Guéguerre des services, machisme rampant, rancunes politiciennes... Le GSPR, le Groupe de sécurité de la présidence de la République, serait sur des charbons ardents depuis plusieurs mois. Fin mai, une enquête du quotidien Le Monde laissait même entendre que les dissensions au sein de cette troupe d'élite d'une soixantaine d'hommes empêcheraient celle-ci de remplir parfaitement sa mission, à savoir protéger la vie du Président. Ainsi, la visite de François Hollande sur les lieux de l'attentat de Charlie Hebdo, une heure après le drame, donc sans que la zone ait pu être totalement sécurisée, aurait constitué une prise de risque énorme. Sophie Hatt, chef du GSPR, depuis 2012, se défend de ces accusations. Par ailleurs, plusieurs témoins anonymes, cités par le quotidien, soulignent qu'une direction féminine passe mal dans ce milieu très masculin. «C'est un élément à prendre en compte, mais sans doute pas le plus déterminant, nuance un ancien policier, reconverti en patron d'une société de sécurité. Quand il y a des failles dans le dispositif, le problème vient toujours du client !»
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