CONCERTATION : valorisation des acteurs de la concertation

Pour qu'il se sente valorisé, il lui faut du pouvoir et de la protection.

Pouvoir de faire librement son action, de se faire écouter, d'influer sur des décisions.

Protection (positive ou négative) vis à vis des retours directes ou indirectes qui pourraient se faire.

La structure des unités évolue.
Les COB et BTA peuvent être commandées par des officiers ; les exécutants sont gendarmes, chefs et adjudants... Il faut revoir les catégories à représenter.
Certains représentants représentent 4 ou 5 personnels, peut-on envisager de regrouper certaines catégories dans des résidences importantes (comme les Groupement par exemple) ?

Proportionnalité :
1 repésentant / catégorie de personnel / nombre de personnels représentés

catégories de personnel
Officiers Supérieurs : en état major, en unités de terrain
GD : exécutants, commandants et adjoints (COB, BTA, BTP, PSIG, BR,GC compagnie)
EDSR : exécutants, commandants et adjoints (EM, BMo, PA)
Etat Major : exécutants, commandants et adjoints
GM : exécutants, commandants et adjoints
GR : exécutants, commandants et adjoints
Ecoles / Centres Intstructions : exécutants, commandants et adjoints
Unités spécialisées : BTA, BGTA, Armement, PGM/PGHM, Brigades Nautiques, GSIGN, IRCGN, STRJD... (plus ceux que j'oublie)
GAV : GM, GD, GR
CSTAGN : exécutants, commandants et adjoints

nombre de personnels représentés
1 réprésentant pour X personnels représentés dans chaque groupement. Si pas assez de personnels, on regroupe avec les unités de la Région, avec un minimum de 1 représentant.

Dans le même goût que Gandalf au sujet de la proportionnalité des représentants.

Pour les valoriser, il faut qu'il soit reconnu par la chaîne hiérarchique et en premier lieu une affirmation de leur statut par le plus haut niveau de la Gie, voir de l'Etat.

Il faut pour cela qu'il soit protégé dans leurs actes et par conséquent, formés pour exercer leur mandat afin d'éviter les impairs au RDG.

Avant les élections, il faut leur donner le pouvoir de faire "campagne", pour qu'ils se présentent et fassent valoir un "programme".

J'ai déjà dit ce que je pensais: un forum libre expression, pour moi, ce serait l'idéal. Mais bon, je crois que c'est peine perdue.

Mais si des acteurs doivent intervenir, outre le fait qu'ils doivent être élus, ils doivent avoir la certitude écrite :
- qu'ils ne seront pas punis pour les propos tenus (dans le respect de la politesse militaire, cela s'entend).
- qu'ils seront mangés à la même sauce que les autres concernant le délai d'avancement.
- qu'ils auront des créneaux imposés à leur hiérarchie concernant leur activité.

Tout le reste a déjà été écrit ici.

Une "campagne" reste de l'esbrouffe (c'est comme en politique).
Prenons l'exemple du PDC. Nous manquons de candidats car tout le monde dit "cela ne sert à rien". C'est sur ces termes qu'il faut travailler et ainsi revaloriser la fonction.
Il faudrait bien 10 ans (et je suis plutôt optimiste) pour que les personnels refassent confiance à leurs PDC.

Je ne parle même pas du CFMG qui reste opaque à nombre de personnels quant à son utilité (merci l'ISSP qui n'a rien arrangé)

Valoriser les fonctions, c'est leur donner une bonne image. Pour en avoir une bonne, il faut que les acteurs soient présents dans la vie de chacun (joignables facilement et sans procédure lourde, utiles et utilisés, respectés), qu'on sache à quoi ils servent (à part la réunionite).

Apollo a écrit:

Une "campagne" reste de l'esbrouffe (c'est comme en politique).
Prenons l'exemple du PDC. Nous manquons de candidats car tout le monde dit "cela ne sert à rien". C'est sur ces termes qu'il faut travailler et ainsi revaloriser la fonction. Il faudrait bien 10 ans (et je suis plutôt optimiste) pour que les personnels refassent confiance à leurs PDC.

Je ne parle même pas du CFMG qui reste opaque à nombre de personnels quant à son utilité (merci l'ISSP qui n'a rien arrangé)

Valoriser les fonctions, c'est leur donner une bonne image. Pour en avoir une bonne, il faut que les acteurs soient présents dans la vie de chacun (joignables facilement et sans procédure lourde, utiles et utilisés, respectés), qu'on sache à quoi ils servent (à part la réunionite).

Non d'un chien, c'est suffisamment rare pour moi, pour que je rate çà, mais là, sur ce coup :

Pour moi la concertation en Gendarmerie se résume bien souvent à :

" Vous avez le droit de vous exprimer "

" nous avons le droit de ne pas vous répondre "

Je pense que la concertation relève de l'état d esprit

du côté Officier
ou on concerte uniquement pour concerter,
ou on concerte pour faire avancer le schmilblic

du côté S/O
une partie minoritaire s'investi toujours dans la concertation
la majorité n'y participe même plus ( jm'enfoutisme, raslebol, dégout, surbookage etc ...)

lors de la concertation que j'ai mise en place au sein de ma cie pour préparer le rapport sur le moral 2009
seul un tiers des personnels que je représente à répondu ( idem pour les S/O gradés)
pour ceux qui ont participé, quel retour auront il hormis celui que j'ai bien voulu leur faire ? et si d'aventure ils en avaient un autre, s'y reconnaitraient ils?

essayez de mélanger l'huile et l'eau, inexorablement l'huile reviendra en surface, oppressant et privant d'oxygene l'eau qui reste en dessous

c'est une image bien sûre, mais bien représentative de ce que nous vivons, nous en bas

pour que la concertation fonctionne, il faudrait oublier ces deux strates supperposées et créer des colones verticales de la concertation ( gav - gendarmes - S/O gradés - officiers - services etc) de façon à ce que les doléances de chacun remontent jusqu'en haut en lieu et place du bouillon actuel ou tout est mélangé et ou plus personne n'y retrouve sa marque.

le pb est valoriser et protéger le personnel : il faut donc une carotte attractive et permettant un certain "confort sécuritaire".
je propose l'affectation par anticipation
prenons un pdc élu pour 5 ans : au début de son mandat, il reçoit un ordre de mutation "pour dans 5 ans" : l'affectation de son choix garantie.
il y aura donc pleins de candidats, vous pourrez choisir celui qui vous parait le meilleur, pendant 5 ans il pourra travailler sans pression, connaissant la suite de sa carrière.
On pourrait même exiger des candidats qu'ils annoncent leur désidératas avant l'élection. Un représenté porrait toujours se plaindre de l'activité de son pdc (pas de cr, pas de soliccitation des ses camarades, etc...), dans ce cas une commission (un truc béton, que des camarades de mêmes niveaux) pourrait lui mettre la pression pour qu'il fasse le job sinon couic la future affectation.

en somme vis à vis de la hiérarchie : plus de carotte, plus de bâton.

du fin fond du froid a écrit:

le pb est valoriser et protéger le personnel : il faut donc une carotte attractive et permettant un certain "confort sécuritaire".
je propose l'affectation par anticipation
prenons un pdc élu pour 5 ans : au début de son mandat, il reçoit un ordre de mutation "pour dans 5 ans" : l'affectation de son choix garantie.
il y aura donc pleins de candidats, vous pourrez choisir celui qui vous parait le meilleur, pendant 5 ans il pourra travailler sans pression, connaissant la suite de sa carrière.
On pourrait même exiger des candidats qu'ils annoncent leur désidératas avant l'élection. Un représenté porrait toujours se plaindre de l'activité de son pdc (pas de cr, pas de soliccitation des ses camarades, etc...), dans ce cas une commission (un truc béton, que des camarades de mêmes niveaux) pourrait lui mettre la pression pour qu'il fasse le job sinon couic la future affectation.

en somme vis à vis de la hiérarchie : plus de carotte, plus de bâton.

Si c'est une bille ??? C'est long 5 ans...

Greg a raison. Si le mec est mauvais, 5 ans c'est long.

Mais s'il est bon, 5 ans, c'est court.

Une simple consultation électronique tous les ans, sans la lourdeur d'un vote, serait amplement suffisante. Au cours du mois de septembre (congés et rentrée scolaire obligent), un simple mail du secrétariat Cie : "voulez-vous conserver votre PDC ?" OUI - NON - Je m'en fous -
En fonction du résultat, on agit ou pas.

(euh.................................................... on peut pas faire çà aussi avec nos Patrons et nos Politiques ? ? )

Un représentant qui ne représente que rarement les siens et dans un cadre étriqué...
C'est souvent l'image du PSO renvoyée par ses pairs...

Pensez-vous que face à certains évènements médiatiques (comme lors des perquisitions en milieu scolaire dans le GERS), l'intervention d'un président de catégorie aurait été bien perçue par ses pairs ???

Dans ce cas précis, considérez-vous que seul le commandement doit intervenir médiatiquement ?

Pourquoi les gendarmes n'ont plus confiance dans leur PDC (quand ils le connaissent bien sûr, car certains ne savent même pas qui c'est !) ?

Parce qu'ils savent que le PDC, malgré toute la bonne volonté qu'il peut avoir, si son chef se fout du dialogue social, et bien il se bat contre des moulins à vent.


Donc, il faut au PDC un véritable statut, des procédures lui permettant de squizzer un échelon hiérarchique si celui-ci refuse manifestement le dialogue social, et une protection assurée par des textes opposables.

A ce sujet, saviez-vous qu'un PDC qui se fait sabrer à la notation à cause de sa fonction dispose d'une procédure simple et à priori très efficace pour se défendre ?

Et bien il suffit de prendre sa notation et d'en envoyer une copie directement par courrier au Secrétaire Général du CFMG, avec un petit mot d'explication. D'après ce qu'on a pu me dire, l'effet est meilleur que le double effet Kiss Cool, et le problème se règlerait la majorité du temps par un simple coup de fil. Comme quoi, la vie, parfois, c'est simple comme .......

Bon, puisqu'il semble que le chiffre apposé au bas d'une feuille éditée mensuellement a plus d'importance que ceux qui pourraient aborder le sujet dudit chiffre dans les années à venir, que devons-nous conclure ???

Que crier après les instances est largement plus gratifiant que de contribuer à leur évolution ???

pour valoriser le PDC, il doit :
- être élu et surtout non-nommé.
- être indépendant de la hiérarchie.
- rendre des comptes uniquement au bureau du CFMG. (Il peut malgré tout, à sa guise, rendre compte à la VH des problèmes locaux, évidement)
- disposer d'un canal direct de transmission de l'information avec le bureau du CFMG. (messagerie et forum accèssible uniquement aux PDC)
- disposer d'un interlocuteur permanent (CFMG) auprès de qui il peut s'adresser pour toutes questions.
- être destinataire régulièrement des travaux en cours sur les réformes et ce au fur et à mesure que ces travaux avances. Un bon PDC, c'est celui qui apporte de l'information à ses pairs régulièrement et en temps réel.
- les PDC doivent être consulté sur chaque audit.
- ils établissent eux-même le rapport sur le moral qu'ils transmettent au CFMG.
- Ils sont consultés sur chaque grande réforme.
- disposer d'un budget ( pour acheter des cartes, timbres...etc) et disposer d'un budget repas pour les frais occasionnés lors de déplacement locaux.

Le tout le rendra plus crédible et donc mettra en valeur sa fonction.

pour valoriser le CFMG, il doit :
- être composé que de membres élus parmis les PDC volontaires.
- pas de suppléant, tous titulaires.
- être une force de proposition.
- les membres doivent pouvoir être consulté en permanence et non pas seulement lors de sessions.
- ils doivent pouvoir bénéficier lors d'une session, de la moitié de celle-ci, pour débattre de sujet qu'ils ont choisi eux mêmes de débattre.
- c'est le CFMG qui doit gérer les audits et le rapport sur le moral.
- Des représentants du CFMG doivent être présent dans les réunions dès lors qu'un ou des syndicats de police sont présents.

Ce sont des points clés qui peuvent être plus détaillé biensur.
Je ne manquerai pas d'apporter des compléments à cette liste ou des renseignements complémentaires pour ceux qui le désirent.

B de V

Quel rêve, je viens de faire en te lisant. Utopiste, tu es, mais un jour viendra où tes écrits verront le jour.

bjr NARDO,
je ne rêve pas, j'apporte juste ma conception de la chose. Évidemment que j'ai bien conscience de demander l'impossible. Mais je pars toujours du principe que rien est impossible. Et puis, il y a dix ans, qui aurait pu dire à un utopiste qu'il rêvait lorsqu'il parlait du rapprochement avec la police!
Alors qui peut dire que mes idées ne verront pas le jour dans dix ans ou dans vingt ans.

Idem que le premier sujet, cela n'existe pas.

Certains, qui n'ont "jamais cassé trois pâtes à un canard" ont de la reconnaissance et les autres travaillant plus que la moyenne sont ignorés.

Voilà la valorisation chez nous;


LE FIEU

Ce sujet sur la concertation me vole au dessus à des années lumière, mais sur le principe, comparativement à ce qui se passe dans la santé où il n'est pas question de concertation du tout du tout du tout, il me semble que ça vaut le coup de jouer le jeu.
Je ne raisonne pas en termes d'optimisme/pessimisme, mais d'hypothèses et de probabilité:
- hypothèse1: si c'est bidon et que les gens qui essaient se sont fait rouler dans la farine, ils se seront fait avoir d'une certaine façon, ils seront déçus, mais n'auront rien perdu.
- hypothèse 2 : si ça n'est pas bidon, ils auront un résultat s'ils essaient, mais s'ils n'essaient pas, ils passeront à côté d'une opportunité de faire avancer le tirlipote.

Donc dans tous les cas, mieux vaut parier sur l'hypothèse 2, un peu comme dans le Pari de Pascal sur l'existence de Dieu:

"Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant choix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter."
Pensées, Blaise Pascal

Aller directement au CFMG pour le PDC entrainerait un max d'abus et un trop grand nombre d'informations à gérer la haut (à mon sens) et donc une perte d'efficacité (si on peut dire qu'il y en a déjà)

Il faudrait dans un premier temps que le CC soit obligé de recevoir un PDC qui le souhaite (au pire au lendemain de sa demande) et surtout qu'il rende compte des démarches faisant suite à cet entretien, MEME SI NEANT!! C'est sûr que cela fait écrire encore et encore mais au moins, on peut savoir qui a fait quoi pour régler un problème.
Et si rien ne se passe par la suite, alors seulement le PDC pourrait aller voir plus haut.
On peut aussi imaginer que le PDC soit inscrit aux instructions Cie, comme les MIP ou les divers formateurs. Un état des lieux pourrait alors aisément (et régulièrement) être fait et le CC ne pourrait pas dire qu'il ne savait pas.

L'échelon Cie existe toujours (certains pourraient dire "hélas") et il faut s'en servir.

Apollo, le pire c'est que le 1/4 du PDC aux instructions est prévu dans les textes, ..... dans l'Armée.


Je te rejoins, si le PDC sort complètement de la VH, je crains que d'une part ce soit très lourd à gérer, et d'autre part, certains sauront abuser d'une situation altruiste au départ pour en faire une situation arriviste.

Non, je pense qu'il faut plutôt le laisser dans la VH, lui donner plus de prérogatives, voire quelques domaines où viendrait s'intégrer la co-décision, mais rester dans la VH. Par contre, protectiona ssurée pour les notations, suivi des demandes de mutation, avancement. Ca c'est normal.

Mais il ne devrait pas y avoir de problèmes, car la formation des chefs suivra, et puis, ceux qui ne voudront pas, on trouvera bien moyen de leur faire rentrer de gré ou de force que la concertation, c'est bon pour le moral !

De toute façon, les problèmes locaux doivent être réglés par le cdt de compagnie, donc il faut bien que ce dernier soit au courant des problèmes.
Donc pour moi, la VH dans se domaine est important.
Pour la notation, mon idée est que le PDC est noté par son cdt de compagnie et qu'il est obligatoirement reçu par le cdt de groupement en personne pour prendre connaissance et signer sa notation 2ème degré. Ceci permettrait d'une part au PDC de s'entretenir personnellement avec le cdt de groupement dans le cadre de sa fonction mais également de soulever tous problèmes rencontrés lors de sa notation 1er degré liés à sa fonction de PDC.
En voilà une bonne idée, non !
bon dimanche !

C'est noté BdV

J'allais le dire !!!

Merci Franck,
et pour reprendre ton idée de co-décision, effectivement, le PDC devrait être associé dans certaines réflexions locales.
La gestion du personnel par exemple sur les demandes de mutation en interne compagnie ou les réflexions sur la mise en place de certaines circulaires comme la 100 000 ou la 42 000. Le cdt de compagnie a donné des directives lors de la dernière RCB sur l'application de la 100 000, dommage que les PDC n'étaient pas conviés. Ils auraient pu par la suite communiquer les directives à leurs pairs.
Ce sont des idées parmi d'autres!

bon courage pour demain Franck et Greg
TATION