Claude GUEANT, nouveau Minint - Discours, paroles, décisions...

Rappel du premier message :

Premières paroles prononcées par Claude Guéant lors de son installation, place Beauvau :

http://www.europe1.fr/Politique/Claude-Gueant-s-installe-place-Beauvau-433581/

" [.............] Claude Guéant, a ensuite pris la parole, très austère.
Après avoir rendu un hommage "sincère" à Brice Hortefeux, à sa "détermination ", sa "soif de service public",
le nouveau ministre de l’intérieur a présenté des objectifs semblables à un programme électoral.

"Le gouvernement est confronté à un défi formidable et redoutable, celui de changer la France
pour qu’elle reste elle-même, qu’elle conserve sa civilisation, son art de vivre, son modèle de société ",
a affirmé Claude Guéant.
"Il nous revient à nous, les femmes et les hommes du ministère de l'Intérieur et de l'Immigration (...)
d'améliorer la sécurité et de lutter contre l'immigration irrégulière qui, c'est un fait, (...)
inquiète (les Français)".
[.............] "

Claude Guéant veut 45 000 caméras de surveillance avant la fin de l'année



La technologie au secours de la sécurité des Français? C'est en tout cas le choix de Claude Guéant, nouveau ministre de l'Intérieur, qui a dit mardi à l'Assemblée nationale sa volonté de voir la France équipée de «45 000 caméras» de vidéosurveillance «à la fin de cette année», contre environ 35 000 actuellement.



Interrogé par la députée UMP Chantal Brunel (Seine-et-Marne) -auteure par ailleurs d'une phrase polémique dans les couloirs de l'Assemblée- sur la récente agression d'un CRS à Noisiel, toujours dans le coma après avoir reçu un pavé sur la tête le 2 mars, le ministre a souligné l'importance de «la vidéosurveillance». «C'est un objectif au service de la sécurité», a-t-il lancé, de même qu'il a jugé nécessaire «que les polices municipales se voient confortées».

Malgré «les impératifs de la maîtrise de nos finances publiques», «nous aurons cette année 4 500 postes de plus qu'en 2001 (et) en 2011, nous aurons autant de fonctionnaires et de militaires sur le terrain qu'en 2010», a assuré Claude Guéant.

La «sécurité, c'est l'affaire de tous et c'est le résultat de la contribution de tous ceux qui ont à jouer un rôle», a insisté le ministre.

source LeParisien.fr ici:

http://www.leparisien.fr/politique/claude-gueant-veut-45-000-cameras-de-surveillance-avant-la-fin-de-l-annee-08-03-2011-1349273.php

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a annoncé aujourd'hui le renfort de 300 policiers au service régional de la police des transports en Ile-de-France, qualifiant de "mensonge total" le fait de qualifier de "mauvais" le bilan sécuritaire de Nicolas Sarkozy.

"Aujourd'hui il y a pour la seule police nationale 1.250 fonctionnaires affectés" à la sécurité des transports franciliens" auxquels il convient désormais d'ajouter "300 fonctionnaires", a annoncé le ministre à l'issue d'une visite à la préfecture de police de Paris. Il s'est fixé parmi ses "priorités", "d'améliorer la sécurité des usagers des transports en commun de la plaque parisienne", a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Intérieur a également demandé à la SNCF et la RATP, dont les deux présidents Guillaume Pépy et Pierre Mongin étaient à ses côtés, de "faire un effort de même ampleur ce qui nous permettrait d'avoir 1000 agents de sécurité supplémentaire dans quelques mois".

A une question sur un bilan sécuritaire "mitigé" de Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Intérieur a déclaré s'inscrire "absolument en faux contre cette assertion qui à force d'être répétée finit par être considérée comme une vérité". "Nos adversaires politiques disent que le bilan de sécurité du président de la République est mauvais. C'est un mensonge total", a-t-il affirmé.

"Ce que je voudrais rappeler c'est que dans les 5 ans qui ont précédé 2002" et l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur, "il y a eu une augmentation des actes de crimes et de délinquance en France de 15 %. Depuis 2002, la délinquance a chuté en France de 17%. C'est cela la vérité, ce n'est pas autre chose", a-t-il dit.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/11/97001-20110311FILWWW00599-idftransports-300-policiers-de-plus.php

MARSOUIN 26 a écrit:

Le ministre de l'Intérieur a déclaré [...] "Ce que je voudrais rappeler c'est que dans les 5 ans qui ont précédé 2002" et l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur, "il y a eu une augmentation des actes de crimes et de délinquance en France de 15 %. Depuis 2002, la délinquance a chuté en France de 17%. C'est cela la vérité, ce n'est pas autre chose", a-t-il dit.

C'est quand même beau les statistiques .
Encore faudrait-il que les statistiques soient correctement gérées et parfaitement entrées en bases (nous avons tous des exemples contraires)

Allez je ne résiste pas:
La statistique est au ministère de l'Intérieur ce que le réverbère est à l'ivrogne ............ça le soutien mais ça ne le fait pas avancer !!!

cti 41 a écrit:

La statistique est au ministère de l'Intérieur ce que le réverbère est à l'ivrogne............ça le soutien mais ça ne le fait pas avancer !!!

Christian. C'est tellement vrai

Si c'est de toi, pose tout de suite les Droits d'Auteurs, ça va faire un tabac.

cti 41 a écrit:

Allez je ne résiste pas:
La statistique est au ministère de l'Intérieur ce que le réverbère est à l'ivrogne ............ça le soutien mais ça ne le fait pas avancer !!!

Christian, on peut dire aussi:

Les statistiques, c'est comme les minijupes : ça montre beaucoup de choses... mais ça cache l'essentiel !

MARSOUIN 26 a écrit:

"""""""""""""""""""""""""""""""
A une question sur un bilan sécuritaire "mitigé" de Nicolas Sarkozy,
le ministre de l'Intérieur a déclaré s'inscrire "absolument en faux contre
cette assertion qui à force d'être répétée finit par être considérée comme une vérité".
"Nos adversaires politiques disent que le bilan de sécurité du président de la République
est mauvais.
C'est un mensonge total", a-t-il affirmé.

"Ce que je voudrais rappeler c'est que dans les 5 ans qui ont précédé 2002"
et l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur, "il y a eu une augmentation
des actes de crimes et de délinquance en France de 15 %.
Depuis 2002, la délinquance a chuté en France de 17%.
C'est cela la vérité, ce n'est pas autre chose", a-t-il dit.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/11/97001-20110311FILWWW00599-idftransports-300-policiers-de-plus.php

M. Guéant est connu pour être un homme sérieux, compétent et très travailleur.
Cela étant, ce n'est pas lui faire un affront que de reprendre les chiffres qu'il a indiqués ci-dessus ...

Ainsi donc, de 1997 à 2002, soit sur 5 ans, les actes de crimes et de délinquance auraient augmenté de 15%,
en France.
Puis, depuis 2002, la délinquance aurait "chuté" de 17% ?

Admettons ...
Mais alors, c'est le mot "chuté" qui apparaît un peu fort ...
Pourquoi ?
Parce que finalement, par rapport à 1997, la délinquance actuelle n'aurait diminué effectivement que de 2% ?
(pas besoin d'avoir fait "Maths Sup" pour calculer : 17% - 15 %).

Et qui plus est, cette diminution de 2% serait le résultat de 9 années d'efforts et de mobilisation des énergies
(plus que des moyens d'ailleurs !), sur une période presque double de la période de référence, 1997-2002 ?

Tout ça pour ça ?...
Sans méconnaître les efforts qui ont pu être déployés, et sans parti-pris aucun,
le citoyen est en droit de s'étonner et d'interroger les politiques sur les raisons d'un si mince bilan.

M. Guéant nous donnera-t-il d'autres précisions ou explications ?

J'ai l'impression que les discours, les chiffres, les gens s'en moquent totalement ils ont compris qu'on leur faisait dire tout et n'importe quoi.
On leur en donne tellement des chiffres, de statistques que c'est devenu un "bruit de fond" pour eux, ils n'y prêtent plus attention.
Par contre ce qu'ils voient et entendent dans les médias: les agressions, les bracages, les flics caillassés ça leur parle beaucoup plus et ils se rendent parfaitement compte que l'insécurité ne fait que progresser.
Il faudrait arrêter de prendre les citoyens pour des lapins de six semaines.

Bonsoir,
Baisse ou pas, tant que plusieurs millions de Français seront victimes chaque année de vols et de violences, le sentiment d'insécurité ne baissera pas. Les chiffres peuvent être "influencés" ou discutés, pas le quotidien de la rue.

Pourquoi un véhicule ne peut-il pas stationner dans certaines rues de villes sans être dégradé ou forcé ?
Pourquoi ne peut-on pas se promener tranquillement la nuit en ville sans appréhension (surtout pour les femmes) ?

Petite suggestion à nos gouvernants, plutôt que de dissoudre escadrons de G.M. et C.R.S. pourquoi ne pas les utiliser pour tenir les quartiers sensibles H24 ? L'effet serait garanti.
Un exemple : pour les jeux olympiques d'hiver à ALBERTVILLE en 1992, un escadron de gendarmerie mobile a été affecté à la sécurité des sites et des travaux pendant quatre ans. Alors que les G.M. n'intervenaient pas sur la ville d'ALBERTVILLE mais y était cantonnés, le fait que des véhicules bleus circulent à tout heure du jour et de la nuit a fait baisser la délinquance de 50% sur l'agglomération dès les premiers mois.
Que les rues d'une cité soient quadrillées jour et nuit et que plus un véhicule volé ne puisse y entrer ou sortir, on verrait rapidement les résultats.

Pourquoi les efforts consentis pour la sécurité routière ne pourraient-ils pas être accordés également à la lutte contre la délinquance ?
Les moyens de vidéo-surveillance sont une réponse efficace à la condition qu'il y ait quelqu'un pour regarder les écrans et des équipes de proximité prêtes à intervenir. Malheureusement, il semble que les moyens envisagés ressembleront plus à des radars automatiques qu'à un dispositif réactif. Il y aura donc quelques résultats, probablement pas la réussite escomptée. Mais avec un peu plus d'O.P.J. et d'A.P.J. ...

Un texte intéressant :
http://jacques.maheas.pagesperso-orange.fr/ond.htm

Projet de fermeture de l'escadron mobile d'Arras

Les députées interpellent Claude Guéant

dimanche 13.03.2011, 06:00

Jacqueline Maquet et Catherine Génisson, députées socialistes, ont interpellé le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, originaire de Vimy, concernant le projet de fermeture de l'escadron mobile de gendarmerie d'Arras en 2011.


Jacqueline Maquet écrivait : « Dans le contexte actuel d'une hausse du nombre des actes de violence, les gendarmes s'interrogent sur la volonté du Gouvernement de réduire les effectifs de police et de gendarmerie. Leur incompréhension et leur indignation sont grandes.

Dans le Pas-de-Calais, département déjà sinistré, après les 785 militaires du 601e régiment de circulation routière, en 2009, c'est au tour des 120 gendarmes mobiles et de leurs familles de quitter Arras. Cette suppression se traduirait par le départ de 400 personnes, alors que la ville a déjà perdu 1  500 habitants avec la fermeture du 601e régiment. Une fois de plus, le territoire de l'Arrageois est condamné. Or, le maintien de cet escadron de gendarmerie mobile serait un atout supplémentaire dans la perspective des Jeux olympiques de Londres, en 2012, dont le département du Pas-de-Calais pourrait être la base arrière.» Catherine Génisson ajoute : « Il n'y a pas de fatalisme, il n'y a que des choix politiques : l'abandon de la suppression des Compagnies républicaines de sécurité de Lyon et de Marseille vient le prouver. Nous avions d'ailleurs salué le signe qu'a été la mise en place d'une étude d'impact complémentaire par Monsieur Brice Hortefeux, il y a quelques semaines. Alors que vient d'être inaugurée à Vimy la nouvelle brigade de gendarmerie "Jeannick Tapella ", du nom de l'adjudant-chef tragiquement décédé au mois de novembre dernier après avoir été renversé par un chauffard alors qu'il était en service, je veux croire, Monsieur le ministre, que l'Arrageois et ses habitants ne seront abandonnés ni par l'État ni par vous. »

source Nord Littoral ici:

http://www.nordlittoral.fr/actualite/pas_de_calais/Departement/article_1369398.shtml

Pour comprendre les choses, il faut savoir que c'est Claude GUEANT qui a proposé, voici quelques années, à notre Président de la République le général PAREYRE comme Directeur général de la gendarmerie.

A la suite des évènements en Corse concernant les paillotes le général PAREYRE a été muté de la région PACA vers une région moins importante à Rennes où il a fait la connaissance de Claude GUEANT alors Préfet de la région Bretagne à Rennes. Par la suite, Claude GUEANT, devenu proche collaborateur de notre Président actuel et ayant jaugé notre général à proposé le nom de ce dernier pour occuper le poste de Directeur général de la gendarmerie nationale.

A chacun d'en tirer les conclusions.

Au fait, lors de la visite de Claude GUEANT à la gendarmerie d'Eure-et-Loir est-ce que le cas des brigades territoriales de Chartres et de Lucé toutes deux implantées en zone de police d'Etat dans l'agglomération de Chartes a été évoqué. De toute évidence, un transfert de leurs effectifs en zone gendarmerie permettrait d'avoir des unités autonomes autour de Chartes. Là aussi il semble qu'il y ait un problème politique.

Bonsoir Talep,
Il n'y a pas que cela car en reprenant la chaîne hiérarchique de l'époque, on pouvait constater que les officiers "prometteurs" étaient généralement bien accrochés à une locomotive : officiers rédacteurs à la direction sous les ordres d'un chef de bureau qu'ils rejoindront très fréquemment selon les "aléas" de leur carrière : ex (réel de cette époque) : un chef de service à la DG qui a sous ses ordres des officiers qu'il commandera à nouveau comme cdt de région, l'un étant commandant de légion, les autres cdts de groupement (dont le colonel Parayre). Le principe se poursuit entre légion - région et sous-direction jusqu'à retrouver le même ordre à la tête de la gendarmerie de sous-directeur à inspecteur général.
Il y a en fait un système de cooptation, transparent pour les politiques mais pas tout à fait car ces derniers auront souvent sous les yeux les mêmes hommes, lorsqu'il faudra remplacer un chef, il sera toujours plus naturel de nommer son adjoint qu'un officier perdu en province. Le passage à l'Elysée permet aussi parfois de belles promotions.

talep a écrit:

Au fait, lors de la visite de Claude GUEANT à la gendarmerie d'Eure-et-Loir est-ce que le cas des brigades territoriales de Chartres et de Lucé toutes deux implantées en zone de police d'Etat dans l'agglomération de Chartes a été évoqué. De toute évidence, un transfert de leurs effectifs en zone gendarmerie permettrait d'avoir des unités autonomes autour de Chartes. Là aussi il semble qu'il y ait un problème politique.

La Brigade de LUCÉ a été dissoute le 1er août 2010.

De fait, il n'y a plus que la Brigade de CHARTRES qui est implantée en ZPN. Un projet immobilier existe pour transférer cette unité en ZGN dans un village proche de CHARTRES.

Il y a en fait un système de cooptation, transparent pour les politiques mais pas tout à fait car ces derniers auront souvent sous les yeux les mêmes hommes, lorsqu'il faudra remplacer un chef, il sera toujours plus naturel de nommer son adjoint qu'un officier perdu en province. Le passage à l'Elysée permet aussi parfois de belles promotions.
Moi j'appelle ça: le système des copains. Ce n'est pas nouveau, ça a toujours existé et pas qu'en gendarmerie.

Bonsoir Reguisou,
Il est vrai que le système de cooptation a toujours un côté malsain. Mais à ce niveau, il n'y a pas de place pour la médiocrité. Il faut de réelles qualités pour s'imposer car si les espoirs sont forts, la chute peut être rapide. Le plus regrettable dans ce système c'est qu'il ne suffit pas d'avoir le plus fort potentiel (intellectuel et en force de travail), il faut aussi savoir plaire, c'est à dire valoriser son chef. A partir d'un certain niveau, il n'y a donc plus guère de remise en cause. L'entourage du patron est là pour devancer ses désirs pas pour le contrarier. Il serait intéressant de savoir si un collaborateur avait osé attirer l'attention du D.G. sur les risques de la sanction du commandant Matelly.
Voilà comment un système avec un grand nombre d'éléments de valeur peut se scléroser et parfois passer à côté de l'essentiel.

Le nouveau ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, annonce le retour à une présence policière "plus visible" en France pour améliorer la relation entre les forces de l'ordre et la population.

Même s'il récuse le terme de police de proximité, il n'en amorce pas moins une rupture avec le tout répressif reproché à Nicolas Sarkozy, qui avait mis fin aux expériences de prévention peu après son arrivée à l'Intérieur en 2002.

"Il faut travailler à améliorer la relation entre les policiers et la population", dit Claude Guéant dans une interview au journal Le Monde, daté du 16 mars.

Il juge possible d'avoir davantage de patrouilles à pied, à effectifs réduits, davantage de voitures clairement identifiées "police" et une présence policière "plus visible."

"La police et la gendarmerie doivent reprendre des contacts systématiques avec la population", assure Claude Guéant.

Face à la persistance des violences urbaines et des incivilités, la gauche française, une partie des syndicats de police et des spécialistes de la sécurité réclament depuis des années le retour à une forme de police de proximité.

Or Nicolas Sarkozy n'avait consenti jusque-là qu'à la mise en place d'une police d'agglomération à Paris et dans la petite couronne en 2009, alors que Brice Hortefeux, l'un de ses fidèles, occupait le poste de ministre de l'Intérieur.

Cette police d'agglomération était dirigée jusqu'à ces derniers jours par Alain Gardère, qui a effectué toute sa carrière dans la sécurité publique.

Le Monde a donc vu la semaine dernière dans la nomination d'Alain Gardère comme directeur adjoint de cabinet de Claude Guéant le signe que le nouveau ministre a décidé de faire "une police de proximité qui ne dit pas son nom."

Néanmoins, l'ancien secrétaire général de l'Elysée assure qu'il ne s'agit pas de retomber dans les excès de la police de proximité dénoncés à l'époque par Nicolas Sarkozy mais d'ajouter à la répression plus de prévention et de protection.

Il affirme au passage que le concept de police de proximité n'a pas été lancé par la gauche mais par l'ex-ministre de l'Intérieur UMP Charles Pasqua en 1995. "Mais cela ne signifiait pas que les policiers se transforment en assistants sociaux ou en animateurs sportifs", dit-il.

Pour améliorer "le climat de sécurité", Claude Guéant souligne que 1.000 personnes en plus seront déployées d'ici l'été en Ile-de-France, soit 25% en plus.

Il estime en outre que deux lois publiées en 2007 sont restées insuffisamment utilisées, celle de la prévention de la délinquance et celle de l'aide à l'enfance. "La sécurité, c'est pour tous. Elle est aussi l'affaire de tous", dit-il.

Par Reuters
http://www.lexpress.fr/actualites/2/actualite/la-police-va-revenir-au-contact-de-la-population-en-france_972408.html

http://www.google.fr/url?sa=t&source=news&cd=10&ved=0CF4QqQIwCQ&url=http%3A%2F%2Fwww.marianne2.fr%2FSlovarMarianne%2FQuand-Claude-Gueant-reinvente-la-police-de-proximite-_a202.html&ei=J8l_Td_AGI2MswbTjZn7Bg&usg=AFQjCNFTlZh0r7FWHTnqdIxGkq2vn35pCw

http://www.lepoint.fr/politique/gueant-il-est-impossible-d-interdire-les-preches-en-arabe-15-03-2011-1306769_20.php

" Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant s'est employé mardi à rassurer les musulmans
et à cadrer le débat de l'UMP sur la laïcité et l'islam en excluant l'interdiction de l'arabe dans les prêches
[............].

"Il est constitutionnellement impossible d'interdire le prêche en arabe", car "on n'interdit pas les messes
en portugais ou l'hébreu dans les synagogues", a expliqué Claude Guéant dans ce qui semble être une réponse
à Jean-François Copé.

Le secrétaire général de l'UMP a, en effet, souhaité inclure dans le débat la question du prêche en français,
soulevant l'indignation des responsables musulmans.
Concernant des dérapages de prédicateurs, Claude Guéant a rappelé que la loi prévoyait des "sanctions"
mais a ajouté : "En ce moment, rien de tel n'est signalé."
[...................]

Autre sujet de tension : les prières de rue, comme dans le 18e arrondissement de Paris, dénoncées
par la présidente du Front national. Marine Le Pen a établi un parallèle entre cette situation et l'occupation
de la France par les nazis.
Claude Guéant a jugé : "Les médias aidant, ces problèmes préoccupent tous les Français. Peu d'entre eux
voient, par exemple, des prières dans la rue, mais la télévision et les journaux les rendent très visibles."

Après avoir observé que le débat prévu le 5 avril était "sain", Claude Guéant a évoqué le port du voile
par les collaborateurs occasionnels du service public, les parents accompagnateurs de sorties scolaires
ou les personnels de crèche, et aussi certaines pratiques à l'hôpital ou dans les salles de sport, la viande hallal
dans les cantines scolaires.
Autant de "fondamentaux" qu'"il faut clarifier", selon lui.
[..................] "

PARIS — Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a jugé jeudi sur Europe 1, que les Français "ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux", à cause d'une "immigration incontrôlée".

"Les Français à force d'immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s'imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale", a déclaré Claude Guéant.
"Nos compatriotes veulent choisir leur mode de vie, ils ne veulent pas qu'on leur impose un mode de vie", a insisté le ministre.

M. Guéant "pourrait être adhérent d'honneur du FN puisqu'il est touché par par la grâce, sauf que cela n'annonce que les prochaines élections", a déclaré Mme Le Pen, interrogée par l'AFP.

"Avoir les propos qu'a M. Guéant à trois jours du premier tour et nous faire pleurer des larmes de crocodile en nous disant que le FN augmente, c'est vraiment se moquer des valeurs de la République", a déclaré quant à elle la première secrétaire du PS devant la presse à Clichy-sous-Bois, en banlieue parisienne.
"Nous sommes fiers d'être Français, nous sommes fiers de ces valeurs", a-t-elle ajouté.

Claude Guéant a défendu le débat de l'UMP du 5 avril sur l'islam et la laïcité: "Les décisions qui suivront ce débat, les décisions du gouvernement, permettront aux musulmans de vivre leur religion de façon plus apaisée", a-t-il déclaré.
"Il peut y avoir des dérives et précisément il faut les éviter", a toutefois reconnu le ministre.

Le Conseil Français du culte musulman (CFCM) a annoncé qu'il ne prendrait pas part à ce débat, mercredi soir, à l'issue d'un entretien de ses responsables avec Claude Guéant.

"Je pense que nous avons trouvé un bon terrain d'entente et qu'ils ont compris quelle était la démarche suivie et que cette démarche ne stigmatiserait en aucune façon les musulmans", a affirmé le ministre.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jGB4DTvL6UE5asO5P9b7YO-tj_Gg?docId=CNG.ac49c622ac656f5a24fb3d847b93ac5f.611

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a annoncé aujourd'hui "des opérations de grande ampleur", en faveur de la sécurité routière, pour lutter en particulier contre la vitesse excessive ou l'absorption d'alcool ou de stupéfiants au volant.

"Des opérations de grande ampleur vont être mises en place, avec la police, la gendarmerie, les Douanes et l'Inspection du travail", a déclaré le ministre à la presse après avoir rencontré "les principales associations qui oeuvrent pour la sécurité routière et le soutien aux victimes de la route".

"Nous avons remarqué le relâchement d'un certain nombre de conducteurs", a affirmé le ministre, qui a fait part de sa "fermeté" en ce domaine.

"Le gouvernement entend réagir", face à cela, et "il n'est pas question du moindre relâchement dans notre politique de sécurité routière", a-t-il averti.

D'ores et déjà, "des directives ont été données aux forces de l'ordre pour accentuer leurs contrôles, en tenue civile et avec des véhicules banalisés", a souligné Claude Guéant.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/21/97001-20110321FILWWW00698-securite-routiere-operations-a-venir.php

Réguisou a écrit:

Moi j'appelle ça: le système des copains. Ce n'est pas nouveau, ça a toujours existé et pas qu'en gendarmerie.

Ben, quoi, faut bien s'entraider, non ?

Monologue pas si imaginaire que çà (pardon Arcturus pour le plagiat des idées)

" Mon petit Claude, je te nomme Ministre à la place de Brice, comme çà, quand je serais plus président, vous, vous percevrez toujours votre portefeuille de ministre. Vous voyez que je pense à vous les copains ? Hein ? ? Et pis Brice ou toi, c'est du pareil au même, hein ? On se fait un petit jeu de chaises musicales et on y gagne tous, hein ?
Et en plus, je fais croire à tous ces idiots qu'ont voté pour moi que je fais un remaniement ministériel, histoire de leur faire passer la pilule. C'est pas bien joué çà ?

Bon allez, je vous laisse, faut que j'aille discuter des 30% d'augmentation d'EDF, histoire de voir comment je peux grapiller un peu plus pour moi, parce que Carla veut aller faire des courses à New York avec mon navion qu'est rien qu'à moi puisque MAM peut plus me le piquer.

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a annoncé jeudi sur i-Télé et Radio Classique travailler à "un plan de redéploiement" des policiers et des gendarmes. "Je suis en train de travailler à un plan de redéploiement des policiers dans la rue et dans peu de temps, je pense à la rentrée (...), on verra plus de policier dans les rues", a déclaré le ministre. Interrogé sur le nombre de policiers mais aussi de gendarmes concernés par ce plan, il a répondu: "ça reste à définir, mais ce sera plusieurs milliers". En cette période de disette budgétaire, "je le ferai à budget constant", a-t-il assuré, précisant qu'il s'agirait à la fois de redéploiements d'effectifs existants et de recrutements de nouveaux agents.

http://lci.tf1.fr/filnews/france/gueant-promet-plus-de-policiers-dans-les-rues-6327793.html

http://www.liberation.fr/politiques/01012327480-gueant-veut-remettre-des-policiers-dans-la-rue

MARSOUIN 26 a écrit:

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a annoncé jeudi sur i-Télé et Radio Classique travailler à "un plan de redéploiement" des policiers et des gendarmes. "Je suis en train de travailler à un plan de redéploiement des policiers dans la rue et dans peu de temps, je pense à la rentrée (...), on verra plus de policier dans les rues", a déclaré le ministre. Interrogé sur le nombre de policiers mais aussi de gendarmes concernés par ce plan, il a répondu: "ça reste à définir, mais ce sera plusieurs milliers". En cette période de disette budgétaire, "je le ferai à budget constant", a-t-il assuré, précisant qu'il s'agirait à la fois de redéploiements d'effectifs existants et de recrutements de nouveaux agents.

http://lci.tf1.fr/filnews/france/gueant-promet-plus-de-policiers-dans-les-rues-6327793.html

____________________________________________________________________


Notre nouveau ministre se prend pour Jésus, et la "multiplication des pains.

Je vois pas d'autre solution pour redéployer les forces de l'ordre dans les rues.

""""""""""""Les usagers des services publics "ne doivent pas porter de signes religieux" ni "manifester une quelconque préférence religieuse", tout comme les agents des services publics, a estimé ce matin le ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur i-Télé et Radio Classique.

Le ministre était interrogé sur le débat sur la laïcité et l'islam organisé par l'UMP le 5 avril. "Les agents des services publics évidemment ne doivent pas porter de signes religieux, manifester une quelconque préférence religieuse, mais les usagers du service public ne doivent pas non plus", a-t-il souligné. "Par exemple, on sait qu'à l'hôpital il y a un certain nombre de personnes qui refusent, pour des femmes, des soins prodigués par des hommes. Eh bien, ce n'est pas admissible", a estimé le ministre. "Il ne faut pas une loi, il n'est pas question de faire des lois, il suffit de décrets parfois ou d'instructions", a-t-il dit."""""""""""""""

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/24/97001-20110324FILWWW00439-gueant-plus-severe-sur-les-signes-religieux.php

On est en France ou chez les fous ?

Vu sur GENDCOM:

"A l'issue de la période électorale, le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration annoncera en début de semaine prochaine la décision relative à la dissolution d'un escadron de GM"

et oui il devait en avoir 15 et 14 ont ete annoncés , il reste un nom a sortir du chapeau...apparemment des Lundi.

Pour peaufiner le pronostic :

-Prendre les localités ou l'entretien du cantonnement de L'EGM coute les yeux de la tete (ou est trop vetuste)

-croiser ces données avec la couleur politique de la mairie ou se trouve l 'EGM

- et pour finir d'affiner le choix jouer à "pic ni douille c'est toi l'andouille!!!)

En tout ca bon courage pour qui cela arrivera .

Peut etre que nos representants du CFMG monteront au creneau comme nos amis CRS... allez au moins pour le dernier escadron , un peu de courage....

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a fixé vendredi 25 mars aux policiers un objectif minimal de "28 000 éloignements" d'immigrés clandestins en 2011, soit un chiffre identique à celui de l'année précédente.

L'"objectif" est de "28 000 éloignements pour 2011, il est impérieux de l'atteindre", "il doit même [être] dépassé dès lors que nous disposerons, avec la loi sur l'immigration et l'intégration, d'outils juridiques nouveaux", a souligné le ministre devant les directeurs départementaux de la sécurité publique et les commandants de groupements de gendarmerie.

Le ministre a regretté que les résultats du mois de janvier 2011 soient "en retrait par rapport au mois de janvier 2010 : 1 822 éloignements ont été réalisés, soit une baisse de 8,5 % par rapport à l'année dernière".

Malgré un recul imposé par la majorité sur la déchéance de nationalité, l'Assemblée nationale a adopté, mercredi 16 mars, en deuxième lecture, la cinquième loi sur l'immigration depuis 2003. Très critiquée par les associations et l'opposition, ce texte, qui doit encore repasser par le Sénat, prévoit une série de mesures durcissant les conditions d'accueil des immigrés et les droits des étrangers présents sur le territoire.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/03/25/claude-gueant-maintient-l-objectif-de-28-000-reconduites-a-la-frontiere_1498618_823448.html

Policiers et gendarmes doivent gagner en visibilité.

L'agenda se bouscule pour Claude Guéant. De Madrid à Paris, de l'immigration à la laïcité, le ministre de l'Intérieur ouvre chantier sur chantier, marqué au plus près par une opposition qui le teste et guette le faux pas. Toucher Guéant, c'est viser Sarkozy au cœur. L'ancien secrétaire général de l'Élysée n'ignore rien de la stratégie de l'adversaire, mais il veut avancer à son rythme. Pour éviter de succomber à l'emballement médiatique et se recentrer sur sa tâche, il doit très prochainement renforcer sa structure de communication, en dotant son ministère d'un «porte-parolat» étoffé. Mais vendredi, l'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur était encore en pleine polémique sur ses propos concernant les signes religieux dans les services publics. Et il n'était pas mécontent de retrouver l'auditoire bien intentionné de ses directeurs départementaux de la police en tenue et des commandants de région et de groupements de gendarmerie, venus des quatre coins de France pour prendre connaissance de leurs feuilles de route.

«Retour inavoué de la police de proximité»

Pour la première fois, l'hôte de Beauvau a parlé «d'inflexion» dans la politique de sécurité du gouvernement. Non seulement la culture du résultat ne doit pas virer à la religion du chiffre, mais il demande à ses troupes de «développer une relation plus proche entre police et gendarmerie, d'une part, et population, d'autre part». Il invoque même pour les Français un «droit à la tranquillité». Tout repose, selon lui, sur «la recherche de la qualité» dans les rapports au quotidien avec le citoyen. «Ce lien fort et la confiance qui en découle sont une composante de la crédibilité des services de sécurité», dit-il.

Mais comment le mettre en pratique? Claude Guéant réclame de ses policiers et gendarmes «accessibilité» et «présence» sur le terrain. Devront-ils descendre plus souvent de leurs voitures de patrouille? Est-il d'ailleurs bien raisonnable qu'ils y montent systématiquement à trois ou quatre, comme les syndicats le réclament aveuglément, au lieu de privilégier l'îlotage? D'autres pistes ont été évoquées vendredi. «Je vous encourage notamment à participer aux réunions de quartiers, aux réunions associatives», a déclaré le ministre. Bref, «participer, communiquer, échanger, tenir compte des préoccupations des Français». Les mots «exemplarité», «déontologie», «courtoisie» ont même été prononcés.

Comme si la gauche n'avait plus «le monopole du cœur» dans la police. Déjà, au PS, des voix s'élèvent pour dénoncer ironiquement ce «retour inavoué de la police de proximité». Lancée par le gouvernement Jospin, celle-ci qui se solda, entre 1997 et 2002, par 600.000 victimes de plus, la délinquance franchissant la barre historique de 4 millions de crimes et délits en 2001, tandis que la violence explosait de plus de 40%.

En marge de ses déclarations sécuritaires, Claude Guéant vendredi n'a pas manqué de rappeler la gauche à son bilan. Et il entend le faire, dit-il, «autant que de besoin.»

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/03/25/01016-20110325ARTFIG00611-securite-claude-gueant-privilegie-le-terrain.php

A force de déclencher des tollés sur toutes sortes de sujets, Claude Guéant n’est plus audible sur celui qui lui incombe : l’insécurité. Comment se faire entendre sur la police entre deux phrases chocs sur l’immigration ou l’islam ? On gagnerait pourtant à tendre l’oreille, parce que ce que le nouveau ministre de l’Intérieur glisse à l’oreille de ses troupes relève d’un changement de cap extraordinaire. Ne le dîtes à personne, mais la stratégie poursuivie par Nicolas Sarkozy depuis 2002 a échoué.

La preuve, Guéant voudrait tourner le dos à tout ce qui s’est fait jusque là. Témoins ces quelques phrases prononcées devant les directeurs de la sécurité publique et les responsables de la gendarmerie, entre les deux tours des cantonales : « Notre action doit être portée par une exigence constante à tous les niveaux pour la recherche de la qualité des relations à instaurer avec la population. Le lien fort et la confiance qui en découlent sont une composante déterminante de notre crédibilité auprès de la population ». Une manière assez nette de tourner le dos à une vision hyper centralisée de l’action policière... « Si ce lien est trop ténu, ajoutait ce jour-là Claude Guéant, les résultats de la délinquance, même bons, n’auront pas d’effet sur la population ». Après avoir tenté de couper l’herbe sous les pieds de l’extrême droite, aurait-il décidé de piquer dans les idées de la gauche ? On dirait bien.

Un virage confirmé dans la foule sur i-Télé, où l’on a vu Claude Guéant annoncer un « redéploiement des policiers dans la rue ». Parce qu’ils n’y étaient pas, depuis 2002 ? Parce que les efforts successifs de Sarkozy, de MAM et de Brice Hortefeux n’auraient eu aucun effet sur les troupes ? « Il y aura plusieurs milliers d’agents de plus sur la voie publique », a insisté le ministre. Par quel tour de magie ? A priori, les écoles ne sont pas pleines à craquer de nouvelles recrues. La seule piste concrète, évoquée par Sylvie Fleucher, secrétaire du syndicat des commissaires, consisterait à faire sortir les policiers des voitures et à les mettre sur le trottoir, par deux. Serait-ce le grand retour de la police de proximité tant vilipendée ? « Je voudrais qu’on se souvienne que j’ai pu créer un climat de sécurité », a encore dit Guéant. Terrible aveu qui le place dans la course au meilleur « climatologue » de la Place Beauvau.


Rédigé par Frédéric Ploquin le Jeudi 31 Mars 2011
http://www.marianne2.fr/fredericploquin/Quand-Gueant-reinvente-en-douce-la-police-de-proximite_a27.html

"La police et la gendarmerie seront prêtes à mettre en oeuvre la loi" si la cour de cassation demande demain d'accélerer la réforme de la garde à vue, a assuré aujourd'hui le ministre de l'Intérieur Claude Guéant lors d'un déplacement à Asnières.

"En ce qui concerne la réforme de la garde à vue, le parlement est en train d'examiner un texte. Il est clair que la police et la gendarmerie seront prêts à mettre en oeuvre une loi de la République", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, en marge d'un déplacement pour rendre hommage à la Sécurité civile.

"Nous vivons en République, en République on applique la loi. Le Conseil constitutionnel a décidé que les textes sur la garde à vue devaient être revus. Il est possible que la Cour de cassation, mais ce n'est pas une certitude, demande d'anticiper par rapport à la date qui avait été fixée par le Conseil constitutionnel comme étant le délai ultime de la transformation", a-t-il rappelé.

Le Conseil constitutionnel a donné au gouvernement jusqu'au 1er juillet 2011 pour revoir le régime de la garde à vue, dont le nombre a atteint 800.000 en 2009.
Mais la question revient vendredi devant la Cour de cassation, avec une affaire de droit des étrangers qui pourrait bousculer la mise en oeuvre de la réforme prévue d'ici le 1er juillet.

"Nous appliquerons la loi et nous mettrons les moyens nécessaires pour l'appliquer dans les meilleures conditions. Les meilleures conditions, c'est à dire le respect de la loi, et aussi la bonne fin des enquêtes judiciaires", a-t-il dit. "Nous serons prêts de toute façon", a-t-il insisté.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/31/97001-20110331FILWWW00601-reformegav-la-police-sera-prete.php

http://www.europe1.fr/France/Arras-fin-de-l-escadron-de-gendarmerie-479789