Bonjour,
Non seulement l'interprétation des textes peut varier mais j'ai eu l'exemple qu'il peut y avoir parfois une véritable complaisance : relations personnelles, habitude prise, etc. Mais l'inverse est aussi vrai, il m'a été confirmé que certains percepteurs donnaient des directives pour viser telle ou telle profession. Inutile de dire que parfois un petit P.V. du dimanche peut expliquer la mauvaise humeur d'un fonctionnaire le lundi matin.
Il est évident que lorsque la décision est favorable (même illégale ou très limite), ce n'est pas le bénéficiaire qui va aller devant les tribunaux. Et comme la machine est très lourde, il est peu probable qu'elle se mette en marche pour des sommes qui n'atteignent pas une certaine ampleur.
Personnellement, j'ai eu un contrôle sur les frais réels de mon épouse car leur montant était trop élevé une année ou elle n'avait travaillé qu'à mi-temps. J'ai pu constater que les vérificateurs, volontairement ou non, n'appliquaient pas les règles du code des impôts ! Finalement, pour ne pas reconnaître leurs erreurs, ils ont laissé le dossier se prescrire.