MALAISE GENDARMIQUE

Le malaise de certains militaires a fait l'étude d'un rapport de la part de Laurent OPSOMER.

EXTRAIT de mon lien, sur les motivations de départ de la gendarmerie.
Les vrais éléments de réponse aux départs sont dans le quotidien des gendarmes.
Dans son premier rapport remis le 1er février 2007, le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire expliquait le phénomène en ces termes : « Les principaux motifs de départ sont d’ordre familial, professionnel et économique. Selon les études réalisées par les états-majors, confirmées par les opinions recueillies, la principale cause des départs anticipés réside dans les difficultés à concilier la vie professionnelle et la vie familiale. La stabilité géographique et ses bénéfices en termes notamment d’accession à la propriété, d’emploi du conjoint et de qualité de la vie familiale sont les premiers avantages attendus du départ. D’un point de vue professionnel, la dégradation des conditions de travail imputée à des moyens jugés insuffisants est le motif le plus souvent cité, associé ou non à des insatisfactions en matière de carrière auxquelles peuvent s’ajouter une sensation d’usure et l’envie de changer radicalement d’activité. De nombreux militaires estiment enfin le secteur civil, public ou privé, moins exigeant et plus rémunérateur. »

La famille est, en effet, soumise à rudes épreuves : souvent reléguée et sous-estimée, elle doit endurer la vie en caserne, parfois dans des logements insalubres…. Cette situation mal vécue motive le militaire à quitter l’Arme pour préserver sa famille, d’autant que l’absence de vie privée est ici écrasante : imaginez-vous vivre au quotidien avec tous vos collègues de travail que vous voyez même pendant vos repos et vacances, qui savent en permanence qui vous recevez car chacun regarde à sa fenêtre dès que quelqu’un passe dans la cour. Certains couples supportent cette promiscuité, d’autres pas… et en cas de divorce, vous encaissez les réflexions de vos supérieurs.

Les contraintes professionnelles sont aussi décisives. Le statut militaire autorise, en effet, un emploi intensif des gendarmes, en termes de temps de travail et de disponibilité, rendu possible par le logement en caserne. Les semaines de 50, voire 70 heures ne sont donc pas rares, le tout sans un centime de plus à la fin du mois, ni même un jour de repos supplémentaire ! Des patrouilles de nuit en sus des journées, sans oublier les interventions sur des accidents ou des violences familiales à trois heures du matin, par exemple, alors que le militaire est couché depuis une heure après avoir fait sa patrouille de 22 heures à 2 heures. A cette disponibilité permanente s’ajoute l’obligation de mutation pour prendre du galon. Or, certains gendarmes cherchent la stabilité géographique pour diverses raisons : enracinement dans la commune de résidence, travail de l’épouse, scolarité des enfants… D’autres saisissent l’opportunité de rejoindre leur région d’origine, notamment si leur affectation ne leur sied pas. Il y a enfin les déçus, ceux dont la carrière est bloquée pour moult raisons. Le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire révèle ainsi que « Parmi les sous-officiers, tous recrutements confondus, un sur trois environ accède au grade d’adjudant-chef et un sur cinq à dix au grade de major, selon les armées. »

Le poids de la hiérarchie est également prépondérant dans le choix des intéressés, qui n’hésitent plus à vilipender celle-ci en privé. Le manque de considération est ainsi une critique récurrente vis-à-vis du commandement, accusé de négliger le rapport avec la base ; cédant aux sirènes politiques, les officiers sont plus attentifs à leur carrière qu’à leurs troupes malgré leur formation en DRH. Or, les gendarmes n’en peuvent plus des pressions croissantes d’une hiérarchie uniquement soucieuse de présenter de bons chiffres. Ils en ont ras le képi de cette inlassable course aux résultats ! Ils dénoncent pêle-mêle la répression aveugle tout azimut et la politique du chiffre, qui les déshumanisent, qui les divisent et, finalement, les fragilisent.

Le salaire n’est pas un frein à la migration gendarmesque, au contraire ! En effet, les titulaires de pensions de sous-officier réunissant moins de 25 ans de services effectifs (civils et militaires) sont exonérés des règles du cumul d’une pension et d’une rémunération d’activité. Ils peuvent donc percevoir à la fois leur pension et leurs nouveaux émoluments d’activité et ce, quels qu’en soient le montant et l’organisme public ou privé qui les leur verse. Or, l’âge moyen de départ à la retraite pour les sous-officiers de gendarmerie est de 45,6 ans (6) alors que les fonctionnaires civils des services actifs partent à 54 ans pour la police nationale, 53,7 pour l’administration pénitentiaire et 56,4 pour ceux de l’aviation civile. Les prétendants sont donc encore relativement jeunes et, grâce au droit de cumul, se retrouvent avec un niveau de vie nettement augmenté, adjoint à une meilleure qualité de vie (35 heures, astreintes réduites et heures supplémentaires payées). Ainsi, un militaire quittant l’Arme après 16 années de bons et loyaux services peut espérer une retraite gendarmerie de 700 euros (1.100 euros pour 21 ans) dès sa titularisation en tant qu’agent de police municipale ou, mieux encore, comme chef de service de police municipale, même si les opportunités sont moins nombreuses, soit 1283,20 euros brut au 1er échelon dans le premier cas (1.346,68 euros pour la seconde hypothèse). En réalité, l’ancienneté des gendarmes étant prise en compte , leur traitement s’élève dès titularisation à 1487,27 euros, soit le salaire d’un brigadier-chef principal au 1er échelon, hors primes (indemnité spéciale de fonctions de 18 %, indemnité d’administration et de technicité, indemnités horaires pour travaux supplémentaires en cas d’heures supplémentaires et/ou de travail dominical, nouvelle bonification indiciaire en raison de leurs fonctions…) variables d’une commune à l’autre. Soit un minimum de 2.200 euros mensuels !

Enfin, le détachement est sécurisé. En vertu de l’article R4139-2 du Code de la défense, le ministère couvre la perte de salaire du gendarme devenu gardien stagiaire. De même, en cas de difficultés inopinées, « La période initiale de détachement peut être prolongée pour une période de même durée » (article L4139-2). Si les difficultés perdurent, rien n’est perdu puisque l’article R4139-26 prévoit qu’« Il peut être mis fin au détachement avant son terme, à l’initiative du militaire ou à la demande de l’administration, ou de l’établissement public d’accueil, après avis de la Commission nationale d’orientation et d’intégration, lequel est transmis au ministre de la défense et à l’autorité chargée de la gestion du corps d’accueil. Le militaire est alors réintégré de plein droit dans son corps d’origine ou de rattachement, dans les conditions prévues à l’article L.4139-4. » Enfin, en cas d’échec, point de déconvenue : « Le militaire non intégré ou non titularisé au titre des dispositions des articles L.4139-1 à L.4139-3 est réintégré, même en surnombre, dans son corps d’origine ou sa formation de rattachement » (article L4139-4). Dernière petite astuce : l’année de détachement, donc de stage, compte comme une année de service, donc pour les 15 ans, quantum nécessaire pour bénéficier d’une retraite, aussi maigre soit-elle (environ 650 euros). Toutefois, certains gendarmes, exaspérés, désabusés ou désespérés, quittent aujourd’hui l’institution sans avoir le quota pour toucher une retraite immédiate. Conscients qu’ils n’auront pas droit au pécule de départ puisqu’ils demeurent dans la Fonction publique et qu’ils vont perdre en terme de rémunération, ils privilégient délibérément la qualité de vie et tournent ainsi effrontément le dos au solennel principe présidentiel du travailler plus pour gagner… des nuts !


le lien dans sa totalité avec la voie de détachement possible

http://policerurale.over-blog.com/article-35783491.html

Enorme, à communiquer à tous les PSO et présidents de catégorie

carpa a écrit:

Enorme, à communiquer à tous les PSO et présidents de catégorie

en apparence il n'interresse pas grand monde vu les réactions.....

On a peut être aussi certaines priorités... Le temps est une chose qui vient souvent à nous manquer...

j'ai lu, je "sais " tout cela, je viens en connaissance de cause, avec cette petite voix qui me dit deja, prend le temps de voir et des que ca ne va plus.......pars !

ce qui m'etonne le plus, c est le flou total dont sont recouvert les yeux des gendarmes, vous n etes au courant de rien concernant votre reconversion possible, les textes sur la reconversion, le detachement, la retraite, le cumul etc...

le moindre second-maitre chez nous, a deja entendu parler, ou sait deja tout ca, j ai 15 ans et demi de service, ca fait deja 3 à 4 ans, que je sais cela, les références des textes, a qui demander, qui aller voir etc

il y a un gros travail de non-communication dans vos BRH, chez vos supérieurs etc, dans mon unité, on en parle en toute clarté, majors, maitre-principaux etc , entre officiers-mariniers, nous echangeons nos savoirs en la matiere, il y a une vraie cohésion a mon avis....
la seule chose que nous ne donnons pas, c est le nom de l entreprise qui recrute lorsque l on est sur le départ !!!ce qui est de bonne guerre, apres, on en discute si il y a encore de la place....

c est affolant!! non?

Rapport très intéressant dans lequel une bonne partie d'entre nous doit se retrouver.

Breizh Gobelin a écrit:

Rapport très intéressant dans lequel une bonne partie d'entre nous doit se retrouver.

bonjour "voisin"

SIPM a écrit:

Le malaise de certains militaires a fait l'étude d'un rapport de la part de Laurent OPSOMER.

Les vrais éléments de réponse aux départs sont dans le quotidien des gendarmes.
Dans son premier rapport remis le 1er février 2007, le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire expliquait le phénomène en ces termes : « Les principaux motifs de départ sont d’ordre familial, professionnel et économique. Selon les études réalisées par les états-majors, confirmées par les opinions recueillies, la principale cause des départs anticipés réside dans les difficultés à concilier la vie professionnelle et la vie familiale. La stabilité géographique et ses bénéfices en termes notamment d’accession à la propriété, d’emploi du conjoint et de qualité de la vie familiale sont les premiers avantages attendus du départ. D’un point de vue professionnel, la dégradation des conditions de travail imputée à des moyens jugés insuffisants est le motif le plus souvent cité, associé ou non à des insatisfactions en matière de carrière auxquelles peuvent s’ajouter une sensation d’usure et l’envie de changer radicalement d’activité. De nombreux militaires estiment enfin le secteur civil, public ou privé, moins exigeant et plus rémunérateur. »
Le salaire n’est pas un frein à la migration gendarmesque, au contraire !
http://policerurale.over-blog.com/article-35783491.html

cette étude est très intéressante, mais que fait on pour palier à cela, puisque l'on sait d'ou vient le malaise !
autre remarque en fonction de l'emploi et du lieu ou l'on se trouve on est pas sur le meme pied d'égalité. Il faut avouer que les plus défavorisés sont bien les gendarmes de brigade, qui n'ont aucun avantage par rapport à leurs camarades dans les services, etc.. ni financier, alors comment peut on demander plus sans avoir plus, au bout d'un moment, il y a forcément un beug !

mili22 a écrit:

vous n etes au courant de rien concernant votre reconversion possible, les textes sur la reconversion, le detachement, la retraite, le cumul etc...

le moindre second-maitre chez nous, a deja entendu parler, ou sait deja tout ca, j ai 15 ans et demi de service, ca fait deja 3 à 4 ans, que je sais cela, les références des textes, a qui demander, qui aller voir etc

il y a un gros travail de non-communication dans vos BRH, chez vos supérieurs etc, dans mon unité, on en parle en toute clarté, majors, maitre-principaux etc , entre officiers-mariniers, nous echangeons nos savoirs en la matiere, il y a une vraie cohésion a mon avis....
la seule chose que nous ne donnons pas, c est le nom de l entreprise qui recrute lorsque l on est sur le départ !!!ce qui est de bonne guerre, apres, on en discute si il y a encore de la place....

c est affolant!! non?

En 1992 j'ai bénéficié à la BSM de Lorient de cours de rattrapage ou plutôt de remise à niveau en math, physique (avec des profs du contingent) pendant mes heures de travail. Il y avait une cellule de reclassement qui s'occupait de tout ( test dans le civil du niveau de culture réunions d'information sur la reconversion, concours des emplois réservés etc...) plus détachement possible de 6 mois pour formation professionnelle) j'en ai bénéficié. Il existait aussi d'autres structures au niveau régional pour accompagner le futur "retraité" dans ses démarches pour prospecter (je ne me souviens plus du nom exact) vers de futurs employeurs. Pour l'époque c'était pas mal et je pense que les cellules reconversion ce sont améliorées(enfin j'espère car tout est une histoire de fric aussi) Mili22 pourra confirmer ou infirmer. Chez les Gmes rien de tout ça? Le grand vide! Rassurez moi parce que les textes sont fait pour les militaires et pas spécialement pour la MN.

oui hastalavista , je confirme que c est pour tout le monde, et que cela s est grandement amélioré..

en revanche aberrant ce manque de transmission d information

Salut Hasta et mili22
Contrairement aux militaires des 3 armées, le gendarme de part son statut, a "vocation" à faire toute sa carrière au sein de l'Institution jusqu'à la limite d'âge.
Il est vrai que les temps ont changé et que de plus en plus de gendarmes se posent la question d'une nouvelle orientation professionnelle.
Il y a une cellule de reconvertion dans chaque département.
Il suffit de chercher les coordonnés via l'Intranet Gendarmerie.

mili22 a écrit:

oui hastalavista , je confirme que c est pour tout le monde, et que cela s est grandement amélioré..

en revanche aberrant ce manque de transmission d information

En gendarmerie, si tu veux être bien servi, il faut aller chercher le rens à la source... un peu comme tu fais en interceptant les messages à la sortie du PC-trans .....

hans87 a écrit:

Salut Hasta et mili22
Contrairement aux militaires des 3 armées, le gendarme de part son statut, a "vocation" à faire toute sa carrière au sein de l'Institution jusqu'à la limite d'âge.
Il est vrai que les temps ont changé et que de plus en plus de gendarmes se posent la question d'une nouvelle orientation professionnelle.
Il y a une cellule de reconvertion dans chaque département.
Il suffit de chercher les coordonnés via l'Intranet Gendarmerie.

Salut hans et mili22

Alors qu'ils se sortent les doigts les candidats, ce n'est pas non plus tombé tout cuit dans ma main à chacun de se prendre en charge aussi puisqu'ils sont demandeur d'un changement d'orientation. Eh les raleurs!!! Le civil c'est la jungle c'est chacun sa merde (d'ailleurs je n'en croyait pas mes yeux 2 ans à m'en remettre et un gros doute sur le bien fondé de mon départ de l'armée)

Le problème chez les Gmes c'est que vous fonctionnez en Légion qui est d'un niveau régional je crois tandis que dans la Marine chaque unité, BSM lorient ou Grouco et fusilier possède un BA et un BM, les navires de surface (les cibles) font partie de l'escadre de l'atlantique ou du grand lac ( j'espère qu'il n'y a pas de moko ici) et ont également une structure administrative et militaire peut être que le problème vient de là aussi (trop loin dur à joindre etc...)

C'est pas faux, Elias
Bah oui Hasta, Faut prendre son destin en main surtout pour aborder la jungle du secteur privé

hans87 a écrit:

C'est pas faux, Elias
Bah oui Hasta, Faut prendre son destin en main surtout pour aborder la jungle du secteur privé

Oh tu sais le secteur public c'est aussi la jungle pas d'esprit de groupe ou de corps comme j'aipu trouver dans les Uboot et comme il y a chez les fusiliers marins. Chez les moblos je pense que ça existe aussi mais j'en suis beaucoup moins sûr pour les blancs.

Oui c'est vrai et puis la vie est tellement Koursk............

hans87 a écrit:

Oui c'est vrai et puis la vie est tellement Koursk............

Tiens tu as eu des nouvelles de Mav toi

Mais revenons au sujet interessant pour les futurs ex gmes

Tu as entièrement raison.
La parole est à.......................................Démocratievitale.

hans87 a écrit:

Tu as entièrement raison.
La parole est à.......................................Démocratievitale.

et à Omnis veritas, je ne sais pas quoi ...

Pour revenir au sujet initial, il m'a semblé lire qu'un changement d'orientation professionnelle était du :
- aux contraintes sur la vie de famille
- au poids de la hiérarchie
- les contraintes professionnelles

C'est assez curieux, je suis tombé récemment sur un site où les salariés notent leur entreprise...Et j'ai trouvé les mêmes éléments pour les motivations de départ. Quelle est l'originalité du militaire dans tout ça ? C'est que les droits à retraite sont plus avantageux...et que celui qui en a marre, le courage et la motivation (car, pour ma part, je pense que c'est un saut périlleux...mon boulot me fait râler, un peu, beaucoup, souvent....mais je sais ce que je quitte, je ne saurai jamais vers où je vais) peut se reclasser relativement jeune dans le privé avec une garantie pécuniaire pour lui et sa famille.

bonjour,

j ai mon adjoint qui a déposé son dossier de pension ce matin au BM (bureau militaire, bureau RH)

il aura, avec 15 ans de service et l indice 334 (maitre=sergent chef au desssus de 13 ans de service),

636 euros de pension de retraite

(une dizaine de corde lisse, quelques heures de vols en hélico, 3 missions a la réunion (3x4 mois), 2 a la martinique (2X4mois) et 1 de 6 mois a Nouméa.

en discutant avec lui, il me dit que sa belle soeur en faisant 35 heures réelles avec une convention à 39 h, gagne autant que lui, c est a dire 1500 euros, (elle trie des salades).

sa pension est certe minime, mais je lui ai dit que c etait la juste contre-partie de 15 ans a avoir été usé jusqu a la moelle....

tout ca pour dire que je ne considere pas un droit avantageux la retraite a 15 ans.....c est normal tout simplement, ce n est pas donné a tout le monde pouvoir etre militaire (quelque soit la spécialité), l aptitude médicale, sportive, le mental, la chance (blessures etc), de réussir a faire 15 ans encore moins....

ceux qui y réussissent....se retrourne en se disant : wouahhhh deja, mais en fait, lorsque l on debute, on se dit, p...tain, encore toutes ces années !!!

c est aussi pour cela que le pouvoir en place a réitéré son attachement a garder ce systeme pour les mili (tout en le contournant avec la suppression des 1/5 de bonifications, l accroissement du nombre d annuités etc)

ce collegue dont je parlais plus haut touchera 20 euros de moins que l ancien minimum légal de 652 euros avec seulement 18 annuités alors que lui meme en possede 20 !!!!

ce malaise gendarmique (puisque l on est sur un forum de gendarmes et citoyens) est aussi le malaise militaire...

hastalavista a écrit:

Oh tu sais le secteur public c'est aussi la jungle pas d'esprit de groupe ou de corps comme j'aipu trouver dans les Uboot et comme il y a chez les fusiliers marins. Chez les moblos je pense que ça existe aussi mais j'en suis beaucoup moins sûr pour les blancs.

Je voulais juste réagir à ton topic.
Tu sais, l'esprit de corps, c'est juste une affaire de personne vois-tu. Ca n'a rien à voir avec la GM, la GD ou je ne sais quoi. Tu parles de la mobile, lorsque j'étais moblo, tout le monde ne l'avait pas.
Je suis actuellement dans une grosse unité. Ben tous ne l'ont pas non plus. Perso, j'adopte cet esprit de coprs avec ceux qui l'ont comme moi, pour les autres ...
J'aime bien par exemple, quand on a commencé une mission à plusieurs, la terminer ensemble également. Pas question que le premier qui a fini s'en aille avant que tous aient terminé. Malheureusement, je constate que ça se perd de plus en plus ...
Je termine juste en disant qu'en blanche, tu reconnais facilement les anciens moblos

les chevaliers du ciel a écrit:

hastalavista a écrit:

Oh tu sais le secteur public c'est aussi la jungle pas d'esprit de groupe ou de corps comme j'aipu trouver dans les Uboot et comme il y a chez les fusiliers marins. Chez les moblos je pense que ça existe aussi mais j'en suis beaucoup moins sûr pour les blancs.

Je termine juste en disant qu'en blanche, tu reconnais facilement les anciens moblos

Comment fait-on à ce jour ? à mon époque c'était facile mais depuis que le gros rouge a été remplacé par le coca par la jeune génération je ne vois pas

Je vois qu'il y en a qui ont fait l'école du rire c'est bien ...

Je parle juste d'état d'esprit, de mentalité, de certaines choses que l'on apprend en mobile, que l'on conserve par la suite et qui ressurgissent comme par réflexe ...

les chevaliers du ciel a écrit:

Je vois qu'il y en a qui ont fait l'école du rire c'est bien ...

Je parle juste d'état d'esprit, de mentalité, de certaines choses que l'on apprend en mobile, que l'on conserve par la suite et qui ressurgissent comme par réflexe ...

OK, un coup de matraque et aprés ont discute............donc rien n'a changé, me voila ravi.

Bonsoir

Brigadier chef de la police nationale, echelon terminal (5° ech) ;
si je pars à la retraite maintenant, avec 75%, j'aurai environ 2000 euros par mois...
je vais rester jusqu'à l'age limite pour finir major ; j'espere donc avoir 2280 euros (je serai à 80%) (pour les esprits chagrins, j'ai reussi l'examen de major en 2007 et j'attends la nomination)
http://police.unsa.org/IMG/pdf/Retraites_CEA-UNSA.pdf

bonne soirée

SIPM ne fais pas semblant de ne pas comprendre tu veux ...
Puisque tu es ancien de l'arme, peut-être es-tu ancien moblo ? Auquel cas, tu dois savoir ce que je veux dire ...
Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
Sur ce , terminé en ce qui me concerne !

les chevaliers du ciel a écrit:

SIPM ne fais pas semblant de ne pas comprendre tu veux ...
Puisque tu es ancien de l'arme, peut-être es-tu ancien moblo ? Auquel cas, tu dois savoir ce que je veux dire ...
Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
Sur ce , terminé en ce qui me concerne !

j'ai tourné cela à la dérision tout simplement, effectivement j'ai été moblo et ensuite criquet dans la boite à "pandores", maintenant je suis dans la "petite" maison d'en face avant de rejoindre celle dans la prairie.....

salut a tous

c'est pas nouveau cela fait 33 ans que je suis dans la boutique et le commandement a toujours agit de cette façon je ne vois pas pourquoi les seigneurs vont se priver de ces privilèges.

ils se sont calmés après 2001 car ils ont eu peur pour leurs carrières et certains se sont mis de notre coté mais malheureusement il n'était pas loin de la retraite.
aujourd'hui aprés avoir partagé le gateau du pagre entre eux et nous laissant des miettes
ils sont redevenus seigneurs et nous la base nous sommes à la merçi de leur ( dada caprices et bien sur de leur humeur ) yaca il faut et si il y a un mais garde à vous excecuté

j'ai eu une réflexion un jour d'un officier supérieur lors d'une instruction """ vous n'étes pas là pour reflechir mais agir et effectuer les ordres sinon """ panpan cucu """"

certains disent il faut donner ça au PSO au début ils avaient un certain crédit maintenant on ne les écoutent même plus alors pour ma part je pense que certains d'entre nous ont été mis en place pour saborder le navire et prouver que la fusion entre les deux forces est une bonne chose