Juste un mot rapide pour rappeller que toute sanction disciplinaire peut-être contestée devant les juridictions administratives.
Sous la forme d'un Recours Pour Excès de Pouvoir, cette contestation n'exige nullement les conseils d'un avocat et est donc "gratuite".
Dès lors que la sanction met en cause une liberté publique, soit en raison de l'acte sanctionné (par exemple si on sanctionne quelqu'un dans le cadre de son expression), soit en raison de la nature de la sanction (par exemple les jours d'arrêts limitent la liberté de circulation), cela ouvre des moyens supplémentaires.
Il faut dès lors notamment veiller à argumenter dès le stade initial non seulement au vu des textes nationaux, mais de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, en vue d'être en mesure de poursuivre l'action, si nécessaire, jusque devant cette instance, et en tout cas, d'obliger le juge national à examiner la question également au regard de la jurisprudence européeenne (qui est plus favorable au requérant).
AInsi que réaffirmé, dans la déclaration d'octobre, les "Gendarmes et Citoyens" fourniront toute l'aide et les conseils nécessaires pour permettre à des gendarmes sanctionnés sur le plan de la liberté d'expression de faire valoir leurs droits, s'ils le désirent.