Article sur la Gendarmerie dans un grand magazine économique

1 étoile Nombre de messages : 84 Date d'inscription : 18/05/2007

Bonjour,

Juste pour vous signaler un article assez complet (même si trop court : deux pages), dans le magazine économique CHALLENGEs, paru ce jour. (N°215, pages 68 et 69, sous le titre : LA VERITE SUR LE MARIAGE POLICE-GENDARMERIE

De la "préférence policière de Sarkozy" (sic) à l'affaire Matelly, au rôle de l'Essor et de Gendarmes & Citoyens, aux revendications de certains syndicats policiers, à la police d'agglomération... et divers autres sujets dont le GIGN, le départ du général Gilles, etc.

2 étoiles Nombre de messages : 437 Date d'inscription : 24/04/2007

Quelqu'un l'a. ou j'essaye de le trouver pour mettre en ligne ?

3 étoiles Nombre de messages : 526 Date d'inscription : 24/11/2007

Mes recherches sur le NET sont demeurées vaines, l'article doit être paru uniquement en version papier

2 étoiles Nombre de messages : 437 Date d'inscription : 24/04/2007

HOP :

Article sur la Gendarmerie dans un grand magazine économique Challe10

suite

2 étoiles Nombre de messages : 437 Date d'inscription : 24/04/2007

RE HOP :

Article sur la Gendarmerie dans un grand magazine économique Challe11

FIN

Merci Flam pour cette mise en ligne.

La "vérité ?? Plutôt partielle ou partiale, comment laisser passer les 75% de réduction SNCF pour "les familles des pandores" ???

Merci pour cet article, Flam. Il confirme bien, à posteriori, les craintes exprimées par le commandant Matelly.

Cet article me fait penser aux propos du collègue belge sur la fusion police-gendarmerie qui s'est produite il y a plusieurs années en Belgique: il disant que cette fusion s'était faite avec un nivellement par le haut: les gendarmes avaient obtenu les mêmes avantages que les policiers.

Ici, il semble que ce nivellement se fasse par le bas pour la gendarmerie. Un nivellement par le haut impliquerait les 35 heures, le paiement des heures sup, et tous les droits inhérents à la fonction publique, autrement dit, un changement de statut radical, qui impliquerait une reconnaissance des droits des gendarmes inhérents à leur citoyenneté, et la reconnaissance de celle-ci à part entière. Dans un tel contexte, les tracasseries infligées à Jean-Hugues Matelly et d'Artagnan auraient été reléguées au musée. Mais un nivellement par le haut serait plus coûteux qu'un nivellement par le bas, qui implique une dégradation du statut des gendarmes par rapport à ce qu'il était auparavant.

Cette histoire de fusion dans les services publics ne date pas d'hier. J'étais aux premières loges d'une autre fusion dans le domaine de la santé, qui s'est déroulée dans les années 80: celle des infirmiers diplômés d'Etat et des infirmiers de secteur psychiatrique. Elle s'est soldée par la disparition de la formation psychiatrique, l'effondrement du statut des infirmiers psy, la non reconnaissance de leur diplôme hors du champ psy dans le seul cadre français alors que ce diplôme est reconnu et considéré comme une spécialisation dans le cadre européen, avec, comme conséquence sur le terrain de la psychiatrie, l'effondrement des effectifs infirmiers, remplacés par des gens non formés et moins diplômés (aides-soignants, agents de service), dans l'incapacité de prendre en charge correctement la population des gens soignés en psychiatrie, dont une partie est orientée vers les structures pénitentiaires.

L'effondrement des moyens humains s'est accompagnée d'une augmentation, inversement proportionnelle, des moyens matériels : informatisation, modélisations, audits, sécurisation des bâtiments, augmentation des traitements médicamenteux, fiches de postes, statistiqus, mise en place d'écoles de cadres pour les surveillants, de concours pour l'accession aux études d'infirmières, apparition dans la formation professionnelle, de stages de développement personnel utilisés dans le management d'entreprise (PNL : "programmation neuro-linguistique", analyse transactionnelle) dépourvus de fonction dans le cadre des établissements psychiatriques et inapplicables au sein d'une équipe soignante, etc.

Autrement dit, on a assisté à un glissement de l'argent public dans le domaine de la santé allant des acteurs de soins réels vers de nouveaux acteurs privés qui n'existaient pas auparavant et dont la seule fonction consiste à perpétuer leur propre existence: cabinets d'audits, consultants et formateurs qui gèrent les modélisations et la gestion des "ressources humaines", laboratoires pharmaceutiques, sociétés de sécurité, etc...

D'où une baisse de l'argent investi dans les acteurs nécessaires à l'exercice de la fonction du service (soigner les malades psy en psychiatrie, assurer la sécurité des citoyens dans la gendarmerie), vers des acteurs dépourvus d'utilité par rapport à cette fonction mais introduits comme éléments incontournables.

Voir à ce sujet dans l'article posté par Flam au sujet du GIGN:

Citation :: "L'audit, classifié, rendu en avril, ne reconnaît pas la primauté du savoir-faire et de l'expérience du GIGN".

L'existence du GIGN ne dépend pas de son efficacité à accomplir ses fonctions dans le domaine de la sécurité, ni de son utilité pour le pays, elle dépend de l'audit, présenté abusivement comme "objectif", "scientifique", quasi supra-humain, et à ce titre, incontestable par quiconque. L'audit joue à notre époque un rôle comparable à celui des oracles dans la Grèce antique.

Malheureusement pour nous, les résultats obtenus par ces "oracles" d'un nouveau genre, s'ils répondent aux objectifs financiers des auditeurs, se révèlent désastreux sur le plan humain, autant pour les agents des services publics que pour les usagers de ces services.

Si je vous raconte tout cela, c'est parce que dans la santé nous avons des années d'avance sur ce qui se produit dans la gendarmerie. Toute l'évolution actuelle des services publics a été planifiée et expérimentée bien avant les années 2000 dans certains domaines avant d'être généralisée à l'ensemble des services; mais les schémas, les modèles sont les mêmes. Ainsi, considérer ce qui s'est passé dans la santé peut vous permettre dans une certaine mesure d'anticiper sur ce qui va se passer dans la gendarmerie.

**Admin** Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 31/03/2008

Disponible en téléchargement sur CE LIEN

2 étoiles Nombre de messages : 437 Date d'inscription : 24/04/2007

Ka Mate a écrit:: La "vérité ?? Plutôt partielle ou partiale, comment laisser passer les 75% de réduction SNCF pour "les familles des pandores" ???

D'un côté on peut faire confiance aux syndicats de police: eux, ils demanderont même ce que nous avons pas (pour obtenir un peu... il faut demander beaucoup).

M'enfin d'un autre côté, dans quelle gendarmerie tu es? Je te rappelle que l'on peut demander l'établissement d'une carte de réduction SNCF pour la famille du militaire et qu'elle permet à toute la famille de bénéficier du tarif réduit, sous certaines conditions : en particulier voyager avec le militaire: pas le mari et les enfants sans la femme (gendarme of course).

Flam a écrit:

Ka Mate a écrit:: La "vérité ?? Plutôt partielle ou partiale, comment laisser passer les 75% de réduction SNCF pour "les familles des pandores" ???

D'un côté on peut faire confiance aux syndicats de police: eux, ils demanderont même ce que nous avons pas (pour obtenir un peu... il faut demander beaucoup).

M'enfin d'un autre côté, dans quelle gendarmerie tu es? Je te rappelle que l'on peut demander l'établissement d'une carte de réduction SNCF pour la famille du militaire et qu'elle permet à toute la famille de bénéficier du tarif réduit, sous certaines conditions : en particulier voyager avec le militaire: pas le mari et les enfants sans la femme (gendarme of course).

Mais la réduction n'est pas de 75% pour la famille, seul le militaire y a droit.

2 étoiles Nombre de messages : 437 Date d'inscription : 24/04/2007

lou gascoun a écrit:: Mais la réduction n'est pas de 75% pour la famille, seul le militaire y a droit.

C'est bien pour ça que je disais d'abord que toute l'astuce des syndicats est de demander PLUS que ce que nous avons... pour avoir autant... (enfin pas sur le voulume de travail ni d'astreinte, hein... humour of course)

2 étoiles Nombre de messages : 126 Date d'inscription : 23/04/2010

Comment ne pas être en colère envers nos amis policiers qui pleurent sans arrêt????
Le LNAS je leur laisse.......avec les horaires qui vont avec.
Les procédures police je les prends quand ils le veulent....la plupart du temps c'est toujours des torches culs immondes, mais avec notre savoir faire la police en sortira grandie.......
De plus on va leur expliquer ce que veut dire accueil du public......parce que la plupart du temps ils shootent vers une brigade de gendarmerie.
Nous GENDARMES savons bosser, bien que chez nous, nous avons également des pleureuses, le seul risque c'est de glisser tandis que chez nos voisins on risque de se noyer........
Le jour où nous serons chez eux leur hiérarchie sera à qui faire confiance.....a bon entendeur salut

» gendarmerie rien ne bouge magazine 30 octobre 2012 AG&C
» Article sur l'affaire Matelly dans L'Essor