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 Violence des enfants : adultes responsables?

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Komugi chan
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democratievitale
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MessageSujet: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 5 Juin 2009 - 17:12

Voila un sujet bien d'actualité, la jeunesse serait de plus en plus violente et ce de plus en plus tot, les lois ou propositions de lois fleurissent sur le sujet;
est ce vraiment nouveau?
qui est responsable?
legiferer peut il repondre au probleme?


Pour base de reflexion:
http://www.agoravox.fr/rdv-de-l-agora/article/enfants-violents-adultes-coupables-57021
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jmcr
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 5 Juin 2009 - 23:12

Ben c'est simple......la violence, tu sais que ça fait mal quand tu reçois une "torgnole", mais si tu mets une torgnole a un gamin....aujourd'hui il compose le numéro vert "enfance maltraité".....donc plus de torgnoles....donc plus de repères....et ça fini en escalade pale

Peut être un peu simpliste.....mais j'ai quand même des souvenirs d'école ou de collège où il aurait pas fait bon du tout faire le 10 ème de ce que l'on tolère aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 0:01

J'adère à jmcr...
Je ne sais pourquoi , mais c'est ainsi.
Je ne sais plus ou situer la maltraitance, est ce que ça se passe chez nous les anciens ou chez les plus jeunes .
Va savoir ... confused
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 2:11

jmcr a écrit:
Ben c'est simple......la violence, tu sais que ça fait mal quand tu reçois une "torgnole", mais si tu mets une torgnole a un gamin....aujourd'hui il compose le numéro vert "enfance maltraité".....donc plus de torgnoles....donc plus de repères....et ça fini en escalade pale

Peut être un peu simpliste.....mais j'ai quand même des souvenirs d'école ou de collège où il aurait pas fait bon du tout faire le 10 ème de ce que l'on tolère aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 9:34

Violence des enfants : adultes responsables? 384737

Bonjour,

Moi aussi, j'adhère complètement au post de jmcr, je pense que l'on est entré dans l'ère de "l'enfant roi" et que cela pourrait bien se payer à l'avenir.
Etant gosse, j'ai parfois reçu un coup de pied au cul ou une petite baffe de temps à autre après des conneries mémorables, et cela ne m'a jamais tué! Bien au contraire, être remis dans le droit chemin est parfois salutaire.Une mère à la maison était aussi très important!
Les jeux de l'époque et le peu de télévision y sont aussi pet-être pour quelque chose! La TV en noir et blanc, le peu de chaines, le patronage, le catéchisme, les classes d'école raisonnablement chargées, l'armée, tout cela contribuait alors à la formation de notre éducation. Maintenant, il n'y a pour la plupart plus tout cela, c'est les jeux vidéos avec les consoles hors de prix dès le plus jeune âge, la télévision dans la chambre, les parents qui sont au travail à deux ou alors qui ne s'occupent plus du tout de leur progéniture sauf pour aller râler sur les profs quand elle est punie.... Aïe aïe aïe.
Pas bon, tout cela.....

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Komugi chan
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 11:28

L'exemple le plus frappant qu'il m'ait été donné de voir en matière d'éducation est celui d'un couple d'amis venus en vacances à la maison pendant trois semaine avec leurs trois enfants : une fille de douze ans, un garçon de neuf ans et la plus jeune, six ans.
Le père est d'origine indienne, d'une famille sikh, la mère est polonaise (ils se sont rencontrés à Gdansk, où lui était enseignant à l'université), et ils vivent depuis plusieurs années en Suède où ils ont immigré, en raison de la différence de niveau de vie. Au cours de ces trois semaines, à ma grande stupéfaction, je n'ai assisté qu'à une seule dispute entre les deux filles, vite réglée. Pas une seule insulte, pas une seule bagarre, pas de gros mots. Sidérant !

Au cours de ces trois semaines, j'ai pu observer l'attitude des parents envers les enfants : l'un et l'autre se comportent en fonction du bien être des enfants, et conditionnent leurs décisions à celui-ci. Ils ne se disputent jamais devant eux à leur sujet, et en cas de désaccord, en parlent calmement hors de leur présence.

Les décisions concernant les activités des enfants sont prises après en avoir parlé avec eux, et en tenant compte de leurs demandes, et des possibilités du moment. Exemple : un jour les enfants demandent à aller à la piscine. La décision est prise d'y aller le lendemain. Entre temps survient un événement X imprévu, qui fait qu'il devient impossible d'aller à la piscine au jour et à l'heure prévue. Pour éviter toute contestation, le père réunit les enfants, et leur explique les raisons objectives pour lesquelles ils ne pourront pas y aller le lendemain, mais leur propose de les y emmener le jour suivant, et leur propose également à la place une autre activité qu'ils acceptent de bon cœur. Les enfants comprennent parfaitement, et acceptent sans piper la frustration de ne pas aller à la piscine au moment prévu.

Un autre jour, les enfants demandent à utiliser l'ordinateur pour faire un jeu. Le temps d'utilisation de l'ordinateur pour chacun est divisé par trois également, la plus petite commence, puis le garçon, et la grande sœur termine. Aucun motif de dispute, personne ne veut empiéter sur le temps de l'autre.
La fille aînée se sent responsable vis à vis des plus jeunes, elle aide sa petite sœur dans le fonctionnement du jeu, puis son frère, et une fois que leur temps est écoulé, elle utillise l'ordinateur à son tour.
Pendant le temps où chacun joue, les autres commentent le jeu, donnent des conseils au joueur, saluent ses performances.

A table, le père commence par servir la plus jeune, puis le garçon, puis la grande sœur, et termine par les adultes. Dans la vie de tous les jours, il responsabilise les enfants les uns par rapport aux autres, insistant sur le fait qu'ils doivent prendre soin les uns des autres, leur niveau de responsabilité étant proportionnel à leur âge.

Les parents ne mettent pas de limite ni d'interdits inutiles, et quand ils en posent, le font en expliquant leur utilité pour les enfants, afin que ceux-ci les comprennent et les acceptent. Ce qui m'a frappée le plus dans les relations parents/enfants de ce couple est le respect témoigné aux enfants par les parents, et réciproquement, et l'acceptation par les enfants d'une autorité bienveillante qu'ils savent indispensable à leur bien-être.

Une éducation basée sur des rapports d'intelligence et de respect mutuel, et non des rapports de force.

Pendant ces trois semaines, j'ai pris une magistrale leçon d'éducation.

Notre problème éducatif est que nous sommes passés d'une éducation basée sur la force de l'autorité, à une éducation basée sur la force de l'opposition à l'autorité. Autrefois, c'étaient les profs et les parents qui étaient les plus forts, tandis qu'aujourd'hui ce sont les enfants opposants à l'autorité qui sont les plus forts. Mais dans un cas comme dans l'autre, nous restons prisonniers des rapports de force, dans toutes nos réactions, au sein de la famille, mais également dans la société toute entière, à commencer par les rapports des gouvernants envers les gouvernés.

Ces rapports de force nous maintiennent dans le conflit, ils structurent tous les niveaux de la société, et au delà, les relations des pays entre eux, et, au niveau militaire, la nature de nos stratégies elles-mêmes.

Pour en sortir, nous devons opérer une révolution mentale et structurelle consistant à sortir de l'intelligence des rapports de force, pour instaurer des relations basées sur la force des rapports d'intelligence.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 11:48

democratievitale a écrit:
Voila un sujet bien d'actualité, la jeunesse serait de plus en plus violente et ce de plus en plus tot, les lois ou propositions de lois fleurissent sur le sujet;
est ce vraiment nouveau?
qui est responsable?
legiferer peut il repondre au probleme?


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Une solution, solliciter "Super Nanni"
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 12:42

Komugi chan a écrit:
L'exemple le plus frappant qu'il m'ait été donné de voir en matière d'éducation est celui d'un couple d'amis venus en vacances à la maison pendant trois semaine avec leurs trois enfants : une fille de douze ans, un garçon de neuf ans et la plus jeune, six ans.
Le père est d'origine indienne, d'une famille sikh, la mère est polonaise (ils se sont rencontrés à Gdansk, où lui était enseignant à l'université), et ils vivent depuis plusieurs années en Suède où ils ont immigré, en raison de la différence de niveau de vie. Au cours de ces trois semaines, à ma grande stupéfaction, je n'ai assisté qu'à une seule dispute entre les deux filles, vite réglée. Pas une seule insulte, pas une seule bagarre, pas de gros mots. Sidérant !

Au cours de ces trois semaines, j'ai pu observer l'attitude des parents envers les enfants : l'un et l'autre se comportent en fonction du bien être des enfants, et conditionnent leurs décisions à celui-ci. Ils ne se disputent jamais devant eux à leur sujet, et en cas de désaccord, en parlent calmement hors de leur présence.

Les décisions concernant les activités des enfants sont prises après en avoir parlé avec eux, et en tenant compte de leurs demandes, et des possibilités du moment. Exemple : un jour les enfants demandent à aller à la piscine. La décision est prise d'y aller le lendemain. Entre temps survient un événement X imprévu, qui fait qu'il devient impossible d'aller à la piscine au jour et à l'heure prévue. Pour éviter toute contestation, le père réunit les enfants, et leur explique les raisons objectives pour lesquelles ils ne pourront pas y aller le lendemain, mais leur propose de les y emmener le jour suivant, et leur propose également à la place une autre activité qu'ils acceptent de bon cœur. Les enfants comprennent parfaitement, et acceptent sans piper la frustration de ne pas aller à la piscine au moment prévu.

Un autre jour, les enfants demandent à utiliser l'ordinateur pour faire un jeu. Le temps d'utilisation de l'ordinateur pour chacun est divisé par trois également, la plus petite commence, puis le garçon, et la grande sœur termine. Aucun motif de dispute, personne ne veut empiéter sur le temps de l'autre.
La fille aînée se sent responsable vis à vis des plus jeunes, elle aide sa petite sœur dans le fonctionnement du jeu, puis son frère, et une fois que leur temps est écoulé, elle utillise l'ordinateur à son tour.
Pendant le temps où chacun joue, les autres commentent le jeu, donnent des conseils au joueur, saluent ses performances.

A table, le père commence par servir la plus jeune, puis le garçon, puis la grande sœur, et termine par les adultes. Dans la vie de tous les jours, il responsabilise les enfants les uns par rapport aux autres, insistant sur le fait qu'ils doivent prendre soin les uns des autres, leur niveau de responsabilité étant proportionnel à leur âge.

Les parents ne mettent pas de limite ni d'interdits inutiles, et quand ils en posent, le font en expliquant leur utilité pour les enfants, afin que ceux-ci les comprennent et les acceptent. Ce qui m'a frappée le plus dans les relations parents/enfants de ce couple est le respect témoigné aux enfants par les parents, et réciproquement, et l'acceptation par les enfants d'une autorité bienveillante qu'ils savent indispensable à leur bien-être.

Une éducation basée sur des rapports d'intelligence et de respect mutuel, et non des rapports de force.

Pendant ces trois semaines, j'ai pris une magistrale leçon d'éducation.

Notre problème éducatif est que nous sommes passés d'une éducation basée sur la force de l'autorité, à une éducation basée sur la force de l'opposition à l'autorité. Autrefois, c'étaient les profs et les parents qui étaient les plus forts, tandis qu'aujourd'hui ce sont les enfants opposants à l'autorité qui sont les plus forts. Mais dans un cas comme dans l'autre, nous restons prisonniers des rapports de force, dans toutes nos réactions, au sein de la famille, mais également dans la société toute entière, à commencer par les rapports des gouvernants envers les gouvernés.

Ces rapports de force nous maintiennent dans le conflit, ils structurent tous les niveaux de la société, et au delà, les relations des pays entre eux, et, au niveau militaire, la nature de nos stratégies elles-mêmes.

Pour en sortir, nous devons opérer une révolution mentale et structurelle consistant à sortir de l'intelligence des rapports de force, pour instaurer des relations basées sur la force des rapports d'intelligence.

Alors là Komugi, chapeau bas
C'est inscrit dans mes rêves et un idéal de type relationnel.

Seul soucis, la prise de conscience des individus par rapport au cercle infernal du rapport de force comme seule issue ?

La capacité individuelle de perception et de contrôle des humeurs, pouvant freiner cette alternative de relationnel, car j'ai l'impression que nous ne sommes pas égaux à ce niveau de conscience et englués dans la facilité ?

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MessageSujet: Darwinisme social?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 13:27

Ok je suis completement d accord avec tout ce qui vient d etre dit....

pourtant vous ne semblez prendre en compte que les situations "ideales"
un toit agreable, 2 parents, capables d etre materielement presents pour leurs enfants, des assietes remplies, des loisirs pour faire descendre la pression, etc etc

de plus, ce que Komugi decrit me semble contraster enormement des models dispensés, par le systeme scolaire, les medias, le monde du travail etc. qui ne sont pas des models d altruisme et d intelligence.

On ne construit pas le monde uniquement pour les plus forts, les plus intelligents et les plus chanceux.
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Komugi chan
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 13:31

C'est vrai, Lorraine, nous ne sommes pas égaux ici.
Toutefois, nous sommes sur ce forum, à 99 % environ, tous issus de la même culture, nous avons subis les mêmes influences, parlons la même langue, autrement dit, nous sommes tous dans le même bateau. Nous avons tous été élevés dans un contexte qui ne nous a rien appris de la nature de nos émotions, de l'organe de notre système nerveux dans lequel elles naissent, le thalamus, et comment nous pouvons non pas les nier, ni les "dominer", mais dans un premier temps, être attentifs à ce que nous éprouvons, à ce que nos émotions nous enseignent, aux informations qu'elles nous transmettent, et dans un deuxième temps, à partir de là, passer à l'étape de la réflexion, de l'analyse, avant d'agir, qui se passe dans une autre partie de notre système nerveux, le cortex.

Les disciplines qui permettent de sortir de là sont récentes, elles datent du XX° siècle, dans la mesure où elles ont été élaborées à partir des connaissances scientifiques du XX° siècle : physique quantique et théorie de la relativité en physique, et les découvertes, en biologie, sur notre système nerveux, qui était auparavant appelé "la boite noire", dont nous ne connaissions rien. Je parle de disciplines, pas de faux savoirs.

Nous sommes à une étape charnière de notre évolution, entre deux paradigmes : d'un côté avec une évolution scientifique et technique évoluée, basée sur des connaissances que nous n'avons pas encore intégrées aux niveaux humains. A ces niveaux humains, nous raisonnons encore sur les étapes d'évolution précédente, à partir de visions de l'homme et du monde datant de l'antiquité et du XVII° siècle.

Il ne peut pas en être autrement, nous ne pouvons pas aller plus vite que la musique. Nous sommes dans une situation comparable à celle de nos ancètres vivant à l'époque de Galilée et de Copernic, dont les découvertes en astronomie bouleversaient toute leur vision du monde d'une terre plate et située au centre de ce monde, et leur vision de l'homme comme "un animal doué de raison, composé d'un corps et d'une âme", qui datait d'Aristote.

Et dans une certaine mesure, la révolution de 1789 est à considérer dans le cadre du changement de paradigme de l'époque, dans le changement de la vision de l'homme et du monde. Elle en est une des conséquences.

Aujourd'hui, la prochaine étape passe par la découverte de notre système nerveux, l'apprentissage de l'utilisation de ses fonctions, et l'intégration, aux niveaux humains, des connaissances sur lesquelles repose notre évolution scientifique.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 13:40

democratievitale a écrit:
Ok je suis completement d accord avec tout ce qui vient d etre dit....

pourtant vous ne semblez prendre en compte que les situations "ideales"
un toit agreable, 2 parents, capables d etre materielement presents pour leurs enfants, des assietes remplies, des loisirs pour faire descendre la pression, etc etc

de plus, ce que Komugi decrit me semble contraster enormement des models dispensés, par le systeme scolaire, les medias, le monde du travail etc. qui ne sont pas des models d altruisme et d intelligence.

On ne construit pas le monde uniquement pour les plus forts, les plus intelligents et les plus chanceux.

Contrairement à ce que tu supposes, le couple dont il est question ne fait pas partie des plus chanceux. Lui a commencé à travailler à 19 ans à Delhi comme chauffeur de taxi, pour gagner sa vie. Plus tard il est allé travailler en Pologne, puis il est parti travailler en Suède comme chauffeur de taxi car il gagnait davantage en Suède comme taxi que comme prof de fac en Pologne. En Suède sa femme est aide maternelle dans une école, et lui travaille également dans cette école comme "homme à tout faire". Ils sont d'origine modeste, et sont des travailleurs immigrés en Suède. Ils ont eu dans une certaine mesure des problèmes similaires à ceux des gens immigrés en France. Ils ont du apprendre une nouvelle langue, s'adapter à un nouveau pays, trouver du travail, etc... Ils ont quitté leurs familles respectives en Inde et en Pologne, et ne les revoient pas tous les ans.

S'ils étaient aussi présents avec leurs enfants, c'est qu'ils étaient en vacances, car le reste du temps, ils travaillent tous les deux.

Donc pas du tout des privilégiés, ni des "plus forts" ni des "plus chanceux".
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MessageSujet: Une histoire de models.   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 14:59

Tes interventions sont toujours interessantes. je t en remerci.


La Chance n est pas un statut definissable sur un seul point.

Naitre en france est une chance car c est un pays ou l on peut encore exprimer sa voix (de moins en moins mais c est un autre debat)
naitre blanc, naitre de parents lettrés, etre elevé par ses 2 parents, naitre dans un lieu de vie qui permet l epanouissement et le sentiment de securité etc... , sont autant de facteurs qui ici, accroissent la Chance de l individu.


Ces criteres ne sont pas frequement acquis.

La violence est l expression d un mal etre il me semble

On oubli aussi bien souvent que les enfants ont souvent acces aux medias et subissent une violence depuis toujours.
Voir la guerre, les maladies, le terrorisme, le chomage, la fonte des glaces, .......................
ce sont des facteurs supplementaires qui, greffés a un contexte personnel plus ou moins difficile, engendre une expression violente.

Comment la violence pourrait decroitre dans une societe qui vend la violence comme la seule solution, y comprit aux plus haut niveaux de responsabilité?

Difficile de faire comprendre a un enfants qui subi la violence, de ne pas la commetre a son tour.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 16:14

democratievitale a écrit:
Tes interventions sont toujours interessantes. je t en remerci.


La Chance n est pas un statut definissable sur un seul point.

Naitre en france est une chance car c est un pays ou l on peut encore exprimer sa voix (de moins en moins mais c est un autre debat)
naitre blanc, naitre de parents lettrés, etre elevé par ses 2 parents, naitre dans un lieu de vie qui permet l epanouissement et le sentiment de securité etc... , sont autant de facteurs qui ici, accroissent la Chance de l individu.


Ces criteres ne sont pas frequement acquis.

Tout dépend de ce qu'on en fait. J'ai connu un garçon qui était "chanceux" au départ : famille "parfaite", études brillantes, tout baigne. Le gars se retrouve ingénieur à 21 ans. Et là, confronté pour la première fois au monde environnant à l'extérieur de son milieu familial et de sa grande école, il prend une grande claque et se dit : "Ce monde ne me convient pas du tout et ne m'intéresse pas. Je vais donc me suicider, et je ne sais pas où j'atterrirai, mais ça ne pourra pas être pire que cette planète." Et là, il absorbe des médicaments et se retrouve en hôpital psy.

S'il avait été issu d'un milieu moins protégé, et avait été confronté au monde réel plus tôt, il n'aurait pas vécu ce choc et aurait pu vivre les choses plus facilement.

Un manque de chance apparent au départ peut se révéler une chance plus tard. Tout dépend de ce qu'on en fait. Je connais des enfants d'immigrés marocains qui ont toujours vu leur parents faire des travaux durs et manquer d'argent, qui considèrent comme une chance le fait de pouvoir étudier et sont les premiers de la classe. Et s'ils ne trouvent pas de travail une fois diplômés dans leur domaine, ils n'hésitent pas à aller travailler dans l'épicerie de leur père. Et ils ne se considèrent pas comme manquant de chance.

Tout dépend de la façon d'affronter les situations. Tu peux considérer les choses qui t'arrivent comme une calamité, dire que tu es le plus malheureux au monde, en vouloir aux gens qui sont plus chanceux que toi à d'autres niveaux, et être violent envers eux, mais cela te rendra malheureux.
Tu peux aussi considérer les difficultés comme des occasions de les surmonter, et quand tu y parviens, tu es fier de toi.

democratievitale a écrit:
La violence est l expression d un mal etre il me semble

On oubli aussi bien souvent que les enfants ont souvent acces aux medias et subissent une violence depuis toujours.
Voir la guerre, les maladies, le terrorisme, le chomage, la fonte des glaces, .......................
ce sont des facteurs supplementaires qui, greffés a un contexte personnel plus ou moins difficile, engendre une expression violente.

Certains peuvent réagir violemment, d'autres peuvent déprimer complètement, et d'autres peuvent vivre du mieux qu'ils peuvent dans tout ça. Il ne faut pas voir que ce qui ne va pas. On se polarise là dessus, mais à côté de ça, on a quand même des possibilités aujourd'hui que n'ont jamais eu les générations qui nous ont précédés : regarde la somme de connaissances à laquelle on peut accéder par internet, la chance qu'on a de pouvoir communiquer hors des limites de l'espace temps, une espérance de vie bien plus importante qu'auparavant, etc... Si tu te polarises sur le négatif, tu passe à côté de tes chances, et à côté de toute la magie du monde, de la vie...
democratievitale a écrit:

Comment la violence pourrait decroitre dans une societe qui vend la violence comme la seule solution, y comprit aux plus haut niveaux de responsabilité?
Ce n'est pas parce qu'on nous présente la violence comme seule solution qu'il n'en existe pas d'autres, et les gens ont de plus en plus tendance à prendre du recul par rapport à ce qu'on leur dit, d'après ce que je constate. Ce n'est pas parce qu'on te prend pour un imbécile que tu es obligé de te comporter en imbécile; cela ne dépend pas des autres, mais de toi.
Déjà, si ça pouvait amener les gens à reprendre davantage confiance en eux-mêmes, ce serait une bonne chose.

democratievitale a écrit:
Difficile de faire comprendre a un enfants qui subi la violence, de ne pas la commetre a son tour.

Les Québecois ont fait un travail important pour les parents maltraitants, en les aidant à ne pas reproduire ce qu'ils ont vécu eux-mêmes en tant qu'enfants, hors d'une problématique de culpabilité, et en les aidant à surmonter leurs émotions quand ils sentent qu'ils deviennent violents.
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marcel
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 17:04

Chacun doit tenir son rôle dans l’éducation des jeunes. Il faudrait élargir le débat sur le rôle de l’école, le rôle des parents, le rôle des fréquentations de l’adolescent, le rôle des représentants de la loi et la cohérence de toutes ces influences.

La démission familiale ne renvoie pas uniquement au problème d’un père absent qui travaille de nuit et qui dort le jour et d’une mère laxiste à l’égard de son fils. Elle concerne les relations entre enfants eux-mêmes. Les plus grands associent en effet le jeu et l’illégalisme.

Par exemple voler dans un supermarché, tagger les murs, détériorer un édifice public (Abribus, cabine téléphonique par exemple) deviennent de plus en plus des passe-temps. Il n’y a pas pour eux de différence majeure entre jouer au foot et jouer à détériorer. Les jeunes le reconnaissent eux-mêmes quand ils disent qu’ils le font «pour s’éclater ».

La notion d’illégalité, et surtout de risque de sanction, n’a pas de sens pour eux. Ces «occupations » finissent par se banaliser et ils entrevoient alors la possibilité de pratiques plus intenses. Ils sont rarement inquiétés pour les menus forfaits accomplis ici et là. Ils ne connaissent plus les devoirs élémentaires comme celui de respecter les codes de la société

Je ne m’attarderai pas sur les enseignants de certaines écoles qui, terrorisés d’avance, se contente de tenir le coup à défaut de tenir leur classe.

Le sentiment d’être traité injustement envahit souvent le conducteur pris en infraction ; il compare la rapidité et la certitude de la sanction qui lui est appliquée avec la lenteur et l’incertitude de celle qui, selon lui, est infligée aux délinquants dont il a été ou il pourrait être la victime.

L’impunité dont le jeune délinquant bénéficie fréquemment, légalement, ou opportunément, lui confère un sentiment de puissance dont la conséquence quotidienne est un regain d’agressivité vis-à-vis des services de sécurité, qu’ils soient publics ou privés.

A quoi sert l’éducation d’un jeune si son entourage est contre l’application de la loi et le travail de ses représentants ?

Le système scolaire a sans doute un rôle essentiel à jouer. Il peut être lieu d’intégration et d’épanouissement, comme lieu d’échec et de marginalisation.

L’industrie audiovisuelle a sa part de responsabilité également. Lorsqu’un jeune arrive à l’âge 16-17 ans, il a déjà vu au cinéma ou à la télévision 15 à 20 000 meurtres, sans parler des jeux vidéo où le héros doit abattre le plus d’ennemis possibles dans des situations au réalisme saisissant

Il y a trop d’enfants vulnérables élevés dans cette culture de violences, qui sont progressivement désensibilisés aux conséquences de cette violence. Cela risque de les pousser à commettre à leur tour des actes violents.

Tout délinquant est un être épris d’une certaine liberté. Selon son éducation, son mode de vie, chacun a sa propre conception de la liberté.

Elle est perçue souvent différemment d’une communauté à l’autre, d’une religion à l’autre.

La sanction est éducative, elle doit rappeler à tout citoyen qu’il y a une règle, une norme, et de ce point de vue, la sanction est nécessaire

Hésiode, philosophe grec disait en 720 avant J.C. : «je n’ai plus aucun espoir pour l’avenir de notre pays si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable et sans retenue ».

Quelques trois cent ans plus tard, Socrate écrivait : «notre jeunesse est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Les enfants répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler ».

Les jeunes d’hier sont les adultes d’aujourd’hui, la société se renouvelle à chaque génération en se heurtant à la suivante

Le problème n’est pas nouveau. Il n’a fait que s’amplifier.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 6 Juin 2009 - 22:54

Ouais...

Komugi....d'accord avec toi sur le fait que l'on peut expliquer à un enfant......et d'ailleurs a chaque fois que j'ai pris une baffe....voir une trempe.....on m'a expliqué pourquoi.....bien que je le savais déjà Laughing

Ce dont je me souviens, c'est que j'avais pas envie d'y revenir toute les semaines Laughing

Donc, j'suis d'accord, une baffe sans explications, c'est pas bien........mais des explications et jamais de baffe, ben je crois que ça marche pas lol!
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 0:13

Bonsoir jmcr,

En fait je ne sais pas s'il y a des règles valables pour tout le monde. Personnellement, j'ai pris très peu de baffes, mais je m'en souviens encore. Par contre il y avait d'autres punitions (privée de dessert ou de télé quand il y a eu la télé), mais je n'étais pas chiante, je n'ai jamais "répondu" à mes parents, je travaillais plutôt bien à l'école, je me battais bien de temps en temps avec mes frères, mais le reste du temps on s'entendait plutôt bien, et à l'époque, l'éducation était assez vissée, bien plus qu'aujourd'hui. Je ne sortais pas le soir, les enfants étaient plus protégés, il n'y avait pas de drogue dans les lycées, beaucoup moins de misère qu'aujourd'hui, il y avait bien les "blousons noirs" dont parlaient les média, mais ça ne faisait pas partie du quotidien.

Maintenant une baffe, c'est parfois bien utile avec certains gamins qui font suer leur monde, quand le reste a échoué et qu'il faut une limite. La limite tombe, et ça calme tout de suite. Mais pour que ça ait de la portée, il faut que la baffe soit rare, parce que des baffes qui tombent sans arrêt pour des rien du tout, ça ne veut plus rien dire. Et quand arrive le moment où le gamin a atteint l'âge de les rendre, ça peut complètement dégénérer. Je connais des parents qui sont dans ce cas-là, et c'est l'enfer : le père va au commissariat pour se faire obéir du gamin parce qu'il risque de se faire casser la figure.
:x
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 10:20

Bonjour,

Toujours dans le sens de celui de Komugi,
Tout est à nuancer en fonction de la personnalité ou du caractère des parents et des enfants.

Pour ceux qui ne sont pas enfant unique, cela sera sans doute plus facile à comprendre. Au sein d'une même fratrie, quelle que soit la différence d'âge, chaque enfant est différent en tant "qu'éponge", par ses réactions et comportements. Idem l'apprentissage de ce qui est inculqué par les parents n'aura pas ni le même résultat, ni la même réception.

Au niveau de l'apprentissage, dès le plus jeune âge, ne peut on constater des différences essentielles liées aux habitudes ?
- Disputes et violences des parents, entre eux, et/ou envers les enfants, et pas toujours justifiées, mais surtout permanentes !
- Parler fort, avec virulence et sans habitude de réflexion !

qui donnent lieu très souvent à des appellations "style HLM" ou autres, car il faut le reconnaître, ce qui était valable à une certaine époque, l'est encore plus aujourd'hui :

suivant le volume de la voix, le vocabulaire utilisé, la manière de s'exprimer, on distingue clairement l'origine sociale d'un individu (sans même tenir compte de la tenue vestimentaire),
même la manière de marcher, de bouger est un indicateur social !

ces apparences là, marquent un individu dès son plus jeune âge et peuvent se renforcer ou bien s'estomper chez l'adulte ; mais là encore de manière inégale suivant le caractère +ou- influencable, et la dominante d'infuence !

PS : oubli d'un point sans doute important !

L'AMOUR filial et l'amour tout court, la naissance ! ou la base de la procréation !
Ce sentiment plus ou moins important en Potentiel, qui pourtant permet communication sincère, et surtout respect naturel !
Combien d'adultes sont aujourd'hui encore marqué inconsciemment par l'absence de ce lien affectif naturel, remplacé parfois par le devoir conventionnel d'être devenu parent ?
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 11:56

Ce qui a changé c'est que les enfants ne respectent plus les adultes c'est aux parents de les éduquer pour leur impliquer le respect d'autrui. Mes parents ne l'ont appris et je l'ai transmis à mon tour à mon fils.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 12:20

esmeraldableue a écrit:
Ce qui a changé c'est que les enfants ne respectent plus les adultes c'est aux parents de les éduquer pour leur impliquer le respect d'autrui. Mes parents ne l'ont appris et je l'ai transmis à mon tour à mon fils.

Bonjour Esmeraldableue,

je ne sais si cela a vraiment changé, dans le sens où il y a toujours eu des enfants qui ne respectaient pas les adultes, ni leurs parents d'ailleurs !
mais nous n'en parlions pas, ou du moins les médias n'en parlaient pas et puis la population était moins nombreuse et les structures familiales différentes.

reste la question du pourquoi, les parents doivent utiliser certains moyens, dont l'autorité pour inculquer,
ou bien dans certains cas il n'est pas nécessaire de les utiliser, et que ce respect s'instaure, se transmet naturellement ?
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 12:26

Lorraine a écrit:
esmeraldableue a écrit:
Ce qui a changé c'est que les enfants ne respectent plus les adultes c'est aux parents de les éduquer pour leur impliquer le respect d'autrui. Mes parents ne l'ont appris et je l'ai transmis à mon tour à mon fils.

Bonjour Esmeraldableue,

je ne sais si cela a vraiment changé, dans le sens où il y a toujours eu des enfants qui ne respectaient pas les adultes, ni leurs parents d'ailleurs !
mais nous n'en parlions pas, ou du moins les médias n'en parlaient pas et puis la population était moins nombreuse et les structures familiales différentes.

reste la question du pourquoi, les parents doivent utiliser certains moyens, dont l'autorité pour inculquer,
ou bien dans certains cas il n'est pas nécessaire de les utiliser, et que ce respect s'instaure, se transmet naturellement ?

voir mon dernier post et les paroles de Socrate :

«notre jeunesse est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Les enfants répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler ».

rien de neuf sous le soleil ... malheureusement ...
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 12:44

Notre monde est violent. Si vous ne le voyez pas, vous etes aveugles.
Komugi tu as evoqué le cas d un jeune homme qui s est suicidé et tu as tenté de m expliquer que un jeune en malaise ne reagit pas forcement de maniere violente, mais peut aussi etre conduit a la depression.

La depressionn n'est elle pas une forme de violence en soit?

Je peut comprendre ce jeune homme qui n a pas ete chanceux, bien au contraire.
Cacher la verité a son enfant, le faire vivre dans l ignorence et le deni de la realité l a poussé a la folie. Quoi de plus logique?
Je pense que beaucoup d entre nous pourraient eux aussi sombrer dans la folie si demain, un grand media se mettait, d un coup, a montrer la verité.

Je suis certain aussi que certain parmis le Peuple, certains luttent chaque jour contre uen certaine forme de folie.
Confrontés a une realité n ayant rien a voir avec l image que depeignent les medias, un sentiment de scizofrenie doit souvent les froler.

En depassant les efforts du cercle familial, pouvez vous me dire quels models notre societe offre a la jeunesse, donc a notre avenir?
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 12:47

Bonjour Marcel,

j'avais lu ton post ainsi que ceux de Komugi,

au-delà de Socrate et de bien d'autres lectures, j'essaie d'aborder le sujet sur d'autres racines, qui se situent à la naissance de l'individu

un enfant ne demande pas à venir au monde, ce sont des adultes qui lui DONNENT la vie.
- Soit cette naissance est volontaire : soit par conventionnel (ou confession), soit par amour (fruit de l'amour), et des fois les deux

- Soit cette naissance est non désirée : de la part d'un des parents, ou bien encore, involontaire / accidentelle mais bienvenue et acceptée

Pendant la grossesse et à la naissance et après la naissance, les parents induisent inconsciemment un potentiel affectif plus ou moins différent (intensité).
Par expériences de pas mal de mes contacts avec des adultes et enfants, j'ai dû reconnaître, que ce "potentiel affectif" ou "intensité d'amour filial" a joué un rôle important sur le comportement, en matière de respect, de sociabilité, etc.

Ce dont je parle, permet à un enfant par exemple, d'accompagner sa mère vers la mort (cancer), d'accomplir des tâches de soins pénibles, et en toute dignité pour le parent, NON PAS par devoir ou pour les apparences ou par pitié, mais par amour !
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 13:47

democratievitale a écrit:
En depassant les efforts du cercle familial, pouvez vous me dire quels models notre societe offre a la jeunesse, donc a notre avenir?

est ce que tu t'es déjà posé la question, au fond de toi : suis je un modèle pour la jeunesse ? que ce soit au travers tes actes ou de tes écrits ....

mais la réponse te fait peut-être peur ...
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 17:37

Non pas du tout peur Marcel,

je suis fier de ce que je suis, et encore plus de ce que j essaye de devenir.

La critique, la revolte, ne sont pas des choses negatives.
Elles permettent d eviter les derives que notre systeme auto produit.
Je sais que j ai fais un pietre debut sur ce forum, et je suis aussi certain que tu va nier ce que je vais dire, mais la base de ma vie c est l auto critique.
Toute critique que tu pourra lire ici ou ailleur et qui emanerai de ma personne, est avant tout posée a mon encontre.


J espere representer, a mon humble echelle d individu, un espoir de changement, une legere brise dans cette atmosphere pessimiste et fataliste.

Je le suis pour moi meme, c est un bon debut.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 17:56

democratievitale a écrit:

une legere brise dans cette atmosphere pessimiste et fataliste..

vu de ma fenêtre, je ne trouve pas du tout l'atmosphère actuelle pessimiste et fataliste ...

moi, vois tu, je suis un épicurien qui cueille le jour comme il vient ...
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 7 Juin 2009 - 20:02

Tout cela me rappelle un sujet, ouvert par mieloup si j'ai bonne mémoire, il y a quelque temps. Je ne peux donc que vous redire que pour moi l'éducation comprend deux volets la discipline et l'instruction.

La première a pour but de canaliser et de faire supporter les contraintes de la vie en société, la seconde forme les esprits, les enrichit et leur donne les outils pour penser et juger par eux-même. Dans le meilleur des cas!!!

Ensuite dilemme: qu'est ce qui doit primer de l'épanouissement individuel ou de l'adaptation à la société et à ses évolutions? Chaque parent fait son choix ou baisse même carrément les bras, et on ne récolte par la suite que ce que l'on a semé.

A mon avis l'individualisme pur et dur ne doit pas primer, il faut amener certes un enfant vers l'autonomie mais aussi vers la citoyenneté.

Blabla me direz-vous face à la démission de certains parents. Peut être mais il faut les contraindre à jouer leur rôle, et taper au porte-monnaie serait certainement trés persuasif comme quelqu'un l'a déjà dit plus haut.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 8 Juin 2009 - 0:08

c est un peu reducteur de penser que le devenir d un enfant se resume a ce qu en font ses parents....

non?
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 8 Juin 2009 - 1:07

democratievitale a écrit:
Notre monde est violent. Si vous ne le voyez pas, vous etes aveugles.
Komugi tu as evoqué le cas d un jeune homme qui s est suicidé et tu as tenté de m expliquer que un jeune en malaise ne reagit pas forcement de maniere violente, mais peut aussi etre conduit a la depression.

Je n'ai pas parlé d'un jeune homme qui s'est suicidé, mais qui avait tenté de le faire et s'était retrouvé en psy. Il n'était pas déprimé : à son entrée, il observait le personnel qui s'agitait autour de lui avec intérêt et amusement. En fait, il ne voulait pas vraiment se tuer, les doses qu'il avait prises étaient minimes et ne mettaient pas sa vie en danger. Son désir de quitter la planète était la conclusion qu'il avait tiré de son raisonnement intellectuel, sur la base duquel il ne considérait pas les gens qui l'entouraient comme fréquentables. Mais iln'était ni déprimé, ni désespéré.


democratievitale a écrit:
La depressionn n'est elle pas une forme de violence en soit?

L'agressivité contre les autres ou soi-même et la dépression font partie des moyens d'évitement face à l'angoisse et à l'anxiété (Henri Laborit), mais il en existe d'autres: la fuite du contexte angoissant pour un autre plus vivable, et également la créativité: investir son temps et son énergie dans des buts qui nous intéressent, dont les résultats nous satisfont, et qui sont positifs pour nous-mêmes et les autres.

democratievitale a écrit:
Je peut comprendre ce jeune homme qui n a pas ete chanceux, bien au contraire.
Cacher la verité a son enfant, le faire vivre dans l ignorence et le deni de la realité l a poussé a la folie. Quoi de plus logique?

Là, tes déductions et les conslusions que tu en tires sont à côté de la plaque. Je parle d'une personne réelle, dans une famille réelle. Les parents n'ont pas caché quoi que ce soit à leur fils, ils ne l'ont pas fait vivre dans l'ignorance ni le déni de la réalité, ils ne l'ont pas coupé du monde extérieur, ils lui ont offert un milieu familial et éducatif dans lequel il était heureux; le choc qu'il a vécu en se confrontant à la réalité extérieure n'est pas différent de celui qu'éprouvent beaucoup de jeunes qui quittent leur famille. Et probablement également les animaux dans la même situation. Ses parents n'étaient pas coupables de quoi que ce soit, et certainement pas d'avoir bien élevé leur fils ni de lui avoir donné les moyens de faire des études poussées et d'avoir une profession très correcte.

Ils n'ont pas poussé leur fils à la folie: le garçon n'était pas fou du tout : il a seulement considéré son problème sous un angle philosophique et y a apporté une réponse donnée à partir de sa vision des choses, réponse qui a fait qu'il s'est retrouvé en psy. Mais une fois en psy, la suite s'est très bien passée.

Comme on parle d'une situation réelle, et de faits, voici ce qui s'est passé ensuite : comme il n'était pas déprimé ni délirant, et ne souffrait d'aucun trouble apparent, une fois dans le service, il n'a pas eu de traitement.
Il était prisonnier d'une problématique existentielle, qui lui faisait voir la vie comme absurde et désespérée. Il fallait donc l'amener à remettre en question les postulats sur lesquels reposait cette problématique, afin qu'il constate qu'ils était faux. Et lui donner des moyens d'investir positivement son intelligence et son énergie.

Nous avions alors créé une "école" pour les patients, avec un journal, et lui avons proposé d'en faire partie. Il nous a donné un livre de poèmes qu'il avait écrit et s'est investi dans le journal avec l'équipe.

Je lui ai proposé d'étudier la sémantique générale, une logique de pensée basée sur la physique quantique, qui pouvait lui permettre de remettre en question ses faux postulats, et de les remplacer par des postulats similaires aux faits, adaptés à la réalité. Je lui ai prêté un livre de Korzybski en anglais afin qu'il se fasse une idée. Très intéressé, il m'a demandé de la lui enseigner, ce que j'ai fait, et là, c'était très intéressant parce qu'étant une grosse tête en physique, ce que je n'étais pas, il m'expliquait au fur et à mesure de l'enseignement les bases en physiques de ce que je lui enseignais, m'aidant à les comprendre et à dépasser mes propres croyances en mes limites en math et en physique.

Dans le service, en cotoyant les autres patients, il a réalisé les chances qu'il avait par rappport à la plupart d'entre eux, il a réalisé les bons côtés de son existence et a décidé que celle-ci valait le coup d'être vécue. Le temps de son hospitalisation a été pour lui une période riche d'enseignements, il a pu établir autant avec les patients qu'avec les équipes d'excellentes relations, proposant son aide aux uns et aux autres quand le besoin s'en faisait sentir, et n'ayant pas de raison de rester hospitalisé, il est sorti au bout d'un ou deux mois pour aller passer 15 jours de vacances au bord de la mer chez un de ses frères et n'est jamais revenu en psy.

democratievitale a écrit:
Je pense que beaucoup d entre nous pourraient eux aussi sombrer dans la folie si demain, un grand media se mettait, d un coup, a montrer la verité.

Excuse-moi, mais que connais-tu de "la vérité" ? Tu parles comme si tu étais omniscient, et que tu savais mieux que tout le monde ce qu'est "la vérité" et à quel point elle est terrifiante. Ce que nous pouvons connaître de la réalité est tributaire des capacités et des limites de notre système nerveux. La réalité est bien plus complexe que ce que nous pouvons en appréhender, et la part de ce qui nous est inconnu, qui que nous soyons, est bien plus étendue que ce que nous connaissons.
Seul un être omniscient, doté de capacités bien supérieures aux notres, qui connaitrait "tout" de la réalité pourrait prétendre dire ce qu'est "la vérité".

Ensuite, se confronter à la réalité, aux faits, n'est pas en soit terrifiant, c'est une question de bon sens, je suppose, parce que si nous nous orientons sur la base de fausses croyances plutôt que des faits, les résultats ne peuvent être que très décevants. Et bien souvent, en regardant les faits, nous réalisons qu'ils sont bien plus encourageants que l'image que nous nous en faisions, et que les peurs que nous avions ne reposaient sur rien.

Tu tiens un discours catastrophiste, dont toutes les issues sont automatiquement négatives, et dont tu dis souvent qu'elles te perturbent. D'un certain côté, la position que tu exprimes a des points commun avec celle de mon jeune ingénieur. Tu pars de postulats qui sont négatifs, et qui t'enferment également dans une problématique existentielle ("la situation est tragique et désespérée") et une problématique de culpabilité (tu juges les choses et les gens en termes de "bien" et de "mal", tu te permets de juger les gens comme si tu étais saint Pierre), et tu prétends de façon parfaitement dogmatique détenir "la vérité".
En d'autres termes, tu tentes de nous enfermer dans un système de contrôle.

Je ne suis pas persuadée que tu croies à ce que tu nous dit là. J'émets l'hypothèse que tu diffuses un tel discours sur ordre, dans un but de déstabilisation mentale. Les mouvements sectaires n'agissent pas différemment, toujours les mêmes grosses ficelles! :evil:

En conclusion, en fonction de ces hypothèses :
1. Si tu crois ce que tu dis, remets tes postulats en question, ils sont faux. Toute problématique repose sur de faux postulats : alors donne toi le temps et les moyens de faire un gros ménage intérieur de printemps, parce que ce n'est pas en répandant sur tes contemporains les miasmes de tes propres désordres intérieur que tu les aideras ni que tu avanceras. Ceci dit, ne t'en fais pas, on en est tous là, côté ménage intérieur. Ca n'a rien de dramatique. C'est au contraire une expérience passionnante qui permet d'avancer et de résoudre les faux problèmes.

2. Si tu fais partie d'un groupe investi dans la déstabilisation, là, je crois qu'il faut de toute urgence que tu réalises que tu n'est pas dans un vulgaire forum de contre-cultureux, et que la soupe habituelle que tu sers aux idéalo-naifs que tu cherches à faire paniquer pour les récupérer pourrait bien n'être pas du tout du goût de celui-ci. Tu es dans un forum de gendarmes, en relation avec l'armée et la police française, si tu vois ce que je veux dire................... Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing

democratievitale a écrit:
En depassant les efforts du cercle familial, pouvez vous me dire quels models notre societe offre a la jeunesse, donc a notre avenir?

Il y en a des tas, de modèles ! Intéresse toi un peu aux gens et au monde qui t'entoure et tu en trouveras. N'attends pas de moi que je t'en donne : à toi de trouver ceux qui te correspondent, je ne peux pas le faire à ta place, ni t'imposer les modèles que je me suis trouvés pour moi. Lis des livres qui t'ouvrent et t'élèvent l'esprit, te permettent de prendre conscience de tes capacités et de les développer. Si tu n'as pas de boulot ni d'argent, tu disposes néanmoins de temps, d'énergie et de matière grise, tu as un ordinateur, internet, etc., tu peux faire des tas de choses avec au lieu de te morfondre en te plaignant. Toutes ces choses dont tu disposes sont des ressources, au même titre que l'argent, qui est également une ressource. Ne limite pas tes ressources à l'argent, apprends à utiliser celles que tu as et celles des possibilités du monde dans lequel tu vis et que tu n'utilises pas.
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 8 Juin 2009 - 16:53

democratievitale a écrit:
c est un peu reducteur de penser que le devenir d un enfant se resume a ce qu en font ses parents....
non?

comme se croire supérieur idéologiquement...
non ?
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MessageSujet: Re: Violence des enfants : adultes responsables?   Violence des enfants : adultes responsables? Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 8 Juin 2009 - 16:57

Bonjour Mieloup,

Air du temps sans doute, un air en tête :

Graeme Allwright
PETITES BOÎTES


Petites boîtes très étroites
Petites boîtes faites en ticky-tacky
Petites boîtes, petites boîtes petites boîtes toutes pareilles
Y a des rouges, des violettes
Et des vertes très coquettes
Elles sont toutes faites en ticky-tacky
Elles sont toutes toutes pareilles.

Et ces gens-là dans leurs boîtes
Vont tous à l'université,
On les met tous dans des boîtes,
Petites boîtes toutes pareilles
Y a des médecins, des dentistes,
Des hommes d'affaires et des avocats
Ils sont tous tous faits de ticky-tacky
Ils sont tous tous, tous pareils.

Et ils boivent sec des martinis
Jouent au golf toute l'après-midi
Puis ils font de jolis enfants
Qui vont tous tous à l'école
Ces enfants partent en vacances
Puis s'en vont à l'université
On les met tous dans des boîtes
Et ils sortent tous pareils.

Les garçons font du commerce
Et deviennent pères de famille
Ils bâtissent de nouvelles belles
Petites bottes toutes pareilles
Puis ils règlent toutes leurs affaires
Et s'en vont dans des cimetières
Dans des boîtes faites en ticky-tacky
Qui sont toutes toutes toutes pareilles.
scratch
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Violence des enfants : adultes responsables?
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