N'oublions pas nos blessés et nos malades.

Bien le bonjour à tous,

Une fois de plus c'est la consternation dans nos rangs. Cette grande famille qui est la notre, la "Gendarmerie", invite ses personnels malades ou bléssés en service à choisir entre les petits gris ou la porte. Quelle belle institution qui prend soins de ses hommes et de ces femmes de cette manière.

La solution chez nous s'appele le corps de soutien. L'équation est simple, je remplace les personnels de bureau par des CSTAGN, les gendarmes reviennent sur le terrain. Superbe initiative, à un détail près. Les personnels affectés dans les bureaux sont pour beaucoup victime de maladie ou d'accident de service, c'était une façon comme une autre de maintenir chez nous des personnels qui avaient rendu des services mais qui se retrouvaient dans des situations particulières. Maintenant le discours est différents. La solution à tous les problèmes est le corps de soutien, d'ailleurs ils arborent la même couleur de galon que nous à présent.

Ils vont même en mettre dans les COB, pas en supplément, en remplacement d'un active, qu'elle belle avancée mes ami(e)s.

J'ai honte de cette maison, opérer de cette manière pour tout ces collègues dans la souffrance qui se demande se qu'ils vont devenir. Pour certains, une retraite avant l'heure, mais pour tout les autres. Dans toutes les grosses entreprises, il est prévu un poucentage de personnel présentant des maladies ou des infirmitées, chez nous la solution c'est la porte.

Mais rassurons nous, entre le corps de soutien et les réservistes, plus de soucis et que des solutions. Qu'attendons nous pour réagir, aujourd'hui je suis en bonne santé, mais demain, peut être que moi aussi je serai remercié de cette façon pour toutes les heures que j'ai donné sans compté à notre institution. Bougeons maintenant, rappelons nous que nous ne sommes pas à l'abri d'un accident ou d'une maladie grave.

Je compte sur vous pour trouver une solution à ce fléau, ou ensemble, nous ne pourrons plus nous regarder dans une glace sans nous dire que nous n'avons rien fait. Avant d'être dégouté complètement de ce système, agissons mes ami(e)s.

C'est un coup de gueule a l'intention de nos têtes pensantes, qui eux aussi un jour pourraient être touché par les textes qu'ils mettent en place.

Merci de m'avoir lu.

CHRIS

Je suis d'accord avec toi, ne pas oublier nos (gueules cassées) lesquelles peuvent très bien intégrer un service de sécrétariat par exemple, rien n'est encore définitif, attendons avant de se prononcer.

Maintenant pour parler des "petits gris", ils vont posséder le même gallonage, sauf si j'ai bien tout suivi, l'absence des chevrons au niveau de la grenade.
Raymond

Je serai un peu moins dramatique que toi dans mon propos.

Ici (dans ma Région), les choses sont claires :
règlementairement, les personnels inaptes devraient être dirigés vers le conseil de réforme. MAIS cette solution extrême ne sera appliquée qu'après avoir tenté toute autre solution. Le plan de remplacement des gendarmes par des CSTAGN en EM ne se déroulera pas sur six mois, sans que tout le monde ne soit satisfait à 100%, le cas seront à mon avis étudiés au cas par cas.

Maintenant, ne nous voilons pas la face. Des orientations ont été données par le Président de la République, et la Gendarmerie va devoir prendre des mesures dès 2008, faute de quoi, on se fera autrement bouffer si les orientations de Nicolas 1er ne sont pas suivies d'effet.

Ces mesures n'enchantent personne, d'autant qu'il semble avéré que le gain en personnels opérationnels ne sera pas celui sur lequel beaucoup d'entre nous ont compte (j'en suis mais j'ouvre les yeux), mais nous n'avons malheureusement plus le choix.

Bonjour Chris 55, beau et chaleureux discours .Et oui derrière cette belle vitrine de COM appelée FORCE HUMAINE , il y a cette réalité moins attractive mais non moins réelle attestée par tous ces blessés , accidentés inhérente aux missions de notre institution .
Réflechissons et unissons- nous comme tu le dis ,pour que ceux-ci bénéficient , au nom de la confraternalité , d'un traitement de faveur adapté .

N'oubliez pas qu'actuellement, les EM font de la prospective en terme de places éventuellement disponibles pour le redéployement interne des bureaux

Alors ceux qui sont reçus actuellement, ont trois solutions

1) acquiesser et demander le civil (avec une éventuelle retraite militaire)
2) acquiesser et demander le reversement en CSTAGN
et
3) refuser

en l'état actuel des choses, les trois réponses sont possibles, alors il ne faut pas s'en priver !!

Soyez en persuadé

C'est valable pour les personnels qui n'ont pas de souci de santé.

Pour les autres je ne vois pas comment ils vont pouvoir être reversés en CSTAGN puisque toujours militaires donc leurs soucis de santé ne vont pas s'estomper simplement avec un changement de statut.

Les guérisons miraculeuses c'est à LOURDES.

Le social est inexistant de nos jours chez nous, seul compte la rentabilité. Quand les problémes de santé arrivent, on vous dégage comme un rebus de la société.
C'est l'évidence même et nos grands chefs disent une fois de plus amen. Je vais être dans ce cas d'ici peu et on me l'a clairement fait comprendre début décembre 2007.
J'attend comme beaucoup quel va être mon devenir. On nous tiend éloigné de toute information . Des réunions ont lieu mais rien n'arrive jusqu'à nous les principaux intéressés.
Que faire? que dire? où s'adresser?

Bonjour à vous,
Je suis la compagne de chris55 et je suis également gendarme (féminin) je suis tombée malade il y 7 ans, maladie grave et évolutive. Suite à cela j'ai été affecté dans un GC compagnie, aujourd'hui on me dit de passer CASTGN ou de passer en commission de réforme car l'emploi sédentaire en gendarmerie n'existe plus. A ce jour mon état de santé me permet de travailler en GC mais on me fait clairement comprendre que je suis un poids pour la gendarmerie.
Je touve cela inadmissible que vont devenir les gendarmes blessés en service ou malade comme moi ??????????????
Dans toutes les administrations il y a un quota de personnel ayant un handicap chez nous il faut les mettres à la porte. Quoi faire ???
Alerter la presse et les médias ?????????
Quel va être notre avenir??????????
Le chômage difficile avec des enfants en bas âge!!!!!!!!
La gendarmerie un grande famille quel beau mensonge.
Je souhaite à nos chères têtes pensantes de ne jamais être confronter à la maladie pour eux mêmes ou leurs familles.
Aujourd'hui chaque jour qui passe et une bataille contre la maladie et contre le fait de ne pas être exclu du monde du travail.
Merci la gendarmerie pour votre compassion.

Chriss55 à dit : Je souhaite à nos chères têtes pensantes de ne jamais être confronter à la maladie pour eux mêmes ou leurs familles.

au contraire il faudrait que parmi eux ils y en ai des malades cela leur ferait peut être prendre conscience de ce que nos blessés doivent endurer
c'est malheureux de penser ceci mais si il n'y a que cela pour leur ouvrir les yeux pourquoi pas.

Scolopax a écrit:

C'est valable pour les personnels qui n'ont pas de souci de santé.

Pour les autres je ne vois pas comment ils vont pouvoir être reversés en CSTAGN puisque toujours militaires donc leurs soucis de santé ne vont pas s'estomper simplement avec un changement de statut.

Les guérisons miraculeuses c'est à LOURDES.

Oui mais le SYGICOP pour etre admis dans le corps de soutien n'est certainement pas le même que pour celui du terrain ( si y'en a un d'ailleurs ). Donc a priori, je ne vois pas comment une personne inapte terrain se verrait refuser l'entrée dans le corps de soutien.

Donc pas besoin de guérison miraculeuse. Dans la grande majorité des cas, cela devrait bien se passer sans l'intervention du bon Dieu ou d'Allah

Maintenant il est vrai que se pose le problème du changement de corps qui entraine l'abandon du logement de fonction, les primes en moins....

Mais au final, on se dirige vers deux catégories clairement définies : les gendarmes de bureau et les gendarmes de terrain. Mais tous GENDARMES.

Enfin ce n'est que ma vision des choses.

jacksparrow a écrit:

Mais au final, on se dirige vers deux catégories clairement définies : les gendarmes de bureau et les gendarmes de terrain. Mais tous GENDARMES.

Enfin ce n'est que ma vision des choses.

Tu fais erreur. Le recrutement c'est déjà 6000 personnels dont ........ 4000 civils. Tu auras dans les bureaux plus de civils que de CSTAGN et ce sont des catégories type NA2 -équivalence rédacteur- qui prendront les rênes des GC avec des CSTAGN à certains postes.
Mais le chef de service sera plutôt civil.

Le gendarme de bureau doit disparaître. Seuls quelques postes resteront en région (OE, BPJ, PASR, ORDRE PUBLIC) et le sacré saint chauffeur tant dans la région que le groupement.

merci chriss 55, enfin quelqu'un plein de bon sens, qui rapporte la verite. Cela fait du bien de voir que certains ont conscience de la difficulte que vivent certains malades et en infirmite , et seul "dans sa merde". Moi, ca me reconforte de lire certains messages meme si je n'ai pas l'information recherchee, mais a le moral de voir des personnes sensibles au cas des autres, c'est si rare car tant que ca n'arrive pas autres, ils sont indifferents.Voila, juste envie de me liberer

Il est vrai. Il ne faut pas tomber malade = qu importe la maladie si je puis dire. A la finale, nous sommes exclus au bout d un certain temps d'arrêt maladie. Mon point de vue c est la rentabilité, quelqu un qui est malade est à la finale exclu. Il perd tout. Ce gendarme qui a tout donné se voit des suites de cet arrêt délaissé, abandonné. Il doit à la finale quitter son logement ect.... Pour certains, personne n' a cherché à comprendre vraiment.
Je parle des maladies graves on va dire, mais quelqu un, je ne sais, a t il pensé aux gendarmes qui ont craqué et sont tombés dans la dépression pour différentes raisons soit personnelles ou en rapport au travail à la pression exercée par la hiéarchie ?

je tiens a preciser que les services de la legion sont presents car ils viennent de me repondre suite a mes interrogations, cependant ils informent a la demande mais bon, certaines doivent se faire seuls et sans aide pour savoir a qui s'adresser. Pour ma part, suis assez intelligente d'aller pecher les renseignements a la secu militaire pour faire une demande de pension d'invalidite en temps et en heure. Bref, faut se renseigner et demander les infos sinon cela ne vient pas tout seul. Fort contente d'y arriver et vivement la retraite de mon epoux car raz le bol des papiers , on n'en voit jamais la fin.Deja la maladie n'est pas un quotidien facile mais en plus les papiers, je reste positive et essaie d'envisager l'avenir autrement pour moi, ma fille et mon mari. La legion peut vous informer et heureusement mais sinon, rien a dire du social et autre. Pas de soutien, visite devant le medecin militaire qui rapporte l'etat de sante du malade mais c'est tout mais content de le voir car c'est le seul contact.Voila, mon epoux suite une grave maladie plutot accidentelle, avec un lourd handicap, fera partie des jeunes retraites!!!! mais bon, chaque maladie est dure, le malade ne voyant personne, du coup le moral n'est pas toujours la. Tant mieux a ceux qui se portent bien, mais cela devrait en faire reflechir plus d'un , car suivant le cas, ca vous tombe dessus sans s'y attendre et la on se dit: ah si j'avais su, j'aurai mieux compris mon collegue en longue maladie qui ne voit personne mais bon, je ne m'en rendait pas compte car moi, j'allais tres bien.

Personnellement, dans la carrière, j'avais été hospitalisé. Un jour, j'ai eu la visite d'un Gendarme. Il rendait une visite à tous le Gendarmes hospitalisés. J'avais été très touché par cette démarche ...

Citation :

je tiens a preciser que les services de la legion sont presents car ils viennent de me repondre suite a mes interrogations, cependant ils informent a la demande mais bon, certaines doivent se faire seuls et sans aide pour savoir a qui s'adresser. Pour ma part, suis assez intelligente d'aller pecher les renseignements a la secu militaire pour faire une demande de pension d'invalidite en temps et en heure. Bref, faut se renseigner et demander les infos sinon cela ne vient pas tout seul. Fort contente d'y arriver et vivement la retraite de mon epoux car raz le bol des papiers , on n'en voit jamais la fin.Deja la maladie n'est pas un quotidien facile mais en plus les papiers, je reste positive et essaie d'envisager l'avenir autrement pour moi, ma fille et mon mari. La legion peut vous informer et heureusement mais sinon, rien a dire du social et autre. Pas de soutien, visite devant le medecin militaire qui rapporte l'etat de sante du malade mais c'est tout mais content de le voir car c'est le seul contact.Voila, mon epoux suite une grave maladie plutot accidentelle, avec un lourd handicap, fera partie des jeunes retraites!!!! mais bon, chaque maladie est dure, le malade ne voyant personne, du coup le moral n'est pas toujours la. Tant mieux a ceux qui se portent bien, mais cela devrait en faire reflechir plus d'un , car suivant le cas, ca vous tombe dessus sans s'y attendre et la on se dit: ah si j'avais su, j'aurai mieux compris mon collegue en longue maladie qui ne voit personne mais bon, je ne m'en rendait pas compte car moi, j'allais tres bien.

Bien oui , Gaelle , c'est ce qu'on appelle la force humaine chez nous .Quel camouflet!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :affraid: :affraid:

apres avoir passe plusieurs mois a l'hopital , je precise que mon mari a eu la visite du capitaine et ca, je ne l'oubli pas car tres present pour moi et tres a l'ecoute si j'avais besoin et eu visite du colonel pour mon mari, cela m'a touche (bon, l'assistante social est venu souvent surtout de la presence) mais je parle surtout de la situation, lorsque le gendarme quitte son unite pour longue maladie en se relogeant dans le civil. Voila l'isolement car pratiquement plus de contact gendarmerie. Quelle solidarite!!!! bon courage a ceux qui sont dans cette situation , au moins votre forum permet a certains malades de se soutenir a defaut d'avoir du soutien ailleurs. Tres bien , si cela change avec des cellules psychologiques , dans tous les departements et d'aller prendre des nouvelles du malades, ce sera une grande avancee et ils ne manqueront pas de boulot , helas beaucoup sont dans le besoin mais est-ce beaucoup demander que d'avoir de l'ecoute et des visites, car le moral aide a l'amelioration de l'etat de sante.Voila, moi j'ai tellement besoin de me vider depuis 2ans et de me battre pour mon mari qui n'a rien demande et foutu aux oubliettes par beaucoup de collegues." Il etait la et il est reparti", bref, "on s'en fout, c'est pas nous"Bientot j'ecrirai un roman!!! alors je fait la pause mais contente de m'exprimer pour mon mari, pas gendarme pour rien!!!!!!!!!!!!!! bonne lecture a celui que ca interesse , la gendarmerie n'a pas que de mauvais cotes, Heureusement mais des petites choses doivent s'ameliorer, soutien , ecoute, entraide sont a rechercher dans le dictionnaire pour certains . Bravo aux futures cellules psychologiques si cela evolue.

eh oui, on vous presse comme un citron et s'il y a un problème, on vous jette comme un kleenex, chapeau la S O L I D A R I T E

et oui IC 13, tres bien resume
peut-etre dis-je ce que je pense mais beaucoup de colere, pas pour moi mais pour mon mari comme bien d'autres dans ce cas. Ils ont donne une bonne partie de leur vie a l'armee et en sont bien remercies!!! malheureusement, mon mari sera inapte a la reprise, donc pas de possibilite de se retrouver dans les bureaux, place que je trouve normal d'attribuer a ceux qui peuvent retravailler malgre la maladie ou le handicap. Ca c'est une reconnaissance .

Voila, c'est usant de devoir se renseigner et se debrouiller seule, vivement que ca s'arrette car la j'en peu plus, encore un probleme administratif a regler en esperant que ce soit positif pour mon mari. Apres, on pourra peut-etre se trouver une petite maison au calme et la, on savourera cette retraite inattendue.Voila ma psychologie a moi. Continuer a vivre malgre le handicap et tout ce qui s'en suit. Je ne pourrai remercier personne si ce n'est que moi. voila, pour ne pas oublier un gendarme, 20ans de service et encore jeune pour la retraite qui continu a se battre face a son handicap. bon courage a tous ceux qui vivent cette situation.