Régime de dépassement d'horaires des policiers.

Rappel du premier message :

Bonjour, je suis tombé sur ce document à l'usage des gardiens de la paix:

http://www.unitesgppolice.com/media/upload/document/205b68de-rappel%20d%C3%A9passement%20horaires.pdf

Est-il possible que l'un des policiers qui vient régulièrement ici nous explique comme cela se passe concrètement. Merci

https://www.youtube.com/watch?v=dboTHl6ELnY
Je vais arrêter de polluer le forum sinon il va finir par ressembler au votre sur le site du SNOP.
Je te rassure aussi, je n'écoute pas P. Sébastien mais pensais me mettre à ton petit niveau de flicard syndiqué.
Ce sera un plaisir de vous revoir sur le terrain quand Guéant aura mis un coup de pied la dedans car on se demande vraiment à quoi vous servez à part montrer vos tronches de cake à la télé pour dire tout et n'importe quoi sauf défendre l'image de vos collègues qui eux bossent sur le terrain au lieu de se palucher dans un bureau devant des tracts et des forums à la con.
Et vous vous demandez encore pourquoi la population peut pas vous sentir...
Allez, éclate toi bien vieux planqué dans ta ville dont tu porte si bien le nom.

Pauvre type Anak in, tu resembles bien à ton avatar, tu dois être aussi franc qu'un GAV lors de sa première audition. Tu pues la haine, un type comme toi dans une brigade tiens une semaine, après il va pleurer chez le patron en disant ils ne veulent plus me parler, untel fait ci l'autre fait ça.

Pour en revenir au sujet initial, oui policiers nous "marquons" des heures supplémentaires quand nous dépassons la vacation ou quand nous sommes rappelés. En revanche ces heures ne sont jamais payées et nous pouvons les "poser" uniquement quand il y a de la place et quand le planning le permet.
Je comprend que par équité vous désiriez bénéficier des mêmes compensations.
Mais dans ce cas comprenez que nous, policiers, désirions aussi avoir des logements gratuits, faire campagne quand nous sommes affectés en Corse, marquer les heures d'avion quand nous partons en CRI par Air France, le septante cinq pour cent SNCF...
Chacun a ses avantages.

Oui Lavolaille, le problème est là. En nous rapprochant, il fallait avant penser à régler toutes ces différences de traitement, dans les deux sens.
Nous faisons le même travail, alors pourquoi nous traiter différemment, diviser pour mieux régner ?
Le principal pour nous est de continuer à travailler en bonne harmonie, les cibles sont en dehors de nos institutions, pas dedans. (Quoique, en lisant certains (rares) forumeurs on se demande !)
Cordialement

Lavolaille a écrit:

Pour en revenir au sujet initial, oui policiers nous "marquons" des heures supplémentaires quand nous dépassons la vacation ou quand nous sommes rappelés. En revanche ces heures ne sont jamais payées et nous pouvons les "poser" uniquement quand il y a de la place et quand le planning le permet.
Je comprend que par équité vous désiriez bénéficier des mêmes compensations.
Mais dans ce cas comprenez que nous, policiers, désirions aussi avoir des logements gratuits, faire campagne quand nous sommes affectés en Corse, marquer les heures d'avion quand nous partons en CRI par Air France, le septante cinq pour cent SNCF...
Chacun a ses avantages.

Lavolaille a écrit:

Je comprend que par équité vous désiriez bénéficier des mêmes compensations.
Mais dans ce cas comprenez que nous, policiers, désirions aussi avoir des logements gratuits, faire campagne quand nous sommes affectés en Corse, marquer les heures d'avion quand nous partons en CRI par Air France, le septante cinq pour cent SNCF...
Chacun a ses avantages.

Exactement!! Parité ne veut pas dire égalité!!

Personnellement, je n'envie pas du tout les policiers nationaux, et encore moins les policiers municipaux! Chacun ses avantages et ses inconvénients....L'essentiel est que chacun s'y retrouve.
Pour rejoindre anak in dans le fond et non sur la forme, j'ai de plus en plus de mal à supporter les gens qui crachent sur l'Institution alors que celle-ci les nourrit depuis de nombreuses années. Aucune profession n'est parfaite. Dans le privé, ce n'est guère mieux, voir pire...

Et entre nous, il y a malgré tout des avancées. Les tenues qui ont évolué, le matériel, les véhicules, les soldes, l'avancement (GFC, AVP, PAGRE, passage du grade de MDC sur place), les logements ( il y a des personnels en GD et en GM qui sont logés correctement même si le parc immobilier vieillit très mal exemples quartier Lemaitre à Melun ou Delpal à Satory). Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître même si on peut toujours espérer mieux.
Après, en point négatif, il est certain que le manque d'effectif est cause d'un bon nombres de nos maux : déplacements plus nombreux en GM (plus de turn over possible) du également à la suppression des 15 EGM, surcharge de travail en GD par la diminution des TEA en BT, des tâches indues qui polluent le travail au quotidien des brigadiers et GM, décisions de justice qui découragent le personnel dans leur travail quotidien, multitudes de demandes de la hiérarchie concernant des informations que celle-ci possède déjà, pas de formation sur les nouvelles applications mises en place, et toujours ce manque de reconnaissance (qui pourtant ne couterait pas cher) tant évoqué ici et là...Interprétations et incompréhension des textes au niveau élémentaire qui ne va pas dans le sens voulu par la DGGN...

Anak in a écrit:

https://www.youtube.com/watch?v=dboTHl6ELnY
Je vais arrêter de polluer le forum sinon il va finir par ressembler au votre sur le site du SNOP.
Je te rassure aussi, je n'écoute pas P. Sébastien mais pensais me mettre à ton petit niveau de flicard syndiqué.
Ce sera un plaisir de vous revoir sur le terrain quand Guéant aura mis un coup de pied la dedans car on se demande vraiment à quoi vous servez à part montrer vos tronches de cake à la télé pour dire tout et n'importe quoi sauf défendre l'image de vos collègues qui eux bossent sur le terrain au lieu de se palucher dans un bureau devant des tracts et des forums à la con.
Et vous vous demandez encore pourquoi la population peut pas vous sentir...
Allez, éclate toi bien vieux planqué dans ta ville dont tu porte si bien le nom.

ANAKIN .... le retour ........

Bonsoir Djack,
Gaffe, si c'est le Brassens du marché de Brive la Gaillarde, la modération pourrait le prendre mâle...

Pour Anak In, la disponibilité, je l'ai acceptée bien souvent au-delà de ce qui m'était imposé. Mais j'ai bien précisé que je n'ai jamais signé pour des astreintes horaires inutiles et lors de mon entrée en gendarmerie, elles relevaient de véritables abus. Pour certains gradés et officiers, ce n'était pas le moyen d'obtenir plus pour le service, donc l'intérêt général, c'était la volonté de garder sous la main le maximum de personnels afin de ne rien risquer personnellement. Cela, c'est bien une spécificité de la gendarmerie, il n'y avait pas d'équivalent ni dans les armées ni dans les autres administrations.
Pendant ma carrière de sous-officier, je n'ai rencontré qu'un seul officier qui n'hésitait pas à recadrer les chefs qui exigeaient une disponibilité déraisonnable même s'ils affichaient des statistiques remarquables. Les autres étaient bien trop contents de ne rien voir et pire de ne rien vouloir entendre.
Comme officier, une anecdote qui illustrera mon propos : je me suis accroché un jour avec un commandant de compagnie qui refusait un aménagement du service à un gendarme pour un motif familial. Lorsque je lui ai demandé ce qui le dérangeait, il n'a pu me répondre que "J'en ai chié, ils n'ont qu'à en chier à leur tour". Ma réponse a été : "Tu en as chié pendant deux ans à Saint-Cyr, maintenant tu veux qu'ils en chient pendant vingt ans". L'aménagement du service a eu lieu, pas à l'amiable...

Pourquoi cette impossibilité d'avancer autrement que "l'épée dans le dos" ? Cette remarque a été formulée en 1989 par un cabinet d'audit payé (probablement fort cher) par la DG incapable de comprendre par elle-même ce qui avait dérapé et pourtant si évident pour beaucoup car les alarmes n'avaient pas manqué. Bis repetitae en 2001.
Le meilleur moyen d'éviter une crise, ce n'est pas de nier les problèmes ou de les minimiser, c'est d'avoir le courage d'en discuter, d'écouter et d'entendre.