Deux poids - Deux mesures

Le samedi 18 juin 2011, un drame s'est déroulé dans une petite commune de Bourgogne oû une femme s'est suicidée en se jetant d'une falaise entrainant dans sa mort ses deux enfants en bas âge. Drame sordide d'une société qui ne l'est moins. Pompiers et gendarmes se sont naturellement rendus sur les lieux des faits. Choqués , les services de secours ont, comme tout un chacun, pu bénéficier d'une cellule psychologique. Cellule qui aujourd'hui est mise en place régulièrement afin d'aider nos concitoyens confrontés à la réalité de la vie, si l'on peut dire.
Mais lorsque j'écris "tout un chacun", je me trompe, il existe une catégorie de personnes qui, manifestement, n'ont pas les mêmes droits que les autres : droits de se sentir mal, droit de le dire, droit de faire son travail et de se taire, droit de se retrouver seul avec ces souvenirs à jamais gravés dans leur esprits, seuls mais en possession d'une arme......, bref droit d'être tout simplement HUMAIN. La gendarmerie une force humaine! Mais qui le croit aujourd'hui, publicité mensongère d'une catégorie qui bien au chaud dans les bureaux parisiens sont à cent lieux de la réalité

Une force humaine tu parles..........
Quand un commandant de groupement te jette à la figure que les gendarmes n'ont pas à se plaindre du rapprochement avec la police au ministère de l'intérieur car ça leur a apporté la catégorie B (cadres) alors qu'ils n'ont que de tout petits diplômes on voit la considération à l'égard de la valetaille.
Ce même officier qui affirme sans hésiter qu'il peut encore faire mieux avec moins de personnel on ne sait pas si l'on doit rire ou pleurer.
Moralité: il n'y a pas que dans les bureaux parisiens qu'on méprise le "petit personnel".

Olympe de GOUGES a écrit:

Le samedi 18 juin 2011, un drame s'est déroulé dans une petite commune de Bourgogne oû une femme s'est suicidée en se jetant d'une falaise entrainant dans sa mort ses deux enfants en bas âge. Drame sordide d'une société qui ne l'est moins. Pompiers et gendarmes se sont naturellement rendus sur les lieux des faits. Choqués , les services de secours ont, comme tout un chacun, pu bénéficier d'une cellule psychologique. Cellule qui aujourd'hui est mise en place régulièrement afin d'aider nos concitoyens confrontés à la réalité de la vie, si l'on peut dire.
Mais lorsque j'écris "tout un chacun", je me trompe, il existe une catégorie de personnes qui, manifestement, n'ont pas les mêmes droits que les autres : droits de se sentir mal, droit de le dire, droit de faire son travail et de se taire, droit de se retrouver seul avec ces souvenirs à jamais gravés dans leur esprits, seuls mais en possession d'une arme......, bref droit d'être tout simplement HUMAIN. La gendarmerie une force humaine! Mais qui le croit aujourd'hui, publicité mensongère d'une catégorie qui bien au chaud dans les bureaux parisiens sont à cent lieux de la réalité

Es-tu toi même gendarme ?

Est ce que tu t'es rendu sur les lieux ?

Si oui, il y a manifestement un problème au niveau des autorités Gendarmerie locales car un suivi psychologique est possible.

Maintenant, si tu n'es pas gendarme, sais-tu si une aide psy a été proposée ?

Car sans vouloir défendre l'indéfendable, quand un soutien est proposé aux gendarmes, ils sont nombreux à le refuser.....

cti 41 a écrit:

Une force humaine tu parles..........
Quand un commandant de groupement te jette à la figure que les gendarmes n'ont pas à se plaindre du rapprochement avec la police au ministère de l'intérieur car ça leur a apporté la catégorie B (cadres) alors qu'ils n'ont que de tout petits diplômes on voit la considération à l'égard de la valetaille.
Ce même officier qui affirme sans hésiter qu'il peut encore faire mieux avec moins de personnel on ne sait pas si l'on doit rire ou pleurer.
Moralité: il n'y a pas que dans les bureaux parisiens qu'on méprise le "petit personnel".

Cette manie de faire d'un cas une généralité...

[quote="Marrem"]

Olympe de GOUGES a écrit:

Le samedi 18 juin 2011, un drame s'est déroulé dans une petite commune de Bourgogne oû une femme s'est suicidée en se jetant d'une falaise entrainant dans sa mort ses deux enfants en bas âge. Drame sordide d'une société qui ne l'est moins. Pompiers et gendarmes se sont naturellement rendus sur les lieux des faits. Choqués , les services de secours ont, comme tout un chacun, pu bénéficier d'une cellule psychologique. Cellule qui aujourd'hui est mise en place régulièrement afin d'aider nos concitoyens confrontés à la réalité de la vie, si l'on peut dire.
Mais lorsque j'écris "tout un chacun", je me trompe, il existe une catégorie de personnes qui, manifestement, n'ont pas les mêmes droits que les autres : droits de se sentir mal, droit de le dire, droit de faire son travail et de se taire, droit de se retrouver seul avec ces souvenirs à jamais gravés dans leur esprits, seuls mais en possession d'une arme......, bref droit d'être tout simplement HUMAIN. La gendarmerie une force humaine! Mais qui le croit aujourd'hui, publicité mensongère d'une catégorie qui bien au chaud dans les bureaux parisiens sont à cent lieux de la réalité

Es-tu toi même gendarme ?

Est ce que tu t'es rendu sur les lieux ?

Si oui, il y a manifestement un problème au niveau des autorités Gendarmerie locales car un suivi psychologique est possible.

Maintenant, si tu n'es pas gendarme, sais-tu si une aide psy a été proposée ?

Car sans vouloir défendre l'indéfendable, quand un soutien est proposé aux gendarmes, ils sont nombreux à le refuser.....[/quote]

Bonjour à toutes et à tous.
Si le soutien proposé est le même que chez nous, je comprends que la majorité des copains le refuse !
Sans parler de la qualité de ce soutien, il y a les dégats qui sont faits par le simple fait de consulter, les conclusions que certains tirent de ces consultations pour l'appréciation de celui-ci et j'en passe !
Ce n'est que mon avis personnel mais les soutiens mis en place chez nous (psy et autres) sont juste un parapluie que l'administration a ouvert en rapport aux nombreux suicides dans la profession, une maniere de dire tout etait en place pour l'aider............!

Bonne journée.

"""""""""""Car sans vouloir défendre l'indéfendable, quand un soutien est proposé aux gendarmes, ils sont nombreux à le refuser.....""""""""""""

SI le gendarme demande un soutien psychologique :

-- Est ce que le ou les entretiens psycho sont PENDANT les heures de services

et si c'est le cas ce ou ces gendarmes vont être traités de tire au culs...

Alors pourquoi tout le monde ( ou presque ) refuse ????

Parce que certains pensent que c'est inuitle , parce que ils ne veulent pas passer leurs repos devant un psy , veulent pas être taités de tire au c... etc etc.....

c'est parce que nous sommes des surhommes.
nous ne ressentons rien
nous sommes des machines qui n'ont pas de sentiments que rien ne touche

il y a des situations où cela ferait du bien de parler et pas nos épouses ou époux qui en supportent assez
perso on ne m'a jamais proposé.
n'est-il pas possible de ce "greffer" avec les pompiers
c'est vrai que c'est mieu pendant le travail mais après une situation traumatisante, si j'en ai vraiment besoin ça ne me dérangera pas
il est vrai également que dans une telle situation, si un gendarme va voir un psy, "on" le regardra comme un faible et c'est bien malheureux

Nos besoins ne sont sans doute pas les mêmes que les pompiers, pour ne citer qu'eux.

Nous sommes quand même bien moins amener à manipuler les blessés, cadavres, etc..., que nos amis pompiers.

J'en ai plein d'amis dans ce noble corps, tous volontaires. Ils encaissent et n'ont jamais eu recours à un psy. Ils savent pourquoi ils sont là, et pourquoi ils font cela. J'en ai connu (très peu) qui n'en pouvaient plus. Ils ont arrêté.

Perso, après de nombreuses années de carrière,, je n'ai jamais éprouvé le besoin de me confier. Je sais prendre du recul, relativiser. Cela fait parti du métier. Et cela est nécessaire sur une scène de crime. Ne pas se laisser submerger par l'émotion. Ça me parait être une des principales qualités d'un enquêteur.


Et puis, je ne veux pas être esclave d'un système ou tout le monde devient irresponsable, est materné, choyé, au moindre petit bobos.

Il n'y a qu'à voir nos cas socces, à force de les materner, ils deviennent incapables de régler leurs problèmes seuls, et ont sans cesse besoin d'être épaulés par ... les gendarmes entre autre.

Suite à un fait assez retentissant, on m'a balancé entre les mains d'un un Psy venu tout droit de Maison Alfort. Un beau Lieutenant. Je ne voulais pas le voir car j'en avais vraiment pas besoin. Ils auraient mieux fait de passer les sbires qui m'ont envoyé au carton mais là CHUUUUTE. Bon, lorsque j'ai dit que je refusais d'aller voir cet homme de l'art, mon Cdt de compagnie m'a fait comprendre qu'il valait mieux y passer, même 10 jours après les faits. Je me suis dit, Bilboquet, si t'y va pas, y vont te faire chier en te convoquant à Maison Alfort et pour éviter ce genre de situation je suis allé en compagnie de mes 3 autres collègues voir le psy mandaté par notre bonne institution que je remercie gracement entre parenthèse. Je suis sorti de cet entretient complètement transformé, un autre homme. même que dans ma glace le matin je me suis appelé monsieur.
maintenant je ne critique pas ce genre d'intervention qui peut être bénéfique pours ceusses qui en éprouve le besoin.

Anak in a écrit:

cti 41 a écrit:

Une force humaine tu parles..........
Quand un commandant de groupement te jette à la figure que les gendarmes n'ont pas à se plaindre du rapprochement avec la police au ministère de l'intérieur car ça leur a apporté la catégorie B (cadres) alors qu'ils n'ont que de tout petits diplômes on voit la considération à l'égard de la valetaille.
Ce même officier qui affirme sans hésiter qu'il peut encore faire mieux avec moins de personnel on ne sait pas si l'on doit rire ou pleurer.
Moralité: il n'y a pas que dans les bureaux parisiens qu'on méprise le "petit personnel".

Cette manie de faire d'un cas une généralité...

Navré je n'en avais qu'un qui s'est exprimé de la sorte et je ne dis pas que ce comportement est une généralité. Il arrive tout droit de la DG ce qui ne veut pas dire que tous les off de la DG ont le même raisonnement. C'est un cas, un point c'est tout.

c'est comme ça chez nous il n'y a pas de demi mesure.
ça ne devrait pas être une obligation mais un DROIT
y vont ceux qui veulent et ceux qui en sentent le besoin

cti 41 a écrit:

Anak in a écrit:

cti 41 a écrit:

Une force humaine tu parles..........
Quand un commandant de groupement te jette à la figure que les gendarmes n'ont pas à se plaindre du rapprochement avec la police au ministère de l'intérieur car ça leur a apporté la catégorie B (cadres) alors qu'ils n'ont que de tout petits diplômes on voit la considération à l'égard de la valetaille.
Ce même officier qui affirme sans hésiter qu'il peut encore faire mieux avec moins de personnel on ne sait pas si l'on doit rire ou pleurer.
Moralité: il n'y a pas que dans les bureaux parisiens qu'on méprise le "petit personnel".

Cette manie de faire d'un cas une généralité...

Navré je n'en avais qu'un qui s'est exprimé de la sorte et je ne dis pas que ce comportement est une généralité. Il arrive tout droit de la DG ce qui ne veut pas dire que tous les off de la DG ont le même raisonnement. C'est un cas, un point c'est tout.

Ah pardon! Mais quand j'ai vu qu'à partir du discours d'un colonel on en arrivait à déduire que la gendarmerie n'était pas une force humaine, j'ai cru que vous faisiez une généralité...

C'est vrai...
En même temps ce n'est qu'un Colonel et est-ce qu'un colonel représente la Gendarmerie ??
Un réserviste assurément plus...

Bonsoir,
Il ne représente qu'un département soit seulement 1/100. Il n'a que quelques centaines à un millier d'hommes et de femmes sous ses ordres et il pourrait être un jour général et avoir une influence sur les "améliorations" de la gendarmerie...

Bonjour,
Hormis les cas d'interventions sur des décès, ça fait longtemps que je réclame un minimum de formation psychologique car lorsqu'on a en face de nous une personne dépourvue de la pleine possession de ses moyens psy, c'est toujours l'improvisation, alors qu'il y a surement des attitudes ou des mots à employer pour éviter la dégradation de la situation, voir l'affrontement. A ce jour, j'ai été écouté mais pas entendu....

bonjour Madame X ici c est la gendarme de Y,
Vous etes la femme de de Mr X, prénom U, né le XX/XX/XXXX
Oui ???????
Eh il a eu un grave accident de la route cet apres midi
AH bon c 'est grave ?????????
Oui il est MORT .

Sacré formation......................

Ah oui meme qu une fois par téléphone les personnes se sont rendus à la morgue et nous rapelle en disant

"" On a vu le mort ce n est pas mon mari , je viens d apprendre qu il était en bringue........ c est son copain qui avait pris sa voiture

Pas trop MDR