FLASH: unités de CRS en grève de la faim

Rappel du premier message :

Selon des sources syndicales policières, les compagnies CRS de Lyon et Marseille seraient les deux premières concernées par une fermeture programmée. Pourraient suivre six autres compagnies dont celles de La Rochelle et Bergerac, selon ces mêmes sources.

Lyon compte deux compagnies de CRS : la CRS 45 compagnie autoroutière implantée à Chassieu et la CRS 46 basée à Sainte-Foy-lès-Lyon. Selon nos informations, c'est cette dernière qui serait dans le collimateur.

Alors qu'on devrait en savoir plus à l'issue d'une réunion prévue le 2 février au ministère de l'Intérieur, l'Unsa-police s'inquiète d'ores et déjà de ces suppressions de forces mobiles spécialisées dans le maintien de l'ordre. Les premières depuis 66 ans, date de la création de ces unités sous l'égide du général De Gaulle.

"Réagissant à l'annonce de fermetures programmées de nombreux services, l'Unsa police entend relayer les réelles interrogations des policiers quant à leur capacité à garantir désormais la qualité et l'efficience de leurs missions", ajoute le communiqué de l'Unsa.

Le sujet des forces mobiles de sécurité, - CRS d'un côté, gendarmes mobiles de l'autre -, souvent sollicitées pour le maintien de l'ordre, a toujours été manié avec la plus extrême prudence par l'Intérieur depuis des années.

Si la fermeture de ces huit compagnies de CRS (130 hommes par compagnie), se confirme, ce serait, à cette échelle, un vrai changement.

http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/4488985/Menace-de-fermeture-pour-l-une-des-deux-compagnies-de-CRS-de-Lyon.html

Je vais arrêter de manger deux jours et peut être bien que j'aurais enfin une mutation qui me convient.

dieu11 a écrit:

Le ministère de l'intérieur n'a pas dit son dernier mot. Il ne voudra pas passer pour un clown.
Il retournera son ire vers des personnels plus enclins à la fermer. La gendarmerie et ses
escadrons feront bien l'affaire en attendant de trouver une solution plus "vaselinsesque" pour s'attaquer à du personnel syndiqué qui là apparemment démontre leurs forces face à une Institution où "le ferme ta gueule et tais toi" prédomine.

Je pense toutefois que ce retour en arrière, se revirement soudain, (avec plein de ???) ne peut que servir les deux institutions. Police, tout d'abord, parce qu'on a vu ce que rapporte la force des syndicats et la cohésion d'un personnel à bout de force et prêt à tout pour combattre et défendre leur bout de gras. La Gendarmerie qui, voyant leur cousin gagner une cause paraissant perdue, pourra prendre exemple sur leur "efficacité", "entêtement" et devrait ainsi gagner en cohésion pour se permettre d'être entendue, reconnue et surtout se battre pour obtenir un droit fondamental, une simple liberté d'expression afin de pouvoir dénoncer en toute légitimité des actions très souvent en défaveur de la profession.

Il faudra surveiller dans les mois qui viennent, si la gendarmerie ne va pas payer le prix fort de cette reculade gouvernementale, car Brice ne va pas s'avouer vaincu et il va plancher certainement sur une autre solution, plus facile à contrôler. C'est donc à vous les actives, aider peut être par les associations de retraités, à vous rassembler, à trouver une cohésion forte, pour faire face à d'éventuels coups fourrés.

Les actes du gouvernement laissent entrevoir leur but à atteindre, qui est de faire de la Gendarmerie une force de soutien à la PN. De garder un effectif allégé mais corvéable à merci pour gonfler les effectifs en diminution de la PN. Voir ce qu'il se passe avec l'UMIR de Grenoble.

Les citoyens jugeront sans aucun doute ce retournement de situation et comprendront que nombre de décisions gouvernementale sont prises à l'emporte pièce, sans étude préalable mais surtout sans concertation, quand il s'agit de supprimer un service d'État.

ATTENTION DIEU11 de ne pas trop critiquer nos gouvernants actuels, le TREFFLE veille...
D'ailleurs, Interceptor, ce sujet a t'il un lien avec la Gendarmerie ???

Rédigé par Jean-Dominique Merchet - Marianne le Mardi 1 Février 2011


Les CRS reprennent le travail. Mais les gendarmes mobiles, eux, digèrent mal la décision du ministre.

Stupéfiante décision que celle du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Devant les protestations des CRS, soutenus par de puissants syndicats, il a renoncé hier à dissoudre deux Compagnies républicaines de sécurité, la CRS 46 à Sainte-Foy-les-Lyon et la CRS 54 à Marseille. Les policiers, qui n'ont pas le droit de grève, ont utilisé tous les moyens en leur possession (arrêts-maladie, grève de la faim...) pour faire entendre leur malaise, qui est bien réel. Et ils sont parvenus à faire plier le gouvernement en quelques jours.

Les gendarmes encaissent très mal le coup. La gendarmerie mobile - qui est l'équivalent militaire des CRS - continue de perdre ses escadrons, dans un silence assourdissant. Huit ont été dissous en 2010 et sept le seront cette année, la dissolution de celui de Renne...

Lire la suite sur : Secret défense




http://www.marianne2.fr/Hortefeux-CRS-contents-gendarmes-furieux_a202375.html

Le principal syndicat de police s'engouffre dans la brèche de la victoire des CRS. Pour notamment protester contre la fermeture du commissariat de Libourne.


Un syndicat de police a lancé mardi un appel "à l'unité syndicale" contre des "projets de fermetures de commissariats de police", au lendemain de la "victoire pour les CRS" avec le maintien des compagnies de Lyon et Marseille.

Dans un communiqué, Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a déclaré que l'union de "l'intersyndicale a payé pour nos collègues des compagnies républicaines de sécurité (CRS)" et "doit payer aussi pour nos collègues des commissariats de sécurité publique menacés de fermeture".

"En effet, depuis plusieurs mois", écrit-il, "Alliance a engagé une forte mobilisation dans les commissariats d'Annonay, Montbrison, Graulhet, Fourmies, Pertuis et Libourne pour lesquels un projet de fermeture est prévu et ceux dont on ignore les pistes de fermeture".

Il "affirme que la mobilisation des CRS est un avertissement important qui a été lancé et qui doit être pris en compte également pour le mouvement de colère qui devient de plus en plus important chez les policiers de sécurité publique".

Des projets de lancements de polices d'agglomération par le ministère de l'Intérieur à Marseille, Lyon ou Bordeaux, en cours, prévoient notamment à terme la fermeture et/ou le redéploiement de brigades de gendarmerie et de commissariats de police, font valoir les syndicats de police depuis quelques semaines.

Ils sont fortement mobilisés pour empêcher la "fermeture programmée" de celui de Libourne, près de Bordeaux, où une série d'actions est prévue cette semaine et où d'autres ont déjà eu lieu.

Mardi, les syndicats de police se sont félicités après la décision du ministère de l'Intérieur de maintenir les compagnies de CRS de Lyon et Marseille dont la suppression était à l'étude.

http://www.charentelibre.fr/2011/02/01/un-syndicat-de-police-veut-sauver-les-commissariats-de-la-fermeture,1019292.php

http://info.france2.fr/france/crs-sauvegardees-la-police-se-mobilise-67119849.html

Le principal syndicat de police s'engouffre dans la brèche de la victoire des CRS. Pour notamment protester contre la fermeture du commissariat de Libourne.

http://www.charentelibre.fr/2011/02/01/un-syndicat-de-police-veut-sauver-les-commissariats-de-la-fermeture,1019292.php

http://info.france2.fr/france/crs-sauvegardees-la-police-se-mobilise-67119849.html

La victoire des C.R.S est encourageante. Mais la discipline de la gendarmerie cédera t'elle avant l'extermination totale?
La victoire du commandant MATELLY montre bien que, face à des désicions injustes, le combat peut être victorieux.
Les entrainements de Saint Astier pourraient servir dans la réalité, du côté manisfestant bien sûr!

rassurez vous la bataille n'a pas été gagnée par les syndicats mais par la base!!! il y a longtemps qu'ils ne peuvent plus rien faire!!! pour ce coup ci ils ont juste servi de porte parole! certe heureusement qu'ils sont là mais c'est nous par textos,...qui nous sommes organisé! ce qui est dommage c'est de voir des personnes qui tourne cette situation comme une gueguerre entre nous!(crs/moblo) c'est pas nous qui signons les dissolutions d'escadron!

BoB50 a écrit:

Stupéfiante décision que celle du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Devant les protestations des CRS, soutenus par de puissants syndicats, il a renoncé hier à dissoudre deux Compagnies républicaines de sécurité, la CRS 46 à Sainte-Foy-les-Lyon et la CRS 54 à Marseille. Les policiers, qui n'ont pas le droit de grève, ont utilisé tous les moyens en leur possession (arrêts-maladie, grève de la faim...) pour faire entendre leur malaise, qui est bien réel. Et ils sont parvenus à faire plier le gouvernement en quelques jours.

Et oui, de quoi faire faire des fausses notes à mes amis flûtistes. Les CRS, eux, connaissent la musique et savent qu'un bon croquis vaut mieux qu'un long discours. Nous, on palabre, on tourne en rond, on se chante des berceuses pour nous endormir et on le fait très bien d'ailleurs. Faut dire que l'orchestre y met du sien. Ce qu'ont fait les CRS en quelques jours, CFMG et PPM réunis n' y arriveraient pas en deux siècles mais c'est pas grave, nous savons si bien patienter. Aaargh...vivement le prochain concert.

Ce qui me surprend sur ce sujet : "mouvements de grogne chez nos cousins", c'est qu'il y ait plusieurs sujets, tous identiques, du moins très rapprochant, qui traitent de cela. Ils devraient tous, pour une meilleure visibilité et lisibilité, être rassemblés.
Des sujets ou des posts, tout aussi importants, ont été déplacés en son temps, justement pour que l'on puisse s'y retrouver, et ce, à mon sens, dans l'intérêt de tous . Là, alors que l'affaire est sérieuse, on laisse se diluer les posts dans différents sujets, relatant tous la même chose. Je me demande donc pourquoi. Pourquoi ne pas mettre tous ces posts sur un sujet unique, puisqu'ils parlent tous de la même chose.

PS: ne pas trop me taper sur la tête, je suis fragile. J'essaie de comprendre simplement. C'est pour cela d'ailleurs que ne j'inonderai pas tous les sujets ayant trait à ce problème, en faisant des copier-coller de mon présent post.

Brice Hortefeux a reculé. Ce lundi soir, au cours d'une réunion de crise, le ministre de l'Intérieur a promis que les huit compagnies de CRS (sur 61) qui devaient fermer « pour réaliser des économies budgétaires » seraient maintenues.

Depuis une semaine, les policiers manifestaient leur inquiétude. Des CRS lyonnais s'étaient mis en arrêt maladiemercredi 26 janvier, imités quelques jours plus tard par une partie de leurs collègues alsaciens.
Les CRS marseillais avaient choisi d'entamer une grève de la faim ce week-end et leurs homologues gascons de Lannemezan avaient cessé de dresser des contraventions. Finalement, seuls 280 postes seront redéployés « vers des missions de sécurité publique sur le terrain ».

Faut-il s'étonner de ce recul rapide du gouvernement ? La mobilisation de CRS a-t-elle un sens particulier ? Eléments de réponses avec l'historien des polices Jean-Marc Berlière, professeur émérite à l'université de Bourgogne et chercheur au Cesdip.

Le ministre de l'Intérieur a cédé très vite aux revendications des CRS…
Ce n'est pas étonnant. Le pouvoir est toujours extraordinairement attentif aux mouvements d'humeur de la police.
En général, le syndicalisme policier, qui est né au tournant des XIXe et XXe siècle dans des conditions difficiles -il n'était pas question pour la République de prendre le risque de voir la police pactiser avec les milieux ouvriers- parvient à négocier de façon très rapide et très efficace.
Il y a des rencontres très régulières entre les responsables syndicaux et la hiérarchie, ce qui permet de pallier l'interdiction de la grève qui est faite aux fonctionnaires de police. Quand des policiers franchissent le pas et organisent une mobilisation, c'est vraiment un coup de semonce pour le gouvernement.

Mais pourquoi céder si vite ?
Plus un gouvernement se veut fort, autoritaire ou sécuritaire, plus il a besoin de la police : ce que n'ignorent pas les organisations syndicales policières qui ont toujours su mettre à profit cette situation pour faire avancer leurs revendications.

La prétention sécuritaire du pouvoir actuel le met dans une relation de dépendance à l'égard des forces de l'ordre. Il a terriblement besoin d'elles.

Quand ont eu lieu les dernières grandes manifestations policières ?
La dernière grosse manifestation a eu lieu en 1983, sous les fenêtres du Garde des Sceaux, Robert Badinter, après plusieurs décès de policiers, pour dénoncer ce que des syndicats de police proches de la droite appelaient le laxisme de la justice.

Les historiens du social ont eu longtemps tendance à l'oublier, mais les policiers sont également des travailleurs avec des problèmes corporatifs, matériels, spécifiques.

Pour appuyer leurs revendications ou exprimer leur mécontentement, ils se sont même parfois laissés aller à commettre des actes aussi spectaculaires -et inattendus chez ceux dont le métier est de les réprimer chez les autres- que la grève (la première eut lieu à Lyon en mai 1905) voire la séquestration de supérieurs hiérarchiques (comme ce fut le cas, à Paris, en janvier 1884).

Mais la manifestation la plus spectaculaire et aux conséquences les plus lourdes reste celle du 13 mars 1958. Des milliers de policiers parisiens se sont rassemblés dans la cour de la préfecture de police avant d'investir le Palais Bourbon et réclamer des primes de risque face aux attentats du FLN qui les visaient.

Le préfet de police a été remplacé dans l'heure par Maurice Papon, dont le pouvoir attendait qu'il reprenne en mains une police qui, en lui échappant, fragilisait considérablement un régime déjà très affaibli et qui de fait allait s'effondrer deux mois plus tard.

Le fait n'avait pas échappé aux gaullistes en embuscade : un régime lâché par sa police est un régime condamné, on vient de le voir encore en Tunisie…

Les CRS sont un corps particulier. Que ce soit eux qui se mobilisent, qu'est-ce que cela signifie ?
Symboliquement, une mobilisation de CRS, c'est un message très fort. Les CRS constituent le corps le plus militarisé de la police. Ils sont encasernés, vivent ensemble, et de ce fait sont les plus aptes à se mobiliser. En même temps, ils ont un rapport particulier au pouvoir légal, dont ils sont parfois l'un des ultimes remparts.
Tout remonte à 1947. Cette année-là, le ministre de l'Intérieur, Jules Moch, a dissout plusieurs compagnies républicaines de sécurité au personnel essentiellement communiste : leur mollesse dans la répression des grèves, notamment celles des dockers de Marseille, le 12 novembre, avait fait douter le ministre de leur fidélité à la république.

Que sait-on de la popularité de Nicolas Sarkozy dans leurs rangs ?
Nicolas Sarkozy a été très populaire à un moment chez les policiers, quand il promettait primes, améliorations des conditions, moyens supplémentaires. Mais beaucoup de promesses n'ont pas été tenues.

Aujourd'hui, les CRS sont en première ligne dans les émeutes urbaines, ce qui crée un vrai malaise. On leur demande toujours plus alors que les effectifs policiers se réduisent. Quand le Président en personne les félicite de ne pas avoir riposté à des tirs à balles réelles, ils se posent des questions.

Il y a sans doute aussi une rupture du contrat de confiance avec un ministre de l'Intérieur qui a beaucoup promis, mais accumule à leur sens les mauvaises décisions et les maladresses.

Entendre son discours d'autosatisfaction de l'autre jour a été aussi insupportable pour de nombreux policiers que l'indécente proposition de la ministre des Affaires étrangères pour aider l'ex-président tunisien.

http://www.rue89.com/2011/02/01/crs-ce-gouvernement-a-terriblement-besoin-de-la-police-188617

Si on écoute bien BFM, les compagnies ne sont pas dissoutes mais leurs fonctionnaires (280) sont redéployés en sécurité publique ("vers des missions de sécurité publique sur le terrain")....
Qu'est-ce que les missions de sécurité publique sinon celles effectuées au sein des commisssariats, exactement contre quoi se sont révoltés les CRS.
Si les CRS sont redéployés en commissariat , leurs compagnies seront forcément fermées à terme, puisqu'il n'y mettront plus les pieds.
Le gouvernement et les syndicats prennent donc les CRS pour des C...
Les commentaires des syndicalistes que donne à entendre BFM sont suréalistes.
Le premier rend hommage à son employeur et le second considère que "la mobilisation des CRS a un peu aidé", quand leur mouvement est susceptible de leur valoir la révocation sans la garantie de la procédure disciplinaire (Art. 16 du règlement intérieur des CRS - voir en fin de note).
Reste à savoir ce que veut dire le R et le S selon le gouvernement et les syndicats.
Enfin, et très étonnamment, la hiérarchie policière admet des cessations concertées de travail. Celle-ci vaut révocation des fonctionnaires.

On n'a entendu aucune protestation du ministre ni de la hiérarchie.

Ils sont pourtant assez prompts aux commentaires, comme dans l'affaire de Bobigny, où la police protestait contre la condamnation de faux en écriture publique en son sein.

C'est encore plus surprenant au regard de l'acharnement témoigné à l'égard de fonctionnaires de police s'inquiétant des dérives possibles de ce service public dont Médiapart se fait régulièrement l'écho (M. Pichon par ex.).

M. Hortefeux, n'hésitant à juger le comportement de M. Matelly à l'Assemblée, n'a rien dit contre la "mutinerie" de plusieurs compagnies.

Il est donc étonnant qu'un ministre s'acharne sur un fonctionnaire en lui reprochant abusivement l'usage d'un droit fondamental qu'est la liberté d'expression tout en admettant par ailleurs, sans protester, des comportements collectifs répréhensibles pouvant entraîner une santion très grave.
Une telle contradcition n'aurait pas du échapper aux commentateurs de l'actualité.
La mansuétude hiérachique exceptionnelle à l'égard de CRS rejouant le Potemkine est très inhabituelle. Elle permet de suspecter un mouvement, sinon inspiré, tout au moins cautionné par le haut.

Les véritables mobiles restent donc à découvrir.

La police tenterait-elle de faire pression sur le pouvoir et pour quels motifs ?

Ce sont non seulement les CRS qui seraient pris pour des C par l'oligarchie, mais également l'opinion.
La procédure de Tarnac permet de s'inquiéter et oblige chacun à s'interroger sur une possible manipulation.

Art 16 du règlement des CRS :
Nonobstant toutes les dispositions contraires, l'une quelconque des sanctions ci-dessus mentionnées peut être prononcée sans consultation du conseil de discipline dans l'un des cas suivants :
1 - participation à un acte collectif d'indiscipline caractérisé ou à un acte collectif contraire à l'ordre public.
2 - participation à une cessation concertée de travail.
3 - appel à un acte collectif d'indiscipline caractérisé, à un acte collectif contraire à l'ordre public ou à la cessation concertée du travail.
4 - la consultation du conseil de discipline n'est pas non plus exigée, ni la communication du dossier administratif en cas d'abandon de poste pour lequel la radiation des cadres est alors prononcée.
Les sanctions prises en application des quatre alinéas précédents doivent être portées à la connaissance de la prochaine commission administrative paritaire.

http://www.mediapart.fr/club/blog/poj/010211/prendre-les-crs-pour-des-c

Juste une chose !

une pensée !! émue !

pour mes camarades de Rennes et leurs familles !

Par Europe1.fr
Mis à jour le 1 février 2011 à 16h13


INFO E1 - L'Elysée est directement intervenu dans la décision de ne pas supprimer deux compagnies.

C'est de l'Elysée qu'est venu le feu vert pour mettre fin à la grogne des CRS. La décision de ne pas supprimer deux compagnies à Lyon et Marseille a bien été annoncée lundi soir par Brice Hortefeux place Beauvau à l'issue d'une réunion avec les syndicats, mais la Présidence de la République a suivi de très près la crise, selon les informations d'Europe 1. Récit d'un après-midi ponctué de coups de théâtre.

Premier acte. Lundi après-midi, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, ancien directeur de la Police, reçoit en toute discrétion le patron du premier syndicat des gardiens de la paix, pour entendre ses arguments.

Deuxième acte. Une réunion a lieu à 17 heures entre les syndicats et Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale. Les syndicalistes ressortent furieux car Frédéric Péchenard n'a pu que confirmer la suppression des deux compagnies à Lyon et Marseille. Ils réclament l'arbitrage du ministre de l'Intérieur. Brice Hortefeux quitte le ministère avec ses gardes du corps pour se rendre à pied à l'Elysée.

Dernier acte. Au sommet de l'Etat, le ton est donné : il faut arrêter la fronde des CRS. Les syndicats sont alors convoqués pour une deuxième réunion dans la soirée et cette fois, c'est Brice Hortefeux lui-même qui leur annonce la bonne nouvelle. Au nom du "dialogue social et de la concertation", le ministre explique qu'il privilégie finalement le redéploiement de 280 CRS, soit l'équivalent de deux compagnies, "prélevés sur les effectifs globaux de 12.000 CRS", soit le prélèvement de 4 à 5 fonctionnaires en moyenne dans chaque unité. Symboliquement, on ne touche plus au nombre de compagnies de CRS.

Un bémol. Cette solution relance la grogne des gendarmes qui ont déjà perdu huit escadrons. Et eux n'ont pas de syndicats, et donc moins de chance d'être entendus par l'Elysée. "Il y a un déséquilibre flagrant entre les deux forces de l'ordre" dénonce Jean-Caude Seguin, directeur de la revue l'Essor de la gendarmerie nationale, sur Europe 1. Six autres unités sont programmées pour être rayées des effectifs mobiles dans les mois qui viennent dont Rennes, qui a prêté main forte à l'armée en Afghanistan, précise-t-il. Une situation choquante, selon lui, qui "un jour prochain, risque d'entraîner "une véritable explosion".



http://www.europe1.fr/France/CRS-le-role-decisif-joue-par-l-Elysee-394771

N'est-ce pas ce qui est recherché? que les gendarmes se sentent lésés dans cette affaire et qu'ils constatent avec amertume qu'ils vont être cloués au pilori en lieu et place des unités de police syndiquées? On connait tout l'amour que porte notre grand maitre à la Gendarmerie, plus prompt à signer un décret de radiation qu'à se pencher sur le berceau rempli de problèmes. Comme Lucky luke, il dégaine son stylo plus rapidement que son ombre.
N'est ce pas pour les pousser à la révolte, ce qui conduirait l'État à prendre des mesures drastiques contre cette Arme qui deviendrait incontrôlable aux yeux de nos dirigeants. Des mesures pour se débarrasser d'une Institution sur le déclin qu'on veut éliminer du paysage de la nation et qu'une révolte ne serait qu'un déclencheur pour accélérer une chute programmée.

Le pouvoir n'est fort qu'en fonction de ceux qui les protègent !!!!!!!!!!!!!!


Ce pouvoir met un genoux en terre ! Les moblos, GM se taisent et acceptent tout ! conclusion fermeture de plusieurs écoles, escadrons!!!!

En France, c'est toujours un rapport de force

On se tait, même avec des solutions et des arguments, on nous brise sur l'autel des restructurations.

On hurle, on a une force conséquente et là on a gain de cause !


Conclusion : la loi du plus fort est toujours la meilleure !!!!


Pour les civils, plus on casse, plus on nous écoute et plus on gagne !

C'est pitoyable

Y'a un gros incendie qui s'est déclaré dans la maison "PARITÉ", Le DG va revêtir ce soir la tenue de pompier en chef !!!

Bobotitude a écrit:

Y'a un gros incendie qui s'est déclaré dans la maison "PARITÉ", Le DG va revêtir ce soir la tenue de pompier en chef !!!

Peut être, mais malgré tout , je ne sais pas si cela suffira à éteindre le début d'incendie...En Ile de France, ça commence à grogner dur..Ras le bol d'être pris pour des cons!

Bobotitude a écrit:

Y'a un gros incendie qui s'est déclaré dans la maison "PARITÉ", Le DG va revêtir ce soir la tenue de pompier en chef !!!

Il va raconter quoi ???
Que la situation est favorable à la Gendarmerie ....

Celle-là, quelqu'un l'a déjà faite

Le ministre de l'Intérieur s'explique après avoir renoncé à supprimer la CRS 54

Après avoir soudainement renoncé lundi soir à fermer la compagnie CRS 54 à Marseille, reculade effectuée face à l'ampleur que prenait la grogne dans la police et au sein des élus de tous bords, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux s'explique. Il livre les fondements d'une décision destinée à apaiser les troupes alors que les objectifs de réduction d'effectifs sont toujours inscrits dans sa feuille de route. Il promet des renforts pour Marseille dont le déficit en forces de l'ordre est criant et cruel.

- Pourquoi avoir changé d'avis sur la suppression de la compagnie de CRS 54 à Marseille: est-ce en raison de la pression des syndicats et des élus ? Brice Hortefeux : Pour que je renonce il aurait fallu qu'il y ait annonce! A aucun moment je n'ai annoncé de fermeture. Il y a eu des rumeurs colportées. C'est naturellement faux. Reste que les élus sont légitimement soucieux de leurs administrés et ce sont des préoccupations que je partage.

- Vous avez évoqué un projet lors d'une cérémonie de voeux et qui a inquiété !
B.H. : J'ai indiqué qu'il y aurait des études, une réflexion et des décisions prises dans la concertation. J'ai une mission, c'est d'assurer la protection, la sécurité et la tranquillité de nos concitoyens. Cela nécessite de toujours adapter l'organisation et les modes d'action. Des études ont effectivement été menées sur le redéploiement de deux compagnies.
Qui dit études ne dit pas décision! Quand on parle de redéploiement cela ne veut pas dire suppression. Les CRS sont par définition mobiles... A Marseille on a besoin d'effectifs qui soient présents de manière permanente. C'est l'objet de ce redéploiement qui a été discuté et sera engagé progressivement.

- Marseille va donc avoir des renforts supplémentaires...
B.H. : Aujourd'hui, il y a trois compagnies de CRS basées à Marseille, soit 420 policiers actifs et aucune de ces compagnies ne sera supprimée. Je me suis engagé le 21 novembre à ce que deux compagnies restent en permanence dans la cité phocéenne. Grâce au redéploiement des CRS sur des missions de sécurité publique, Marseille pourra bénéficier d'un renfort de 140 policiers supplémentaires sur le terrain.

- Ne craignez-vous pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul ?

B.H. : J'ai décidé d'ajuster les besoins en maintien de l'ordre. Cela nous permet d'affecter l'équivalent de deux compagnies, soit 280 CRS, sur les 12000 actifs, qui viendront en renfort sur le terrain à Marseille et ailleurs. Les affectations se feront dans le cadre de mouvements de personnel. Evidemment, ces renforts seront pérennes.

- Marseille est sous-dotée. Comptez-vous poursuivre vos efforts? Ces renforts n'arrivent-ils pas tardivement ?

B.H. : L'Etat, depuis le mois novembre, effectue un effort important au service de la protection des Marseillais tant en terme d'effectifs que d'organisation sous la houlette du préfet Parant. Depuis le mois de novembre, après que les effectifs ont été durablement renforcés, 167 opérations coup de poing ont été menées, près de 29000 personnes contrôlées, 467 individus interpellés. Les premiers résultats ont été engrangés. Nous ne lâchons rien. Nous ne sommes pas sur la défensive mais à l'offensive.

- N'êtes-vous pas pris en tenaille entre vos objectifs de réduire les effectifs et ceux de sécurité ?

B.H. : Non, parce que les résultats à venir seront la conséquence à la fois des effectifs présents, de l'organisation rénovée et des moyens techniques et scientifiques mis en oeuvre.

http://www.laprovence.com/article/politique/hortefeux-un-effort-important-pour-marseille

Ah! mais ça que c'est bien vrai. Encore une fois nous n'avons rien compris sur la raison d'État et surtout sur leur langage politicien. Il fallait bien comprendre que ce n'était qu'une étude et qu'un redéploiement ne veut pas dire suppression. Revoir donc nos dictionnaires, surtout le dernier sorti: "Dicosarko" avec ses synonymes, analogies et antonymes.
Faut vraiment être nase pour ne pas avoir compris cela.
BH connait parfaitement le principe des vases communicants mais surtout le choix des mots. Pour le choc des photos, il verra après lorsque les gars descendront dans la rue.
Merci BH pour nous avoir rassuré sur l'avenir des forces de sécurité, pas trop clair c'est vrai, mais pour le moins, vous nous avez éclairé en mettant en veilleuse le mot "suppression" et pour nous avoir expliqué qu'un redéploiement ne veut pas dire nécessairement dissolution, suppression, extinction.
Mais étant bête et probablement idiot peut-on m'expliquer comment fait-on un redéploiement sans suppression ou déplacement du personnel concerné? J'ai bien compris, je crois, mais ça nécessite pour moi un éclairage plus complet sur les mesures passées, présentes et à venir.