Gendarmes Et Citoyens
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Créé le 1er avril 2007
 
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 FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie

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MessageSujet: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 17 Juil 2010 - 22:54

Rappel du premier message :

Un homme a été tué par les gendarmes à Thésée (Loir-et-Cher) dans la nuit de vendredi à samedi lors d'une course-poursuite avec les militaires après qu'il eut forcé un barrage.

La préfecture, le parquet de Blois et la gendarmerie se sont refusés pour le moment à tout commentaire sur cette information.


Selon une source proche de l'enquête, les gendarmes ont fait usage de leurs armes vendredi vers 22 heures, après qu'un véhicule eut forcé un barrage.

Le corps sans vie de la victime a été retrouvé à Saint-Romain sur Cher, à une dizaine de kilomètres du lieu de la fusillade, où réside une importante communauté des gens du voyage.

Une enquête administrative et judiciaire a été ouverte, selon la même source.

http://rss.leparisien.fr/item-1375394-1548974138.html

Soutien total aux Gendarmes impliqués dans cette affaire ! Courage !
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bonpetitsoldat
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 24 Juil 2010 - 15:23

trèfle a écrit:
Lorsque ce type d'affaire éclate, une guerre médiatique s'instaure immédiatement.

Et cette guerre, notre haute hiérarchie la perd à tous les coups....

Mais le Français lambda, que croit-il ?

Il rumine derrière son écran.....

Merci à la justice pour avoir condamné deux de ces fauteurs de troubles à des peines minables e.....

Je ne désepère pas qu'un jour, un responsable de notre institution aura le courage de dire une bonne fois pour toute "STOP".
Ce jour là, il me trouvera derrière lui et je ne serai pas le seul. Une grande vague bleue se mettra en branle et cela aura de la gueule.

Bonjour,

tout à fait d'accord avec toi aussi, sauf pour la dernière phrase. Je ne crois plus qu'une personne est capable de cela chez nous... FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Icon_cry
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 24 Juil 2010 - 15:33

trèfle a écrit:
Lorsque ce type d'affaire éclate, une guerre médiatique s'instaure immédiatement.
Et cette guerre, notre haute hiérarchie la perd à tous les coups.

Pas d'accord avec toi: pour la perdre il faut la mener. Qui l'a menée de notre côté?
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 24 Juil 2010 - 15:36

Syndicat alliance ??? FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Lol FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 13910
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 24 Juil 2010 - 15:38

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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 24 Juil 2010 - 15:59

Pavel a écrit:
Bonjour,

Ne pensez-vous pas que si l'on rendait publiques des statistiques sur l'origine ethnique des personnes gardées-à-vue pour indices graves et concordants (registre des GAV - 1ère partie), il n'y aurait pas de quoi s'interroger ? Et pour si peu que l'on fasse des ratios...
Rendre publics de tels chiffres... Je n'ose penser aux conséquences FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Icon_scratch

Bonjour,
Ce n'est pas le nombre de gardes à vue qui est éloquent car noyé dans la masse, il ne serait pas significatif.
J'ai eu l'occasion de monter un dossier sur ce phénomène et j'avais récupéré le pourcentage de casiers judiciaires, quand on retire les très jeunes enfants, les femmes réellement enceintes et les vieillards impotents, le compte est presque bon. Ben oui, il doit y avoir des petits malins, des prêtres et de vilains petits canards qui ont choisi de faire de la musique ou de bosser à l'école.
Si ce chiffre était publié, même nos voyous de banlieues sortiraient les fusils soit pour se défendre soit pour essayer de rattraper un retard énorme qui pourrait porter atteinte à leur crédibilité et les assimiler à des terreurs de cour de récréation.

Pourquoi pas une petite page permanente pour collectionner les articles qui parlent pudiquement de la délinquance des gens du voyage et des opérations dans les campements (on pourrait croire qu'il s'agit de De Funès et des nudistes) ?
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El jubilado
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MessageSujet: A TOUS : l'article rédigé par Patricia La Mosca à lire absolument   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 24 Juil 2010 - 17:11

Il me semble édifiant.
Peu importe le lieu des évènements qui entraînent le déploiement des forces de l'ordre.
L'auteur, Patricia La Mosca (Metula News Agency) donne des indications fort intéressantes quant à la politique suivie et des ordres donnés par les plus hautes autorités de l'Etat.
A vous de juger.
Extraits:
.../... " Ne tirez que si votre vie est en danger..."
.../... " Ne pas en abbatre un autre, car la situation échapperait..."
.../... " En fait, on se trouve en plein scénario d'autodestruction: un régime démocratique et la presse protègent des agresseurs défiant leurs valeurs..."

Sachez que cet article est protégé, de ce fait, vous ne pourrez faire un copier-coller.

Adresse:



http://dafina.net/forums/read.php?48,289458,289458#msg-289458





Cordialement,



El Jubilado
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 24 Juil 2010 - 18:22

Bonjour,

Effectivement très intéressant, analyse lucide d'une situation très grave que plus personne ne contrôle.
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GENDSTAS
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 25 Juil 2010 - 2:06

Voici l'article complet

Grenoble ou le cimetière des rêves (info # 011907/10) [Exclusivité]
Par Patricia La Mosca, envoyée spéciale à Grenoble © Metula News Agency




Je me trouve à Grenoble depuis samedi matin, soit un peu plus de 24 heures après le déroulement du fait divers servant de prétexte à cette "petite guerre civile", comme je l’ai entendu appeler par des responsables sécuritaires.

Depuis, l’entrée dans le quartier de la Villeneuve ressemble à l’accès à Gaza ; les véhicules sont systématiquement fouillés, leurs passagers brièvement interrogés.

250 CRS ainsi que deux commandos d’élite de la police, le GIPN et le RAID, se sont positionnés aux points stratégiques de la cité. Ils portent des gilets pare-balles et des armes de guerre. Certains sont des snipers, reconnaissables au fin fusil à trépied, surmonté d’une grosse lunette qu’ils utilisent.

Face à eux, des grappes de jeunes gens qui palabrent, les mains nues, mais les regards chargés de menaces et de haine.

La Villeneuve a cela d’étonnant que l’endroit est plutôt joli et sympathique, surtout lorsqu’on ne s’approche pas des cages d’escaliers. Ici, contrairement à la plupart des zones de non-droit que j’ai eu l’occasion de visiter, il y a visiblement eu une recherche architecturale.

Les maisons ne sont pas alignées symétriquement, elles ne sont pas semblables, ce ne sont pas des poulaillers comme on en a vus ailleurs, et les avenues verdoyantes dans lesquelles – habituellement – circulent les tramways aèrent la ville.

Peu de confrères journalistes... exécrable couverture médiatique des événements. Partout c’est la langue de bois qui domine, à croire que la langue française manque de mots.

Peu de reportages aux journaux télévisés, dépouillés, hors sujet, plus éloignés des acteurs de l’actualité que lorsqu’on mentionne un incident à Bethlehem. Ca n’a pas l’air de se passer en France.

L’homme qui a attaqué le casino d'Uriage-les-Bains, au fusil mitrailleur, avec un complice, est uniformément présenté tel un "délinquant" ou un "braqueur". Son nom figure sur les dépêches d’agences et les articles, il s’agit de Karim Boudouda.

Multirécidiviste à 27 ans, condamné trois fois aux assises, on peine à saisir ce que cet individu faisait en liberté. C’est à croire qu’il a commencé ses braquages à l’âge de dix ans ?

Boudouda est le seul individu du quartier de la Villeneuve, après quatre jours d’affrontements, dont le nom ait été révélé.

Les autres acteurs (des centaines, non des dizaines) de la tragédie sont tous anonymes pour la presse, sans visages, sans motifs, sans stratégie et sans dénominateurs communs. On a réussi la stérilisation totale des événements gravissimes qui secouent ici la France depuis quatre jours ; on est parvenu à réaliser le tour de force de vider ce soulèvement armé de toute substance, de tout point de référence que le public pourrait reconnaître.

Ca se résume officiellement à la bataille que livrent des défenseurs de l’Etat, faisant bloc autour du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui a déclaré, samedi, sous mes yeux à Grenoble, qu'il souhaitait "rétablir l'ordre public et l'autorité de l'Etat au plus vite et par tous les moyens".

Mais ils guerroient contre des martiens : des gens sans identité, des fantômes, des "émeutiers" que le téléspectateur a l’interdiction de voir de près.

Hortefeux, la peur au ventre, a commis l’acte "incontestablement héroïque" de pénétrer dans la Villeneuve. Même entouré d’un véritable mur de séparation mobile, il n’est toutefois demeuré dans la cité que... sept minutes, montre en main.

Guerre ? Pas à en croire les confrères, s’efforçant – vous l’aurez compris – de minimiser l’affrontement, titrant, bilan après bilan : "La nuit a été plus calme", "La nuit a été calme", etc. A les lire et à regarder les chaînes nationales, je me demande par moments ce que je suis venue faire en Isère hors de la saison du ski.

Certes, mais jusqu’à samedi soir, en matière d’affrontements armés, les confrères, avec insistances, se bornaient à parler d’un individu isolé (probablement un lunatique), qui, lors d’une manifestation, avait sorti un pistolet de petit calibre.

"Ca fait chi... d’entendre des trucs comme celui-là", me glisse un policier, qui m’a admise dans sa planque, pas longtemps après l’éclatement de cinq coups de feu très distincts, pas loin de l’endroit où nous nous trouvons.

"Dites à vos lecteurs qu’ils tentent de nous descendre", me prie l’homme en uniforme. Illustration : les deux projectiles de gros calibre tirés sur un véhicule en mouvement de la BAC – la Brigade Anti-Criminalité -. C’était la nuit dernière (dimanche à lundi), dans le "caaalme décrit pas mes collègues.

Les flics en ont très gros sur la patate à jouer les "cibles de fêtes foraines". Les politiques ont certes parlé de rétablir l’ordre public par tous les moyens, mais leurs ordres sont "faites gaffe de ne pas un abattre un autre, car la situation échapperait à tout contrôle. Ne tirez que si votre vie est absolument en danger !".

Alors ils essuient sans broncher, mais avec les boules. La nuit de samedi à dimanche, que j’ai passée dehors, j’ai au moins entendu sept épisodes de tirs. L’un semblait provenir d’une arme automatique, mais je ne suis pas une experte en balistique.


Commando d’élite du GIPN
Groupe d’Intervention de la Police Nationale

L’un des délégués syndicaux des policiers, Daniel Chomette, a déclaré que ses confrères "avaient atteint un seuil de rupture", et j’ai recueilli tous les éléments nécessaires pour le confirmer.

Ce lundi, il n’y a que deux individus en garde à vue. Un troisième est détenu pour un motif qui n’a rien à voir avec les émeutes. Toutes les autres personnes appréhendées ont été relâchées ou sont sur le point de l’être.

On saisit à quel point la chasse et les moyens mis en œuvre ont été improductifs, en considérant que 82 voitures (d’habitants du quartier) ont été incendiées depuis vendredi, un tramway, trois gros véhicules de chantier, deux centres de formation et plusieurs commerces, dont certains ont été pillés.

Deux suspects uniquement ? Forts, ces martiens !

En vérité, c’est principalement le renseignement qui fait défaut, car la police n’avait jamais considéré qu’elle devait se préparer à une confrontation armée. Elle ne dispose pas non plus des moyens, des hommes et des ordres pour espionner des citoyens français, nés français, sur le sol national.

Des martiens que les confrères se contentent d’appeler du même substantif : "les jeunes". Les vrais jeunes n’ont pourtant rien fait pour mériter cette comparaison peu flatteuse ni cette usurpation sémantique. Une usurpation qui fait immanquablement penser, pour ceux qui suivent la Ména, à "activistes" et "militants" lorsqu’ils décrivent les terroristes du Hamas. La réalité ce sont eux qui la reconstruisent.

En fait, on se trouve en plein scénario d’autodestruction : un régime démocratique et la presse protègent des agresseurs défiant leurs valeurs et les règles de leur civilisation.

Dans le cas de Grenoble, on doit refuser, au risque de perdre son âme, d’entrer dans toute discussion contenant la moindre justification de la rébellion, violente et armée, menée par des membres de la communauté musulmane de la Villeneuve.

Car si l’on accepte de lier le sort d’un gangster, s’attaquant au fusil-mitrailleur à une salle de casino remplie de clients et de personnel, à des revendications sociales ou politiques, et à l’usage d’armes à feu contre des policiers, nous aurons cessé d’être. Non seulement en tant que Français, mais en tant que société organisée tout court.

Il se planque où, l’autre avec son Karcher ?

Et le parti socialiste, avec son silence insupportable, complice, électoraliste ?

On dirait que le seul programme politique des formations modérées participe désormais à ressusciter le Front National.

Quant à la parade d’Hortefeux, elle consiste, en vérité, à placer des caméras de surveillance à des carrefours sensibles, et à éclairer les appartements du quartier, toute la nuit durant, avec de forts projecteurs montés sur des hélicoptères.

Les habitants innocents – en plus du stress qu’ils subissent – n’ont pas fermé l’œil de la nuit. Ceux qui ne sont pas innocents et qui les terrorisent : on n’en a rien à faire !

A déclencher une insurrection armée au motif qu’un gangster multirécidiviste a été abattu par la police après lui avoir tiré dessus, ils montrent qu’ils refusent de se plier à la loi du pays qu’ils habitent ; il n’y a pas le début de recherche de justice dans le comportement des séditieux.

Il y a la revendication de faire la loi, d’être la loi, partout où ils sont et quoi qu’ils fassent, de remplacer l’Etat de droit par la loi des caïds des quartiers. Ou, au moins, de tenir l’Etat hors de leurs royaumes de drogue et de trafics.

Ce qui se déroule ces jours à Grenoble est un avertissement pour le moment à moindres frais. Il y a des arsenaux d’armes de guerre dans les quartiers, des membres de gangs qui ne craignent pas même les unités d’élite de la Police française.

Des voyous qui ne paieront certainement pas pour les dommages qu’ils viennent d’occasionner et qui s’élèvent à des millions d’euros. C’est nous qui raquons !

Mais ce n’est pas cela qui importe réellement. Ce qui compte, c’est le défi qui est lancé au gouvernement de ce pays, à ses juges, à ses partis politiques et à ses citoyens. L’heure de vérité commence à sonner.

Les caïds des autres zones de non-droit se frottent les mains : les Français ont peur d’eux. L’embrasement général n’est qu’une question de date, de déclencheur, d’opportunité, de prétexte ; et la police, à en croire ce que m’ont dit ses meilleurs éléments, n’est pas prête et se trouve en sous-effectifs.

Reste que la solution, s’il en existe une, n’est pas policière. Les forces de l’ordre sont un moyen, non une issue, ne le perdons jamais des yeux.

Pas de yaka et de faukon dans cet article, il existe une véritable problématique. Premier problème : ces gens s’asseyent sur notre espoir de les intégrer dans les traditions et les règles de notre société.

Maintenant, ce sont eux, au contraire, qui entendent nous intégrer aux leurs. Et ils ne cessent de le hurler ; si on ne les entend pas, c’est que mes confrères sont sourds et prudents. Ils empêchent l’information de vous parvenir.

L’information en provenance des bandes de gangsters des quartiers tient dans ces deux slogans : "A bas las France !" et "France crève !". Derrière cela, des intérêts, des trafics, une croyance extrémiste, des prêtres et une idéologie venus d’ailleurs et pas adaptés à notre réalité.

Second problème : à imaginer que nous relevions le gant qu’ils nous jettent, et que nous mobilisions les forces suffisantes pour mettre les quartiers au pas, en y maintenant aussi longtemps que nécessaire la présence massive de gardiens de l’ordre, pour empêcher toute rechute, que ferions-nous des dizaines de milliers de casseurs qui seraient arrêtés ?

Faudrait-il rouvrir l’Ile du Diable ?

Je dis cela sur le ton de la plaisanterie, mais cette question est la plus épineuse du dossier : on peut juger et emprisonner des délinquants, même s’ils sont nombreux, mais pas une portion entière de sa population ?

C’est sur cette interrogation non aisée que j’invite nos politiciens à plancher – ils parlent d’un Grenelle des quartiers -. Une sollicitation qui paraît à la bordure de la métaphysique, mais qu’il est, en vérité, urgent, pour ne pas dire vital de traiter.

Trouver une solution, c’est leur boulot. Pas un slogan, pas un somnifère ni une aspirine, une solution, avant que le problème ne fasse trembler les piliers de la République.

Parce que si vous aviez vu, comme moi, ce qui se déroule ces jours à Grenoble, vous comprendriez à quel point nous en sommes proches. Vous auriez entendu le bruit de leurs armes, et, surtout, comptabilisé leurs extraordinaires réserves de haine pour ce que nous sommes.

Ni le statu quo ni l’apaisement ne représentent la solution de leur désamorçage. Au contraire.
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 25 Juil 2010 - 2:33

Excelsior a écrit:
MARSOUIN 26 a écrit:
.......................Depuis le drame, cet homme marié, père de quatre enfants et grand-père depuis peu, assure être resté chez lui, avec sa famille, dans une petite maison de Chatillon-sur-Cher.


J'ai toujours pensé que les Manouches étaient SDF.....bizarre ????
en fait non , se sédentariser en restant SDF, ça évite les impôts.....


"Ce que je veux, c'est que la vérité sorte, que ça soit dit à la télé et qu'on arrête de raconter des choses fausses sur nous", a-t-il dit.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/22/97001-20100722FILWWW00452-saint-aignan-le-conducteur-se-rend.php

Bonsoir,
Dans les faits, de plus en plus de MENS sont sédentarisés. C'est en partie la conséquence de la politique administrative "dissuasive" menée depuis quelques décennies, la perception des différentes aides et allocation étant plus aisée pour les résidents permanents.
L'avantage est que les enfants fréquentent un peu plus l'école mais toujours plus tard que les autres et avec des parents bien souvent illettrés, il y a peu de miracles.
Les inconvénients, vous avez pu le constater, depuis une vingtaine d'années, les regroupements sont de plus en plus importants et constituent de véritables cités de non-droit, les MENS s'intéressent à la drogue (je me rappelle d'un article du maire de Perpignan qui était catastrophé de la situation sanitaire de cette population) et à la prostitution, ce qui n'aurait pas été toléré par leur communauté avant 1990. Ils s'associent avec les voyous locaux et n'hésitent plus à "monter" ensemble. Qu'est devenu le bon temps où lorsqu'un MENS croisait un N.A., il n'échangeaient pas des barrettes mais quelques coups de lame ?
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 25 Juil 2010 - 12:14

http://www.sudouest.fr/2010/07/23/danger-discrimination-144997-755.php

Danger… discrimination
De plus en plus, on emploie les mots « Roms » ou « gens du voyage » pour désigner des populations qui sont pourtant très différentes.

La mort d'un jeune homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie dans le Loir-et-Cher et les déclarations de Nicolas Sarkozy ont une nouvelle fois attiré l'attention sur les gens du voyage et les Roms. Des populations qui restent mal connues. Le point avec Frédéric Le Marcis, anthropologue, maître de conférences à l'université Victor Segalen-Bordeaux 2.

« Sud Ouest ». Qui sont les gens du voyage ? Frédéric Le Marcis. L'appellation « gens du voyage » renvoie à une catégorie administrative. Elle a été imaginée au XXe siècle pour conduire des politiques en direction des populations nomades. On y trouve une grande majorité de personnes d'origine manouche, tzigane, kalée, sintée. Elles sont de nationalité française, parfois depuis des siècles. Le reste de cette population qualifiée de nomade parce que vivant en caravane est constitué par des personnes précaires. Dans quelle mesure se déplacent-elles vraiment ?
Cette appellation reproduit une sorte de mythe romantique de la personne sans attache qui s'en va sur les routes en caravane. Cela ne correspond pas à la réalité. Pour la plupart, ces populations sont sédentarisées ou, si elles se déplacent, c'est dans des moments précis de l'année pour un pèlerinage ou pour aller faire des vendanges. Mais elles s'inscrivent dans une culture de voyage. Il représente pour elles quelque chose d'important même si elles ne sont pas tout le temps en train de voyager.



FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 56736c6f75557772452b384142686a35?politique&emploi&nicolas-sarkozy
Rien à voir avec les Roms ?
Les Roms sont originaires de l'Europe de l'Est : Roumanie, Bulgarie, Hongrie, principalement. Ils parlent le romani, une langue que ne connaissent pas les gens du voyage. Mais, aujourd'hui en France, il est devenu courant d'employer le terme de gens du voyage pour désigner des Roms. Or leur histoire n'est pas du tout la même. Les Roms se sont sédentarisés bien avant ceux qui sont devenus les gens du voyage. Ils étaient travailleurs salariés pendant la période communiste. Quand les régimes communistes sont tombés, les Roms se sont souvent retrouvés sans emploi. Ils se sont alors inscrits dans des logiques de travail migratoire. Ils sont venus en France pour travailler.

Nicolas Sarkozy vient de brandir la menace des expulsions. À quelles obligations sont-ils soumis ?
Les gens du voyage sont français. Ils peuvent se déplacer comme vous et moi, sauf qu'ils doivent toujours avoir un carnet de circulation. Leur problème, c'est plutôt le droit de se poser quelque part. Depuis 2000, la loi Besson prévoit que toutes les communes de plus de 5 000 habitants doivent aménager une aire d'accueil, ce qui doit permettre parallèlement de refuser le stationnement illégal. Le réseau des aires d'accueil est très inférieur à ce qui était prévu mais les familles qui s'arrêtent, faute d'emplacement, sur le bord d'une route ou dans un pré sont confrontées à des tracasseries administratives permanentes.

Quelle est la situation pour les Roms ?
Les droits qui s'appliquent à la circulation des Roms en Europe ne concernent pas les Roms en tant que tels mais les citoyens bulgares ou roumains. Ils ont donc le droit de circuler librement dans toute l'Union européenne pendant une durée maximale de trois mois. Au-delà, ils doivent être en mesure de justifier d'une capacité de ressources. Le problème, c'est que plusieurs pays européens, dont la France, ont mis en place des mesures pour restreindre l'accès au travail de ces populations. Pour obtenir un emploi, il faut que la personne trouve un employeur. Que celui-ci contacte le Pôle emploi pour diffuser l'offre d'emploi. Au bout de trois mois, si personne n'a demandé ce poste, le patron pourra embaucher le Rom à condition de payer une taxe de plusieurs centaines d'euros.

Un certain nombre d'entre eux se retrouvent donc obligatoirement en situation illégale ?
On peut considérer qu'ils abusent du système français, qu'ils font la manche et qu'ils ne veulent pas travailler. Mais la réalité, c'est que le contexte administratif les empêche de trouver un emploi. Quand ils ont la chance d'exercer un métier, ils deviennent des travailleurs d'origine bulgare et mènent des vies tout à fait normales. Dans la vie de tous les jours, les Roms, comme les gens du voyage, sont victimes de discriminations. Cette stigmatisation ordinaire est bien connue. Ce qui est inquiétant, c'est de voir que cette discrimination est reprise par le discours politique au plus haut niveau.
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 25 Juil 2010 - 13:44

AK47 a écrit:

Un certain nombre d'entre eux se retrouvent donc obligatoirement en situation illégale ?
On peut considérer qu'ils abusent du système français, qu'ils font la manche et qu'ils ne veulent pas travailler. Mais la réalité, c'est que le contexte administratif les empêche de trouver un emploi. Quand ils ont la chance d'exercer un métier, ils deviennent des travailleurs d'origine bulgare et mènent des vies tout à fait normales. Dans la vie de tous les jours, les Roms, comme les gens du voyage, sont victimes de discriminations. Cette stigmatisation ordinaire est bien connue. Ce qui est inquiétant, c'est de voir que cette discrimination est reprise par le discours politique au plus haut niveau.

Bonjour,

- se brancher sur des poteaux EDF ou sur les canalisations de la ville
- Faire semblant d' être handicapé pour obtenir quelques euros pour faire la manche ou mendier avec un enfant dans les bras, forcer à la mendicité des plus jeunes du camp
- Couper du câble SNCF ou autre pour le revendre à la ferraille
- Travail dissimulé
- Je ne parle pas des vols, ventes d'organes..etc !

Ça c'est abuser du système français !!


- Jeter un CV à la poubelle lorsque l'on s'appelle Farid, Mohamed, Antonio, Mamadou, Ibrahimovic
- Interdire l'accès en discothèque aux beurs et blacks
- Contrôler au faciès
- Pénaliser en fonction du sexe, de la corpulence, de l'age, etc..

Ça c'est de la discrimination !!!

Obélix avait tort... : Ils sont fous ces journalistes !!!
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MessageSujet: Saint-Aignan: un gitan condamné .   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Aoû 2010 - 12:04

"""""""""Daniel Duquenet, frère de Miguel, le conducteur qui accompagnait Luigi, le gitan tué par balle par un gendarme dans le Loir-et-Cher le 17 juillet, a été condamné hier à quatre mois de prison pour son implication dans les dégradations commises à Saint-Aignan, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire. Le parquet avait réclamé 18 mois d'emprisonnement, considérant que c'est "un meneur qui doit assumer sa part de responsabilité".

Daniel Duquenet a reconnu avoir été présent à Saint-Aignan et raconté que la délégation de gens du voyage ne voulait pas créer d'incidents, juste demander des explications. Mais les choses ont dégénéré parce que le dialogue n'a pas pu s'établir. Il a indiqué ne pas avoir commis de dégradations, seulement avoir achevé de couper un arbre avec une tronçonneuse trouvée au pied. """"""""""

"""""""Le tribunal de Blois a déjà condamné deux hommes pour ces dégradations, l'un à 10 mois de prison ferme, l'autre à 4 mois avec sursis. Un mineur de 17 ans a été mis en examen et laissé en liberté sous contrôle judiciaire pour les mêmes faits, tandis qu'un autre prévenu a été relaxé."""""""""""

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/13/97001-20100813FILWWW00310-saint-aignan-un-gitan-condamne.php
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MessageSujet: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Aoû 2010 - 12:18

je ne peux résister : trop fort.

Aller : un petit pélerinage AUX SAINTES MARIES DE LA MER (13) pour cotoyer ce charmant monde des gens du voyage avec leurs roulottes.
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Aoû 2010 - 15:07

Deux articles qui démontrent bien jusqu'où peut aller la mauvaise foi; Il est bon de rappeler qu'avant d'arriver à SAINT AIGNAN "pour dialoguer" les "voyageurs" avaient déjà commis des dégradations en particulier sur un poste de Gendarmerie d'autoroute. Maintenant si pour dialoguer la nouvelle méthode est aux rues barrées et aux cagoules c'est (pour moi) toute une éducation à refaire. Pour ce qui est de ces pauvres gens mis à l'écart par la societé ils savent bien profiter du système pour vivre des aides de la collectivité.
http://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/ACTUALITE/Faits-Divers/24-Heures/Daniel-Duquenet-condamne-a-quatre-mois-de-prison

http://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/ACTUALITE/Faits-Divers/24-Heures/Neuf-vehicules-trente-participants
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Aoû 2010 - 15:26

moi je trouve cela emouvant de savoir qu'un homme a pleuré aux pieds de la brigade... FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Icon_sad
on a trouvé plus triste que l'histoire de Cosette sur ce coup là...
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MessageSujet: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Aoû 2010 - 17:00

Pour le pélerinage aux Stes Maries, c'est ou trop tard ou trop tôt car c'est en Mai !!! FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Icon_bounce
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Aoû 2010 - 17:27

Franchement je vous trouve durs avec ce pauvre homme.
Moi par exemple la semaine dernière j'étais avec mon conseiller financier à ma banque, il refusait le dialogue ! j'ai trouvé un taille crayon devant moi, j'ai vu rouge j'ai craqué et j'ai taillé son crayon de bois.... Bien sur c'est impardonnable et j'ai regretté et je me suis donc assis devant la banque en pleurant FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Icon_eek
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Aoû 2010 - 18:06

j'aime beaucoup cette phrase tirée de l'article :

"" Avocate habituelle de Daniel Duquenet, M e Sandrine Cariou............. ""


ou celle là , entre autres d'ailleurs :

"""
Deux photos montrent Daniel Duquenet en action de tronçonnage (ce qu'il a reconnu) et portant une barre de fer (« Je l'avais ramassée pour que personne ne soit tenté de s'en servir » a-t-il expliqué).


sans commentaires ............
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Aoû 2010 - 18:23

cti 41 a écrit:
Deux articles qui démontrent bien jusqu'où peut aller la mauvaise foi...
................
http://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/ACTUALITE/Faits-Divers/24-Heures/Daniel-Duquenet-condamne-a-quatre-mois-de-prison

http://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/ACTUALITE/Faits-Divers/24-Heures/Neuf-vehicules-trente-participants

Lu notamment :

" L'enquête ouverte par la gendarmerie sur les débordements de Saint-Aignan s'est appuyée sur des documents photographiques.............
Neuf véhicules ....... ont été identifiés, malgré les caches appliqués sur les plaques.
Celle de Daniel Duquenet se trouvait dans le lot.
Trente personnes, dont certaines encagoulées, ont participé aux exactions.

Deux photos montrent Daniel D. en action de tronçonnage (ce qu'il a reconnu)
et portant une barre de fer (« Je l'avais ramassée pour que personne ne soit tenté
de s'en servir » a-t-il expliqué). "

" ... la délégation de gens du voyage dont il faisait partie ne voulait pas créer d'incident,
juste demander des explications.

Oui, les choses ont dégénéré parce que le dialogue n'a pas pu s'établir et parce que des jeunes
extérieurs à la communauté, [.........], sont venus profiter de l'aubaine pour « casser du gendarme ».

Non, lui-même n'a pas causé de dégradation.
Tout juste s'est-il laissé emporter par la colère à un moment donné et a-t-il achevé de couper
un arbre avec la tronçonneuse trouvée au pied. "

" En prononçant au final une peine de quatre mois ferme, le tribunal a choisi la modération. "

La modération (!?)...

Malgré ...
" Son casier judiciaire comporte six condamnations principalement pour des faits de vols.
Toutes ont été purgées.
L'homme reste toutefois sous le coup d'une condamnation plus récente à quatre mois de prison
(en plus de ceux qui lui ont été infligés hier) pour laquelle il avait demandé un aménagement de peine. "

Ou à cause de ?...
" Daniel D. se présente comme sans profession et sans autre ressource que le RSA
et les prestations sociales pour environ 1.300 € par mois.
Il vit en caravane avec sa compagne et leurs quatre enfants en bas âge (dont une fillette handicapée). "
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 2:43

Bonsoir,
Ne voyez aucune malignité de ma part, je ne fais aucun rapprochement avec la dernière ligne du post précédent.
Juste pour info...
http://www.midilibre.com/articles/2010/03/10/A-LA-UNE-Les-faux-handicapes-n-ont-pas-pu-etre-juges-1142915.php5

(enquête dirigée par le GIR de MONTPELLIER)
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MessageSujet: Il n'y a pas que les gendarmeries à attaquer...   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 2:53

Appréciez le titre très "soft" de Midi Libre :

http://www.midilibre.com/articles/2010/07/16/MONTPELLIER-Plusieurs-soignants-des-urgences-violentes-1310198.php5

Édition du vendredi 16 juillet 2010

MontpellierPugilat aux urgences


Publié à 11 h 15 - Le service des urgences a été le théâtre d'agressions dans la nuit de dimanche à lundi. Plusieurs urgentistes se sont fait prendre à parti par une trentaine de gens du voyage qui les accusaient d'avoir provoqué un arrêt cardiaque chez une femme de leur communauté, admise à l'hôpital.

« Cela fait plusieurs années que je travaille aux urgences. Il y a des problèmes assez récurrents mais nous y sommes habitués. Mais cette fois les conséquences sont gravissimes pour le personnel mais aussi les autres patients », lâche, dépitée, cette infirmière. Une blouse blanche chez laquelle la colère le dispute à la sidération. Car dans la nuit de dimanche à lundi, les urgences se
sont transformées en un véritable champ de bataille.

Tout a commencé par l'admission d'une femme âgée de 63 ans et apparemment mal en point. Preuve : dès son admission, la sexagénaire fait un arrêt cardiaque. À ce moment précis, une trentaine de gens du voyage (dont fait partie la victime), croient alors que cette complication... a été provoquée par les médecins et infirmières ! À partir de là, tout dérape : les proches de la patiente forcent l'entrée, les insultes fusent puis ce sont les coups. Plusieurs soignants sont violentés, des bouteilles d'oxygène, du matériel et des appareils médicaux jetés à terre, des chariots sont renversés... Prévenus, les deux agents de sécurité rappliquent mais sont, logiquement eux aussi, dépassés par le nombre des agresseurs.

La police est alors alertée à son tour et arrive peu de temps après. Mais là aussi, face au nombre conséquent d'assaillants, les fonctionnaires préfèrent, sagement, appeler deux autres équipages en renfort. Des policiers qui, au terme de longues minutes de conciliation, ont finalement réussi à faire sortir le groupe, sans autres heurts, du service.

Depuis ? Il semble qu'aucun des agresseurs n'a été interpellé. Ni qu'aucun des soignants frappés n'a décidé de déposer plainte. Idem du côté de la direction qui, hier, n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire. Tout au moins pour l'instant. Car ce soir, à partir de 17 h 30, un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire doit se tenir pour évoquer cette agression.

Quant au personnel des urgences, il a d'ores et déjà commencé à faire signer une pétition pour dénoncer ces actes. Mais pas seulement : la sécurité est aussi un sujet préoccupant : « Après cela, une aide psychologique a été demandée », précise cette même infirmière. Et l'urgentiste de ne pas décolérer : « Aujourd'hui ici, c'est la politique de l'autruche. Ils attendent un drame pour réagir ? »
J.-F. CODOMIÉ
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 3:18

Un petit extrait des actions de cette gentille communauté en faveur de la cohésion sociale :

http://www.midilibre.com/articles/2010/03/03/A-LA-UNE-4-Gitans-juges-pour-le-lynchage-d-un-serveur-J-ai-senti-le-sang-dans-les-chaussettes-1133808.php5
Selon l'avocat, ils ont été dépassés par leur code de l'honneur. Il faut probablement plutôt lire l'horreur.

http://www.midilibre.com/articles/2010/07/17/A-LA-UNE-Les-agresseurs-avaient-peur-de-rater-le-feu-d-artifice-1312148.php5
A remarquer la sévérité extrême des juges, de 4 à 8 mois de prison. Moi, naïf, je croyais qu'un coup de couteau relevait d'une peine criminelle.... mon code pénal doit dater !

http://www.midilibre.com/articles/2010/05/04/DERNIERE-MINUTE-HERAULT-Assassinat-a-Cournonterral-une-douzaine-de-suspects-arretes-ce-matin-1214330.php5
http://www.midilibre.com/articles/2010/08/05/A-LA-UNE-Fusillade-mortelle-entre-bandes-rivales-1335120.php5

Et il ne s'agit bien que de quelques cas récents sur le département de l'Hérault....

De simples voleurs de poules ont vous dit....

Édition du mercredi 3 mars 2010

Assises de l'Hérault
Quatre gitans jugés pour le lynchage d'un serveur

« J’ai senti le sang dans les chaussettes et j’ai perdu connaissance. Tous les trois m’ont sauté dessus et j’ai repris mes esprits quand j’ai senti les coups de couteau. » Yvan Kastelnik raconte son calvaire d’une voix posée. Grand, massif, cet ancien pilier de rugby ne doit sa survie qu’à sa corpulence hors norme. Parce que ce 22 septembre 2007, au mal nommé café- PMU de la Paix de Murviel- lès-Béziers, le serveur est lynché par trois clients. Bilan : une quinzaine de coups de couteau, des coups de pied et de poing et peut-être de tesson de bouteille et de hachoir de boucher...

Les trois Gitans mis en cause, Antoine Rodriguez, Julien et Séraphin Gomez, jugés pour tentative d’assassinat, sont venus une première fois dans le bar, ce samedi-là, dans la matinée.
Pour boire un apéritif et jouer au Rapido. « Ils sont partis et revenus vers 15 h, imbibés. Et comme ils chantaient fort, je leur ai dit d’aller en terrasse parce qu’il y avait du PMU, du course par course, il faut du silence. » Un match de la Coupe du monde de rugby aussi. Le trio commande une nouvelle tournée, Yvan s’exécute mais refuse de servir la suivante. Le ton monte et une première bagarre éclate : « Ils m’ont dit : "Viens dehors" et j’ai pris un coup derrière la tête. » Il aligne alors d’un coup de coude et d’un coup de poing ses deux adversaires, le troisième, Rodriguez, étant occupé aux toilettes.
Touchés à la lèvre pour l’un, à l’arcade sourcilière pour l’autre mais surtout blessés dans leur amour-propre, les accusés rentrent à Causses-et-Veyran, chez Séraphin. Ils ruminent et décident, quelques heures plus tard, de retourner au café de la Paix. Avec Olivier Cortès comme chauffeur.

« En partant, ils m’ont dit : "Je vais te tuer", "Tu passeras pas la semaine", "Tu vas manger des pâtes." J’ai fait un signalement à la gendarmerie et ils sont revenus le soir, poursuit Yvan Kastelnik. Ils avaient l’air d’avoir dessaoulé, ils étaient calmes. » Le trio réclame une tournée, le serveur lui apporte. « Je dis OK pour ne pas envenimer cette histoire bête et stupide. » Mais il refuse lorsqu’il en demande aussitôt une seconde : « Je leur ai répondu : "C’est pas les Restos du cœur ici, manière de dire que j’allais pas payer toute la soirée. »

Lorsqu’il se retourne pour regagner le bar, il prend un premier coup de lame dans le dos : « J’ai vu Julien un couteau à la main et après c’est parti... » La victime se réfugie derrière le comptoir, lance des bouteilles pour se défendre mais au moins deux des trois accusés le lardent de coups de couteau avant de tourner les talons, alors que Cortès les attend, moteur allumé. Pour Yvan, la préméditation, contestée par la défense, est bien réelle : « Ils m’ont dit : "On arrête, c’est bon." Ils m’ont endormi, sinon jamais je ne leur aurais tourné le dos. » Suite des débats aujourd’hui, verdict attendu demain soir.

Le verdict :
Douze ans de réclusion criminelle pour Julien et Séraphin Gomez, 28 et 48 ans, ainsi que pour Antoine Rodriguez, 40 ans, qui avaient porté les coups, et cinq ans de prison pour Olivier Cortès, 29 ans, qui attendait ses comparses dans la voiture. Si la cour d'assises de l'Hérault a retenu la tentative d'assassinat à l'encontre des accusés, elle a, dans son verdict rendu hier après-midi, largement revu à la baisse les réquisitions.
Car l'avocat général avait demandé de dix à vingt ans de réclusion pour cette agression d'une incroyable violence dont le serveur du café de la Paix avait réchappé par miracle, après avoir hérité d'une quinzaine de coups de couteau, de poing et de tesson de bouteille. Pour une tournée refusée parce qu'ils étaient trop ivres, pour une première altercation durant laquelle elle avait pris le dessus face à ces trois Gitans, la victime, miraculée, traînera à vie, physiquement et moralement, cette attaque qui l'empêche de pratiquement tout faire : travailler, aller à la pêche, à la chasse ou jouer à la pétanque.
« Ils sont comme les Dalton, bêtes et méchants, ils ont attendu que la personne se jette dans leur piège pour lui donner des coups de couteau dans le dos », a rappelé M e Guiges, partie civile, insistant sur la préméditation de l'acte et l'intention de donner la mort, contestée par les accusés.
Aussi, la défense s'est attachée à expliquer ce passage à l'acte disproportionné, en évoquant la culture gitane, au coeur des débats pendant quatre jours. « Ils ont demandé une nouvelle tournée et il y a eu cette phrase malheureuse du serveur - "Ce n'est pas les restos du Coeur ici" -, vécue comme une nouvelle humiliation par lui, qui a connu les bidonvilles, la misère », a plaidé M e Caniez, avocat de Séraphin Gomez.
« C'est une scène de far-west, une agression gratuite mais ils ne sont pas non plus des bêtes sauvages, a nuancé M e Abratkiewicz, défenseur de Julien Gomez, le premier à avoir dégainé le couteau. Oui, ce sont des Gitans, il y a un océan entre eux et nous, mais ils ont été dépassés par leur code d'honneur. La victime souffre encore mais elle va vivre. Ne prononcez pas une peine d'élimination à leur encontre, il sera toujours gitan mais il doit se reconstruire. » Une demande à laquelle la cour n'a pas été insensible.

Yanick PHILIPPONNAT
Midi Libre

Yanick PHILIPPONNAT

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A LA UNE
Édition du samedi 17 juillet 2010
Hérault
Bagarre au restaurant : les agresseurs avaient peur de rater le feu d’artifice

La sanction est tombée vendredi soir. Lourde : les cinq individus qui ont passé à tabac le gérant du bar-restaurant Le Saint-Georges, à Saint- Georges-d’Orques, ont tous écopé de prison ferme, entre trois et huit mois. Quatre d’entre eux ont même directement été conduits derrière les barreaux. Et tout ça pour une histoire de feu d’artifice.

« On voulait manger un morceau de pizza et vite partir pour le feu d’artifice. On était une quinzaine, avec les enfants, les petits-enfants », explique Jean-André, 50 ans. C’est lui qui a mis le feu aux poudres lorsque la grande tablée a vu l’heure du spectacle approcher alors que les assiettes restaient vides. « J’ai été le voir pour qu’il accélère les choses, que les pizzas
arrivent. Le ton est monté et, quand je l’ai bousculé, ça a dégénéré mais, moi aussi, j’ai été blessé, j’ai eu six points de soudure (sic). »

La suite fait froid dans le dos. Et si les cinq Gitans ont voulu minimiser les choses, le film de la vidéosurveillance, visionné à l’audience, a au contraire montré l’intensité de la curée dont a été la cible Philippe Molto. « Jean-André m’a attrapé à la carotide, il m’a étranglé, il a pété les plombs », raconte la victime, qui dément formellement avoir lancé "Avec vous, les Gitans, c’est toujours pareil". « Ça fait quinze ans que je travaille avec les Gitans, les Arabes, les Espagnols, tous les clients sont les mêmes, jaunes, blancs ou bleus ! Là, les commandes, c’est au fur et à mesure. Je peux pas faire passer ce monsieur devant. »

Roué de coups par Jean-André, il se fait casser un verre sur la tête par Anthony, 25 ans, grand gaillard obèse qui dit « avoir eu très peur ». Le restaurateur se prend « des grosses droites, des grosses gauches », il est ceinturé par Marcel, 54 ans, l’ancien, qui affirme qu’il voulait tout calmer. Rosendo, 31 ans, met aussi des coups : « Il m’a dit "Tu fais trop le beau" et il m’a bastonné », détaille Philippe Molto.

Grégory, 25 ans, est le plus impliqué : sur les images, on le voit porter un coup avec un objet brillant qui a déchiré le tee-shirt de la victime, miraculée en ayant rétracté son ventre. « Quand j’ai vu la lame, je me suis vu mourir. » Le restaurateur est certain qu’il s’agissait d’un couteau, un témoin confirme, la vidéo semble l’accréditer et la trace sur le vêtement atteste d’un objet tranchant. Pourtant, Anthony, contre vents et marées, n’en a pas démordu, il s’agissait d’une clé. « Si j’avais eu un couteau à la main, je l’aurais touché, c’était une clé de mon porte-clés, je n’avais que ça sur moi et ma carte fidélité Carrefour. » Une réponse qui a ulcéré le procureur : « Le couteau est filmé par quatre caméras ! Vous avez conscience de ça ? »

Main sur le cœur, les cinq prévenus ont présenté leurs regrets, et sont prêts à revenir chez ce commerçant où certains avaient leurs habitudes. Ce ne sera pas pour tout de suite : le tribunal les a interdits de Saint-Georges pendant cinq ans.

« Qu’ils aillent manger des pizzas ailleurs ! »
Les débats ont été âpres entre accusation et défense. Me Martine Figueroa, partie civile, a allumé les premières salves. « Cette agression, ce n’est pas autre chose qu’un moment de frustration de la famille Laborde qui ne voulait pas être en retard. Vous avez décidé que vous faisiez la loi, vous avez fait la loi et vous avez cogné ! Mon client a pris tellement de coups qu’il ne peut plus mâcher ! Il faut les interdire de Saint-Georges, qu’ils aillent manger des pizzas ailleurs. »

Le procureur n’a pas été tendre non plus, lui qui a requis jusqu’à 18 mois ferme à l’encontre de Grégory, le supposé porteur du couteau.
« Si la victime n’avait pas esquivé le coup de couteau, on aurait eu la mort d’un homme. Vous êtes une bande de lâches, de pleutres, vous ne portez pas bien haut la réputation de votre communauté ! Si tout le monde frappe les gérants de restaurant quand les pizzas n’arrivent pas assez vite… »

La tâche s’est révélée ardue pour la défense, face aux minimisations et dénégations des cinq protagonistes. Surtout pour l’épisode du couteau : « On voit quelque chose qui brille mais si ça avait été un couteau, la victime aurait été perforée », a plaidé Me Phung. L’avocat s’est pourtant plus attardé sur la personnalité de la famille Laborde, des Gitans sédentarisés bien intégrés qui, à part Jean-André, n’avaient jamais fait parler d’eux, qu’ils soient vendeurs de fruits et légumes bien connus à Palavas ou encore pêcheurs. « C’est parti en vrille, ils n’ont pas fait ce qu’il fallait faire, d’accord, mais ça ne vaut pas ces réquisitions. » Il a été entendu par le tribunal.
Yanick PHILIPPONNAT

http://www.midilibre.com/articles/2010/05/04/DERNIERE-MINUTE-HERAULT-Assassinat-a-Cournonterral-une-douzaine-de-suspects-arretes-ce-matin-1214330.php5

Édition du mardi 4 mai 2010

Hérault
Assassinat à Cournonterral : une douzaine de suspects arrêtés ce matin

Publié à 18 h 21 - Une douzaine de personnes ont été arrêtées ce matin par les policiers et les gendarmes de Montpellier, qui tentent d'élucider l'assassinat d'un homme de 30 abattu de plusieurs balles de 11.43 le 26 février 2009 à Cournonterral (Hérault).

Orlando Boccadifuoco avait été victime d'un tueur alors qu'il arrivait vers 20 h 30 devant la pizzeria dont il était propriétaire. Le crime était survenu après plusieurs autres incidents auxquels la victime avait été mêlée, sur fond de trafic de stupéfiants dans les milieux gitans de Montpellier.

François BARRERE

http://www.midilibre.com/articles/2010/08/05/A-LA-UNE-Fusillade-mortelle-entre-bandes-rivales-1335120.php5
Édition du jeudi 5 août 2010

Agde
Fusillade entre bandes rivales : un mort et trois personnes grièvement blessées

Pourquoi cette fusillade a-t-elle éclaté ? Entre qui ? C’est probablement deux bandes rivales qui se sont affrontées pour une question de suprématie locale. « Trop tôt pour le dire », explique la police. Il faudra donc attendre le résultat des investigations et des auditions pour dénouer cette tragique intrigue.

Une chose est sûre, en tout cas, hier vers 15 h 15, trois personnes grièvement blessées par arme à feu ont été emmenées, par leurs amis et leurs familles, à la caserne des sapeurs-pompiers d’Agde, dans la zone des "Sept fonts", pour y être soignées en urgence. Au vu de la gravité de leurs blessures, tenter de les conduire au centre hospitalier de Béziers ou de Sète aurait été bien trop risqué pour leur survie.

La première
victime, âgée de 30 ans, en arrêt cardio-ventilatoire, n’a pu être sauvée malgré les soins prodigués par le médecin des pompiers qui a tout tenté durant près de trois quarts d’heure. Touché dans le bas du dos, cet individu de type méditerranéen n’a, finalement, pas survécu à ses blessures.

La deuxième victime, âgée de 34 ans, de type européen, présentait quatre blessures par balle à hauteur de la cuisse et du poignet. Quatre balles qui sont entrées et ressorties du corps.

La troisième et dernière victime, âgée de 40 ans, elle aussi de type européen, emmenée, pour sa part, par les forces de l’ordre qui sont allées la récupérer sur les lieux de la fusillade, souffrait le martyre en raison d’une balle logée dans le haut du fémur. Une ogive qui n’a pas touché la fémorale et qui n’a pas traversé la cuisse.

Une rumeur faisait état également d’une quatrième victime, soi-disant tombée dans le canal du Midi. Mais après audition, il s’est avéré qu’il s’agissait en fait d’une erreur.

« Heureusement que le docteur n’était pas en intervention, confiait un témoin de la scène. Il a ainsi pu s’occuper des différents blessés. Les soucis, dans ces cas de figure, émanent des proches des victimes qui ont peur de perdre leur être cher. Et si leur comportement devient excessif, ça devient vite ingérable. » Heureusement, l’arrivée des policiers du commissariat local a permis d’apaiser les tensions.

A 18 heures, le corps du défunt a été emmené, tandis que les deux blessés étaient transportés au centre hospitalier de Sète, escortés par les forces de l’ordre.

La fusillade a eu pour cadre l’ancien incinérateur d’Agde. Là où a été implantée la nouvelle aire des gens du voyage (que cette communauté refuse d’occuper). Et plus précisément, sur la route qui mène à cette aire, à hauteur du canal du Midi. Là, une dizaine de véhicules auraient fait irruption vers 15 heures. La fusillade aurait immédiatement éclaté. Hier soir, une rumeur circulait, faisant état d’un règlement de compte entre deux bandes rivales, de Béziers et d’Agde.

Quant aux armes impliquées dans cette fusillade, elles auraient été toutes récupérées et mises sous scellés par le SRPJ de Montpellier saisi de l’enquête.
Laurent VERMOREL
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 11:24

Gendstas ton long post me permet de rebondir sur un point particulièrement imporant. Si on regarde les infos on s'aperçoit que dans la grande majorité ce sont les roms d'origine étrangère qui sont concernés par les évacuations. Dans la réalité ces personnes vivent à l'état de miséreux et trouvent quelques subsides dans la mendicité. Le vrai danger vient de ces "voyageurs" qui roulent au volant de superbes voitures (allemandes le plus souvent) qui sont structurés dans des associations du style "vie et lumière" et qui, souvent, sont en partie sédentarisés sur des terrains qui sont leur proprieté. C'est chez eux qu'on retrouve les violents, les délinquants et parfois des criminels.
Il est plus facile de s'attaquer à des gens misérables sans moyens de se défendre qu'à d'autres qui savent se regrouper pour faire front commun et qui disposent d'avocats dans leurs structures.
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 16:40

Bonjour Cti 41,
C'est effectivement la situation actuelle, mais au delà de la gesticulation politico-médiatique, l'enjeu est tout de même énorme.
J'ai travaillé sur ce sujet il y a quelques années et d'après les éléments recueillis plus récemment, il ressort que dans l'Europe de l'Est, ce sont potentiellement plusieurs centaines de milliers de nomades qui sont prêts à chercher mieux chez nous.
La grande majorité sont des miséreux mais ils amènent avec eux de vrais malfrats et en très grande quantité.
Un exemple, parmi les délinquants roumains les plus recherchés dans leur pays, près des deux tiers ont déjà circulé ou été condamnés en France. Donner un signal fort dans cette direction est donc urgent.
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 18:43

Bonjour Gendstas
Bien entendu il ne fait aucun doute que les roms venant de l'est amènent avec eux toute une foule de délinquants, je me souviens parfaitement des années 80 avec les yougoslaves, grands spécialistes des vols de bijoux en plein jour, qui utilisaient des enfants pour faire ce boulot. Je suis tout aussi certain que dans nos "visiteurs" actuels venant d'outre Rhin on trouve également de bons clients qui utilisent cette méthode. Il est d'ailleurs probables que les gros bras qui utilisent ces miséreux sont bien au chaud dans des hôtels.
Je voulais simplement souligner qu'actuellement "on s'attaque" à des camps de minables alors que d'autres squatent des terrains privés ou publiques sans qu'on leur dise grand chose. De toute évidence que ce soit les uns ou les autres on sait parfaitement qu'ils font vivre cette fameuse économie souterraine dont on nous parle sans arrêt en annonçant des mesures exceptionnelles qu'on ne voit jamais venir.
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 19:39

bonjour, j'ai entendu dire qu'il avaient des aides financières,, pour changer leurs caravanes ????

car d'ou vient l'argent pour acheter leurs grosses voitures... c'est pas en vendant 3 paniers,

les assos "disent mais ils travaillent, je voudrais bien savoir ou et quoi, et comment ????
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 21:09

Pour avoir suivi des enquêtes ils arrivent à faire des boulots comme ramoneurs, démousseurs de toitures, repeindre des façades (avec de la peinture déclassées), élagages, vente de matelas, de légumes ou fruits, de vêtements sur les marchés etc... et le plus souvent sans factures et c'est pour ça que je parlais déconomie souterraine. D'un côté on touche les aides sociales, les soins gratuits, de l'autre on ne paie pas d'impôts sur les revenus . Je pense pouvoir résumer en disant que beaucoup vivent sur le dos des citoyens contribuables.
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Aoû 2010 - 21:40

vous inquietez pas la gauche devrait passer dans 2 ans et mettre de l'ordre dans tout ça....
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MessageSujet: Des élus de gauche prônent la fermeté face aux Roms   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 15 Aoû 2010 - 0:04

drapeaublanc a écrit:
vous inquietez pas la gauche devrait passer dans 2 ans
et mettre de l'ordre dans tout ça....

Pourtant, quelques-uns à gauche, confrontés à la réalité du terrain, ont décidé d'agir ...
Mais seront-ils suivis par beaucoup d'autres ?...

http://www.lefigaro.fr/politique/2010/08/13/01002-20100813ARTFIG00512-des-elus-de-gauche-pronent-la-fermete-face-aux-roms.php

" La gauche s'indigne mais expulse quand même.
Après le haut-le-cœur provoqué au PS par la décision de Nicolas Sarkozy d'évacuer 300 camps illégaux
de Roms, certains maires de gauche se retrouvent coincés entre leur attachement
aux valeurs humaines et le pragmatisme de terrain qu'ils revendiquent.

Vendredi à Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques, la préfecture a ainsi annoncé l'expulsion
d'un camp de gens du voyage.
Une intervention décidée après une requête devant la justice du maire socialiste de la ville,
Jean Espilondo.
«Il a tout fait pour qu'ils partent d'eux-mêmes. Il les a appelés, il les a reçus dans son bureau,
mais rien n'y a fait», déplore-t-on à la municipalité d'Anglet.
Dans l'équipe du maire, on précise que cette décision a été prise parce que les gens du voyage
occupaient illégalement un terrain, alors que la ville tient à leur disposition
une «aire de grand passage»,...
[.............]
À gauche, certains semblent pourtant apprécier la décision du chef de l'État.
À l'instar du maire PRG de Carrières-sous-Poissy (Yvelines), Eddie Aït, qui a écrit cette semaine
à Nicolas Sarkozy pour lui demander d'évacuer les camps de Roms installés dans son département.
«En tant qu'élu de gauche, et dans un souci de salubrité et de sécurité publique,
je demande leur évacuation et leur expulsion dans les meilleurs délais», explique Eddie Aït.

Rue de Solferino, on est conscient des problèmes de sécurité que peuvent poser les camps de Roms.
Un membre de la direction, maire d'une ville confrontée à ces questions, le reconnaît:
«On sait bien que lorsque l'un de ces camps s'installe, la courbe des cambriolages augmente.»
Mais hors de question d'emboîter le pas du chef de l'État, dont les socialistes ­dénoncent
«l'approche communautariste qui stigmatise injustement et indistinctement des Français,
des étrangers, une écrasante majorité de citoyens et de résidents sans histoire,
un mode de vie
qu'il convient de respecter».
[............] "
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MessageSujet: Re: FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie   FLASH - Loir-et-Cher - Un homme tué après avoir forcé un barrage de gendarmerie - Page 10 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 15 Aoû 2010 - 2:06

Bonsoir,
Il existe une méthode imparable pour faire rapidement partir un campement de roms. Voici un article qui décrit le campement concerné, la solution à la fin.


A Choisy, le bidonville de la misère rom
20/04/2002
Plus de 600 Roumains en situation précaire suscitent crainte et rejet

RÉMI CARAYOL Ils sont plus de 600 Roms de Roumanie à habiter depuis plus de deux ans une dizaine de terrains abandonnés de Choisy-le-Roi, Orly et Vitry, trois communes du Val-de-Marne. Ici, près d'une usine chimique du groupe Avantis, classée Seveso ; là, au pied de l'autoroute A86, à l'endroit même où les barrières de sécurité sont absentes...

«C'est l'équilibre de la ville qui est en jeu.» Jean-Joël Lemarchand, premier adjoint (PCF) au maire de Choisy-le-Roi, ne cache plus son inquiétude. Des habitants se plaignent de leur présence, de plus en plus envahissante ; ils sont pourtant entassés dans des «bidonvilles», mais en bordure des zones pavillonnaires. Certains ne vont plus au marché à cause des vols. D'autres disent qu'il est devenu insupportable d'emprunter le souterrain de la gare, à cause des mendiants. On parle de proxénétisme, de pollution.

Décharge et rats. Un peu plus loin de l'autoroute, l'arrêt du bus 182 encadré par deux imposantes bennes à ordures marque l'entrée d'un autre camp : la voie des Roses. Ces derniers jours, les Roms ont commencé le nettoyage de cette ancienne décharge sauvage de Choisy, toujours envahie par les rats. Ils y vivent depuis deux ans, dans des caravanes hors d'usage. Cent cinquante personnes survivent dans ces amas de taule blanchâtre posés sur des planches en bois. La nuit, Ovidiu Varga dort aux côtés de sa femme, de ses deux filles, et de deux personnes âgées. Six dans une roulotte étriquée devant laquelle un fauteuil et trois chaises attendent d'improbables invités. Porte-parole de circonstance, Ovidiu est l'un des rares à pouvoir s'exprimer en français : «On nous rejette. C'est normal parce que nous vivons dans la misère...» Ni sanitaires, ni eau chaude... Les femmes accouchent seules, sans médecin. «Mais ce n'est pas normal qu'ils nous accueillent mal, parce qu'on est obligés de vivre dans cette situation. On l'a pas choisi.» Ils ont presque tous déposé des demandes d'asile territorial qui n'ont que peu de chance d'aboutir. Certains n'ont même pas essayé. «J'attends toujours», regrette Ovidiu, la trentaine charismatique, mais tellement fatiguée. De sa voix lasse, il poursuit : «Cela fait cinq ans que je suis en France, l'une de mes filles est née ici. Un maçon m'a fait une promesse d'embauche, mais je n'ai pas le droit de travailler !» Dans la poche intérieure de son blouson, il range minutieusement une enveloppe dans laquelle sont rangés une vingtaine de papiers, dont une lettre du maçon qui demande au préfet la «marche à suivre» pour employer Ovidiu. Les papiers sont bien pliés. Tel un trésor. «Ils représentent ma chance d'être accepté. Ce sont des témoignages. Je les garde tous depuis cinq ans.» L'espoir. Il se réjouit d'avoir pu donner à chacune de ses filles deux bananes pour le déjeuner. «Plus de problème jusqu'à ce soir. Vivre ici pour nous, c'est pas bien.» La peur de la police, les humiliations et les maladies sont quotidiennes, mais «c'est mieux qu'en Roumanie... En tout cas, pour les plus jeunes». Sur les trois communes, ils sont une trentaine à être scolarisés, pour près de 200 enfants. La fille d'Ovidiu est la seule des 28 enfants de la voie des Roses à avoir cette chance... Ceux de Christian Muntan le sont aussi. Et il s'en réjouit. Lui qui habite avec 15 autres personnes réparties dans quatre caravanes, à l'intérieur d'une cour située à cinquante mètres d'un supermarché dans lequel il est interdit de séjour, comme beaucoup de ses compatriotes. «J'espère que mes enfants pourront réaliser leurs rêves. Parce que le nôtre est cassé.» Son rêve ? «Vivre.»

Christian vend des fleurs et des journaux dans la rue. Sa femme fait la manche. «Quand on mendie, on doit boire pour oublier la honte.» Menu, Christian s'appuie contre la voiture, épuisé. «Des fois, je suis désespéré, je perds la tête. On n'a aucune liberté. On n'a pas le droit de vivre... Heureusement, on a le droit de respirer. Rentrer en Roumanie ? Plutôt me tirer une balle dans la tête. Déjà, en France, on est malheureux, mais là-bas, c'est pire.» Pire, malgré les insultes qui proviennent de l'autre côté du portail, qui donne sur la rue ; malgré l'accueil peu hospitalier réservé aux Roms par les gadjé (ceux qui ne sont pas roms). Près du campement de Christian, un immeuble semble à l'abandon. 31, rue de Sébastopol : seule une carcasse de voiture gît dans la cour intérieure. Depuis deux ans, six familles ont investi les lieux. Plus de caravane, plus de boue, moins de désagréments.

Firuta Zimbru, 35 ans, revit. «Avant, quand je cherchais du travail et que je disais que j'habitais dans une caravane, on me disait tout de suite adieu. Mais depuis que je suis là, j'ai du travail, je fais des ménages. Et puis, les gens me regardent différemment. Cela m'a ouvert des portes...» Tendue, Firuta tripote avec inquiétude ses clés. Sa caravane n'en avait pas. «A l'époque, je me levais à huit heures et j'allais mendier à Paris toute la journée. C'était dur.» Aujourd'hui, quand elle retourne dans les camps, elle a mal. D'autant qu'elle pourrait y revenir : son immeuble est voué à la destruction. Firuta devra trouver un endroit où aller. Elle n'a plus de caravane, mais, «comme on dit chez nous, quand Dieu ferme la porte, il reste la fenêtre».

Manifestation. La semaine dernière, des élus et des habitants des trois communes ont manifesté leur colère dans les rues de Choisy. En décembre dernier, des riverains avaient déjà mis le feu à plusieurs caravanes. Claudine, 51 ans, habite à 300 mètres d'un campement : «Les Roms sont partout. Ils font du bruit, ils piquent, sont agressifs. J'ai des voisins qui songent à partir. C'est sûr que les Roumains vivent dans une situation difficile, mais on ne peut pas accepter tout le monde non plus. Parce que c'est le Choisien qui paye.» Les pouvoirs publics ont dû renoncer au transfert des Roms vers un camp militaire désaffecté du département d'Eure-et-Loir. Car, sur place, d'autres élus ont fait entendre leur opposition radicale à ce projet. La préfecture d'Ile-de-France cherche une autre possibilité. Dans la région, une dizaine de terrains seraient susceptibles d'accueillir les Roms. «Mais le problème de fond n'est pas le terrain, explique Michel Fèvre, du comité de soutien aux Roms. Le problème, ce sont les papiers. Si ces gens étaient régularisés, tout serait réglé».

http://www.liberation.fr/societe/0101410319-a-choisy-le-bidonville-de-la-misere-rom

A l'époque, j'étais presque aux premières loges, habitant à 300 mètres du campement principal et mon épouse travaillait à l'école qui devait gérer ces familles.
A la suite de l'incendie d'une dizaines de caravanes, parmi plusieurs centaines (toutes en épaves) qui auraient pu provoquer un vrai drame tant l'empilement était dense et du fait des bouteilles de gaz posées sur les toits, le préfet de Créteil a décidé de prendre des mesures très simples :
- enrochement massif et immédiat de l'emplacement des caravanes incendiées pour empêcher la réutilisation de cette espace en entrée de camp ;
- positionnement H24 des C.R.S. à l'entrée du campement.
En très peu de temps, des centaines de roms sont partis : ils ne pouvaient plus ramener leur butin journalier au campement ! Un grand nombre s'est introduit en Suisse provoquant un scandale chez les Helvètes.


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