N'oublions pas nos Gendarmes Adjoints Volontaires !!!

Bonjour à toutes et à tous !

A l'heure où les Gendarmes souhaitent une évolution significative de leur statut sous prétexte d'un écart avec le civil ou bien "la maison d'en face" je pense que nous ne devons pas oublié les Gendarmes Adjoints Volontaires des unités "OPS" qui comme les S/off font énormément d'heures et risque leur vie autant que nous.

Personne ne parle de ces militaires dévoués qui servent la France et l'Institution pour moins de 950 euros par mois!!!

Je sais que certains vont me servir le refrain qui sonne comme un vieux relan du GAV qui gange plus qu'un S/off à la fin du mois. J'invite ces derniers à passer l'examen de GAV qui est plus facile que celui de S/off. Ainsi, tous leurs problèmes seront réglés.

Je ne trouve pas normal que les GAV ne soient pas plus considérés au sein de la Gie. Leur condition de vie doit évoluer avec pour l'essentiel :

- Le droit d'héberger les personnes de leur choix dans les mêmes conditions que les S/off (Pourquoi un GAV n'aurait pas de famille pendant 5 ans!? alors que les tolards peuvent "secouer madame de temps en temps:twisted: )

- Une solde de 1000 euros par mois minimum. (Certains "RM-ISTE" avec 3 enfants gagnent autant qu'un GAV alors que la nuit il n'est pas trop ennuyé et qu'au niveau risque, à part un court-circuit de son canal-sat plasma, live box... )

- Un accès au grade facilité : pour les militaires de terrain

- Un accès au concours S/off facilité pour les militaires compétents et notés correctement.

Les GAV ne veulent plus être obligé de manger à la maison de retraite. Ils veulent payer des impôts et vivre comme tout le monde et ne pas être des CAS-SOS de la Gie.

Nous nous devons de les soutenir et de faire évoluer leur statut.

Je sais que certains vont me "pourrir" mais ce n'est que ma vision personnelle des choses.

C'est peut être le moment de montrer que la cohésion ce n'est pas que des mots.

Un adage Romain pour la route : "Etre fort c'est s'occuper des faibles"

Bonne soirée:pirat:

Et si on ne les avait pas les GAV, on ferait quoi avec nos effectifs fantômes ?

Bonjour,
ce qu'il faut defendre surtout c'est que les biens notés aient largement plus de chances d'intégre la gendarmerie
je en vois pas pourquoi on note un GAV pendant 5 ans, on le note trés bien dans certains cas et il se fait carameliser au coucours ou il a un entretien de 30 minutes. Et nous ce qu'on en a pensé pendant 5 ans tout le monde s'en fou. ils seplaignet de ne pas avoir de GAV mais quzand on voit comment ils les traitent ce n'est pas etonnant.

Entièrement d'accord avec toi Hutch46.

HUTCH je ne vais absolument pas te pourrir.

J'adhère totalement à ton post.

Il est aussi vrai que les GAV valables auraient une facheuse tendance à partir dans la maison d'en face.

Voila déjà une des conséquences de la manière dont il sont traités pendant cinq ans !

Parcontre j'aimerais bien que l'on m'explique comment cela se fait t'il que chez nous nous ayons de plus en plus tendance à ne garder, en général, sauf quelques exceptions, que les bourrins ?

bjr
a mon avis le problème est différent.
je pense qu'il faut supprimer ce corps afin d'avoir uniquement des gendarmes capables de prendre des décisions et de seconder au lieu d'être en permanence avec un GAV qui malgré toute la bonne volonté dont ils font preuve (vu le manque de considération de certain à leur égard) ne peuvent pas prendre trop d'initiative.
a différentes reprises, il faut gérer le problème de l'inter et la composante GAV car ne l'oublions pas, nous en sommes responsable si tout ne se passe pas bien.
je connais hélas bien le sujet étant en permanence 1gd 1 gav en patrouille de jour comme de nuit.

Non le problème n'est aucunement différent.

Il faudrait juste que nos GAV soient quasi certains qu'à lissue de leur pèriode de cinq ans ils intègreront une ESOG. A la condition bien entendu d'avoir rempli des critères bien prédéfinis à l'avance. Il me semble que cela serait aussi pour le GAV une motivation supplémentaire.

Il vaudrait avoir à mon avis un nombre plus restreint de GAV mais plus qualifiés du fait qu'il vont être motivés par le fait de rentrer en ESOG que le nombre important actuel dont une minorité est opérationnelle et le reste ne fourni le boulot qu'en rapport du montant de leur solde.

Tu imagines le gars il a dèjà cinq ans de boutique et après l'ESOG il intègre soit la GM ou soit la GD et là nous voyons arriver un mono qui, à plus de 80% est déjà sur les rails.

Nous pourrions considérer que les années GAV seraient un apprentissage pour les jeunes et cela leur donnerait le temps de confirmer ou non le désir de rejoindre nos rangs.

Je pense qu'à plus ou moins brève échéance il faudra en arriver à ce système.

Sinon il n'y aura plus de GAV et plus de sortie d'école. Vue les difficultés de recrutement.

Tout à fait d'accord avec Kadole.

:tienne:

Ayant été moi même dans les tous premiers G.A. au début des années 70, je comprends la situation des G.A.V. , mais à cette époque là on faisait le service militaire dans la Gendarmerie. Il existait un procédé simple, les candidats qui étaient intéressés pour faire carrière dans l'Institution, passaient leur examen, et s'ils étaient admis, direction Chatellerault pour le stage, à la fin des 12 mois. Au moins ce système avait le mérite d'être clair. Maintenant les G.A.V. sont des emplois - jeunes où l'espoir de rentrer en ESOG s'étale sur plusieurs années. Beaucoup, la grosse majorité, ne sont pas admis et certains au bout de 5 ans rejoignent le civil, à zéro. Le problème aussi se pose, c'est que dans beaucoup de B.T., ils ont carrément remplacé des postes de gendarmes.
Mais ils n'ont pas la compétence pour ça. A mon avis les conditions de recrutement du personnel gendarme parmi le potentiel G.A.V. devrait être plus court, deux ans maximun. le ou la jeune serait ainsi fixé(e) sur son devenir en Gendarmerie. Soit c'est l'ESOG, soit c'est la sortie sans rien au bout de cinq ans. Dans le deuxième cas les jeunes pourraient ainsi songer à envisager un autre choix professionnel et surtout s'y préparer. Psychologiquement, cette incertitude n'est pas bonne pour eux.
Beaucoups de non admis partent sur une mauvaise impression, alors que si c'était plus clair dès le départ, les choses se passeraient mieux (pour tout le monde).

Je suis assez content de voir que je ne suis pas le seul de ce forum à me soucier des GAV.

Je trouve remarquable la plupart des idées et suggestions de ce post.

Je comprends tout à fait que certains n'aiment pas sortir avec un GAV car ils se retrouvent être "responsable" comme certains disent en cas de PB.
Pour ma part, cela ne me dérrange pas ( peut être car je suis un acien GA ) mais je retourne le problème en soulignant le fait que les OPJ peuvent opposer le même genre de préocupation à l'égard des APJ.

On ne va quand même pas avoir que des OPJ en Gd !!!???

hutch46 a écrit:

On ne va quand même pas avoir que des OPJ en Gd !!!???

C'est pourtant ce qui est recherché par la hiérarchie depuis quelques années.

"Au cu dou sac que soun las pourgos"
(Au fond du sac se trouve les purges)

GD73 a écrit:

Bonjour,
ce qu'il faut defendre surtout c'est que les biens notés aient largement plus de chances d'intégre la gendarmerie
je en vois pas pourquoi on note un GAV pendant 5 ans, on le note trés bien dans certains cas et il se fait carameliser au coucours ou il a un entretien de 30 minutes. Et nous ce qu'on en a pensé pendant 5 ans tout le monde s'en fou. ils se plaignet de ne pas avoir de GAV mais quand on voit comment ils les traitent ce n'est pas etonnant.

Tout à d'accord.

Quand des GAV valent le coup (pendant 3, 4 ou 5 ans, on a bien le temps de le déceler et de les juger sur le terrain, non ?), ils sont bien souvent recaler. L'avis de l'encadrement (GD et Gradés) n'est jamais pris en compte. Il ne nous est rien demandé. Et pourtant....

C'est à nous militaires d'active de les défendre à tous les niveaux et notamment lorsque l'on établit leurs notations. En effet, lorsqu'ils montent à Malakoff pour l'entretien, les psy ont connaissance de leur dossier militaire et donc de leurs appréciations de notation.

Il faut absolument encenser celui qui vaut la peine et se battre pour que la hierarchie "se mouille" dans sa notation. Dire que c'est un bon élément ne suffit hélas pas. En effet bien souvent les notations sont standards et ce n'est pas de la faute du GAV, c'est de celle de celui qui le note.

Si il a été convoqué chez le psy c'est que les tests sont "justes". La notation et tout ce qui s'y rapporte (félicitations, ...) peuvent faire pencher la balance du côté du GAV.

Je parle en connaissance de cause,ayant traité dans ma carrière un certain nombre de dossiers de recrutement où le jeune était boulé à Malakoff faute notamment d'arguments valables dans son dossier.

Cela dit, heureusement qu'il y a des GAV valables pour qui cela vaut le coup de se battre pour qu'il intègre une ESOG !

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