Mis en joue, un gendarme tire

Rappel du premier message :

Gélannes - Face à un père de famille armé, menaçant et violent, un militaire a été contraint de faire feu


gélannes - Dimanche, un militaire de la gendarmerie n'a eu d'autre choix que de faire usage de son arme afin de protéger sa vie et celle de son collègue. Il est près de 23 h, ce soir-là, lorsqu'une femme apeurée passe les portes de la brigade de Romilly-sur-Seine.
Elle vient de fuir les coups portés par son mari, laissant derrière elle ses trois petites filles. Terrorisée par ce que ses enfants pourraient subir, elle appelle à l'aide. Ils seront deux à l'escorter jusqu'à ce pavillon de la rue de l'Église à Gélannes.
Deux hommes qui n'ignorent rien des scènes de violences conjugales. Au quotidien, leurs missions sont rythmées par la détresse des femmes battues et l'agressivité de leur mari. C'est donc avec la vigilance qui s'impose qu'ils vont tenter de ramener le père des fillettes à la raison. En vain. Un homme dont ils apprendront plus tard qu'il a déjà été condamné à une peine de prison ferme pour des faits de violence. Un homme ivre, qui ne cédera rien. Un homme froid, violent, déterminé. « Vers minuit, et parce qu'ils craignent pour la santé des jeunes enfants, les militaires vont pénétrer dans la maison », précisait hier Alex Perrin, procureur de la République. Alors que les gendarmes progressent, le père grimpe les quelques marches qui le séparent de ses enfants et s'empare de son fusil de chasse. Les injonctions et les sommations n'y changeront rien. Dans l'escalier, il met en joue les militaires à deux reprises et l'un d'eux fait feu.

Le gendarme en garde à vue

Une seule balle vient le frapper au niveau de l'abdomen. Un tir de riposte qui vise à neutraliser l'agresseur. Quelques minutes plus tard, les urgentistes du SAMU se pressent pour lui porter secours. Il sera transporté vers le centre hospitalier de Troyes puis opéré. Hier, son état de santé semblait stabiliser alors que le gendarme était toujours retenu sous le régime de la garde à vue. « Une procédure normale dans pareil cas », indiquait encore Alex Perrin.
« Dans la nuit, deux services ont été engagés afin de mener les investigations. Les gendarmes attachés au service de recherche de Reims et leurs collègues de l'inspection de la gendarmerie. » Il s'agit alors d'établir le contexte de l'intervention, procéder aux vérifications et déterminer si le militaire a agi en état de légitime défense. Une thèse qui semblait clairement se dessiner après les premières heures d'enquête. « En l'état actuel des investigations, les éléments convergent vers un tir de riposte dans une situation de légitime défense. » La garde à vue devait être levée dans la soirée.

L'Est Eclair du mardi 4 septembre 2012

Soutien et félicitations au gendarme, qui n'a fait qu'utiliser son outil de travail apparemment dans les conditions de la Légitime Défense flagrante. Ils peut être en vie tous les deux, car au moins il n'est pas resté se poser les questions, je peux ou pas sans cesse répétées par nos officiers qui ne sont jamais confronté à ces situations, surtout à cette heure.

J'ai déjà fait usage de mon arme, et je peux dire que ça travaille après, le moral en prend un coup.
Courage à eux et j'espère le soutien de la VH.

ASSOCIATION G&C a écrit:

Total soutien à ces militaires.

Nous ne savons pas si le tireur a hésité ou non mais quand on voit que l'usage des armes contre les forces de l'ordre se banalise c'est avec ce genre de réponse que la violence se calmera.

La réponse judicaire pour des menaces ou des violencves contre les forces de l'ordre tarde souvent à venir (quand elle vient)

N'oublions pas que derrière ce malade il y avait des enfants à protéger.

Une garde à vue pour l'usage de l'arme à feu il n'y a rien d'étonnant quand on connaît les ennuis risqués pour l'emploi d'une arme non létale. A ce sujet les deux intervenants étaient-ils équipés d'une de ces armes? Ce qui aurait pu éviter d'utiliser le pistolet.

personnellement, je trouve la situation aberrante.

L'état fournit un moyen de protection au gendarme pour des situations comme celle-ci et quand il utilise ce moyen il est en garde à vue.

A moins qu'il y ait un élément non cité dans cette histoire, une audition de quatre heures des deux protagonistes et déjà tu as bien dégrossi le problème. (a moins que celui qui auditionne ne sache pas taper à la machine et qu'il lui faille deux heures pour aligner un mot)

Comme il a été dit d'autres services interviennent sur des forcenés et ce n'est pas pour autant qu'ils finissent en GAV

Effectivement, je n'ai jamais entendu de GAV prononcé contre le GIGN après Marignane ou contre le RAID après Neuilly-sur-seine et Toulouse...

Un oubli du Procureur, sans doute...

Ce qui démontre bien que les Parquets n'ont plus les effectifs suffisants pour suivre ce genre d'affaires.....que de son côté le Ministère de la Justice et des Libertés ne suit pas non plus, ben voyons ! Ni le ministère de l'Intérieur ! Ni la Presse !
J'en déduis que tout le monde travaille dans un climat apaisé........
Oh là ! Le réveil est dur après un aussi joli rêve.........

Tout mon soutient à toi collègue, ce soir là tu as certainement sauvé des vies et la plus importante, la tienne face à un individu qui, c'est certain, n'aurait pas hésité un seul instant à plonger les tiens dans la pire des souffrances.
Ca parait toujours fortuit de féliciter quelqu'un pour avoir ouvert le feu sur un individu, mais il vaut mieux faire le boucher, dans le respect de la loi, que le veau.

Doorsider a écrit:

Tout mon soutient à toi collègue, ce soir là tu as certainement sauvé des vies et la plus importante, la tienne face à un individu qui, c'est certain, n'aurait pas hésité un seul instant à plonger les tiens dans la pire des souffrances.
Ca parait toujours fortuit de féliciter quelqu'un pour avoir ouvert le feu sur un individu, mais il vaut mieux faire le boucher, dans le respect de la loi, que le veau.

+1

Et je rajouterai quel sang froid

mon message n'est pas sur le site ???

Doorsider a écrit:

Tout mon soutient à toi collègue, ce soir là tu as certainement sauvé des vies et la plus importante, la tienne face à un individu qui, c'est certain, n'aurait pas hésité un seul instant à plonger les tiens dans la pire des souffrances.
Ca parait toujours fortuit de féliciter quelqu'un pour avoir ouvert le feu sur un individu, mais il vaut mieux faire le boucher, dans le respect de la loi, que le veau.

Je te rejoins totalement et courage à nos deux camarades.
Surtout, ne perdez pas courage !!