COMMENT ETRE AUSSI ABSURBE CONCERNANT L'AVANCEMENT

Rappel du premier message :

Salut, lors d'une reunion sur l'avancement, notre cdt de groupement nous a fait un discours avec le BRH sur l'avancement.
En autre il nous a été dit que l'avancement engendrait mutation dans beaucoup de cas.
Afin d'appuyer son résonnement notre cdt nous a dit texto:"vos parents vieillissent, cela n'est pas une fatalité et cela est pareill pour tous", Chose que je comprends car c'est la réalité.
En expliquant de la sorte on nous expliqué qu'il fallait bouger.

Je ne suis pas contre le fait de bouger, mais lorsque j'expose mon cas, aucune réaction. En fait mon épouse est exploitante agricole à 15 km de ma brigade, donc si je déménage(ce que je ne refuse pas ) je pourrais certe démonter mes meubles et faire mes cartons. Par contre lorsque j'expose le fait que mon épouse ne peut prendre ses terres agricoles sous ses bras pour me suivre avec les enfants pour partir à 150 km ou plus, je n'ai pas de réponse.

Que dois je penser de l'avancement?. en police on peut faire une carrière sans bouger dans un même commissariat, mais en gendarmerie cela serait différent (pourtant on nous parle de parîté). Comme je l'ai dit je ne refuse pas de bouger, mais personne ne peut me garantir de rester dans un secteur géographique correct permettant à mon épouse de s'occuper de ses terres agricoles.

Si quelqu'un sur le forum est dans le même cas que moi (femme exploitante agricole), bien vouloir me le faire savoir afin de savoir si il existe un texte gendarmerie permettant de concilier ce genre de profession.

PS/ j'ai déja une idée que certains vont me dire: "Tu n'as qu'à pas de mettre à l'avancement (Ok mais je n'ai pas passé l'OPJ pour rester gendarme de brigade à monter des plantons toute ma vie mais pour voir autre chose (ex: BR, E.R, S.R, etc..).

Les solutions que j'ai actuellement:
-pas d'avancement (voir plus haut ma réponse)
-partir en célibataire géographique ( et là il y a cas voir les posts sur le forum , divorce en vue)
-Soit mettre en vente mon diplome d'OPJ sur EBAY;

Merci si quelqu'un peut m'apporter des réponses cohérentes bien sur.

Jo du 7 a écrit:

LEGARDIAN30 a écrit:

aussi pour quelqu'un qui est infirmier, urgentiste, etc.....sauf que eux sont soit pour certains fonctionnaires ou soit lorsqu'ils quittent leur boulot pour suivre leur époux ou épouse( je pense aux femmes gendarmes) ils ont droit au chomage.

Ceci est un Scoop !

Nota : ce problème (de perte) d'emploi du conjoint n'est en rien spécifique et propre à la gendarmerie.
Votre cas il est vrai est particulier; mais en signant pour la gendarmerie, vous ignoriez la notion de mobilité et de mutation ?

pout on info j'ai signé il y a 17 ans et lorsque j'ai signé mon épouse n'était pas exploitante. en 17 ans j'ai déménagé 4 fois donc je en suis pas réfractaire au fait de bouger. je dis juste que la gendarmerie ne sais pas s'adapter au monde d'aujourd'hui c'est tout. lorsque l'on parle de parité que al aprité soit la même pour tous et également avec la police qui eux ne déménagent pas afin de gravir les échelons (je sais de quoi je parle mon père était flic).

aligator17 a écrit:

Jo du 7 a écrit:

LEGARDIAN30 a écrit:

aussi pour quelqu'un qui est infirmier, urgentiste, etc.....sauf que eux sont soit pour certains fonctionnaires ou soit lorsqu'ils quittent leur boulot pour suivre leur époux ou épouse( je pense aux femmes gendarmes) ils ont droit au chomage.

Ceci est un Scoop !

Nota : ce problème (de perte) d'emploi du conjoint n'est en rien spécifique et propre à la gendarmerie.
Votre cas il est vrai est particulier; mais en signant pour la gendarmerie, vous ignoriez la notion de mobilité et de mutation ?

En signant on sait que l'on est susceptible dêtre muté. Mais lorsque le conjoint est muté et que l'on demande un rapprocement la gie ne fait rien et c'est long.

tout est dit dans ta phrase.

Ka Mate a écrit:

Pour bien connaître le problème des UR et les personnels qui les composent.........on peut affirmer qu'il est très difficile pour un gendarme OPJ d'y accéder en CP.

En effet les personnels des UR ont tendance à y rester (avancement sur place ou pas d'avancement); donc il reste peu de place à prendre................sauf à espérer des augmentations de TEA ou des départs "naturels".

C'est donc un peu le "serpent qui se mord la queue"....................peu de mobilité donc peu de chance d'obtenir le poste de son choix..............et quand on l'obtient.........................on s'y accroche donc...............peu de mobilité..............etc........

Tu as entièrement raison Ka Mate. C'est exactement la réalité du terrain mais la faute à qui ?

Non seulement cette situation va perdurer mais je pense qu'elle s'aggravera dans la mesure où la radiation du tableau ne pourra plus se faire.
Prendre le gradre signifierait d'une part renoncer à son emploi ( PJ) mais aussi mettre en péril son affectation géographique.

Pour ma part, j'y ai renoncé et me voilà condamner à garder le même grade toute ma carrière.... mais peut être comme le disait SARTRE " condamner à être libre".

Je trouve mon bonheur par la reconnaissance des magistrats et des victimes.... cela me suffit !!!

pour les mutations, peut-être y-aurait-il moins d'hésitations :

- si le risque de tomber dans une caserne délabrée était réduit
- s'il y avait de vraies mesures d'accompagnement pour l'emploi des épouses
- si le risque de tomber dans une unité "dure" était réduit (entendre avec des effectifs qui ne sont pas ce qui devraient être pour faire face à une activité soutenue)

tabernakl a écrit:

pour les mutations, peut-être y-aurait-il moins d'hésitations :

- si le risque de tomber dans une caserne délabrée était réduit
- s'il y avait de vraies mesures d'accompagnement pour l'emploi des épouses
- si le risque de tomber dans une unité "dure" était réduit (entendre avec des effectifs qui ne sont pas ce qui devraient être pour faire face à une activité soutenue)

tout est dit.

Sans apporter de solution à LEGARDIAN30, je voudrais juste lui donner une précision concernant les fonctionnaires qui "auraient automatiquement" un nouveau poste ou droit à des allocations chomage suite à une mutation de leur mari Gendarme.

Suite à MA mutation en CP en province, mon épouse, qui était fonctionnaire en région Parisienne, a perdu son emploi ... Dans ma nouvelle région d'affectation, elle n'a pas retrouvé de poste et a du se mettre en "disponibilité" pour ne pas perdre son statut et son ancienneté sans avoir aucun droit à une quelconque indemnité chômage. Donc nous nous sommes retrouvés pendant un certain temps avec un seul salaire au lieu de deux.

Pour finir notre histoire, elle a retrouvé par elle-même un poste de fonctionnaire ne correspondant pas à ce qu'elle faisait avant mais lui permettant d'avoir un travail et d'être muté de son ancien poste après plus d'un an en tant que stagiaire (sous contrat).

Sans polémiquer avec LEGARDIAN30, je tenais à rectifier ce qui avait été dit sur ces "fonctionnaires" qui suivent leurs gendarmes de mari et qui malheureusement contenu du contexte économique, ne retrouvent pas forcément du travail en les suivant, même en faisant appel aux cellules de reclassement des épouses ...

Pour voir passer beaucoup de dossier de "rapprochements de conjoints" de la fonction publique (un des 2 époux étant gendarme) il me semble que les autre administrations ne sont pas très souples..............en tous les cas pas plus que la gendarmerie.