Claude GUEANT, nouveau Minint - Discours, paroles, décisions...

Rappel du premier message :

Premières paroles prononcées par Claude Guéant lors de son installation, place Beauvau :

http://www.europe1.fr/Politique/Claude-Gueant-s-installe-place-Beauvau-433581/

" [.............] Claude Guéant, a ensuite pris la parole, très austère.
Après avoir rendu un hommage "sincère" à Brice Hortefeux, à sa "détermination ", sa "soif de service public",
le nouveau ministre de l’intérieur a présenté des objectifs semblables à un programme électoral.

"Le gouvernement est confronté à un défi formidable et redoutable, celui de changer la France
pour qu’elle reste elle-même, qu’elle conserve sa civilisation, son art de vivre, son modèle de société ",
a affirmé Claude Guéant.
"Il nous revient à nous, les femmes et les hommes du ministère de l'Intérieur et de l'Immigration (...)
d'améliorer la sécurité et de lutter contre l'immigration irrégulière qui, c'est un fait, (...)
inquiète (les Français)".
[.............] "

Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur, est aujourd'hui à Nantes. Demain, il assistera aux conclusions du débat controversé de l'UMP sur la laïcité. « La loi de 1905 ne sera pas modifiée », dit-il à Ouest-France.

« Les Français ne se sentent plus chez eux », avez-vous dit. Regrettez-vous ces propos ?

Le devoir des hommes politiques est de dire la vérité. On s'interroge sur certains résultats électoraux. Certaines études d'opinion révèlent que dans tous les pays d'Europe comparables au nôtre, le nôtre y compris, la population n'a plus confiance dans ses responsables politiques, et dans ses élites. Les partis républicains se doivent d'être davantage attentifs aux préoccupations du peuple français et d'y répondre de façon concrète. C'est ainsi que le peuple leur reviendra.

Les policiers s'inquiètent des baisses d'effectifs. Du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. 7 000 postes devraient être supprimés d'ici 2013. Que leur dites-vous ?

Le maintien de la règle du « un sur deux » se posera lors de la préparation de la loi de finances 2012, en octobre prochain. Il y a eu des réductions d'effectifs, mais, par rapport à 2001, policiers et gendarmes additionnés, les effectifs sont encore supérieurs de 4 000 emplois. De toute façon, je compte bien trouver les moyens ¯ le travail est en cours ¯ de redéployer les policiers et les gendarmes, augmenter leur visibilité dans la rue, avec un plein effet à la rentrée de septembre. Le résultat sera de fait l'équivalent de plusieurs milliers d'emplois.

C'est l'objet de votre déplacement à Nantes ?

Oui, je veux que la sécurité soit une politique pour tous. On parle beaucoup des banlieues difficiles, mais les habitants de toutes nos villes, de tous nos villages ont droit à la sécurité. Et toute la société civile peut y participer. Nous devons nous appuyer sur les maires, sur le tissu associatif et c'est ainsi que l'on évitera le danger de la création de milices spontanées.

Vous réinventez la police de proximité que vous aviez d'ailleurs imaginée en 1995, avec Charles Pasqua !

L'idée de Charles Pasqua a été détournée de son sens par le gouvernement de M. Jospin. La police était devenue animatrice sociale, agence de relations publiques. Non. La police et la gendarmerie doivent avoir des contacts avec la population en ayant chevillées au corps ces missions : la prévention et la répression.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_--La-loi-sur-la-laicite-ne-sera-pas-modifiee-_3635-1751627_actu.Htm

Pourquoi comparer les effectifs actuels avec ceux de 2001 et ne pas prendre ceux de 2006 par exemple sous l'aire Sarkozy au ministère de l'Intérieur.
Il faut arrêter de prendre les français pour des "billes" avec des déclarations bien intentionnées qui sont en total décalage avec la réalité. Ce n'est pas ce qui va ramener les français aux urnes et encore moins apporter des voix au gouvernants en place.

Bonjour,
à votre avis, est-ce une bonne idée que de lui envoyer un courrier afin de solliciter une mutation, suite à de nombreuses demandes rejetées?
merci.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/04/04/le-nombre-de-musulmans-en-france-pose-probleme-selon-gueant_1502928_3224.html#ens_id=1460876

" S'exprimant, lundi 4 avril, en marge d'un déplacement à Nantes, le ministre de l'intérieur,
Claude Guéant, a estimé que "l'accroissement" du nombre de musulmans en France et "un certain
nombre de leurs comportements posent problème".
[..........................]
Le ministre de l'intérieur a cependant déclaré, dans un entretien à Ouest-France, que la loi de 1905
"ne sera pas modifiée".
"Je poursuis un double objectif : rappeler l'importance de la laïcité, sa réalité, ses conséquences et décrisper
les relations entre les différentes composantes de notre société", a-t-il expliqué.

"La question interpelle nos concitoyens : nombreux sont ceux qui pensent qu'il y a des entorses à la laïcité",
a souligné Claude Guéant.
"En 1905, il y avait très peu de musulmans en France, aujourd'hui il y en a entre 5 et 10 millions",
a-t-il poursuivi.
"Il est clair que les prières dans les rues choquent un certain nombre de concitoyens. Et les responsables
des grandes religions ont bien conscience que ce type de pratiques leur porte préjudice", a-t-il dit.
"Il n'y a aucune raison pour que la République accorde à une religion particulière plus de droits
qu'elle n'en a accordé en 1905 à des religions qui étaient anciennement ancrées dans notre pays",
a ajouté Claude Guéant.
[.....................] "


" 5 à 10 millions "...
Etonnante, cette très large "fourchette" d'évaluation du nombre de musulmans en France, aujourd'hui.
Notre ministre de l'Intérieur nous a pourtant habitués à des chiffres beaucoup plus précis,
notamment concernant la délinquance ou les expulsions hors du territoire national.

Comment expliquer une aussi grande marge d'incertitude ?...

Le ministre craint que la présence de l’avocat, prévue par la réforme, soit source d'"incidents".

Claude Guéant ferait-il marche arrière concernant la réforme de la garde à vue, qui doit être votée mercredi soir ? Le ministre de l'Intérieur a fait part, dans un courrier à François Fillon, de ses craintes concernant un point précis du projet de loi : la présence de l’avocat pendant l’audition.

Des "risques" pas "pleinement mesurés"

Le ministre de l'Intérieur craint en effet que cette présence, telle qu'elle est pourtant prévue dans la réforme de la garde à vue, soit source d'"incidents". Il estime que "le texte du projet de loi, tel qu'il est actuellement rédigé, semble porteur de risques qui n'ont sans doute pas tous été pleinement mesurés".

C'est pourquoi, poursuit-il, le ministère de l'Intérieur "s'est efforcé, au cours de ces derniers mois, d'appeler l'attention de tous sur la nécessité de ne pas compromettre, par cette réforme, l'efficacité des investigations judicaires conduites par les policiers et les gendarmes sous l'autorité des magistrats".

En assistant aux auditions, "il est probable que certains avocats adopteront une stratégie de défense consistant à poser des questions pendant l'audition", s’inquiète encore Claude Guéant. D’où, selon lui, un risque d' "incidents" perturbant l'audition "sans que l'enquêteur ne dispose de moyens pour encadrer son bon déroulement".

Le problème des "conflits d’intérêt"

Le ministre de l’Intérieur soulève également la question "de la gestion par l'enquêteur des conflits d'intérêts entre un avocat désigné par plusieurs personnes gardées à vue au cours d'une même enquête".

Le projet de loi sur la garde à vue est revenu mardi soir devant les députés qui devraient l'adopter mercredi soir ou jeudi matin. Ils sont pressés par une décision de la Cour de cassation qui pourrait accélérer la mise en place de la réforme imposée par le Conseil constitutionnel.

http://www.europe1.fr/France/Garde-a-vue-les-reticences-de-Gueant-488399

Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a annoncé qu’il comptait réduire l’immigration légale, notamment en diminuant l’immigration du travail et le regroupement familial, dans une interview au Figaro magazine à paraître demain.
Interrogé par l’hebdomadaire sur son intention d’« intervenir pour réduire l’immigration légale;», il répond :Bien évidemment J’ai demandé que l’on réduise le nombre de personnes admises au titre de l’immigration du travail (20;000 arrivées par an);», explique le ministre de l’Intérieur chargé de l’Immigration.

Et nous allons continuer à réduire le nombre d’étrangers venant en France au titre du regroupement familial (15 000) », poursuit-il, précisant avoir demandé « une étude sur la pratique des pays d’Europe sur l’application du droit international ».

;En matière d’asile (10 000), notre pays est plus généreux, malgré les restrictions apportées, que l’Allemagne ou le Royaume-Uni, alors que nous appliquons les mêmes conventions internationales ! S’il apparaît qu’il y a des anomalies dans nos pratiques, des modifications interviendront », déclare-t-il encore.

En matière d’immigration illégale, M. Guéant rappelle que « avant 2001, la France ne reconduisait dans leur pays d’origine que 8 000 à 9 000 personnes » par an, alors qu’« aujourd’hui, c’est environ 30 000 ».

Il a fixé un objectif de « 28 000 reconduites à la frontière » pour 2011. « Très franchement, j’espère que nous ferons plus », dit-il.

Selon des chiffres publiés à l’automne par le ministère de l’Immigration, en 2009, 175 416 titres de long séjour ont été délivrés par la France à des ressortissants étrangers non européens (moins 2,9 % par rapport à 2008). Ce chiffre global concerne l’immigration familiale (75 712 titres de long séjour), les étudiants (50 656), l’immigration professionnelle (24 391), le droit d’asile (10 921), le solde concerne les « autres motifs », notamment humanitaires.

Claude Guéant va s'est doté d'un nouveau porte-parole, Pierre-Henry Brandet, qui a pris ses fonctions hier. Journaliste à France Télévisions depuis 1992, présentateur de l'émission «Tout le sport» sur France 3, Pierre-Henry Brandet a été par ailleurs officier volontaire de sapeurs-pompiers et officier de réserve de la Gendarmerie nationale, indique le ministère de l'Intérieur.

Référent dans l'enseignement des relations avec la presse à l'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP), il a également assuré les fonctions de conférencier et de formateur au profit du Collège européen de police, du Centre d'enseignement et de formation de la police nationale et de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/08/97001-20110408FILWWW00316-un-journaliste-sportif-place-beauvau.php

et l'adjudant poête

GUEANT et BOUILLON anti gendarmerie c'est sûr .Effectivement GUEANT était une éminaence grise de notre dieu à tous. Quand on sait que notre dieu à tous fait ce qu'on lui conseil et bien j epense que la disparition ou du moins la vassalisation de la gendarmerie est là. Peut être je pense cet été.
Un exemple concret. Actuellement les unité sont formées sur Athéna.
Vous saviez que les onglet RENS, et OPS (opérationnel) qui sont des termes bien GIE vont être remplacés par des termes police qui sont encore à determiner. Tout ça sous une forte préssion DGPN . Et cela avant même sa mise en place. C'est pas une preuve d'un certain forcing???.
Et ce n'est pas fini tous nos referentiel GIE changent cet été, avant ou aprés.
On nous annonce pour bientot une commission qui doit se réunir pour prévoir le futur véhicule commun de patrouille inter Police /GIE pour je vous le donne en mille.................. avant cet automne.

Ca n'éveille rien chez certains?
............................ 2012 arrive............................
A suivre de trés trés prés.........

vilain canard a écrit:

et l'adjudant poête

GUEANT et BOUILLON anti gendarmerie c'est sûr .Effectivement GUEANT était une éminaence grise de notre dieu à tous. Quand on sait que notre dieu à tous fait ce qu'on lui conseil et bien j epense que la disparition ou du moins la vassalisation de la gendarmerie est là. Peut être je pense cet été.
Un exemple concret. Actuellement les unité sont formées sur Athéna.
Vous saviez que les onglet RENS, et OPS (opérationnel) qui sont des termes bien GIE vont être remplacés par des termes police qui sont encore à determiner. Tout ça sous une forte préssion DGPN . Et cela avant même sa mise en place. C'est pas une preuve d'un certain forcing???.
Et ce n'est pas fini tous nos referentiel GIE changent cet été, avant ou aprés.
On nous annonce pour bientot une commission qui doit se réunir pour prévoir le futur véhicule commun de patrouille inter Police /GIE pour je vous le donne en mille.................. avant cet automne.

Ca n'éveille rien chez certains?
............................ 2012 arrive............................
A suivre de trés trés prés.........

Bonjour tout le monde.
Je pense qu'avant de travailler sur un véhicule commun Gendarmerie/Police ils feraient mieux de travailler sur des logiciels communs et des archives également !
Quand je vois que dans mon dept, les Gendarmes qui vont remplacer mes collègues ne pourront pas profiter de toutes les infos contenues dans nos différents logiciels et surtout qu'ils ne pourront conserver les archives pour les mêmes raison ça me désole ....!
(pour ne pas dire plus).
Adissias !

Vous voulez rapprocher les policiers des citoyens. Vous revenez à la police de proximité de Jospin ?

Absolument pas ! Ce concept n'a pas été inventé par la gauche mais par la droite. Elle figure dans la loi de sécurité intérieure de 1995 portée par Charles Pasqua. Il y a une énorme différence : la gauche a toujours la crainte de réprimer. La droite veut que la police soit visible mais assume ses rôles : la prévention et la répression.

Dans leur programme, les socialistes annoncent le recrutement de 10000 policiers en cinq ans...

... Quand Nicolas Sarkozy est arrivé au ministère de l'Intérieur en 2002, il a trouvé la facture des 35 heures : 8 000 hommes en moins sur le terrain sans aucune mesure de compensation !

N'y a-t-il pas un paradoxe à entendre le PS annoncer des recrutements quand la droite supprime des postes ?

Aujourd'hui, nous sommes à 4 000 policiers et gendarmes de plus qu'en 2002. Dès mon arrivée Place Beauvau, j'ai pris la décision de renforcer les effectifs dans les transports parisiens : ils seront augmentés de 25 %. Nous affecterons 300 policiers supplémentaires dans le courant de l'été, auxquels s'ajouteront 600 agents de la SNCF et de la RATP. A l'automne, je vais recruter plus de 5 000 personnes en faisant appel à des adjoints de sécurité pour la police, à des gendarmes auxiliaires, à des réservistes et grâce aux heures supplémentaires.

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/04/08/01006-20110408ARTFIG00722-claude-gueant-il-faut-tenir-compte-des-preoccupations-des-francais.php

Les "patrouilleurs", nouveaux policiers de proximité ? Oui ou non ?...
Et quel sera leur avenir, compte tenu des moyens limités disponibles, si le dispositif devait être généralisé
à l'ensemble des circonscriptions de police ?

Dispositif qui suscite des réactions diverses : certains entrevoient déjà de grosses difficultés, notamment
pour la sécurité de ces policiers appelés à patrouiller dans des quartiers sensibles ...


Voici ce qui est prévu et annoncé par le ministre de l'Intérieur ou de hauts responsables de la place Beauvau :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/04/29/des-patrouilleurs-des-lundi-a-mantes-nice-strasbourg-et-poitiers_1514881_3224.html
" Les "patrouilleurs", annoncés par le ministre de l'intérieur Claude Guéant pour rapprocher policiers et citoyens, entreront en action lundi à Nice, Strasbourg, Poitiers et Mantes-la-Jolie, a annoncé le directeur central de la sécurité publique (DCSP) Jacques Fournier.

Ces quatre sites expérimentaux ont été choisis avant une évaluation "effectuée à l'issue d'une période de deux mois avant d'envisager la généralisation à l'ensemble des circonscriptions de sécurité publique", selon M. Fournier. En marge d'un déplacement dans l'Aube, Claude Guéant a souhaité que cette généralisation intervienne "avant l'été".

M. Fournier a réfuté que le "patrouilleur" marque un retour à la police de proximité, créée par Lionel Jospin et enterrée par Nicolas Sarkozy en 2005.
Quand le policier de proximité était affecté à un secteur, le patrouilleur "va dans tous les secteurs en fonction de l'évolution de la délinquance" et en plus d'être "visible pour la population", il est "dissuasif pour le délinquant", a argumenté M. Fournier.

Par ailleurs, il ne "sera jamais seul" mais patrouillera en binôme ou par groupe de trois, et "ne sera pas coupé de sa circonscription" mais sera "sa première ligne", selon le responsable.
[...............]
A la demande de Claude Guéant, les CRS "devront s'intégrer dans ce nouveau dispositif", présenté vendredi matin aux syndicats policiers. "



Et voici des réactions :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/que-pensez-vous-des-policiers-patrouilleurs_985210.html
" [...........] Une proposition jugée "pas sérieuse" par Manuel Valls, député et candidat aux primaires du PS.
"Qui peut croire un instant que dans des quartiers un peu difficiles, ce sont des équipes de deux sympathiques policiers qui vont régler ce problème?"
"Il faut concentrer cette police de quartier là où c'est indispensable mais avec des policiers expérimentés et fidélisés sur le terrain", estime encore le député.
[..............]

Pour le député PS Jean-Jacques Urvoas, Claude Guéant en est "réduit à tenter de créer un 'sentiment de sécurité'" avec des policiers patrouilleurs, après la suppression de 10 792 emplois de policiers et gendarmes depuis 2007 par ses prédécesseurs. Et d'ajouter: "Il faudra bien plus que cette palinodie pour que le gouvernement regagne la confiance perdue de la population."
[..............]
Une initiative saluée par les syndicats de police qui réclament à leur ministre de tutelle de "cesser toute diminution d'effectifs".
[.............] "


http://www.lexpress.fr/actualite/societe/patrouilleurs-ils-les-envoient-au-casse-pipe_985397.html
" Une mesure non seulement "inefficace", mais dangereuse pour les policiers estiment les internautes de LEXPRESS.fr, [.....] nombreux à réagir, après l'annonce du ministère de l'Intérieur de créer des "patrouilleurs" au sein de la police nationale.
Ce projet ne fait pas l'unanimité.
L'une des premières questions soulevées est celle de l'efficacité de ces futures brigades dans des quartiers sensibles sans cesse plus violents.
[............]
Les moyens qui sont donnés à ces policiers ne sont pas adaptés aux situations auxquelles ils seront confrontés: "en binôme dans les quartiers sensibles, à pied, en vélos ou en rollers... ils les envoient au casse-pipe!!!"
[..........................] "

L'art de scier la branche sur laquelle on est assis !
Quel pourcentage de voix en moins, après les nouvelles mesures ?...

http://www.lepoint.fr/politique/gueant-maintient-la-suppression-des-panneaux-prevenant-des-radars-18-05-2011-1332097_20.php

" Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a affirmé mercredi à la presse qu'il n'était pas question pour le gouvernement de renoncer à supprimer les panneaux prévenant de la présence de radars fixes, à l'issue d'une réunion à l'Assemblée nationale avec les députés UMP, qui sont repartis furieux de cette rencontre.
"La décision, c'est bien d'enlever les panneaux ! Elle n'est absolument pas remise en cause", a déclaré Claude Guéant à la presse.
"Cela étant, le gouvernement a pleinement conscience qu'il (faut) faire de la pédagogie de cette mesure et l'accompagner de moyens d'information supplémentaires pour que l'automobiliste soit aidé à respecter les limites de vitesse", a-t-il dit.

Le gouvernement ne reviendra pas non plus, a insisté Claude Guéant, sur l'interdiction des avertisseurs de radars, l'autre mesure très contestée par les députés UMP parmi celles annoncées la semaine dernière lors d'un comité interministériel de la sécurité routière.
"Il ne s'agit pas d'embêter les gens" avec ces mesures, mais de lutter contre l'insécurité routière, a affirmé le ministre de l'Intérieur.

Parmi la centaine de députés UMP présents à cette réunion, la grande majorité d'entre eux sont repartis très mécontents.
"Ça ne nous convient pas ! Nous n'en resterons pas là", a prévenu Alfred Trassy-Paillogues en promettant des "actions".
"Le racket, ça suffit !" a lancé Bernard Depierre.
"On est foutus ! Vos mesures, c'est une catastrophe électorale. Avec ça, on a perdu les élections", a lâché, au cours de la réunion à huis clos, Jean Auclair, selon des participants. "

Il est certain que les gens ne sont pas des idiots, ils comprennent parfaitement que bien au delà de la sécurité routière c'est la "pompe à fric" qui est relancée.
Electoralement parlant ça va coûter cher au pouvoir en place. Il ne faut pas oublier tous ceux qui se sont déjà fait "aligner" pour des infractions mineures.

Bonsoir Christian,
Je ne pense pas que l'objectif premier soit d'augmenter la taxation des automobilistes. C'est beaucoup plus basique, il n'y a plus aucune réflexion avant de prendre des décisions en réaction à l'actualité.
Les accidents augmentent, on prend aussitôt une poignée de mesures espérant que l'une ou l'autre aura un effet immédiat sur les statistiques.
Enlever les panneaux pré-signalant les radars, pourquoi pas. Ils auraient très bien pu ne jamais être posés.
En revanche, l'absence de réflexion est évidente en ce qui concerne les avertisseurs de radars. Interdire les avertisseurs autonomes peut être facile et il n'y a guère de différence avec les détecteurs de radars. En revanche comment faire avec les centaines de milliers de GPS mobiles ou montés d'origine incluant cette fonction ? Là, on peut avoir le juste sentiment de s'être fait arnaquer. Maintenant que les ventes ont explosé et que l'Etat a perçu moult T.V.A., on change la règle du jeu.

Le système des radars automatiques est très efficace en lui-même pour la sécurité routière mais il est injuste dans son mode de fonctionnement.
Les radars sont des appareils très précis permettant une lecture électronique non équivoque. Il n'en est pas de même avec les compteurs d'automobiles dont beaucoup comportent encore des aiguilles. Le G.P.S. remettait un peu d'équité dans tout cela.
Il faut savoir aussi que la limite à 50 km/h avait été instituée à l'origine pour obliger les conducteurs à circuler à 60 km/h car à l'époque pour une limite à 60, la moyenne était de 70 klm/h en agglomération.
Il aurait été beaucoup plus juste de remonter la vitesse de 50 à 55 ou 60 en mentionnant qu'aucune tolérance n'était admise.

Le 19 juin dernier, sur l'antenne de France Inter, Claude Guéant disait :

« la preuve est faite que, avec des effectifs en diminution nous pouvons être sans cesse plus efficaces ».

Voir: http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/06/20/claude-gueant-est-deja-en-campagne-electorale/

Comme c'est intéressant !
Ainsi, avec des effectifs en forte diminution, les gendarmes et les policiers seraient capables, EUX, d'être "sans cesse plus efficaces" ??

Pourquoi pas..., mais..., parce qu'il y a un "mais", pourquoi donc, le gouvernement n'apparaît-il pas plus efficace en ayant, LUI, plus de ministres et de sous-ministres, que le chiffre annoncé par Nicolas Sarkozy en 2007 ?...
Le citoyen "candide" n'y comprend plus rien, lui qui pensait naïvement que l'exemple devait venir d'en-haut ...

Voici d'ailleurs des extraits d'une analyse faite par le JDD le 6 juin 2011 avec pour titre :

" Sarkozy et le gouvernement restreint: promesse non tenue "
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Nicolas-Sarkozy-s-est-il-contente-d-un-gouvernement-de-15-ministres-comme-il-l-avait-promis-en-2007-326263/?from=cover

" Un gouvernement resserré pour plus d'efficacité.
Avant même d'être élu, Nicolas Sarkozy avait fait cette promesse aux Français.
La phrase avait été écrite noir sur blanc dans son projet présidentiel - intitulé "Ensemble tout devient possible" - et lancée lors de le conférence de presse du 2 avril 2007.
"Si je suis élu, mon gouvernement sera limité à 15 ministres", assurait à l'époque celui qui deviendra quelques semaines plus tard le 23e président français.

Le 18 mai 2007, Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon nomme leur gouvernement : il est composé de quinze ministres, quatre secrétaire d'Etat et un haut-commissaire, soit une équipe de 20 personnes.
[..................]
Un mois après, en juin 2007, [......] une nouvelle équipe est alors formée. Et le nombre de ses membres augmente de manière conséquente.
Respectant sa promesse, Nicolas Sarkozy garde certes 15 ministres, mais nomme également 15 secrétaires d'Etat et conserve un haut-commissaire. Soit 31 collaborateurs.

Nicolas Sarkozy n'en restera pas là, mettant en œuvre de nombreux remaniements.
Le 18 mars 2008 déjà, suite à l'échec de la majorité aux élections municipales.
Six secrétaires d'Etat [....] font leur entrée au gouvernement.

En décembre de la même année, Patrick Devedjian devient ministre chargé du plan de relance. A cette époque, l'équipe gouvernementale est donc composée de 38 personnes : 15 ministres, 1 ministre délégué, 21 secrétaires d'Etat et un haut-commissaire.

Le chiffre restera le même un an plus tard, lors du remaniement du 23 juin 2009, qui succède cette fois aux élections européennes. Le nombre de ministres délégués passant, lui, à trois, pour 19 secrétaires d'Etat.

Nicolas Sarkozy continue de gérer la France avec 15 ministres de plein exercice à ses côtés. C'est un fait. Mais le chef de l'Etat joue aussi sur les mots.
Car, au fil du temps, outre les nombreux secrétaires d'Etat, des ministres "délégués" vont également rejoindre en nombre l'équipe gouvernementale.

Ainsi, lors de la formation du troisième gouvernement Fillon le 14 novembre 2010, Nicolas Sarkozy réduit certes son équipe, passant à 31 collaborateurs dont le chef du gouvernement, mais il augmente le nombre de ses ministres, et ce quelque soit leur intitulé.
[...........]
Suite au récent départ de Georges Tron de son poste de secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, l'équipe gouvernementale comporte à l'heure actuelle 15 ministres, 7 ministres délégués et 7 secrétaires d'Etat. Soit 29 personnes. "


Alors ??
Finalement, gendarmes et policiers seraient-ils plus efficaces que les ministres et leurs collaborateurs de la haute technocratie ?
On serait tenté de le croire ..., à moins que le JDD n'ait pas fait LA bonne analyse ?...

Ce système est appliqué à la nouvelle participation en gendarmerie: Les représentants du personnel passent de 2000 à 800 pour plus d'efficacité paraît il.

Dans la suite logique avec moins de personnel sur le terrain le ministre de l'Intérieur affirme "la preuve est faite que, avec des effectifs en diminution nous pouvons être sans cesse plus efficaces".

Et pour terminer on a pu se rendre compte que dans notre pays, plus on avait de monde au gouvernement et plus c'était le bordel.

Moralité il faut être moins pour être meilleurs et il faut être plus pour être nuls.

Les nouveaux "patrouilleurs" de police sont arrivés ...

Le 19 juin 2011, après une expérimentation aussi courte que concluante (moins de 2 mois), M. Claude Guéant annonçait leur généralisation à l'ensemble des circonscriptions de police du territoire national.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/19/97001-20110619FILWWW00189-les-policiers-patrouilleurs-generalises.php
" Le dispositif des policiers "patrouilleurs", expérimenté depuis sept semaines pour rapprocher policiers et citoyens, va être généralisé, a annoncé aujourd'hui le ministre de l'Intérieur Claude Guéant.
"J'ai aujourd'hui signé une instruction à l'ensemble des préfets et des services de police pour généraliser cette méthodologie", a déclaré M. Guéant lors de l'émission "Dimanche soir politique" de iTele/FranceInter/Le Monde.
"L'expérimentation a donné de très bons résultats", s'est-il félicité.
"Là où l'expérimentation a eu lieu, un certain nombre d'infractions comme par exemple les vols à la tire, les vols avec effraction, ont diminué de 20%", a-t-il noté, précisant que le dispositif permettait "une augmentation du nombre de policiers sur la voie publique de l'ordre de 20 à 30%".
[..................] "


Et voilà, nous y sommes, le 1er juillet 2011 et ...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/30/01016-20110630ARTFIG00752-la-police-des-patrouilleurs-se-generalise.php
" La police des patrouilleurs se généralise.
Davantage de policiers sur le terrain… alors que les effectifs baissent.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, est en passe de réussir ce tour de force, grâce à ses patrouilleurs, cette nouvelle race d'agents en tenue qui circuleront dans toutes les agglomérations, grandes ou petites, dès vendredi.
Les premières expérimentations avaient commencé en mai, à Nice, Strasbourg, Mantes-la-Jolie, Marseille et Paris. Un tour de chauffe jugé «très concluant» par les autorités.

Là où l'administration entassait quatre fonctionnaires dans un véhicule sérigraphié pour tourner en ville, coupé des ambiances de rue et finalement loin du public, il y aura donc désormais, sauf circonstances particulières, deux groupes de deux policiers qui iront le plus souvent à pied, mais aussi en rollers ou en VTT.

Un moyen simple et efficace de démultiplier les patrouilles.
À effectifs constants, en effet, la police couvrira un terrain plus vaste, se faisant plus visible. Ce qui doit rendre sa présence plus dissuasive.
[..................]

Les agents patrouilleront ainsi à l'heure et aux endroits où sortent les voyous.
Quand la «pol prox» se limitait à l'implantation de postes de police au pied des cités, où personne ou presque ne venait déposer plainte, par peur des représailles.
Une pseudo-proximité ultra-consommatrice en effectifs pour tenir des bureaux qui, de toute façon, fermaient à 18 heures…
Les «patrouilleurs» se présentent au final comme l'antipolice de proximité, mobiles, réactifs, en phase avec les préoccupations de l'homme de la rue.
«Le cœur de leur action reste la lutte contre la délinquance et l'interpellation des auteurs d'infraction», rappelle toutefois Claude Guéant.
[.................] "

Une publicité Un ministre qui tient ses promesses ...
Mais le citoyen attend de voir les résultats !

For-mi-da-ble, le retour des hirondelles.
Il est vrai qu'une paire de godasses, un vélo ou une paire de rollers coûtent moins cher qu'un véhicule. Il va falloir ressotir les pélerines.
Pour être plus séreux quand on voit qu'on bidouille des statistiques à la va-vite, pour justifier cette guéanerie, je suis beaucoup plus inquiet pour nos amis policiers qui, comme les motocyclistes, n'auront pas de carrosserie.
N'oublions pas qu'en face d'eux il y a les rois du guet apens et je ne saurais trop leur conseiller d'éviter les quartiers sensibles s'ils veulent rentrer en bonne santé à leur domicile où les attendent leurs familles.
On a un Président de la République adepte de la bicyclette, à quand une démonstration de patrouille à deux avec son ministre de l'intérieur dans les cités de Sevran ?.

Un détail le ministre de l'intérieur ne se prive pas pour critiquer les systèmes mis en place par ses prédecesseurs, autant que je sache de 2002 à 2007 il y avait bien un monsieur Sarkozy.

cti 41 a écrit:

For-mi-da-ble, le retour des hirondelles.
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Pour être plus séreux [............], je suis beaucoup plus inquiet pour nos amis policiers qui, comme les motocyclistes, n'auront pas de carrosserie.
N'oublions pas qu'en face d'eux il y a les rois du guet apens et je ne saurais trop leur conseiller d'éviter les quartiers sensibles s'ils veulent rentrer en bonne santé à leur domicile où les attendent leurs familles.
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A Champigny-sur-Marne, qui n'est pourtant qu'une ville moyenne, il n'y a même pas besoin d'aller "titiller" les sauvageons dans leurs quartiers.
Ce sont eux qui se déplacent et viennent au devant des policiers, jusqu'à leur commissariat pour "discuter" ..., enfin à leur manière ...

Samedi soir, 2 juillet 2011:
http://www.lepoint.fr/societe/un-commissariat-du-val-de-marne-pris-d-assaut-par-des-jeunes-03-07-2011-1348684_23.php
"Neuf personnes âgées de 15 à 20 ans ont été interpellées et placées en garde à vue samedi soir après s'en être pris au commissariat de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), sans faire de blessé, a-t-on appris dimanche de source policière.
Vers 22 h 30 samedi soir, une vingtaine de jeunes munis de mortiers, de barres de fer et "divers projectiles", ont attaqué le commissariat de Champigny, s'en prenant aux locaux et aux fonctionnaires de police présents, selon cette source policière, mais "aucun policier n'a été blessé". "Il n'y a eu ni blessés, ni dégradations", précise la préfecture du Val-de-Marne.

Les jeunes, tous originaires de Champigny, protestaient contre la mise en place sur la commune il y a quelques semaines d'une unité de police spéciale, chargée de patrouiller pour mettre fin "aux divers trafics", a raconté la source policière.
"En mesure de représailles, ils s'en sont pris au commissariat local", a précisé cette source.
Le préfet du Val-de-Marne, Pierre Dartout, s'est rendu sur place. "Il y a eu un petit attroupement de quelques gamins à proximité du commissariat, qui ont allumé des pétards.
Des petites fusées de feux d'artifice ont été projetées à un moment vers les policiers (...).
C'est plus une connerie de gamins désoeuvrés qu'une opération programmée", indique-t-on à la préfecture.
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"Connerie de gamins désoeuvrés" ??...
Oui mais, rebelotte dans la nuit de dimanche à lundi :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-commissariat-de-champigny-sur-marne-de-nouveau-attaque-04-07-2011-1520218.php
" Le commissariat de Champigny-sur-Marne a été de nouveau visé par une attaque dans la nuit de dimanche à lundi après avoir été la cible de plusieurs jeunes samedi.
Aux alentours de 1h30, cinq engins incendiaires «de petite taille» ont été lancés en direction du parking du commissariat de la ville dont certaines cités sont des points chauds du trafic de cannabis. L'attaque n'a fait aucun blessé mais a «légèrement endommagé» un véhicule administratif, d'après la même source.
Les fauteurs de trouble, au nombre pour le moment indéterminé, ont réussi à prendre la fuite sans être interpellés.

D'après une source policière, l'offensive de samedi aurait été menée par une vingtaine de jeunes armés de mortiers (gros pétards), de barres de fer et différents projectiles.
Dans un premier temps, des informations ont fait état d'actes en représaille au déploiement récent d'une des brigades spécialisées de terrain (BST) qui ont succédé en août 2010 aux unités territoriales de quartier (Uteq). Mais ces informations ont depuis été démenties.

La préfecture, elle, parlait à propos des incidents de samedi d'une «simple provocation de gamins» munis de feux d'artifice et de pétards et assure que tout lien avec la BST reste «entièrement» à établir.
«On peut en revanche penser qu'il pourrait y avoir un lien entre les interpellations et l'attaque de dimanche soir», a dit un porte-parole de la préfecture du Val-de-Marne qui a ajouté que ces incidents n'étaient pas traités de manière «anodine».
«On fera tout ce qu'il faut pour que cela cesse», a ajouté cette source.

Le syndicat UNSA-Police rappelle dans un communiqué que «force doit rester à la loi, il est inconcevable de penser qu'un groupuscule de jeunes gens puisse, dans la violence, dicter la ligne de la politique locale en matière de sécurité.» "

Et au cours de la prochaine nuit, que va-t-il se passer ??
Il vaudrait mieux ne pas avoir à égrener tristement, en plagiant une chanson ancienne :
à Champigny, n-y, ny, ny, quand c'est fini, ça recommen-en-ce !...

C'est tellement navrant de lire ça que je ne peux même pas commenter!
Si après tout ça les "honnêtes gens" n'ont pas compris, il n'y a plus grand chose à faire!
Allez, je laisse tomber ces tristes lectures, j'éteins mon ordi, je pars à la montagne (sans mon ordi qui ne capte pas là-bas de toute façon).
Je verrai si je le rallume un jour.

Bonsoir,
Ce que les politiques n'ont jamais eu le courage de faire, ce sont finalement nos braves sauvageons qui vont le provoquer.

Comment lancer "sereinement" une campagne électorale quand l'entrée dans certains quartiers est contrôlée par les trafiquants, les logements vides visités périodiquement pour s'assurer qu'il n'y a pas une planque policière et quand se banalisent les attaques représailles et les guets-apens contre les forces de l'ordre ?
On ne craint guère la mort d'un policier ou d'un gendarme, il y a des médailles et des cérémonies pour cela. Mais ne pas maîtriser la situation des banlieues pourraient bien compromettre certains mandats. Alors là, il y aura urgence à agir.
Comme il sera bien tard, on peut s'attendre à des effets d'annonces, des gesticulations mais pour le travail de fond, il faudra attendre d'autres échéances électorales ou un drame majeur.

C. Gueant sur BFM TV face à Jean-Jacques BOURDIN.
Il "casse" la cour des comptes.
Il affirme aussi qu'il gardera le cap pour la casse des effectifs, sans oublier un grand coup de langue de bois sur l'affaire des journalistes otages.
Pour résumer il fonce dans le mur et en plus il klaxone.
Et toujours la manie de comparer les résultats de 2011 avec ceux de 2001. Quand est-ce qu'ils auront l'honnêteté de comparer 2011 à 2007 quand ils ont commencé la casse du service public. J'aimerais avoir des stats sur la délinquance, les effectifs réels, et tous les "indicateurs" qu'ils prennent en compte (ou triturent).
Pourquoi pas un grafic années après années de 2001 à 2011 on verrait certainement que N. Sarkozy était plus efficace comme ministre de l'Interieur que comme Président.

Propositions de M. Claude Guéant pour lutter contre les cambriolages ..., en expansion dans certaines régions françaises.
Plus d'effectifs de gendarmes et de policiers sur le terrain !
Plus d'incarcération de délinquants condamnés à au moins un an de prison ferme ! (5000 à 6000 environ ?)

Petites remarques (plutôt dubitatives) :
1) C'est bien de vouloir faire appliquer les condamnations prononcées par la Justice, mais de nouvelles prisons seraient-elles sur le point d'être livrées, incessamment sous peu ?
2) Où trouver subitement, pour le 4ème trimestre 2011, les effectifs de 4000 gendarmes et policiers + 6 unités de CRS et de gendarmes mobiles ?

http://www.lepoint.fr/societe/delinquance-gueant-cible-de-nouveau-les-ressortissants-des-pays-de-l-est-30-09-2011-1379207_23.php

" Le ministre de l'Intérieur était venu à Strasbourg féliciter les gendarmes après le démantèlement en Alsace et en Lorraine d'un réseau de cambrioleurs croates auxquels une centaine de faits ont pu être imputés en France, en Allemagne et en Suisse.
L'ancien préfet s'est ému de l'augmentation du nombre des cambriolages en France depuis 2009, survenant après une baisse de 30 % de ce type de délits entre 2002 et 2008.
"Cette recrudescence des cambriolages est toujours imputée par les enquêteurs ou même par les maires, par la population, sans que nous ayons des éléments statistiques bien nets, à des ressortissants de pays de l'Est, qu'ils soient membres de l'UE ou non membres de l'UE", a-t-il dit.
[................]
Sur la question des cambriolages, le ministre de l'Intérieur a annoncé "une série de décisions", dont un renforcement de la présence policière "à titre préventif".
Il y aura pour le dernier trimestre de l'année "4 000 policiers et gendarmes de plus sur le terrain" ainsi que six unités de CRS et de gardes mobiles qui seront affectés aux "secteurs les plus sensibles ", a-t-il dit.

Claude Guéant souhaite en outre renforcer le dispositif "voisins vigilants" qui incite les habitants des zones résidentielles à alerter la gendarmerie en cas de présences suspectes dans leur quartier.
Il a enfin dit s'être entendu avec le ministre de la Justice, Michel Mercier, pour "que soient effectivement mis en prison de l'ordre de 5 000 à 6 000 condamnés à au moins un an de prison à titre définitif, mais qui n'ont pas encore été incarcérés".
[.........], Claude Guéant souhaite ainsi revenir sur une des mesures de la loi pénitentiaire de Rachida Dati, votée en 2009, qui prévoit la possibilité d'un aménagement de peine, sans incarcération, pour toutes les condamnations jusqu'à deux ans de prison. "