Rappel du premier message :
Une jeune gendarme de la brigade territoriale d'Oloron-Sainte-Marie a mis fin à ses jours avec son arme de service dans la nuit de lundi à mardi. Le tragique événement s'est produit à son domicile, situé dans les nouveaux immeubles édifiés près de la gendarmerie de la rue Adoue et affectés à ce corps.
Originaire des Deux-Sèvres, la jeune militaire âgée de 20 ans était sortie de l'école de gendarmerie en juin 2008. Après un stage de six mois en Dordogne, elle avait rejoint la brigade d'Oloron, sa première affectation, en janvier dernier.
Elle vivait seule dans son appartement. Son corps n'a été découvert qu'hier matin, ses collègues s'inquiétant de son absence. D'après les premières investigations, son geste désespéré semble avoir des motivations d'ordre privé et ne serait pas en lien avec ses activités professionnelles.
Selon sa hiérarchie, ce jeune sous-officier s'était parfaitement intégré à son unité. « Ce drame a suscité une grande surprise et une immense tristesse », indiquait hier le colonel Ducept, commandant le groupement de gendarmerie du département. « Nous allons mettre en place un soutien à travers la cellule psychologique de la gendarmerie. »
« Extrêmement peinés »
Selon le colonel Ducept, ce type de suicide d'un gendarme est « rarissime ». Le précédent remonte à plus de trois ans.
« Comme les policiers ou les gardiens de prison, nous faisons partie des professions où l'on est armé, d'où une problématique particulière. Mais celle-ci reste limitée par rapport à l'ensemble de la population, grâce à une sélection draconienne en amont, à un important suivi médico-psychologique, à la cohésion et au soutien propre à la vie en caserne. Mais, quand cela arrive quand même, nous sommes tous extrêmement peinés. »
La capitale du haut Béarn avait déjà été secouée par un événement similaire : en avril 2008, un fonctionnaire oloronais de 38 ans de la police aux frontières s'était tué avec son arme de fonction à Accous, alors qu'il circulait dans un véhicule de patrouille en compagnie d'un collègue.
Comme toujours dans ce type de circonstance, une enquête a été ouverte. Elle a été confiée à la section de recherche.
SOURCE SUDOUEST.COM