Monsieur Sécurité du PS à savoir Mr J.Jacques URVOAS a été entendu ce lundi 9 Mai 2011 par le Journal l’Union de REIMS, dans le cadre de son passage dans le Département de l’Aisne.
Interrogé sur la Police et la Gendarmerie, il donne les indications suivantes :
Quand vous rencontrerez les syndicats de policiers, quel discours tiendrez-vous ?
Le discours de l’intérêt général. Les syndicats de police sont parmi les plus représentatifs de France puisque le taux de participation aux élections professionnelles est de l’ordre de 80% et que les policiers, quel que soit leur corps , gardien de la paix ou commissaire, sont presque tous syndiqués. Ils défendent des intérêts catégoriels et moi je défends , je prône l’intérêt général. Ce n’est pas toujours contradictoire mais ce n’est pas nécessairement en harmonie tout le temps.
Je ne veux pas que dans un an, ils soient surpris surtout par la politique du PS.
JUSTEMENT ,QUEL SERA LA PRIORITE DES PRIORITES PÄRMI LES PROPOSITIONS QUE VOUS SEREZ AMENE A FAIRE ?
Arrêter d’imaginer sur la politique de sécurité est inventée Place Beauvau. Il faut que l’on puisse mettre partout en France, parce que les problèmes ne sont pas les mêmes partout, des stratégies locales de sécurité. La première des choses que nous ferons, c’est de redonner aux chefs de circonscriptions publiques, en liaison avec les magistrats, une capacité de décision de ce qu’il faut faire localement.
Les problèmes ne se règlent pas de la même manière dans l’Aisne, que dans le Finistère et en banlieue parisienne où il faudra faire autrement. Les enjeux ne sont pas les mêmes, les conditions ne sont pas les mêmes.
DES POLITIQUES DIFFERENTES ET DES ACTEURS DIFFERENTS. COMMENT VOYEZ VOUS L’AVENIR DES RELATIONS POLICE-GENDARMERIE ?
Il faut regarder les choses sous l’œil de la compatibilité. Il faut d’abord affirmer qu’il n’y aura pas de fusion. L’une n’a pas à être l’auxiliaire de l’autre . Les deux ont leurs responsabilités mais peut être effectivement que les découpage de leurs zones d’intervention peut être réexaminée.
Interrogé sur le dépénalisation du cannabis, J.J. Urvoas indique que c’est mentir à la population que de dire que la guerre à la drogue est efficace. Mais il n’est pas question de cesser la guerre aux dealers et il se déclare contre la dépénalisation. Par contre, il souhaite une évolution de la Loi vers des contraventions. En ce sens, Il ne parle pas du trafic, mais de la consommation.
[u]