DESINSCRIPTION A L OPJ

Rappel du premier message :

Bonjour à tous, j'ai besoin de vos conseils et de votre expérience alors merci d'avance pour vos réponses chers collègues!
je me commence l'OPJ depuis ce mois-ci et je me doutais bien que le programme serait chargé et qu'il fallait bosser énormément.
cependant, lors de la première semaine de stage d'initiation, je me suis rendue compte que je ne pourrais peut-être pas appliquer les méthodes comme ils le souhaitent car le niveau est quand même élevé.
dans 3 semaines, nous devons rendre les devoirs demandéd et avoir appris les fiches du programme d'octobre. le problème est que je bosse et que même si je travaille le soir après le boulot et mes jours de repos, je n'aurais pas assez de temps car j'ai besoin justement de temps pour apprendre et faire ce qui est demandé.
je pense de ce fait me désinscrire mais je pense surtout aux conséquances pour ma mutation que je souhaite faire par la suite.
pouvez vous me dire si celà va vraiment me porter préjudice? et me conseiller?
sachant que le fait de me désinscrire n'est pas à la base un souhait mais je réalise que la formation OPJ n'est peut-être pas faite pour mes compétences.

Salut Viva
il y a 6 ans, lors de la première semaine de stage, je me suis posé la même question que toi, je me suis dit "mais qu'est ce que c'est que ces conneries", j'en ai fait part à mes instructeurs en soulevant également ce pb d'organisation et de temps. Puis tout est venu naturellement, comme au lycée, tu bosse un peut, le reste tu improvise et ça passe.
Méthode confirmée lorsqu'un Ltn mobile, ancien SS/off en BR qui dirigeait une cession d'instruction pour les mobiles en Polynésie ;-) nous a expliqué que pour la partie dissertation de l'OPJ, tout résidait dans le corps du texte et la présentation, le reste n'était que du vent et du blabla.
Méthode appliquée, je suis OPJ depuis 5 ans et comme la plupart d'entre nous, je n'ai à rougir devant personne de la qualité de mes dossiers.
C'est à la portée de tous, pas besoin d'avoir bac+12, apprendre les grandes lignes et appliquer la méthode, tu n'est pas plus tarte qu'une autre et c'est un bon vecteur d'élévation sociale. Il faut juste se sortir un peu les doigts pendant la durée du stage.
Alors courage

Viva,
Un conseil n'arrête pas la formation:
1 - Même si tu ne réussi pas l'examen, tu sortiras quand même enrichi de la formation et tu verras le boulot autrement sans faire les mêmes erreurs procédurales.
2 - Si tu te désinscris, ça sera mal vu et tu devras en subir les conséquences durant de nombreuses années.
3 - Tu vas finir par te faire au rythme.
4 - Vois avec ton CB ou CCB s'il en peut aps te dégager des heures de révisions ( je sais que certains le font )
5 - Deamdne un entretien avec ton officier pour assimiler de ce qu'il demande exactement, peut être que finalement tu n'as pas compris un truc tout simple qui te facilitera la suite de ta fomration.

Mais dans tous les cas, NE T ARRETE PAS.

Viva,

J'ai oublié, il y a le site OPGIE pour t'aider, et crois moi, ça aide, je suis OPJ depuis 2006, et je n'ai jamais été autant sur site depuis que je suis habilité.
Durant ma prépâ, j'allais tous els jours sur ce site, il y a même des sujet corrigé pour t'aider.
Bon courage à toi

Excelsior a écrit:

Il faut aussi relativiser..

Certains ( je dis biens certains mais j'en ai connu pas mal ) ont l'OPJ car ils apprennent bien par coeur tout ce que dit le maître... ils ont des bonnes notes , ils ont la théorie , et au final ils ont l'OPJ....

Mais alors quelles buses sur le terrain.........

Bonjour,
Tout a fait d'accord Excelsior, car l'OPJ n'est que l'acquisition d'une compétence "livresque" mais je préfère une buse qui a acquis des connaissances à une buse qui a les connaissances "gendarmiques" d'un GAV.
J'ai tout de même pu faire quelques constatations sur le comportement des personnels : un candidat OPJ qui a des capacités intellectuelles lui permettant de réussir l'OPJ en travaillant peu et avec un peu de chance, se montrera généralement un chef du même tonneau. Un candidat plus "limité" mais qui a la volonté de bosser, fera toujours mieux que le précédent.

Maintenant, il manquera toujours en gendarmerie une véritable école des enquêteurs.
Jeune OPJ je râlais après l'absence de moyens techniques et de police scientifique. J'avais vu avec plaisir la création des stages techniques à Fontainebleau qui sont maintenant en voie de disparition pour des questions financières. Ceci est la démonstration la plus flagrante que l'incapacité de la DGGN a se battre pour défendre le coeur du métier de gendarme et plus grave, pour en comprendre la vraie nature.
Il faut être réaliste, comme dans toutes les professions, la gendarmerie a son pourcentage de mauvais mais également son pourcentage d'éléments remarquables. En P.J. c'est pareil et il n'y a probablement pas plus de 10 % de bons enquêteurs, c'est à dire celui qui saura trouver le petit plus qui fait aboutir là ou les autres ne verront rien ou n'auront pas l'idée originale qui va tout déclencher. Et cela n'a pas obligatoirement de rapport avec le nombre d'arrestations et d'affaires solutionnées. Un enquêteur peut avoir un palmarès remarquable sans être plus doué que les autres en fonction des affaires qu'il traite, il peut juste être plus acharné : le cas des enquêtes de stups par exemple où les échecs sont pratiquement impossibles sauf vice de procédure.
La difficulté pour former les enquêteurs, c'est qu'il faut s'appuyer d'abord sur l'expérience. Or, il n'y a jamais eu de tentative en ce sens de façon organisée. Le jeune gendarme qui tombe dans une bonne unité sera parrainé naturellement alors que dans d'autres unités, il n'apprendra que des techniques de routine. Malheureusement, l'évolution de la procédure pénale risque de rendre de plus en plus la PJ purement technique. Lorsque l'avocat sera présent durant la garde à vue, l'interrogatoire ne sera qu'un jeu de questions-réponses alors qu'auparavant il pouvait s'agir d'un véritable rapport psychologique.

Ton histoire me fait penser à la mienne; Un seul conseil ne laisse pas tomber.
Au pire au premier RVO en février on t'invitera à partir conformément a ce qui est demandé;

Juste pour ton info, à l'époque j'ai eu les mêmes idées noires que toi (arrêter et tout et tout), et finalement je me suis accroché ( des cachoux j'en ai pris aussi). Au final j'ai eu l'OPJ, je susi esnuite passé gradé, et maintenant je susi en unité recherche.

Donc tente le coup ça en vaut la chandelle.

Les conditions d'âge ont été supprimées pour la plupart des concours de la fonction publique, cette ordonnance est elle d'actualité en Gendarmerie pour l'OPJ ?

drapeaublanc a écrit:

Les conditions d'âge ont été supprimées pour la plupart des concours de la fonction publique, cette ordonnance est elle d'actualité en Gendarmerie pour l'OPJ ?

Je ne savait pas qu'il y avait une condition d'âge pour l'OPJ.

Lorsque je l'ai passé, il y avait un "ancien" qui avait 42 ans.

Un conseil, ne laisse pas tomber, même si tu n'as plus envie de continuer, parce que :

1- Tu peux y arriver ; c'est normal de se poser 1000 questions au début de la formation. Je me rappelle que même après 10 mois, avec les collègues, nous nous demandions si nous allions y arriver à l'exam. Et puis une fois passé, ce n'était pas si terrible que ça, qu'on l'ait ou pas d'ailleurs. Et puis même si tu ne l'avais pas, tu en sortira enrichi à plus d'un titre.
2- Ce sera très (mais alors TRÈS) mal vu par la hiérarchie. Et Dieu sait qu'elle peut te faire du mal pendant longtemps celle-là...
3- Le fait que tu n'abandonne pas, te redonnera confiance en toi.
4- Le fait d'avoir l'OPJ la première fois, n'est pas une finalité. C'est un examen difficile à avoir du premier coup.

Courage l'ami ! C'est bien que tu t'y sois inscrit.

Perso j'ai passé l'OPJ avec un peit BEPC.

J'étais peut être comme toi, j'avais l'impression de pas faire la maille. Je me suis accroché en me disant que je n'étais pas moins bon qu'un autre.
J'ai fait de fiches résumées des 61, 62, 23 et autres.
Je les potassais entre 4 et 6 h du mat ( lol je suis un léve tôt)
Cela a marché j'ai eu l'OPJ du 1er coup.

A 53 ans j'ai attaqué le concours de major (le dernier) et ai été reçu dans le 1er tiers de 1000 reçus.

Dans tout cela il ne faut retenir qu'une chose, l'investissement personnel est le seul qui te donnera les leviers pour réussir.
Bosser et réfléchir sont les clés de la réussite. L'instruction n'a rien à voir la dedans.

Un gars qui se met à l'OPJ ne peut être un fainéant.

S'inscrire est déjà une décision qui doit être murement réfléchie.

Dans ton cas sache que le fait d'avoir l'OPJ te permettra d'avoir plus de chances pour une future mutation.

Un commandant de région qui a à choisir entre un APJ et un OPJ, fait un choix ultra rapide pour lui : BENEFICE NET. Pas de formation à engager et personnel en principe compétent.

Maintenant comme je l'ai toujours dit à tous les gars avec lesquels j'ai travaillé : LES CONSEILLEURS NE SONT PAS LES PAYEURS.

Mais au moins tente et accroche toi, et si tu n'aboutis pas ils te rayeront de la formation et ta future mutation n'en patira pas

Amicalement un futur retraité dans 3 mois après plus de 38 ans de service.

trèfle a écrit:

drapeaublanc a écrit:

Les conditions d'âge ont été supprimées pour la plupart des concours de la fonction publique, cette ordonnance est elle d'actualité en Gendarmerie pour l'OPJ ?

Je ne savait pas qu'il y avait une condition d'âge pour l'OPJ.

Lorsque je l'ai passé, il y avait un "ancien" qui avait 42 ans.

Bonjour,
Il n'y a pas de limite d'âge. Il peut être déconseillé de préparer l'OPJ trop tard car il s'agit d'une formation "scolaire" et il est plus difficile de s'y remettre qu'à 20 ans. Mais dans les faits, il s'agit d'abord d'une question de motivation.
Ensuite, s'il s'agit d'être candidat à l'avancement, commencer l'OPJ trop tard, limite l'intérêt "carrière" et ce n'est pas toujours apprécié des chefs de corps car, contrairement à ce qui est souvent dit, ils auront la main forcée pour nommer rapidement un OPJ qui arrivent en tête de tableau par l'ancienneté.
J'ai connu un gendarme de plus de 40 ans à qui il avait été fortement déconseillé d'être candidat en raison de son âge. Je l'ai incité à maintenir sa candidature en lui expliquant que tôt ou tard (il était très bien noté), il serait retenu et en tête de tableau. C'est ce qui s'est passé l'année même de sa candidature. Dans une compagnie voisine, un de ses camarades, dans la même situation, avait renoncé et n'a pu avoir que des regrets.