Des nouvelles du gendarme Ducos blessé en 2007 !

Mauzac. Le gendarme blessé en 2007 témoigne

Témoignage. Le gendarme Ducos va être décoré avec ses collègues. Toujours arrêté, il va subir une nouvelle opération.



Jean-Pierre Ducos : «Ma femme a reçu beaucoup de soutien de la opulation. C'était important.» Photo DDM, Michel Labonne.

Sa poignée de main est aussi franche que son sourire. Le gendarme Ducos boite encore mais marche sans canne. « Depuis début octobre, ma dernière victoire », précise-t-il. L'an dernier, lors d'une tentative d'interception de cambrioleurs à Mauzac, au sud de Muret, une voiture lui a foncé dessus. Traîné sur 80 mètres, grièvement brûlé, victime d'une double fracture de la jambe gauche, d'une luxation de la cheville droite, de traumatismes crânien et de la face, sa vie a tenu à un fil.
« À mon ceinturon qui s'est accroché au véhicule… ». Aujourd'hui, la gendarmerie l'honore avec ses collègues. L'occasion de revenir sur onze mois forcément difficiles.
Comment vous sentez-vous ?
« Bientôt un an… Mon arrêt de travail vient d'être prolongé de six mois. C'est dur. Je suis chez le kiné trois fois par semaines à cause des greffes de peau. Je vais repasser au bloc en novembre à cause des ligaments de mon genou qui sont déchirés. J'espère que cela sera la dernière fois.
Depuis onze mois, opérations et soins rythment votre vie…
Je ne compte plus… Deux mois à Rangueil, en traumato et chez les brûlés puis encore un mois de rééducation dans un centre près de Béziers pour mes brûlures. Ensuite, j'ai poursuivi ma rééducation à Verdaich pour ma jambe mais je rentrais chez moi le soir. Même si depuis, je retourne régulièrement à l'hôpital, être chez soi, pour le moral, c'était important.
Vous affichez un sacré moral…
Il le faut. À Rangueil, pour supporter les douleurs, j'étais toujours sous calmant. Chez les brûlés, pour les soins, j'étais anesthésié tous les deux jours… J'étais un peu sur mon nuage. J'ai commencé à comprendre la gravité de ce qui m'était arrivé, les répercussions, quand je suis parti en rééducation. Je suis passé tout près de la mort. Forcément, aujourd'hui, c'est différent.
Le jour de l'accident, c'était une mission classique…
Avec ma collègue, nous sommes des « anciens ». Le secteur, nous le connaissons par cœur. Pour des cambrioleurs nous sommes allés directement vers les zones pavillonnaires. Au deuxième coup de sonde, on est tombé sur eux.
Vous vous souvenez ?
Je me vois descendre du Trafic. C'est tout. Pour ma collègue, c'est plus dur. Elle a vu la voiture foncer et m'emporter. Elle m'a vu mort… Elle a repris le service. Petit à petit, ça va mieux.
Vous pensez à la reprise ?
Trop tôt. Les priorités restent les soins et la famille. Ensuite, on verra. Cela sera sans doute difficile. Comment je réagirais ? Je ne le sais pas.
Et l'enquête ? Avez-vous rencontré celui qui vous a foncé dessus ?
Je n'ai pas voulu m'en occuper. Mon avocate, Me Charruyer, suit le dossier. Je veux des réponses. Je veux savoir pourquoi il a fait ça mais je n'ai pas de haine. J'ai perdu un an de ma vie. Moi qui aime me débrouiller, j'ai été placé sous assistance. Je n'ai pas aimé. Je commence à marcher seul, à pouvoir réaliser des choses simples.
Aujourd'hui, ces petites améliorations comptent avant tout. La justice, j'ai le temps d'y repenser. »

Source : La Dépêche
Lien : http://www.ladepeche.fr/article/2008/10/17/482305-Mauzac-Le-gendarme-blesse-en-2007-temoigne.html

bon courage

Garde le moral, le principal est que tu sois encore là pour les tiens !
Bon courage.

"Trop tôt. Les priorités restent les soins et la famille. Ensuite, on
verra. Cela sera sans doute difficile. Comment je réagirais ? Je ne le
sais pas."

Je te comprends l'ami. Bon courage. :salut:

Il faut croire en la vie, et le soutien le plus important c'est celui de ta famille.
Reviens nous vite.

Merci pour l'info Amondeskon.
Et pour le reste c'est comme Provot le dis.

Je ne te souhaite que le meilleur ainsi qu'à ta famille.

Rééducation, reconstruction physique et mentale, il faut donner le temps au temps.

Courage (mais tu en as plein) et bon rétablissement.

Amicalement

Bon rétablissement.

Super nouvelles et on te souhaite de récupérer du mieux possible.
Mes pensées vont également à ta famille et tes collègues !
Amicalement (si tu passes par le forum...)

je n'aurai qu'une seule à dire : :devotion: :devotion: :devotion:

Chapeau bas, quand même

Bon courage, et combien tes choix sont pertinents .
bien amicalement.

Après un accident en service qui ressemble au tiens; j'en arrivais à culpabiliser. Bientôt dix ans; j'ai repris le boulot et je m'accroche. Physiquement je souffre encore. Moralement; ça dépend les jours. Sans mes collègues, mon entourage et une famille en or; je ne sais pas si je m'en serai sorti.

Je cache mes souffrances à ma hiérarchie pour être comme tout le monde.Je pense que c'est mieux comme cela.

Je te souhaite bon courage.

Une belle leçon de courage collégue. Chapeau bas.

Courage et prompt rétablissement.

bon courage camarade

merci de nous avoir donné des nouvelles!

maxime a écrit:

Après un accident en service qui ressemble au tiens; j'en arrivais à culpabiliser. Bientôt dix ans; j'ai repris le boulot et je m'accroche. Physiquement je souffre encore. Moralement; ça dépend les jours. Sans mes collègues, mon entourage et une famille en or; je ne sais pas si je m'en serai sorti.

Je cache mes souffrances à ma hiérarchie pour être comme tout le monde.Je pense que c'est mieux comme cela.

Je te souhaite bon courage.

Une pensée pour Maxime, le temps ne peut quelquefois faire oublier.

bonjour
et merci pour cet article sur ce gendarme blessé en service
il reste encore du chemin pour revenir et le soutien de la famille et des proches est primordial
il faut beaucoup de courage pour affronter ce genre d'épreuve
soutien solidaire à ce camarade

Bon rétablissement.

La santé, la famille et le moral. :up2:

bon rétablissement
et bon courage pour la suite
un retraité

Accroche toi et ce sera bientôt, je l'espère, le bout du tunnel

Courrage pour la suite, à toi et à ta famille

Bon courage mon gars.

La décoration s'est bien, mais quant est-il de son LCNAS. Car en ce qui me concerne : blessé en service à 180 jours d'arrêt on m'a signifié qu'à 6 mois d'arrêt je perdais mon LCNAS.

Bon courage camarade !!!

Courage a toi et toute ta Famille.!!

Amitiés à toi et ta collègue et à maxime aussi. Bon courage.

bon courage camarade

Bon courage JP, et bravo pour cette noblesse d'esprit.

N'oublions pas nos camarades !! TOUS doivent rester dans nos mémoires !

bon courage