stjohn91 2 étoiles
Nombre de messages : 331 Age : 51 Localisation : Genève / Montpellier / Essonne Emploi : Voiture 4 ou 14 Date d'inscription : 01/11/2007
| Sujet: Aller ! Mer 21 Nov 2007 - 19:27 | |
| Un peu d'histoire les p'tits Gars. Pour nous rafraîchir la Mémoire- Discours / 1849 : Le Prince Louis Napoléon Bonaparte Candidat à la Présidence de la République, ne nuance pas sa position : "Rétablir l'ordre, dit-il c'est ramener la confiance. Protéger la propriété, c'est maintenir l'inviolibilité de tous les travaux ; c'est garantir l'indépendance et la sécurité de la possession, fondement qui entraîne l'Etat à exécuter ce que les particuliers peuvent faire bien et mieux que lui.""C'est un crétin", assure Thiers (Républicains et Monarchistes) Elu député, il bafouille à la tribune, où son fort accent alémanique produit la plus fâcheuse impression. - Lettre du 15 Octobre 1851 / De Freidrich Engels à Karl Marx :"Ce con: de Louis-Napoléon est enfin réduit aux abois par les royalistes...Il fait volte-face et pointe les cornes. Nous verrons bien s'il repart à nouveau la queue basse. Cet aventurier en est arrivé à un point tel qu'il a beau faire il est fouttu et c'est maintenant que l'Histoire commence à être intéressante."Réponse du Baron James (De ROTHSCHILD), réunissant ce jour Louis Napoléon et le général Changarnier :"Et pien, dit-il, foyons-t-ons un peu... Qu'est-ce que c'est que cette guerelle t'Allemand ! Arranchons-nous, gorbleu, arranchons-nous !"Le Prince tourne le dos ; il n'a que faire d'arrangements. " Ce con:censuré: ", "ce crétin", non seulement, candidat à l'élection de président de la République, écrase et ridiculise tous ses adversaires, rassemblant cinq millions (à l'époque) et demi de voix contre un et demi à Cavaignac (et moins de huit mille au pauvre Lamartine), mais encore, une fois à l'Elysée, affirme une autorité qui se laisse présager impériale. C'est d'ailleurs le "prince-président" qui, le 2 septembre 1849, à grand Tam-Tam, inaugure plusieurs importantes voies ferrées. Cordialement | |
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