Rappel du premier message :
[MODERATION JHM : J'ai fusionné les deux sujets qui portaient sur le même objet]
Bonjour - Eh bien JHM et les mousquetaires, vous n'êtes visiblement pas dans les bonnes graces de la DG, si vous aviez des doutes ..... :x :x :x
ci-joint le communiqué :
Message audiovisuel
Le Président de la République a pris ses fonctions, le gouvernement se met en place et je sais que
vous portez une attention soutenue aux premières décisions concernant la gendarmerie.
Au cours de la campagne électorale, monsieur Nicolas Sarkozy s'était clairement exprimé sur ce
sujet. Il avait réaffirmé son souci de maintenir en France une architecture de sécurité reposant sur
deux forces distinctes, la police et la gendarmerie nationales.
Le décret d'attributions du ministre de l'Intérieur, de l'outre mer et des collectivités territoriales pris
en conseil des ministres ce matin confirme cette volonté. Ce texte confirme également le
positionnement défini en 2002 et introduit 3 évolutions.
Le positionnement est clair : la gendarmerie est une force armée et relève, à ce titre, de l'autorité du
ministre de la Défense. Elle obéit au ministre de l'Intérieur pour l'exercice de ses missions de
sécurité intérieure.
Les 3 évolutions sont les suivantes :
- une participation conjointe des deux ministres, défense et intérieur, à l’élaboration et au
suivi du budget ;
- la responsabilité du ministre de l’intérieur dans l’organisation et l’emploi des unités de
gendarmerie en sécurité intérieure ;
- enfin, une association du ministre de l’intérieur aux nominations des responsables jusqu’au
niveau « groupement ».
Cette organisation confirme les évolutions positives que nous avons connues depuis 2002. Elle
respecte sans ambiguïté notre identité. Elle permet, en même temps, au ministre de l'Intérieur d'être
associé directement aux choix des moyens de sa politique.
Comme c'est trop souvent le cas, des rumeurs parfois fantaisistes diffusées par certains articles de
presse ont fait état de la création de structures révolutionnant l'architecture de sécurité. Ces
prétendues informations ne doivent pas vous abuser. Une fois encore, les faits montrent aujourd'hui
qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter.
Les améliorations apportées à la coordination entre les deux forces seront bien sûr poursuivies. Ce
travail sera conduit dans un esprit d'équilibre et dans le respect des attributions et des compétences
de chacun. Il n'y a pas et il n'y aura pas de subordination d'une force par rapport à l'autre. Les
ministres de l'Intérieur et de la Défense, dès nos premiers entretiens, m'ont assuré de la confiance
qu'ils accordent à la gendarmerie. Ils partagent le souci de l'équilibre entre les institutions et de la
parité de traitement entre leurs membres. Nous pouvons et nous devons aborder cette nouvelle étape
de notre histoire avec sérénité.
A cet égard, les initiatives de certains représentants de catégorie s'adressant aux plus hautes
autorités de l'Etat pour présenter leur vision institutionnelle de la gendarmerie sont maladroites et
contre productives. Elles nous fragilisent. Je ne doute pas de la bonne foi des promoteurs de cette
action mais je tiens à dire qu'elle va à l'encontre du but poursuivi. Rien en outre ne nous autorise à
douter des engagements pris tant par :
- le président de la République au cours de la campagne électorale,
- que du ministre de la défense lors de la dernière session du CSFM, réitérés lors de sa prise de
fonctions en qualité de ministre de l’intérieur,
- mais aussi du ministre de la défense lors des premiers entretiens qu’il m’a accordés.
Ces trois autorités politiques se sont prononcées clairement et avec détermination sur le traitement
équilibré des deux forces de sécurité et sur le principe de la parité indiciaire.
Dans ces domaines, c'est à la hiérarchie qu'il appartient de jouer ce rôle de proposition. Toute
expression parallèle ne fait qu'apporter de la confusion dans le débat. Les autorités
gouvernementales ne peuvent que douter de la solidité de notre institution. Chacun, dans la chaîne
de concertation, doit bien sûr jouer son rôle : les présidents de sous-officiers dans leurs unités, le
CFMG auprès de moi au plan national. Les évolutions prochaines des instances de concertation
permettront, j’en suis sûr, de renforcer le lien entre ces deux niveaux mais, en attendant, il s'agit de
ne pas brouiller le message.
Il ne faut pas laisser penser qu'il existe plusieurs voix discordantes dans l'institution alors que nous
partageons le même objectif : une gendarmerie confortée dans ses caractéristiques, disposant des
moyens nécessaires à son action, tenant sa place dans l'architecture de sécurité. Une gendarmerie
dont les personnels voient leur engagement reconnu ; une gendarmerie dans laquelle la concertation
se développe. A ce sujet, avant même d'attendre les conclusions définitives de l'audit en cours, j'ai
décidé de créer sur Gendcom un forum de discussion ouvert aux membres du CFMG et aux
présidents de catégories. Ce moyen permettra d'échanger, dans un esprit constructif. Chacun pourra
formuler ses propositions, ses analyses et nourrir ainsi la réflexion dans tous les domaines. Cela
étant, c'est à moi qu'il appartient de transmettre au gouvernement les projets que je jugerai utiles et
opportuns pour notre gendarmerie.
Les décisions prises par le président de la République et le gouvernement nous le confirment
aujourd'hui : nous évoluons dans un contexte favorable et nous devons poursuivre notre travail dans
la sérénité. Personne ne doit se laisser abuser par les rumeurs, les fausses informations ou les
initiatives maladroites. Je ne doute pas que nous continuerons à justifier, tous ensemble et dans la
cohésion, la confiance que nous avons suscitée par la qualité de nos résultats.
Je compte sur vous, je vous remercie.