SERVICE SOCIAL EN GENDARMERIE.

Face à l'attente et à la détresse de certains personnels de la Gendarmerie, (opression, déprime, fatigue etc..) quelqu'un peut-il me renseigner sur le rôle exact tenu par ce service interne, et comment intervient-il dans les cas précités? MERCI POUR EUX.

Et bien il ne faut pas hésiter à faire intervenir l'assistance sociale.

On a parfois l'impression que ca ne sert à rien, qu'elle ne fait rien. Tout n'est pas à généraliser.

L'assistance sociale peut se déplacer dans la caserne, comme elle peut recevoir à son bureau. L'entretien est confidentiel.

En fonction de ce que demande le militaire, elle intervient par le biais soit de discussion avec le hiérarchie (généralement le commandant de groupement) soit de rapport qui peut appuyer une fiche de voeux.....

Les assistances sociales ont longtemps été décriées. Pour ma part quand j'ai été blessé c'est vrai que j'ai été oublié.
Maintenant j'édulcore mon propos dans le sens ou personne n'avait prévenu que j'étais blessé.
Et comme elles ne sont pas toujours destinataires des messages d'arrêt maladie ou accident en service, il ne leur est pas facile de lire dans une boule de cristal.
C'est pourquoi à mon niveau je les rends systématiquement destinataires des messages d'arrêt, hospitalisation......

Perso j'en ai vu se décarcasser et débrider des situation qui paraissaient inextricables.

Je crois qu'il faut aussi sortir du schéma classique : faire appel à une assistance sociale est une marque de faiblesse ou la hiérarchie m'en voudra.
Non elle est là pour aider le personnel -ou la famille- et elle fait très bien son boulot.

Bien entendu TOMMY, j'ai posté afin d'éclairer certaines personnes souffrantes de ces malaises.
Bien amicalement.

TOMMY a écrit:

Et bien il ne faut pas hésiter à faire intervenir l'assistance sociale.

En fonction de ce que demande le militaire, elle intervient par le biais soit de discussion avec le hiérarchie (généralement le commandant de groupement) soit de rapport qui peut appuyer une fiche de voeux.....

Je crois qu'il faut aussi sortir du schéma classique : faire appel à une assistance sociale est une marque de faiblesse ou la hiérarchie m'en voudra.

Non elle est là pour aider le personnel -ou la famille- et elle fait très bien son boulot.

TOMMY, je crois que tu as entièrement raison.
Puisque des services d'assistance sociale ont été mis en place dans votre institution, il ne faut pas hésiter à y recourir en cas de besoin.

Je pense que dans certaines situations délicates, les assistantes sociales peuvent intervenir en douceur, tout en ayant plus de chances de succès que le recours habituel à la voie hiérarchique...

Non, ce n'est pas une marque de faiblesse de faire appel à une assistante sociale, lorsqu'un gendarme ou sa famille sont en plein désarroi.
Ca peut-être dur pour l'amour-propre mais tant pis !
Il ne faut négliger aucun moyen d'éviter un drame ou des situations traumatisantes qui s'éternisent.

Alors là..... en ce qui concerne Midi-Pyrénées.... je ne dirais qu'une chose.... celà ne sert à rien !.... j'ai plusieurs exemples ( persos et pour des collègues ) pour dire ce que je pense.....
bref

Bonjour

Si je peux me permettre Raymond, ton titre peut porter à confusion.

Le service social et l'assistante sociale ce n'est pas la même chose, les missions, les attributions sont différentes, même si dans certains domaines il y a une certaine inter connexion.

Le service social c'est un ou plusieurs sous-officiers rattachés au RH région, ils ne traitent pas les problèmes à caractère purement social des militaires du genre "Prêts, sur endettement, enfants handicapés, déprime, mal-être etc" qui sont du ressort de l'assistante sociale, voire pour certains comme la déprime, le mal-être de la compétence du médecin militaire.

Comme d'autres l'ont dit ne pas hésiter à contacter toutes ces personnes.

Très juste Jeannot, je voulais parler du rôle de l'Assistante sociale, car à plusieurs reprises ici dans les divers posts, je n'ai pas le souvenir que quelqu'un ait dit " J'ai pris contact avec l'Assistante sociale......"
Il est aussi vrai que ces personnes ont un énorme travail à effectuer, et je les saluent au passage bien que n'ayant jamais eu à les solliciter.
Amicalement.

La meilleure écvoute que l on peut avoir c est celle de ses camarades

écoutez et parlez entre vous et essayez de prévenir les mals être.

Raymond,

J'ai eu à solliciter les diverses personnes que je cite dans mon précédent post. J'ai toujours obtenu une réponse.
Dans un moment très difficile c'est ma hiérarchie qui m'a tendu la main et m'a hissé hors du trou.

En résumé, ne pas avoir honte de demander de l'aide.

Bien sûr je parle de vrais problèmes et non de la mutation urgente dans le département d'origine car belle-maman à besoin de la présence de sa fille etc.......

Coizic je suis d'accord avec toi, l'écoute des autres est essentielle, mais il vient à un moment ou nous sommes limités et il faut passer la main à ceux qui ont un moyen d'action.
Mais ton raisonnement est très bon surtout pour les problèmes de déprimes, de mal-être ect. Nous le faisons au quotidien à l'extérieur pour les citoyens alors faisons le chez nous et pour les notres, sans distinction de grade, de sexe (oui de sexe dans certains unités, il n'y a qu'une femme gendarme et ce n'est pas évident pour elle de se confier). Et en plus de savoir écouter, sachons observer, déceller ce qui tout à coup ne va plus chez notre collègue de travail.

Dans ma carrière, j'ai fait appel par deux fois à des assistantes sociales gendarmerie afin de m'aider sur des situations très graves.Je sais que beaucoup d'entre nous ne les aiment pas, et pensent qu'elle ne sont bonnes qu'à "papotter" et à se faire servir un café. Heureusement que lors des circonstances très dures que j'ai du traverser moi et ma famille, elles se sont trouvés là pour m'aider et faire le nécessaire vis à vis d'une hiérarchie qui semblait comprendre mais qui ne faisait (dans la plupart des cas)pas grand chose. Je ne jetterai pas non plus l'anathème sur la hiérarchie en général, car sous l'uniforme, il y a un homme (et j'en ai connu,s.off et off.) de très bien et compréhensifs prêts à vous aider selon leurs moyens.Par contre, j'en ai connu d'autres, très froid, qui à part leur carrière et leur petite tranquillité n'aimaient pas que l'on vienne les embêter avec nos problèmes, car il ne fallait pas perturber leur égoïsme.

Bonjour mes camarades,

Vous allez dire Marco n'a pas eu de bol dans sa carrière mais je peux vous dire que les assistantes sociales en Gie, je n'en ai pas vu leur utilité et pour cause.
Lorsque j'étais Gme dans la Somme, un jour de planton, j'ai reçu la visite de l'assistante sociale Gie que j'étais heureux de voir et pour cause. Je lui dit vous devriez aller voir Mr Intel, retraité Gie qui souffre d'un cancert en phase finale et dont sa fille, collégienne ne va pas bien. Et bien j'ai l'impression de fortement dérangé cette dame.
Plus tard, c'est moi qui ai subi un triple pontage coronarien en 2004, et bien je n'ai jamais vu l'assitante sociale de mon groupt. Pire encore quand le Cdt de Légion a voulu me mettre dans une usine à gaz, je n'ai jamais vu ce service social, alors les camarades, ne tombez jamais malades et gardez bon courage.
Marc.

Il est vrai que nous sommes les premiers à écouter et a essayer de comprendre les personnes en détresse, je voulais avoir quelques témoignages concrets afin que certains sachent à qui et à quoi se raccrocher dans ces cas extrèmes.
Pour ma part, comme le dit si bien jeannot, moi aussi j'ai connu de très bons interlocuteurs que ce soit en qualité de CB ou de commandant de compagnie, néanmoins,force est de constater que tous n'ont pas cette chance. ( quand j'ai eu la malchance au cours de ma carrière d'être malade et ou en arrêt pour très peu de jours, personnellement j'ai toujours eu le soutien des camarades ainsi que de la hiérarchie).
J'espère avoir apporté ma toute petite pierre à l'édifice et bien modestement mon soutien à ce qui se sentent opprimés, vous n'êtes pas seuls dans votre coin, parlez, confiez vous.

j'ai eu affaire à l'assiante sociale dans mes fonctions de PSO dans un brigade avec des problêmes avec un CB. Elle répondu présente et est montée au créneau jusqu'au cdt région.
Pour les malades ou les blessés en service, j'ai un ancien gendarme qui était dans un brigade juste à coté de la mienne. Il est tombé gravement malade et est à ce jour hopistalisé. L'assistante sociale l'a aidé à trouver un logement sur notre circo et vient la voir de temps en temps pour l'aider et la soutenir.

jeannot a écrit:

Coizic je suis d'accord avec toi, l'écoute des autres est essentielle, mais il vient à un moment ou nous sommes limités et il faut passer la main à ceux qui ont un moyen d'action.
Mais ton raisonnement est très bon surtout pour les problèmes de déprimes, de mal-être ect.
Nous le faisons au quotidien à l'extérieur pour les citoyens alors faisons le chez nous et pour les notres, sans distinction de grade, de sexe...

Et en plus de savoir écouter, sachons observer, déceller ce qui tout à coup ne va plus chez notre collègue de travail.

+1
Rien à ajouter.

CAFOUGNETTE 02 a écrit:

Vous allez dire Marco n'a pas eu de bol dans sa carrière mais je peux vous dire que les assistantes sociales en Gie, je n'en ai pas vu leur utilité et pour cause.
Lorsque j'étais Gme dans la Somme, un jour de planton, j'ai reçu la visite de l'assistante sociale Gie que j'étais heureux de voir et pour cause.
Je lui dit vous devriez aller voir Mr Intel, retraité Gie qui souffre d'un cancert en phase finale et dont sa fille, collégienne ne va pas bien.
Et bien j'ai l'impression de fortement dérangé cette dame.

Plus tard, c'est moi qui ai subi un triple pontage coronarien en 2004,
et bien je n'ai jamais vu l'assitante sociale de mon groupt.
Pire encore quand le Cdt de Légion a voulu me mettre dans une usine à gaz, je n'ai jamais vu ce service social, alors les camarades, ne tombez jamais malades et gardez bon courage.
Marc.

Salut Marc,

Malheureusement l'assistante sociale dont tu parles n'avait apparemment pas le profil de l'emploi...
C'est extrêmement regrettable. Je pense que pour faire ce métier-là, il faut avoir de la sensibilité et avoir envie d'aider son prochain.
Avec un coeur de pierre, il vaut mieux faire autre chose.

Sinon je comprends parfaitement ton amertume.
Comment va depuis ton opération ?

Bon courage à toi.

Pour aligator78, bravo, j'ai eu moi aussi connaissance de ce genre de retombée positive,mais cepandant en lisant certains sujets traités ici, il y a encore du boulot dans certaines contrées.
Parler à quelqu'un de ses problèmes, c'est en partie les résoudres, ce n'est que mon avis bien entendu.