GENDARME BLESSE OU MALADE : QUEL AVENIR ?

Beaucoup de personnes parlent dans le vide, moi je suis concerné et j'apporte du concret car je suis touché par la réorganisation. Sachez que pour l'instant, il n'y aura pas de CSTAGN dans les unités mais l'institution fera un arrangement interne, à savoir sur son TEA, un CB peut désigner un gendarme secrétaire.
Concernant les états majors, les GC GRPT et CIE, les choses vont évoluer comme suit :
- Les valides sur le terrain
- Les blessés et malades auront le choix (réforme, CSTAGN, emplois réservés, reconversion... Que des bonnes solutions vous voyez notre cas est pris en considération...) La seule solution valable serait de permettre à ces camarades d'obtenir un poste de secrétaire dans les unités importantes mais cela n'est pas sûr du tout à l'heure d'aujourd'hui. Pourtant ce serait la solution la plus adaptée pour tout le monde.
Vous savez tout est écrit dans la LOPPSI 2. Les raisons sont uniquement budgétaires et décidées par des parlementaires.
On se dirige donc vers une gendarmerie à moindre coût (réservistes sur le terrain, Cstagn et civils dans les bureaux) mais qu'en est il vraiment du fonctionnement et de l'efficacité ? Je peux vous dire que l'on se dirige vers un crash dans certaines unités et la grogne monte face à cet état de fait.
J'adresse un message aux futurs camarades gendarmes malades et blessés, sachez une chose, ne tombez pas malades et ne vous blessez pas, car en plus du désarroi déjà ressenti par vous et votre famille vous serez réformé ou vous finirez CSTAGN.

Tu fais une bonne synthèse de ce qui c'est dis sur le sujet ICI

et concernant les CSTAGN et civils dans les COB.

Cependant, il ne faut pas oublier que dans le monde civil, un blessé du travail ou de la vie, trouve rarement un nouveau poste dans son enteprise, à quelques exceptions près.

Même si les nouvelles règles seront plus restrictives que par le passé, une nouvelle affectation sera encore possible, avec il est vrai, un changement de statut de plus en plus souvent.

Si tu es concerné actuellement Gendy, sache que je l'aurais été si j'étais encore en activité, je peux donc ressentir les mêmes choses que toi, même si je ne suis plus en activité.

Mais je vais soulever un autre problème concernant cette situation, problème qui pour l'instant n'a pas été soulevé, car il s'agit principalement de gendarmes qui s'expriment ici et pas beaucoup de gradés.
Alors s'il sera possible pour un gendarme d'occuper un poste administratif dans une grosse unité, qu'en sera t'il d'un ADC, d'un MAJOR, voire d'un officier PAGRE (dans une moindre mesure car ils pourraient être chef de service dans une Grpt ou EM).

Je pense qu'il faut prendre en compte tous les cas sociaux.

Alors oui, notre cas est pris en considération, au vu de ce qui se passe dans le civil.
Néanmoins, il me parait absoluement nécessaire de prendre en compte très particulièrement le cas des personnels blessés en service, qui doivent avoir une gestion plus personnalisée que les inaptes pour cause de maladie, n'ayant aucune maladie professionnelle reconnue dans notre Institution.
Et là je parle moi en connaissance de cause puisque c'était mon cas.

Je me répète donc, quoique l'on puisse en dire, si nous nous dirigeons vers les solutions supra, les cas particuliers seront bien pris en compte.

Notre combat, en conséquence, doit porter sur le maintien quasi systématique de tous ces cas "sociaux" dans le statut particulier du gendarme.


J'espère ne pas avoir parlé dans le vide mon cher Gendy 35

Oui j'essaie d'être le plus réaliste et synthétique possible, un gendarme ne peut être comparé à un civil, trops de différences les séparent à plus d'un titre, le gendarme donne sa vie tous les jours...

Une affectation comme CSTAGN avec perte de l'ISSP et le logement est ce une solution ? La réponse est évidente C'EST NON, mais elle ne reste pas évidente pour tout le monde...

On se sent plus concerné quant on est imputé de l'ISSP et du logement.

Si les gendarmes s'expriment plus c'est qu'ils ont plus de besoins et qu'ils s'impliquent plus, mais je ne fais aucune ségrégation envers eux, bien sûr
qu'il faut prendre en compte tous les cas sociaux tous grades confondus.

Tu cibles bien la revendication, elle doit s'orienter sur le maintien du statut de gendarme.

Christian a écrit:

Alors s'il sera possible pour un gendarme d'occuper un poste administratif dans une grosse unité, qu'en sera t'il d'un ADC, d'un MAJOR, voire d'un officier PAGRE (dans une moindre mesure car ils pourraient être chef de service dans une Grpt ou EM).

Je pense qu'il faut prendre en compte tous les cas sociaux.

effectivement j'ai soulevé ce problème en tant que gradé. Globalement on estime que le grade devra se situer à maxi adjudant pour partir en secrétariat COB car, d'après certains, un galon plus élevé poserait un problème de commandement dans la COB.

Globalement je vois pas pourquoi puisque on est positionné en secrétaire et non en gradé d'encadrement ou chaine de commandement.

Le hic c'est l'avancement : et oui si on passe au grade supérieur et que le gars de l'unité lorgnait sur ce galon et qu'il l'a pas on verra immanquablement des jalousies ou des petites rancoueurs type : toi tu sors pas mais t'as un galon supplémentaire et moi je sors et j'ai pas l'avancement.
C'est là ou je suis très retors à vouloir occuper un tel poste car suivant le commandement en place, on pourra très bien être un planton 24/24 plutôt qu'un secrétaire qui peut rendre service au planton.
J'entend déjà le CB expliquer que ce serait bien de prendre le téléphone cette nuit car le planton a beaucoup travaillé la veille, que le planton doit sortir pour une enquête et qu'il faut le remplacer pour la journée.
Bref ce poste n'est pas assez délimité et lisible encore pour l'accepter.

Ne croyez pas que je ne veux pas faire le planton ou rendre service, bien au contraire.
Un secrétaire qui rend service à la brigade oui
Un planton qui est de temps en temps est secrétaire non. On toucherait du doigt les enquêtes et on les refilerait aux autres. J'ai déjà donné, je referai pas.

J'ajoute :

je crois que je vais plus venir sur le forum car plus ca va, plus les nouvelles sont mauvaises et plus j'ai le moral dans les chaussettes.

Je ne vais pas jouer l'autruche, mais là la coupe commence à être pleine

TOMMY a écrit:

J'ajoute :

je crois que je vais plus venir sur le forum car plus ca va, plus les nouvelles sont mauvaises et plus j'ai le moral dans les chaussettes.

Je ne vais pas jouer l'autruche, mais là la coupe commence à être pleine

Je partage ton avis et je rajoute que mon moral n'est plus dans les chaussettes depuis que je suis " retraité ".

Je vais vous parler d'un cas que je connais : le mien.......

Inapte au service externe depuis 10 ans, je suis toujours en BTA malgrès mon handicap...........
On ne m'a jamais proposé une place "réservée" et je n'en ai jamais fait non plus la demande..........
La hiérarchie n'a jamais cherché à "me pousser dehors" et, si vous faites votre boulot, y a pas de raison que l'on vous "vire"........

Mon quotidien se résume au planton et aux enquêtes judiciaires.......

Comme quoi, malgrès un handicap, on peut rester dans une unité de terrain..........

nenette belle preuve de courage et je te félicite et t'encourage à continuer dans le sens, encore bravo à toi continue !!!!

Bravo également à toi nenette car au départ je pense que ça n'a pas été facile. J'ai connu cet épisode après 23 ans de terrain et un diabète suivit depuis 2001 par médoc. En 2006, il m'a fallu passé à une insuline le soir et là, bonjour les restrictions d'emploi. Ma hiérarchie ne m'a mise aucune pression pour partir, mais j'ai senti ( j'étais en Br ) que je devenais un peu gênant...Pas de service de nuit, ni externe malheureusement. Donc avant une proposition d'affectation , j'ai répondu à un appel à volontaire pour Rosny en expliquant mon problème médical. J'ai été pris et je me sens utile où je suis actuellement, même que le médecin local m'a autorisé à conduire et sortir, alors que le précédent n'était pas d'accord, comme quoi une carrière peut se jouer sur un avis.
Il est évident que je suis contre un passage de force en CSTAG avec perte du logement et de l'ISSP surtout après avoir bien donné. Je pense et je le vois ici qu'il y a de nombreux postes dit sédentaires que l'ont peut réserver à nos blessés et malades et qui ne peuvent êtres tenus par des CSTAG ( que j'estime, je précise ) car derrière se trouve une habilitation judiciaire qu'ils ne peuvent avoir. ( si je me trompe me le dire )
Je surveille donc particulièrement ce sujet étant concerné.

Concernant le poste éventuel de secrétaire dans les COB ou unités importantes, il n'est pas clairement défini car il n'aura pas de statut véritable, sinon ce serait un CSTAGN et là on serait dans le sens contraire de la réforme actuelle.

D'après ce que j'ai pu recueillir, il serait chargé de suppléer le planton à l'accueil et effectuerait tout le secrétariat pur de l'unité. Mais il faut rester vigilant car il ne doit pas devenir effectivement le "larbin" de service.
C'est vrai qu'actuellement la vague est houleuse mais G et C est important car il donne les infos bonnes ou maivaises qui n'arrivent pas dans les unités.

Si le handicap d'un personnel lui permet de rester dans son unité c'est tant mieux, il gardera sa dignité mais ceux qui sont dans les bureaux ne sont pas là par hasard, les restrictions d'emploi sont trop lourdes et le corps médical a apposé son véto à un retour sur le terrain c'est là le vrai problème.

Nos camarades jeunes retraités blessés ou malades nous plaignent en voyant leur gendarmerie prendre un mauvais chemin.

Et il sera pris dès cette année, des gendarmes vont partir des bureaux. On échelonne les départs (ca fait moins de remous ainsi mais cela ne fait pas moins mal...)

Deux vagues de reclassement de 3000 auront lieu dans les années à venir.
(je suis dans la première...)

Extrait de discours entendu à plusieurs reprises dans les diverses réunions et dialogues de gestion :
"Il faut déjà se préparer psychologiquement..."
A méditer...

On va savoir ce mois-ci des précisions sur le sujet.

Que vont devenir les gendarmes blessés ou malades

A suivre....