Gendarmes Et Citoyens Créé le 1er avril 2007 |
| | les gendarmes et les statistiques | |
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+22drapeaublanc HATF33 asterix ardechois interceptor Christi@n Olivier RICOUARD Guignol LANDAIS BALACASSE Apollo MARSOUIN 26 NARDO micheltal TANGUY974 talep du fin fond du froid Partisan 22 loicthedoudou VIC moulinier tatou64 26 participants | |
Auteur | Message |
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tatou64 1er flocon
Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 17/11/2007
| Sujet: les gendarmes et les statistiques Jeu 20 Jan 2011 - 1:03 | |
| Rappel du premier message :Je vous mets en ligne un article paru dans le Figaro du 14/01/2011titré " Escroquerie du Web, la justice veut des chiffres fiables." Dans cet article un criminologue de l 'ONDRP prétend que ce sont les gendarmes qui ont lancé le mouvement à la baisse des faits enregistrés. Voici cet article : Dans une circulaire très sévère, la Chancellerie exige que policiers et gendarmes enregistrent toutes les plaintes. Tout commence par une bizarrerie sur son relevé de compte bancaire. Julie découvre qu'elle a acheté pour 1500 euros de matériel audio et de skis… en Floride, alors qu'elle n'a jamais visité la côte Est des États-Unis ni effectué aucune commande à distance depuis son ordinateur. Fabrice, de son côté, a été débité de 1800 euros dans des bars en Australie, sans y avoir jamais mis les pieds. Quant à Béatrice, elle s'est vue ponctionner des frais, l'été dernier, pour un voyage au Maroc dont elle n'a jamais profité. Victime elle aussi d'une arnaque réalisée grâce à l'utilisation frauduleuse de son numéro de carte bleue, elle est allée porter plainte au poste de police le plus proche de son domicile. Où, comme Julie et Fabrice, elle a été dissuadée de porter plainte, pour être orientée vers une simple main courante, sorte d'éphéméride informatisée remplie par l'agent de permanence. Le policier qui l'a reçue s'est ainsi épargné la comptabilisation d'un délit supplémentaire dans le bilan annuel de son commissariat. Aucune trace Combien de faits de cette nature ont-ils pu échapper à un enregistrement rigoureux l'an dernier ? Difficile à dire, selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), qui déclare cependant que son indicateur des «escroqueries et abus de confiance» a subi une «rupture statistique» qui empêche désormais toute comparaison d'une année sur l'autre, les infractions n'ayant pas été comptabilisées de la même manière. À en croire certaines estimations, entre 5000 et 10000 faits se seraient ainsi volatilisés. Pour 2010, les «falsifications et usages de cartes de crédit» accuseront officiellement une baisse de l'ordre de 8 %, avec moins de 46 000 faits déclarés. Parallèlement, les achats par carte bancaire via Internet augmentent de plus de 30 % par an, la France comptant désormais plus de 25 millions d'acheteurs en ligne. Par quel mystère la courbe des délits évolue-t-elle à l'opposé de celle du marché ? «Ce sont les gendarmes qui ont lancé le mouvement à la baisse des faits enregistrés», explique un criminologue de l'ONDRP. «Et comme la maréchaussée ne dispose officiellement d'aucune main courante, beaucoup d'arnaques n'ont laissé aucune trace, en dehors du récépissé de déclaration que le militaire à l'accueil a remis à la victime pour qu'elle obtienne le remboursement du préjudice subi auprès de sa banque», renchérit un magistrat. Une circulaire de la Chancellerie aux procureurs généraux, que Le Figaro a pu se procurer, condamne pourtant fermement ces pratiques. Selon ce document daté de février dernier, «le refus de recevoir les plaintes pour utilisation frauduleuse de carte bancaire constitue ainsi un manquement (…) et porte atteinte à la libre appréciation par les parquets de l'opportunité des poursuites pour ce type de délits.» «Les perspectives d'élucidation de ces types de faits, dont la faiblesse est souvent avancée en justification d'une telle pratique, ne sauraient justifier de telles atteintes», tonne même son rédacteur. Petits accommodements Nul n'est en mesure de dire aujourd'hui si ses recommandations sont appliquées à la lettre. L'ONDRP s'interroge toujours sur la persistance de ces petits accommodements avec la procédure. Pour justifier la non-prise en plainte de ces faits, les services d'enquête ont longtemps expliqué que seule la banque était la victime puisqu'à la fin, elle est tenue de rembourser le client. Mais la Place Vendôme s'inscrit en faux : «Le titulaire de la carte reste fondé à se prévaloir d'un préjudice matériel ou moral distinct, et au titre duquel il conserve juridiquement un intérêt à agir en qualité de victime», assène l'auteur de la circulaire. Ultime argument avancé et non des moindres : négliger les plaintes dans ce type d'affaires, c'est s'interdire «la découverte d'un réseau d'escroquerie d'ampleur», explique ce haut magistrat, car les cyberescrocs sont avant tout des délinquants en série. Au ministère de l'Intérieur, on affirme que ces pratiques «marginales» n'ont plus cours en 2011. | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: les gendarmes et les statistiques Mar 25 Jan 2011 - 21:07 | |
| Bjr, Lareran à écrit : - Citation :
- Tiens on prend un vol de chéquiers de 50 formules. Tous les chèques sont émis. Ca fait combien de délits ???
Si tu attrapes l'émetteur, ca fait combien de délits solutionnés ???? Ca fait 50 délits constatés et 50 élucidés. 1 délit par formule. Idem pour les produits périmés si je ne m'abuse. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les gendarmes et les statistiques Mar 25 Jan 2011 - 21:47 | |
| - le_jedi_revient a écrit:
- Bjr,
Lareran à écrit :
- Citation :
- Tiens on prend un vol de chéquiers de 50 formules. Tous les chèques sont émis. Ca fait combien de délits ???
Si tu attrapes l'émetteur, ca fait combien de délits solutionnés ???? Ca fait 50 délits constatés et 50 élucidés. 1 délit par formule.
Idem pour les produits périmés si je ne m'abuse.
sauf pour un pack de 12 yaourts ( j'avais essayé une fois mais faut pas :1 pack /1 délit ) c'est vrai qu'à, l'époque on pouvait tenter de s'amuser avec les stats.....
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les gendarmes et les statistiques Mar 25 Jan 2011 - 22:41 | |
| Bsr,
Effectivement, 1 pack de 12 yaourts compte pour 1 délit. Par contre, si tu "casses" les yaourts du pack de 12 pour faire 12 yaourts et bas là du coup tu as 12 délits. |
| | | Lareran 2 étoiles
Nombre de messages : 304 Localisation : Picardie Emploi : U.R. Date d'inscription : 16/06/2009
| Sujet: Re: les gendarmes et les statistiques Mar 25 Jan 2011 - 23:32 | |
| donc au résultat cela reste erroné. Tu as un voleur et un émetteur mais tu fais 50 délits solutionnées.
Tu ne fais pas pour autant 50 GAV.
Bref, les stats restent les stats | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les gendarmes et les statistiques Mer 26 Jan 2011 - 3:14 | |
| Tout est dans la manière d'interpréter, un verre est à moitié plein , ou a moitié vide
une porte est ouverte....ou bleue..... |
| | | asterix 4 étoiles
Nombre de messages : 4174 Age : 69 Localisation : Auvergne - Allier - Vichy Date d'inscription : 02/04/2008
| Sujet: Re: les gendarmes et les statistiques Mer 26 Jan 2011 - 8:16 | |
| PREVARICATION, cela s'appelait - mais pourquoi ce délit a-t-il disparu ?
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| | | loicthedoudou 2 étoiles
Nombre de messages : 116 Age : 40 Localisation : Rhones-Alpes Emploi : gendarme OPJ Date d'inscription : 28/06/2010
| | | | GENDSTAS 4 étoiles
Nombre de messages : 2257 Age : 73 Emploi : retraité Date d'inscription : 25/04/2010
| Sujet: Re: les gendarmes et les statistiques Jeu 27 Jan 2011 - 3:26 | |
| Bonsoir, En ce qui concerne les statistiques : C'est un outil nécessaire pour apprécier la charge de travail des unités, des tribunaux et au niveau national, l'ampleur des phénomènes de la délinquance.
Ce qui est dévoyé depuis longtemps à tous les échelons, c'est l'appréhension des faits, la présentation des chiffres et leur interprétation. Pour la gendarmerie, les commandants d'unités élémentaires comprennent vite ce qu'attend l'échelon supérieur. Si les remarques sont acides, les chiffres auront tendance à abuser d'aspartame. A l'échelon groupement, il n'y a pas un patron qui présentera au préfet un bilan catastrophique (ce n'est pas nouveau, cette réalité date de plusieurs décennies, c'est à dire depuis que les préfets attachent autant d'importance à la délinquance qu'à l'insécurité routière). Tout chiffre négatif sera atténué par la mise en valeur d'éléments positifs. Pour les fins statisticiens, il est toujours possible de retourner une tendance défavorable en changeant les éléments de comparaison, il suffit notamment de choisir une période favorable pour une courbe de tendance.
L'utilisation des statistiques est souvent abusive car une bonne utilisation suppose un travail d'analyse complet et objectif ce que personne n'a jamais fait. Les décideurs se contentent des apparences bonnes ou mauvaises sans remettre les chiffres dans leur contexte. Comment juger de l'activité judiciaire d'une unité sans prendre en compte ses charges de fonctionnement, les caractéristiques de la circonscription et leur évolution, la typologie de la population, les évènements particuliers, etc ? Même si cela peut fâcher, le dynamisme et la valeur du personnel est également un élément à prendre en compte. Bref, normalement, pour une page de chiffres, on devrait trouver dix pages d'analyse et de commentaires. En attendant une utilisation sérieuse des chiffres, je citerai les propos d'un vieux CB qui disait : "Le papier ne refuse pas l'encre".
En ce qui concerne les plaintes, ce n'est pas à l'enquêteur d'apprécier les délits à enregistrer ou non. Il ne devrait rejeter de les déclarations manifestement fantaisistes. Ne pas respecter les droits de victimes aussi modestes et frustres soient-elles est choquant et peut être source d'abus. J'ai le souvenir de quelques vieux gendarmes, très expérimentés, qui ont fini par se retrouver dans des situations très difficiles pour avoir expédié trop rapidement des affaires qui paraissaient sans intérêt au départ. La minoration des statistiques qui en résulte dissimule une part de la charge de travail de l'unité. Comment faire admettre alors que l'unité mérite des moyens supplémentaires ? C'est anecdotique, mais j'ai connu le cas d'un commandant de brigade qui gérait tellement mal son cahier de service que les statistiques présentaient une unité sans problème alors que l'effectif n'était pas adapté aux missions. Enfin, il est regrettable que le réflexe de se transporter sur les lieux des infractions se perde. Il y a fatalement des éléments qui ne seront jamais recueillis. A une époque, j'évaluais à environ 10 % les affaires judiciaires pour lesquelles les éléments de résolution accompagnaient les faits. Enfin, il y aura tôt ou tard l'affaire anodine qui permettra de débusquer un beau lièvre. Dommage de s'en priver.
Pour finir sur la charge de travail des unités, il serait temps qu'à l'échelon central, un patron, un vrai, veuille enfin faire le ménage dans la machine infernale des systèmes informatiques de la gendarmerie. Qui aura l'idée d'intégrer dans un processus unique le recueil des données afin que toute procédure génère elle-même l'alimentation des différentes bases de données, voire les messages d'information. Malheureusement, cette tâche serait trop longue et trop lourde pour mettre en valeur son initiateur, donc incompatible avec le statut et les objectifs d'un grand chef. La confier à des officiers subalternes ou des sous-officiers est impensable, il y aurait trop d'autorités à secouer.
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| | | MARSOUIN 26 5 étoiles
Nombre de messages : 12531 Localisation : DROME Emploi : Retraité Gie Date d'inscription : 24/11/2007
| Sujet: Essonne - Les forces de l'ordre de plus en plus prises pour cible ! Jeu 27 Jan 2011 - 12:18 | |
| | Moins de délinquance en 2010. La préfecture de l’Essonne, qui affichait hier le bilan de l’année écoulée, a constaté une baisse des faits de 2,77% par rapport à 2009 dans le département. Une tendance confirmant celle observée au niveau national. Ce qui n’empêche pas les agressions physiques de policiers et de gendarmes de grimper en flèche : + 22% en 2010.
Un phénomène d’autant plus inquiétant que les « atteintes volontaires à l’intégrité physique » ont en moyenne baissé de près de 1%.
« Dans notre société, les gens ont de plus en plus de mal à se soumettre à l’autorité, avance le colonel Bernard Thibaud, le patron des gendarmes du département. Et ils ne supportent plus les contrôles routiers. C’est là que l’on constate près de la moitié des faits de violence à notre encontre. Notre action donne des résultats en termes de vies sauvées, mais les automobilistes soupçonnent l’Etat de récupérer de l’argent par ce biais, via les radars notamment. Et lorsqu’ils tombent sur un de ses représentants… »
Une certaine banalisation des faits
Le no 1 de la police rejoint son homologue sur ce point : « Les gens trouvent normal de conduire sans permis, la plupart des agressions de policiers sont en rapport avec des infractions routières, note Jean-Claude Borel-Garin, directeur départemental de la sécurité publique. Il faudrait qu’ils sachent ce qu’ils risquent en s’attaquant à une personne dépositaire de l’autorité. » Sauf que dans les tribunaux, il y aurait une certaine banalisation de ces faits, selon une avocate du barreau d’Evry spécialisée dans la défense des forces de l’ordre. « Il ne se passe pratiquement plus un jour sans une comparution de ce type dans l’Essonne, assure-t-elle. Cela dépend du magistrat, mais je suis parfois déçue des peines prononcées. Et les dossiers sont de plus en plus durs à monter, car la parole de la police ne suffit plus si le prévenu conteste. »
Pourtant, ces faits constituent un délit passible de prison. « Il y a une évolution, ces affaires ne sont pas cantonnées aux quartiers sensibles. On retrouve de plus en plus de contrôles routiers qui dégénèrent », appuie elle aussi l’avocate. « C’est inquiétant, cela montre qu’il n’y a plus de retenue envers les forces de sécurité, lâche Michel Fuzeau, le préfet de l’Essonne. Mais ces agressions sont aussi le signe que les policiers et les gendarmes tiennent tout le territoire et sont présents dans les endroits difficiles. »
Au-delà des agressions des forces de l’ordre, les violences sur les autres fonctionnaires dépositaires de l’autorité — les pompiers, les conducteurs et contrôleurs de bus, les enseignants… — sont aussi en augmentation, de plus de 22%.
http://www.google.fr/url?sa=t&source=news&cd=1&ved=0CCoQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Frss.leparisien.fr%2Fitem-1375801-1474431918.html&ei=ODhBTfvSC8Wt8QO-xcgO&usg=AFQjCNGQ6U83TZ7dYMc-uHO-ZtcV_TfGLQ
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