compagnies dont celles de La Rochelle et Bergerac, selon ces mêmes sources.

Lyon compte deux compagnies de CRS : la CRS 45 compagnie autoroutière implantée à Chassieu et la CRS 46 basée à Sainte-Foy-lès-Lyon. Selon nos informations, c'est cette dernière qui serait dans le collimateur.

Alors qu'on devrait en savoir plus à l'issue d'une réunion prévue le 2 février au ministère de l'Intérieur, l'Unsa-police s'inquiète d'ores et déjà de ces suppressions de forces mobiles spécialisées dans le maintien de l'ordre. Les premières depuis 66 ans, date de la création de ces unités sous l'égide du général De Gaulle.

"Réagissant à l'annonce de fermetures programmées de nombreux services, l'Unsa police entend relayer les réelles interrogations des policiers quant à leur capacité à garantir désormais la qualité et l'efficience de leurs missions", ajoute le communiqué de l'Unsa.

Le sujet des forces mobiles de sécurité, - CRS d'un côté, gendarmes mobiles de l'autre -, souvent sollicitées pour le maintien de l'ordre, a toujours été manié avec la plus extrême prudence par l'Intérieur depuis des années.

Si la fermeture de ces huit compagnies de CRS (130 hommes par compagnie), se confirme, ce serait, à cette échelle, un vrai changement.

http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/4488985/Menace-de-fermeture-pour-l-une-des-deux-compagnies-de-CRS-de-Lyon.html

Aujourd'hui les forces mobile c'est 66 compagnies républicaines de sécurité (CRS) et 115 escadrons de gendarmerie mobile (EGM) ce qui représente environ 30000 hommes soit environ 300 par département.

Pour comprendre, il faut savoir qu'il y a maintenant des compagnies d'intervention dans les grandes agglomérations, des unités spécialisées rattachées au ministère de la justice pour l'intervention en milieu carcéral....

Par ailleurs les CRS n'ont pas à servir en montagne là où la gendarmerie à les moyens de faire, on pourrait récupérer toutes les sections montagne.

Sur les plages, l'été plusieurs centaines de CRS peuvent être remplacés par des nageurs sauveteurs civils rattachés à la SNSM. Détaché comme MNS l'été un CRS est perdu pour a compagnie (période de détachement de deux mois plus les récupération des repos et des congés à la fin).

A terme tout cela devrait se terminer par une fusion pour tendre vers une seule catégorie de force mobile ce qui permettrait de réduire les structures de commandement car actuellement c'est une usine à gaz fort coûteuse pour le contribuable (un commandement central pour les CRS et des commandements locaux, plusieurs niveaux de commandement pour les gendarmes mobile, une structure centrale pour chercher à équilibrer équitablement l'emploi des deux forces, une structure mixte au niveau de chaque zone de défense).

Tout cela n'est qu'une première étape et je trouve qu'il y a là des mesures de bon sens qui certes en précédent d'autres.

talep a écrit:

Aujourd'hui les forces mobile c'est 66 compagnies républicaines de sécurité (CRS) et 115 escadrons de gendarmerie mobile (EGM) ce qui représente environ 30000 hommes soit environ 300 par département.

Pour comprendre, il faut savoir qu'il y a maintenant des compagnies d'intervention dans les grandes agglomérations, des unités spécialisées rattachées au ministère de la justice pour l'intervention en milieu carcéral....

Par ailleurs les CRS n'ont pas à servir en montagne là où la gendarmerie à les moyens de faire, on pourrait récupérer toutes les sections montagne.

Sur les plages, l'été plusieurs centaines de CRS peuvent être remplacés par des nageurs sauveteurs civils rattachés à la SNSM. Détaché comme MNS l'été un CRS est perdu pour a compagnie (période de détachement de deux mois plus les récupération des repos et des congés à la fin).

A terme tout cela devrait se terminer par une fusion pour tendre vers une seule catégorie de force mobile ce qui permettrait de réduire les structures de commandement car actuellement c'est une usine à gaz fort coûteuse pour le contribuable (un commandement central pour les CRS et des commandements locaux, plusieurs niveaux de commandement pour les gendarmes mobile, une structure centrale pour chercher à équilibrer équitablement l'emploi des deux forces, une structure mixte au niveau de chaque zone de défense).

Tout cela n'est qu'une première étape et je trouve qu'il y a là des mesures de bon sens qui certes en précédent d'autres.

Et on fusionne dans quel sens ???

GM > CRS ou CRS >GM

Et apres à qui le tour ???

Perso si j'avais voulu être CRS, j'aurais passé le concours police .

Bizarrement j'ai vu personne parler de fusion lors de la dissolution de 15 EGM.
Maintenant que ca pique en face........ faut trouver des solutions ?????

Chacun chez soit, et les veaux sont bien gardés, chacun son métier, sa spécificité.
Apres pour les mecontents,ben y la passerelle

La diminution des effectifs tant en gendarmerie que dans la police est une décision politique pour laquelle vous et moi ne pourront malheureusement y déroger.

Au niveau des forces mobiles avec la RGPP 1, la gendarmerie perd 15 EGM sur un total de 125 sauf erreur de ma part et les CRS 1200 policiers sur 60 compagnies (l'une d'elle est dédiée exclusivement à la protections des personnalités) puisque l'effectif a été abaissé à 140 fonctionnaires depuis un peu plus d'un an, soit soit l'équivalent de 8 compagnies.

Aujourd'hui, avec la RGPP 2, on parle d'une dissolution de 8 compagnies supplémentaires. Total il y aura 15 EGM et 16 CRS

Mais avec ces suppressions, l'emploi des forces mobiles est toujours intense. A côté de cela on crée de nouvelles structures avec l'exemple de GRENOBLE.

Mais à force de tirer sur la corde chez l'un ou chez l'autre, elle va rompre.

talep a écrit:

Par ailleurs les CRS n'ont pas à servir en montagne là où la gendarmerie à les moyens de faire, on pourrait récupérer toutes les sections montagne.

Sur les plages, l'été plusieurs centaines de CRS peuvent être remplacés par des nageurs sauveteurs civils rattachés à la SNSM. Détaché comme MNS l'été un CRS est perdu pour a compagnie (période de détachement de deux mois plus les récupération des repos et des congés à la fin).

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Bonjour les CRS qui sont les précurseurs du secours en montagne (avant la Gendarmerie) apprécieront. Quand aux MNS c'est une spécialité qui contrairement aux apparences est particulièrement exigeante et dont les membres doivent se recycler et sont mis en compétitions entre eux tous les ans. Et non ils ne peuvent être remplacés par des sauveteurs civils car ces MNS CRS qui encadrent ces mêmes sauveteurs civils, en plus d'être MNS restent des policiers et font tout simplement de la police de la plage, maintenant si vous pensez que c'est facile en sandales et maillot de bain d'intervenir tout seul sur la plage pour quatre ou cinq "chances pour la France" venus en villégiature sur une jolie station balnéaire....

Le nouveau préfet délégué à la Défense et à la Sécurité en région Paca, Gilles Leclair, a affirmé vendredi qu'aucune fermeture de compagnie de CRS n'était programmée à Marseille "pour l'instant", en réponse à des affirmations de syndicats de police jeudi.

"Pour l'instant, ça reste en l'état", a affirmé M. Leclair à des journalistes. "Soyons prudents, il n'y a pas de certitude", a-t-il ajouté.

Plusieurs syndicats de policiers avaient protesté jeudi contre les "fermetures programmées" de deux à huit compagnies de CRS, notamment à Lyon et Marseille. Selon les organisations syndicales, une réunion est prévue à cet égard au ministère de l'Intérieur le 2 février, où ces chiffres devraient être confirmés ou non.
Selon M. Leclair, il existe actuellement neuf compagnies de CRS et 11 escadrons pour assurer les missions d'ordre public en Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Languedoc-Roussillon.

"Au quotidien, cela fait trois ou quatre forces qui peuvent travailler. Ca fait peu. Si on nous en retire une, ce sera dur", a-t-il estimé.

Le 21 novembre, au lendemain de la mort d'un adolescent de 16 ans au cours d'un règlement de comptes dans une cité marseillaise, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait annoncé un renforcement des effectifs de la police dans la ville, afin de mieux lutter contre les trafics et la prolifération d'armes.

Il avait notamment décidé le déploiement de "deux unités de force mobile", soit environ 150 CRS, avec pour "mission exclusive" la "sécurisation et la surveillance des quartiers sensibles".

Depuis cette date, des opérations et interventions sont menées quotidiennement dans les cités de la ville dans le cadre d'un plan, baptisé "Brennus". Selon un bilan fin décembre, ces opérations avaient permis de contrôler 17.000 personnes, dont 269 personnes ont été interpellées et 138 placées en garde à vue, et de saisir 74 armes, dont 44 armes à feu, ainsi que 60 kg de résine de cannabis, 3,5 kg de cocaïne et 153 véhicules.

http://www.maritima.info/depeches/emploi/marseille/1859/pas-de-fermeture-de-compagnie-de-crs-a-marseille.html

« Il n'y aura pas d'amputation mais un redéploiement. » C'est par une figure de rhétorique dans le plus pur style « langue de bois » que Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, a répondu hier aux syndicats de police, qui ont protesté jeudi contre les fermetures programmées de deux à huit compagnies républicaine de sécurité, dont pourrait faire partie la CRS 19 de La Rochelle.

La rumeur de départ des policiers rochelais, qui court depuis plusieurs années, serait sur le point d'être confirmée, malgré les propos rassurants de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, dans une lettre envoyée le 14 novembre 2008 au député-maire de La Rochelle Maxime Bono.


Hier, ce dernier a ainsi exprimé « son incrédulité » à l'annonce par les organisations syndicales policières, par voie de presse, de la fermeture programmée de la CRS 19 basée à La Rochelle.

« Je n'ose imaginer qu'une telle annonce puisse être confirmée par le ministère de l'Intérieur. Ce serait un nouveau coup dur asséné à l'économie de la ville et du territoire, après la fermeture du 519e régiment du train et celle annoncée du centre pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré. Près de 1 300 salariés et leurs familles seraient alors menacés de départ sur le territoire de la première circonscription de la Charente-Maritime », remarque Maxime Bono.

La CRS 19, actuellement logée dans la caserne Renaudin appartenant au ministère de la Défense - il souhaite s'en séparer - jugée vétuste par les policiers, emploie près de 180 personnes. « La Communauté d'agglomération est disponible pour s'associer à toute recherche de solution immobilière afin de pérenniser l'implantation de la CRS 19 sur le territoire de La Rochelle-île de Ré », précise Maxime Bono.

http://www.sudouest.fr/2011/01/22/les-crs-rochelais-sur-le-depart-297228-652.php

Craignant une fermeture de leur compagnie, des CRS de la banlieue lyonnaise se sont mis massivement en arrêt maladie. Bilan, selon un syndicat : 70% à 80% des effectifs indisponibles. A quoi il faudra peut-être bientôt ajouter une grève des contraventions.

Je ne pense pas que l'arrêt maladie " revendicatif collectif " soit une bonne solution. !!!!

Le ''garde à vous'' ''repos'' , non plus!

bonjour
effectivement, les CRS s'inquiètent et je les comprends
autant ils pouvaient sourire de voir les escadrons se faire dissoudre autant ils pensaient qu'ils ne pouvaient être impactés puisque ils disposent, apparemment, de syndicats puissants.
mais la réalité du terrain...
oui, il faut des forces spécialisés en maintien de l'ordre, c'est indispensable, mais la question est de savoir comment les utiliser au mieux.
défendre un pré carré, certes, mais encore faut il avoir des arguments pour défendre son point de vue
en avons nous vraiment ? je suis prêt à vous écouter.

Au contraire Micheltal.

Les arrêts inopinés qui tombent lorsque les petits chefs de bureau ne s'y attendent pas, c'est excellent.

Nous avons été tous trahis par les belles paroles du style "Travailler plus, pour gagner plus"......etc...

Ce temps est révolu. Après les désillusions liées à la différence entre les paroles gouvernementales & la traduction des propos sur le terrain, le temps n'est plus au calme, ni à la résignation......la colère monte et j'en suis témoin tous les jours.

Colère liée au manque de considération, de manque de loyauté & de fidélité aux serviteurs de la République que nous sommes tous (Gie comme PN). De moins en moins serviteurs de la République & de plus en plus d'une classe politique qui nous utilise comme paravent quand ça les arrange, et n'hésitant pas à nous donner le coup de grâce de la dissolution quand elle n'a plus besoin de nous!

De plus, étant tenus à l'obligation de réserve & n'ayant pas le droit de grève, ce genre de "manifestation" permet de faire comprendre
directement le message à ceux qui prennent les décisions sans passer par le filtre habituel du canal d'information administratif.

En bref, c'est clair et concis!

GPX a écrit:

Au contraire Micheltal.

Les arrêts inopinés qui tombent lorsque les petits chefs de bureau ne s'y attendent pas, c'est excellent.

Pour moi, les faux arrêts maladies sont une insulte aux personnes gravement malades qui se morfondent sur un lit d'hopital.
J'ai assez souffert durant ma carrière des faux culs, des feignants qui pour un oui ou non balançaient des arrêts médicaux bidons.

Dans le cas des CRS je pense que des actions type gréves du zèle auraient eu plus d'impact sur la direction.
Si cette action arrêt maladie n'est pas suffisante va t'on assister à une grève de la faim collective ?????

Excusez-moi mais quel est la rapport avec la gendarmerie là ???

Bobotitude a écrit:

Excusez-moi mais quel est la rapport avec la gendarmerie là ???

Le post ouvert le 20/01/2011 par Marsouin 26 a pour titre " CRS Lyon fermeture d'une compagnie, donc on débat de ce sujet.
,

chacun son tour.....

Dans le GMG de ce matin :
Une compagnie de CRS du Rhône se fait « porter pâle » : le malaise :
http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/4524781/Une-compagnie-de-CRS-du-Rhone-se-fait-porter-pale-le-malaise.html

90 % de malades hier à la CRS 46 de Sainte-Foy-les-Lyon dans le Rhône menacée de fermeture. La colère monte dans les soixante et une compagnies de CRS du pays.


C’est l’hécatombe à la CRS 46 de Sainte-Foy-lès-Lyon. Hier matin à l’appel, 90 % de l’effectif était absent, pour cause d’arrêt-maladie. « Il y avait un commandant, quelques stagiaires, un major et c’est tout », a indiqué hier une source syndicale. La direction zonale des CRS, quant à elle, n’a pas souhaité communiquer de chiffres. À l’origine de cette épidémie, des informations non encore officielles mais dignes de foi, font état de la « fermeture programmée » de cette compagnie de la région lyonnaise et de celle de Marseille.

Six autres compagnies pourraient être menacées et une réunion doit se tenir à ce propos le 2 février au ministère de l’Intérieur.

« Les collègues n’ont pas supporté la violence de l’annonce », explique Didier Mangione, secrétaire national chargé des CRS du syndicat Unité Police SGP-FO, majoritaire chez les gardiens de la paix. Le sort de la CRS 46 n’est pas encore scellé définitivement, mais les organisations syndicales disposent d’informations assez précises. Le centre de formation serait maintenu à la CRS 46, mais les effectifs de maintien de l’ordre seraient redéployés dans d’autres unités. En revanche, les détachements motocyclistes zonaux de Grenoble et Clermont-Ferrand seraient regroupés sur le site de Sainte-Foy.
Hier, les syndicats Alliance Police nationale et Unsa Police ont joint leur voix à celle d’Unité Police pour dénoncer la fermeture de compagnies de maintien de l’ordre. Fortes de 130 hommes par compagnie, elles sont actuellement soixante et une en France.

Selon Didier Mangione, « les CRS ont déjà été gravement touchés » par la phase 1 de la RGPP (révision générale des politiques publiques) qui a déjà conduit à la suppression de 1 300 équivalents temps plein, « soit à peu près dix compagnies ». Dénonçant une « logique strictement comptable », une « mesure irresponsable », et « une décision prise au plus haut niveau, qui dépasse la direction centrale et même le ministre », les syndicats sont en train d’organiser la riposte au niveau national. Car si Lyon et Marseille sont directement menacées, c’est le corps tout entier qui se sent attaqué.
Ainsi, « une action nationale de prévention » est en train de se mettre en place, qui pourrait se traduire par l’arrêt de toute activité contraventionnelle. « Il y a trois volets dans la sécurité, l’éducation, la prévention et la répression, nous allons insister sur la prévention ! »

Christine Mérigot

Bobotitude a écrit:

Excusez-moi mais quel est la rapport avec la gendarmerie là ???

Il y en a un peu plus qu'avec le post que tu as ouvert sur le PR et l'ISF.

Ne pas le comprendre c'est ne pas trop connaître "nos bases".

Pardon pour le HS, mais c'était trop tentant.

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a confirmé mercredi des "études en cours" sur la fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille alors que, selon des sources proches de l'Intérieur, est aussi programmée celle de sept escadrons de gendarmerie mobile.

"Il y a des études en cours sur la fermeture" des compagnies de CRS (effectif total de 130 hommes par compagnie) de Marseille et Lyon, a confirmé mercredi soir à Paris le ministre de l'Intérieur lors des voeux d'Unité police SGP-FO (1er syndicat de gardiens de la paix).

Il a en revanche indiqué que les "rumeurs" sur six autres fermetures, dénoncées par des syndicats de police, étaient "infondées". Il a ajouté devant les policiers présents aux voeux du syndicat, qui proteste contre ces fermetures, comme Alliance (2de organisation) et l'Unsa-police (3ème syndicat), que "chaque situation familiale sera prise en compte". "La capacité des CRS ne sera pas remise en cause" a assuré le ministre, lançant un appel au "dialogue et à la concertation".

Quelque 70 % d'arrêts maladie ont été enregistrés mercredi matin dans la compagnie de CRS de la banlieue lyonnaise menacée de fermeture, selon Unité police SGP-FO.

Selon des sources proches de l'Intérieur, ces fermetures se traduiront "par des redéploiements" et entrent dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).

Les gendarmes mobiles, l'autre force de maintien de l'ordre, sont aussi concernés puisque qu'après la suppression en 2010 de huit escadrons (120 hommes par escadron), sept devraient l'être en 2011 "lors d'une seconde vague", selon ces sources.

Elles n'ont pas précisé quels escadrons étaient visés. La préfecture de l'Aude avait confirmé à la mi-décembre la fermeture de l'escadron de gendarmerie mobile de Narbonne "courant 2011", suscitant une vive réaction du maire socialiste de la ville Jacques Bascou. Selon certaines sources syndicales policières, dans les 61 compagnies de CRS, un mouvement visant "à cesser toute activité contraventionnelle" se "met progressivement en place".

Les gendarmes, de statut militaire, n'ont pas de syndicats pour les représenter.

http://www.lepoint.fr/societe/police-etudes-en-cours-sur-la-fermeture-de-deux-crs-27-01-2011-132325_23.php

http://www.leparisien.fr/lyon-69000/fermeture-de-deux-crs-a-l-etude-sept-escadrons-de-gendarmes-vises-27-01-2011-1245599.php

http://www.francesoir.fr/actualite/societe/grogne-monte-chez-crs-67836.html

http://www.marianne2.fr/La-France-a-t-elle-besoin-d-autant-de-CRS_a202162.html

Au sujet des arrêts de Maladie de ces pauvres C.R.S: il est certain que de réaliser des arrêts de complaisance est une faute de la part du Médecin. Le commandant de compagnie peut saisir (s'il le souhaite) le conseil de l'ordre des médecins du Département qui pourra, aprés enquête, sanctionner les confréres complaisants.
Mais il faut aussi comprendre qu'il puisse s'agir d'une forme de solidarité avec ces fonctionnaires de police.
En effet, les médecins libéraux en ont aussi raz le bol de ce gouvernement qui les traite ... comme vous!
Pas entendus au sujet du H1N1, réquisitionnés, traités comme des moins que rien!
On ne veut pas entendre la base et on réforme n'importe comment. Il faut soulignert la pression financiére qui devient démentielle et la charge de travail qui s'accroit (tiens, c'est pareil dans les B.T!!) avec une diminution des effectifs médicaux (pareil, j'ai dit!).
Alors, si c'est donné un coup de pouce à des types qui sont en difficultés par ce gouvernement, pourquoi pas!

100 CRS qui consultent à 23 euros la consultation cela fait 2300 euros dans la poche du médecin. C'est bête, ce n'est pas la saison de faire les plantations dans le jardin. On pourra toujours s'occuper de maman et puis la saison de chasse n'est pas terminée.

je pense pas que tous les gars de la compagnie aient le même médecin. Et ne confondons pas chiffre d'affaire et bébéfices.
Ah, au fait, dans la gendarmerie, le Médecin militaire, c'est gratuit!

http://www.laprovence.com/article/region/fermeture-des-compagnies-de-crs-la-grogne-des-syndicats-policiers-a-marseille

pour info les collègues ne sont pas en arrêt maladie ils ont simplement été consultant à l'heure du rassemblement mais le résultat est le même: compagnie hs!! on baissera pas les bras ce n'est que le début

Brice doit trembler !
Les syndicats ont l'air bien fébriles aussi...
Pauvre Police...
Y'a plus de repères dans cette société misérable.
Une chose est sûre... ils garderont leurs emplois de fonctionnaires et cerise sur le gâteau, ils ne sont pas soumis à la réserve qui nous caractérise, et en conséquence leurs moyens d'expression sont beaucoup plus variés, mais pas pour autant pertinents... la preuve, jusqu'à ce jour, dans les médias et dans leur réaction... c'est bien naif et maladroit.
Le plus dur est à venir...pour les CRS comme pour les EGM, alors, soyons unis au moins spirituellement !

Bjr,

Policiers ou gendarmes, c'est Kif kif. On l'a toujours dans là ou je pense. D'ailleurs, il devrait y avoir un stylo laser aussi.

P.S. J'adore la réaction de notre ami médecin. Enfin du réalisme.

RE P.S. : J'adore aussi les infirmières.

PARIS - La compagnie de CRS de Marseille, menacée de fermeture, a décidé samedi en assemblée générale d'entamer une "grève de la faim", a annoncé un syndicat de police.

Selon Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix) cette compagnie, en déplacement à Paris pour des missions de sécurité, a voté en assemblée générale "de ne plus s'alimenter".

Elle entend ainsi protester contre la menace de fermeture de cette compagnie.

La quasi totalité des effectifs de la compagnie de CRS 58 de Perpignan qui devaient assurer la sécurité du match Arles-PSG, 74 personnels sur 84, se sont fait porter malades samedi matin, a-t-on appris par ailleurs de source syndicale.

Ce mouvement a été provoqué par les mesures annoncées par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux concernant les CRS, notamment la fermeture de deux compagnies à Lyon et à Marseille, a-t-on précisé de même source.

http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=4&ved=0CEUQqQIwAw&url=http%3A%2F%2Fwww.lexpress.fr%2Factualites%2F1%2Factualite%2Fla-compagnie-de-crs-de-marseille-en-greve-de-la-faim_956972.html&ei=fzNETYAFhZWzBqDnyMkO&usg=AFQjCNHMYgSQyr878glaEWURIHv4gjaEZQ



http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=2&ved=0CDkQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.lepoint.fr%2Fsociete%2Fla-compagnie-de-crs-de-marseille-en-greve-de-la-faim-29-01-2011-133422_23.php&ei=fzNETYAFhZWzBqDnyMkO&usg=AFQjCNEU-osgYw1aI2rUl9p8pMnEqjyY8A

La quasi-totalité des effectifs de la compagnie de CRS 58 de Perpignan qui devaient renforcer la sécurité autour du match de football ACA-PSG de ce samedi soir à 19 heures se seraient fait porter malade, vient-on d'apprendre auprès des journalistes du quotidien régional L'indépendant de Perpignan. 74 policiers sur les 84 que compte la compagnie ont visiblement voulu dénoncer les annonces du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, sur la fermeture de deux compagnies de CRS, l'une à Lyon, l'autre à Marseille a-t-on appris de source syndicale. La compagnie 58 (Perpignan) aurait vu récemment ses effectis chuter.

Contactée à 16 heures ce samedi après-midi, la préfecture de Vaucluse a précisé que le dispositif de sécurité (150 CRS et 50 policiers) sur ce match ne changeait pas. L'Etat a visiblement eu recours, en urgence, à une autre compagnie de CRS dont la provenance n'est pas connue.

La rencontre ACA-PSG se déroulera a priori sans supporters parisiens, interdits de stade par le club parisien d'un commun accord avec la préfecture de Vaucluse. La vente des billets s'est terminée à 15 heures. 8 500 personnes sont attendues au stade. Sa contenance est de 17 000.

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/aca-psg-74-crs-qui-devaient-encadrer-le-match-se-font-porter-malades

http://www.lindependant.com/articles/2011-01-29/la-compagnie-de-crs-de-perpignan-indisponible-avec-74-fonctionnaires-en-arret-maladie-326385.php

Pour les CRS comme pour d'autres, c'est toujours dur de découvrir que l'on est pas indispensable et que d'autres peuvent vous remplacer.

De toute façon, pour les forces mobiles, ont s'achemine vers une fusion des CRS avec la gendarmerie mobile. Reste au politique à définir le statut (soit un statut militaire, soit un statut civil avec organisation de type militaire).

Cette fusion devrait, au passage, permettre de faire l'économie de quelques milliers de postes budgétaires. Pour les CRS ceci devrait aussi entraîner la suppression des unités motorisées implantées au niveau zonal, des sections montagne ainsi que des 600 maitres-nageurs qui grèvent l'été la capacité opérationnelle d'un bon nombre d'unités.