Hortefeux devant le tribunal pour

Quand il y en a
un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes,"
avait déclaré Brice Hortefeux à propos d'un militant UMP d'origine
arabe.

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est poursuivi ce vendredi 16
avril à 13h30 devant le tribunal correctionnel de Paris pour "injure
raciale" à la suite d'une plainte déposée par le Mouvement
contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (Mrap)
concernant des propos adressés en septembre à un jeune militant UMP
d'origine arabe.

Le ministre de l'Intérieur ne sera pas présent à l'audience, selon
son avocat, Me Jean-Yves Dupeux.
Début septembre, Brice Hortefeux s'était retrouvé au coeur d'une vive
polémique après la diffusion sur lemonde.fr d'une vidéo
où il tenait des propos ambigus alors qu'il posait avec un jeune
militant, Amine, né de père algérien, au campus de l'UMP dans les Landes
Dans l'ambiance décontractée de la station balnéaire de Seignosse, le
ministre de l'Intérieur n'imaginait pas que ces réflexions lui
reviendraient en boomerang par une vidéo en ligne. L'affaire avait
provoqué un tollé à gauche et parmi les associations de lutte contre le
racisme. Diffusée sur le site Dailymotion, la vidéo a connu d'emblée un
immense succès avec plus de 130.000 connexions enregistrées en
à peine deux heures.
Alors que la Licra avait renoncer à se pourvoir en justice, le Mrap a
déposé plainte.

"Auvergnats"
Dans l'échange incriminé, une militante expliquait à Brice Hortefeux
qu'Amine mangeait du cochon et buvait de la bière, ce à quoi le ministre
rétorquait : "Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas
du tout au prototype".
Il avait ensuite ajouté : "Il en faut toujours un. Quand il y
en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des
problèmes".
Interrogé sur ces propos, Brice Hortefeux avait alors assuré n'avoir
voulu faire "aucune référence à une origine ethnique, maghrébine, arabe,
africaine et ainsi de suite". Plus tard, il avait laissé entendre que
les propos incriminés concernaient les Auvergnats.
Après la vive polémique déclenchée par ses propos, Brice Hortefeux
avait exprimé ses "regrets" face à "une polémique inutile et injuste",
estimant que ses déclarations avaient fait l'objet "d'une interprétation
totalement inexacte".
Selon des sources policières, certains agents
utiliseraient désormais dans leurs échanges radio le qualificatif
d'"Auvergnat" pour désigner des personnes d'origine maghrébine.
Le Mrap a fait citer un seul témoin, une sociologue, tandis que Brice
Hortefeux n'a convoqué personne. A l'issue du procès, la 17e chambre
devrait mettre sa décision en délibéré à plusieurs semaines.
(Nouvelobs.com)
Source : NouvelObs

Et là on s'aperçoit qu'il n'y a aucune ligue pour défendre les intérêts des Auvergnats, qui aurait pu à son tour trainer le ministre devant les tribunaux...

il va lui arrivé quoi? Rien, il y a bien deux justices en FRANCE
Et L Adjudant A

Eh oui, ils ont tous les droits jusqu'à tenir des propos "ambigus", il n'y a aucun doute sur leurs sens et c'est inadmissible pour un personnage politique...

Il faut le "radié pour avoir outre passé son droit de réserve sur ses opinions personnelles "; mais non...eux ils sont protégés!!!

Jusqu'en 2012, on ne peut plus affirmer que pour nous Français: liberté égalité et fraternité sont des valeurs qui s'appliquent...

Ah !
Alors pampam culcul ! ou pas
Quel taquin ! tout de même cet auvergnat de Paris.

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Avocats des parties civiles, présidents d’associations antiracistes, témoins,... Pour la plupart des personnes réunies vendredi dans la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Brice Hortefeux a tenu des propos racistes. S’il les a jugés «outrageants» et «méprisants», le parquet n’a, par contre, requis aucune peine.

Le ministre de l’Intérieur, qui n’est pas venu à l’audience, était poursuivi pour «injure raciale» à la suite d’une plainte déposée par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (Mrap).

Début septembre, lors de l’université d’été de l’UMP à Seignosse (Landes), le ministre avait été filmé alors qu’il plaisantait à propos de l’origine d’un jeune militant, né de père algérien. «Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes», avait lancé Brice Hortefeux. Et quand une militante lui avait expliqué que le jeune Amine était catholique, et qu’il mangeait du cochon, il s’était esclaffé : «Il ne correspond pas du tout au prototype !» A-t-il voulu dire «prototype», stéréotype?

Les propos de Brice Hortefeux ont été disséqués tout au long de l’audience. Pour le premier témoin, Véronique de Rudder, sociologue au CNRS, ils correspondent à «toutes les caractéristiques des tactiques racistes.» Pour le second, également sociologue au CNRS, Vincent Geisser, son discours oppose des Français purs et «des Français moins purs, qui doivent prouver qu’ils mangent du cochon. Aux arguments de Brice Hortefeux, qui avait prétendu pendant un temps que ses propos concernaient les Auvergnats - et non les Arabes - on rétorque que c’est tout aussi grave.»

Puis sont venus témoigner les représentants des associations de lutte contre le racisme présentes, et du Mrap. Son président, Mouloud Aounit, a mis l’accent sur l’«impact du message envoyé» par le misnitre de l’Intérieur. Des propos «violents, blessants, et dangereux».

Quand est venu le temps de visionner la «preuve» des propos controversés, une vidéo publiée à l’époque sur LeMonde.fr - et qui, aujourd’hui, a été vue plus d’1 200 000 fois sur Dailymotion, le public venu assister à l’audience n’a pas pu s’empêcher de secouer la tête ou de soupirer. L’audience se poursuivait toujours en fin d’après-midi.

Le procureur François Cordier, lui, a émis un doute sur le caractère public de l’échange. Selon lui, il n’est pas établi que le ministre - cité à comparaîre pour «injure publique et raciale» - avait connaissance qu’il était filmé et enregistré par une caméra. Les faits pourraient alors être requalifiés en «injure raciale», une infraction qui relève de la contravention, et non plus du délit.

Le tribunal, qui a mis sa décision en délibéré au 4 juin, est d’avis que les propos poursuivis n’étaient pas publics.

dommage que les associations antiracistes aient le racisme sélectif, ça les discrédite un peu, mais bon.

Par ailleurs sur le Front de Libération de l'Auvergne, nous dénonçons ce procès politique fait à l'un des nôtres.
Depuis la déportation et mise en esclavage de 10 % de notre population et la majorité des hommes en âge de combattre par Jules César, qui n'avait pas digéré Gergovie nous n'avions jamais constaté un tel acharnement sur l'un des nôtres.

Debout l'Auvergne, l'un des tiens est en danger. Volons à son secours.
Venez signer la pétition de soutien à cet homme digne poursuivi abusivement par une justice aveugle.
( faut bien se marrer un peu )

Oui ! mais c'est un Auvergnat de Paris. C'est un migrant.

D'Artagnan Berrichon,
L'erreur, je crois que je l'ai trouvée: Il y en a un qui est président et donc il peut tout se permettre et l'autre le promeneur avec l'affiche et bien je pense que c'est un CON. (Enfin c'est ce que pense probablement le premier cité).
Je me trompe?
Quant à B.H. il était écrit qu'il n'aurait rien. C'est normal il suit son patron et le patron il peut se permettre tout envers ses sujets. Mais chut... Il ne faut rien dire et d'ailleurs je n'ai rien dit. Il ne faut jamais prononcer le casse toi
pauv'con. Ceci lui va si bien dans la bouche de cet élu (encore 2 ans....), que c'est sottise de les prononcer nous même.