les raisons de la crise aux antilles

Rappel du premier message :

Il semble que plusieurs membres du forum veuillent débattre des raisons de la crise aux antilles.

Afin d'arrêter la "pollution" du sujet : soutien aux forces de l ordre aux antilles , vous pouvez vous exprimez ici sur les raisons de la crise aux Antilles

merci

Le tourisme vers la Guadeloupe et la Martinique est en concurrence avec les autres iles des Caraibes, à commencer par la République Dominicaire, beaucoup moins avec le Yucatan.

C'est d'ailleurs la REP DOM la grande bénéficiare des évènements de Guadeloupe. Les voyagistes tentant actuellement d'y rediriger leurs clients, à commencer par Nouvelles Frontières.
La saison 2009 de toute façon est foutue, 20 à 30% de taux de remplissage des hôtels alors que c'est la pleine saison, et qu'ils devraient tourner à 90%
Mais même si la situation revient à la normale, il faudra plusieurs années à la Guadeloupe pour redresser la barre.
Les Antilles françaises (la Guadeloupe et dans une moindre mesure la Martinique) pâtissaient déjà d'un déficit d'image. Destination chère, accueil médiocre (plus du personnel touristique que de la population, ce qui est un comble pour une destination touristique) et parc hôtelier ayant sérieusement besoin d'être rénové. En quelques années il a diminué de moitié, passant de 1600 chambres à 800.

Les croisiéristes américains et européens ont déjà remplacé les escales prévues à Pointe à Pitre par Fort de France, il est fort à parier que ce n'est qu'un début et qu'elles ne seront même plus au programme sur les brochures de l'hiver prochain.

http://www.lechotouristique.com/guadeloupe-to-et-compagnies-se-serrent-les-coudes.158812

interceptor a écrit:

bonjour Gibus tu as placé un "tchip" dans ton post ... il y an a qui doivent encore se demander ce que cela veut dire ...

Voilà l'explication du Rédempteur (sur www.volcreole.com ), c'est peut être partiellement hors sujet mais au moins tout le monde saura.

" Mademoiselle? Mademoiselle?

Oui. C'est pour quoi?
Pardonnez mon audace, mais vos parents ne seraient-ils pas de grands (...) par hasard? Car ils ont pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans vos yeux...

TCHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIPPP!!!

Cette scène ne vous rappelle rien? Non, vraiment? Et pourtant elle est bien fréquente chez nous aux Antilles. Elle met en évidence d'ailleurs, cet outil indispensable à la ponctiation kréolite: le tchip. Pourquoi? Pourkwaaaaa? Me direz vous.

C'est simple en fait. Le français moderne Néo-montesquien du XXIème
siècle, ne donne à ses phrases, n'ayons pas peur des mots, aucun feeling. Le créole, lui, parvient à accentuer la signification des différentes propositions selon l'humeur des interlocuteurs. Et cela, grâce à un outil linguistique exceptionnel, qui parvient à remplacer une lourde ponctiation, et exprimer dans le même temps une série d'impressions liées au contexte général: d'où une nouvelle économie de mots.

exemple:

Salut les amis, je reviens de la boulangerie. Le prix du pain a encore augmenté. Se dit plus couramment, je vous l'accorde:

- Z'y va les mecs, j'ai crocheté par la boulangerie. Sa mère le pain a encore augmenté.

Le créole, lui, simplifie la chose:

- Ka i ni lé zoms, mwen té a ka boulanjé la -tchip- Pri a bannton la roumonté encò -tchiiiiip-

Ca y'est, vous sentez la différence? Comment, non? Mais zo pa'a senti a ak, tonnè -tchiiiiiiiiiiiip-

Disons le haut et fort le tchip est l'outil linguistique contemporain le plus fabuleux qui soit! Mais comment l'utliser?

Sa prononciation:

Le tchip est le résultat d'une prouesse labiale époustouflante. La bouche semi-ouverte(certaines femmes très entraînées parviennent à le faire la bouche fermée), il provient d'une pression de la langue sur le palais, suivie d'une succion du stock salivaire situé juste en dessous. La portée elle, s'obtient par un décollement progressif des lèvres inférieures et supérieures, tout en maintenant une certaine torsion des muscles de la joue pour accentuer le son. (j'avoue c'est très technique )

Du reste, le tchip peut être long, court, semi-long, sec, ou saliveux, tout dépend de l'effet linguistique qu'on lui destine.

Voyons donc quelques points grammaticaux essentiels à sa correcte utilisation dans la phrase.

Le tchip faible.
Le tchip court, ou tchip de transition.
Le plus simple, il est d'usage courant et fréquent.

Où sont passées mes chaussures -tchip- Ha! Mi yo.

Remarquez la place du tchip, entre deux propositions ; il remplace le point au même titre qu'un "hein", ou un "ha ha", mais possède contrairement à eux moins de portée exclamative.

En réalité, son rôle est plus subtil. Il se prononce rapidemment ; il est sec et parfois (ça vaut mieux dans un discours devant le préfet) presque inaudible. Il exprime l'agacement léger, sans conséquences.

Le tchip semi-long, ou tchip d'exclamation.
Plus significatif, Josef a effectivement trouvé ses chaussures: Mésieuuuu, gay sa chien la fè èvè soulié en mwen -tchiiiiip-

Ici, le tchip est en fin de phrase. Il remplace un point d'exclamation inutile parce que muet; le ton de la phrase étant descendant, ce tchip paraît tout à fait approprié pour achever la proposition de Josef qui a accumulé dans la bouche son stock de salive. Il est donc très liquide, et exprime de ce fait l'exaspération certaine vis à vis du chien parce que bèt la kouyon menm.

Le tchip fort.
Le tchip retourné, ou tchip interrogatif.

Josef, ou ké di mwen a ki kalité lan mès ou kay èvè sé soulié la sa -tchiiip-

Très similaire en apparence au tchip exclamatif ; toute la différence tient dans l'intonation.
Celui-ci est légèrement plus court que le précédent, et moins saliveux, mais il est de toute évidence plus sonore, et intervient sur un ton aussi montant que l'agacement de la mère de Josef qui constate chez son fils un manque cruel de respect pour le Seigneur.

Le tchip direct, ou tchip dubitatif.

Sa ki ni les zom, je vous présente ma copine Caroline (Josef au sortir de la messe) Arresté frèw, sé copin aw ki la . -kitchiiiiiiiiip-

Waaaayyyy! Me direz vous. Mais l'orthographe change en plus !
He oui, car ce tchip est plus compliqué !!! Il est introduit par un demi-tchip coupé, ce qui le rend plus long (remarquez le temps de préparation qu'il lui faut pour le sortir :".") et plus lourd de significations. Car ce tchip, extrêmement bruyant, exprime l'incrédulité totale de l'ami de Josef, qui ne peut concevoir pareille chabine succombant au charme de macomère à trois francs cinquante du brave Josef . Ce tchip est si fort qu'il peut déjà remplacer toute une proposition:

Je vous présente ma copine Caroline (Josef, toujours au sortir de la messe)
-Kitchiiiiiiiiip-

Le tchip long ou tchip de mépris.
Un tchip d'anthologie.

(Caroline, toisant à l'antillaise les amis de Josef)
Alors Josef, mwen lévé gran bonè matin -tchip- é sé pou rencontré dé kalité chyen malprop' kon sa, ki pa sa kimbé grenn a yo adan on menm islip lè yo ka vwè fanm ka pasé.TCHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIPPP

(silence des amis de Josef ki ja ni la wront)

Dois-je faire un commentaire? Si peut être, car il faut le préciser, le tchip long est une spécialité féminine. Sentez la charge de mépris qui réside dans la longeur saliveuse de ce tchip. Et encore, car de là, vous ne pouvez apprécier la contorsion de la bouche en arc de cercle, nécessaire à Caroline pour envelopper sa phrase de dédain supérieur et culpabilisant.

Il demeure inutile de vous préciser que ce genre d'exclamation s'entend à 130 mètres à la ronde en moyenne(record à 556 mètres), et que l'effet de wront est total.

Voilà, cette liste est dans les grandes lignes, assez exhaustive.

Elle englobe les formes les plus usitées de tchip qui existent en ce bas monde. Mais l'univers de cette clef de voute du kréole moderne est très évolutif."

J'ai entendu ce matin des analyses intéressantes sur la crise aux Antilles dans l'"Esprit Public" sur France culture : enregistrement en real player et podcast disponibles. Sur l'enregistrement, le sujet sur la Guadeloupe commence à 31:42
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/esprit_public/

J'aimerais bien avoir l'avis de ceux qui sont sur place ???? :

Citation :

Pour votre simple information, voici quelques élements de fait, que se cache bien de vous dire les syndicalistes Guadeloupéens.



-- En guadeloupe, les entrepreneurs ont droit à la Défiscalisation : - 35 % de tout ce qu'ils achètent pour le compte d'une société. Ces 35 % sont payés par L' Etat, donc vos impôts.

-- En Guadeloupe, vous avez possibilté de contracter un crédit si vous êtes Rmiste.

-- Le parc automobile est l'un des plus récent de france. La concession BMW de Guadeloupe a été en 2006 la 1° en Europe pour le nombre de voiture vendue. Les vendeurs ont été reçus à la Munich pour être récompénsés. Pour info la BMW la moins chère vaut près de 27 000 euros. Avez-vous une voiture de ce prix là??? Pas nous en tout cas.

-- Les routes sont en meilleur état qu'on pense en Guadeloupe, mais le nombre considérable de gros pick-up et autres 4X4 à 35 000 euros laisse à penser le contraire

-- Les syndicalistes clament haut et fort que la Guadeloupe est sinistrée par le chômage, mais si les entrepreneurs Guadeloupéennes commençaient à déclarer leurs employés et payer ainsi les charges salariales, le chiffre du chômage baisserait considérablement. Ily a du travail en Guadeloupe mais la plupart sont enregistrés comme chômeurs ou Rmistes et « jobbent » à côté.

-- La guadeloupe est sale par le fait des Guadeloupéens. La Pâques est la plus importante fête de l'année. Toute la Guadeloupe se retrouve pendant 3 à 4 jours sur toutes les plages de l' île. Résultat: des semaines pour les nettoyer. Sont laissés sur le sable ou même dans l'eau gamelles, vieux frigo, sacs poubelles, vieux canapés, télés, tables, etc...

-- Les constructions illicites sont légions en Guadeloupe. Pas de cadastre, donc pas d' impôt foncier ... malins les gars !!!!





-- En ce moment , il n'y a plus aucune revendication sociale ou salariale, les slogans sont orientés sur la lutte des noirs contre les blancs. Allez sur dailymotion, tapez « elie domota » dans la recherche et écoutez les menaces de mort qu'il profèrent à la télé contre ceux qui s' opposeraient à ces camarades syndicalites.

-- La plupart des syndicalistes qui mènent le mouvement et les actions coup de poing sont fonctionnaires d' Etat et/ou territoriaux. Ils bloquent une économie certes fragile car insulaire, maiseux ils ne risquent nullement de perdre leur emploi. Ils revendiquent une hausse du pouvoir d' achat : leur méthode: asphixié l' économie de l' île pour contraindre les intervenants à céder. Ca laisse rêveur sur leur vision de la vie...

Pour avoir plus d' argent, détruire son outil de travail... qu'est-ce qu'ils sont drôles !!!!!!!

-- Ces mêmes syndicalistes, qui menacent les gérants de stations services pour les faire fermer, se présentent aux stations réquisitionnées pour avoir de l'essence car leur emploi leur permet de percevoir de l'essence.

-- Lors des mouvements de décembre 2008 relatifs au prix de l'essence, les barragistes refusaient de laisser passer les infirmières métroplitaines qui se rendaient à leur hôpital. En revanche, ils laissaient passer le président de la société Miss Guadeloupe Conquest car il devait se rendre à une émission à deux balles sur Canal 10 (chaîne Locale). Le pire dans tout cela c'est qu'il s'en est vanté d' avoir pu passer tous les barrages juste par le fait qu'il dirige un comité de Miss guadeloupéennes... C'est sûr qu'entre la santé de leur « peuple » et les courbes de leurs « Miss », le choix est vite fait.

-- La guadeloupe est le 2° département le plus criminogène de France (tous départements confondus). Si vous voulez savoir qui commet les viols, meurtres, et autres crimes, ne cherchez pas, ce sont des Guadeloupéens pas les « blancs ».

-- Sur 35 communes gérées toutes par des Guadeloupéens, sans intervention des méchants blancs, près d'une trentaine sont sous tutelle de la cours de comptes en raison des déficites abyssaux. Pour exemple, la commune de POINTE NOIRE (7500 hbts) a eu, à sa plus belle époque, près de 350 employés communaux tous services confondus. Je vous laisse imaginer ce qu'il devait en être pour les communes de 25 000 ou 40 000 hbts.

-- A DESHAIES, il existe un individu qui depuis 2007 est salarié à ne rien faire car étant chauffeur de camion-poubelle pour la commune, et cette fonction n'existant plus car reprise par une boîte privée, il a été mis près de deux ans à lui retrouver une nouvelle fonction communale.

-- Le collectif s' appelle « Lyannaj Font Profytasion ». Pour une fois ils ont bien choisi leurs mots , car la «profitation » ils connaissent ça sur le bout des doigts.






Merci de transmettre.

Juste pour éviter un éventuelle désinformation ? BON COURAGE A VOUS

zitoune 31 a écrit :

Citation :

En Guadeloupe, vous avez possibilté de contracter un crédit si vous êtes Rmiste /
Les syndicalistes clament haut et fort que la Guadeloupe est sinistrée par le chômage, mais si les entrepreneurs Guadeloupéennes commençaient à déclarer leurs employés et payer ainsi les charges salariales, le chiffre du chômage baisserait considérablement. Il y a du travail en Guadeloupe mais la plupart sont enregistrés comme chômeurs ou Rmistes et « jobbent » à côté /
La guadeloupe est sale par le fait des Guadeloupéens. La Pâques est la plus importante fête de l'année. Toute la Guadeloupe se retrouve pendant 3 à 4 jours sur toutes les plages de l' île. Résultat: des semaines pour les nettoyer /
Les constructions illicites sont légions en Guadeloupe. Pas de cadastre, donc pas d' impôt foncier /
La plupart des syndicalistes qui mènent le mouvement et les actions coup de poing sont fonctionnaires d' Etat et/ou territoriaux. Ils bloquent une économie certes fragile car insulaire, maiseux ils ne risquent nullement de perdre leur emploi. Ils revendiquent une hausse du pouvoir d' achat : leur méthode: asphixié l' économie de l' île pour contraindre les intervenants à céder.

J'ai selectionné ci-dessus quelques vérités et je ne peux que confirmer.

Pour le reste du texte de zitoune31 il y a des raccourcis un peu rapides et il mérite d'être nuancé.

La défiscalisation ne profite pas qu'aux entrepreneurs Guadeloupéens , beaucoup d'investisseurs dans les DOM-TOM sont aussi métropolitains justement pour bénéficier des règles de la défisc. D'ailleurs n'importe qui peut bénéficier de ce système pour alléger son imposition ou tout au moins ne pas la perdre.

Je ne connais pas le classement de la concession BMW , mais il est vrai que le parc automobile en Guadeloupe est de très très bonne qualité et les 4X4 de luxe foisonnent. Mais je crois savoir que bon nombre de ces véhicules de luxe sont acquis , non pas à titre individuel, mais sur le compte de sociétés et d'entreprises. Il est vrai que si la dépense engendrée pour l'achat de ces véhicules par les " patrons " était répartie sur le salaire des employés on en serait peut-être pas là aujourd'hui.

Pour ce qui est des revendications du LKP , il est faux de prétendre qu'elles ne sont ni sociales, ni salariales. Bien au contraire.
Et c'est là où M. Elie DOMOTA l'a bien joué.
M. DOMOTA est avant tout le secrétaire général de l'UGTG ( syndicat pro-indépendantiste ) , mais en réussissant à se positionner comme porte parole du LKP ( qui regroupe 49 syndicats et associations ) il arrive à faire passer son message anti-colonialiste , donc anti-blanc, anti-béké, anti-tout ce qui n'est pas guadeloupéen, au milieu d'un lot de revendications tout à fait légitimes et fait croire qu'il a le soutien de tout le peuple d'une région, or rien n'est plus faux , le peuple de guadeloupe soutien les revendications légitimes mais en aucun cas les aspirations séparatistes de M.DOMOTA. Il joue sur la confusion et malheureusement ça marche pour l'instant.

En ce qui concerne le reste du texte il y a du vrai et il y a du faux :
Les infirmières métropolitaines qui ne peuvent pas obtenir du carburant , c'est bidon ( c'est le cas de le dire ) ,en fait les stations réquisitionnées servent certaines catégories de profession, notamment les services médicaux et autres services d'urgence, et la couleur de peau ne rentre pas en ligne de compte. Par contre les membres du LKP n'ont aucun problème pour s'approvisionner ( menaces sur les gérants de station ou copinage ? Personne ne peut réellement savoir, )

Les communes sous tutelle de la cour des comptes, il y en a pas mal oui, mais il y en a aussi ailleurs et en métropole, par contre la surabondance d'employés communaux cela est tout à fait exact et inadmissible, mais comment voulez-vous virer des gens à partir du moment où ils ont été embauchés par une municipalité précédente qui avait une mauvaise gestion de la commune ?

Je n'ai plus en mémoire les chiffres de la criminalité locale, mais ils me semblaient dans la moyenne nationale. Par contre je sais que la Guadeloupe détient un triste record en délinquance routière. Ici ils roulent comme des buses !!! Le planteur, le rhum, les accras et le refus de priorité sont des spécialités Guadeloupéenne.

L'histoire du bonhomme de DESHAIES , moi pa sav , mais je pense que ce genre de petite histoire doit exister aussi sous d'autres contrées.

Voila ce que je peux commenter sur ton texte, je voudrais quand même rajouter qu'il y a aussi de bonnes choses en Guadeloupe et des gens bien , même très bien. Il ne faut pas se focaliser que sur les mauvais côté, même si le contexte si prête, tout n'est pas pourri ici et il fait bon y vivre quand le climat social est plus calme. Et la satyre d'une région est toujours facile à faire en ne sélectionnant que le mauvais côté des choses.

Bonne nuit à tous.

Très bien ce topic ouvert par deudeuglt,
avec plusieurs posts vraiment intéressants pour qui veut essayer de comprendre la situation sociale et économique de la Guadeloupe, particulièrement complexe ...

Voici encore un lien vers un article donnant un éclairage utile sur certaines questions.
Bonne lecture.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52059

Bonjour à tous ,

vous trouverez sur mon blog une lettre ouverte diffusée par une Guadeloupéenne qui résume exactement ce que pense la majorité silencieuse des habitants de Guadeloupe.

Bonne lecture :

http://guadeloupe-et-gendarmerie.vip-blog.com/vip/article/4620228,LETTRE-OUVERTE-.html


Pour ceux que cela intéresse vous trouverez également de superbes photos de l'intervention de la gendarmerie mobile sur la commune de Sainte rose le 16 février 2009.

http://guadeloupe-et-gendarmerie.vip-blog.com/vip/article/4619426,LA-MOBILE-à--SAINTE-ROSE.html

http://guadeloupe-et-gendarmerie.vip-blog.com/vip/article/4620307,La-MOBILE-à-STE-ROSE-(-Part.2-).html

Cordialement / Condor

Vu sur "le monde".

"Le collectif réclame une augmentation de 354 euros net pour tous les salaires."

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/25/flambee-de-violence-a-fort-de-france_1160024_3224.html#xtor=RSS-3208

No comment.

il faut ajouter à tous ces excellents compte-rendus le fait que la france notre belle france, a toujours eu le réflexe colonialiste envers tous ces territoires et départements dans la manière de les gérer. et ça il ne faut pas l'oublier.
mange du grain

Médiapart, 02 mars 2009
Par Mathieu Magnaudeix

Aux Antilles, l’économie «marche sur la tête»

La grève générale en Guadeloupe et en Martinique n'est pas qu'une revendication contre la «vie chère» et les monopoles de quelques grandes familles descendant des anciens propriétaires d'esclaves. Le soutien au LKP (en Guadeloupe) et au Collectif du 5 février (Martinique) témoigne d'un ras-le-bol général des Antillais face aux dysfonctionnements de l'économie locale, ancienne économie de type colonial désormais placée sous perfusion de la métropole... «C'est toute la syntaxe économique de base qui cimentait la société depuis des lustres qui est contestée», écrivait récemment sur Mediapart l'économiste Pierre Larrouy. Décryptage des multiples bizarreries d'une économie «qui marche sur la tête», selon l'économiste guadeloupéen Erick Edinval, chercheur au Laboratoire d'économie appliquée au développement de l'université de Pointe-à-Pitre.


Alain-Huygues Despointes (Capture d'écran : Les Derniers Maîtres de la Martinique, diffusé sur CanalPlus Antilles le 6 février.) La famille de ce béké de Martinique possédait des plantations et des exclaves. Elle s'est reconvertie dans la production de yaourts, jus de fruits, sodas...

Martinique et Guadeloupe, régions «sous-développées»
L'expression, sans doute excessive, est de l'ancien premier ministre Michel Rocard. Mais elle résume au moins le décalage macro-économique important entre les Antilles et la métropole.

En terme de PIB par tête, c'est-à-dire de richesses produites ramenées à la population, la Guadeloupe ou la Martinique sont en deçà de la métropole (17.900 euros par habitant et par an en Martinique, 19.200 en Guadeloupe, contre 28.600 en France métropolitaine); en deçà aussi de la moyenne des 27 pays de l'Union européenne (23.600 euros). Mais les départements d'outre-mer français (Dom) ne font pas partie des régions les plus pauvres d'après les dernières données Eurostat. Leur PIB par tête est comparable à celui des régions d'Italie du Sud, et près de quatre fois supérieur aux provinces les plus défavorisées de l'UE, qu'il faut aller chercher en Roumanie et en Hongrie.

Côté emploi, c'est une autre affaire. Les Dom sont les régions européennes les plus touchées par le chômage : un quart de la population active en Guadeloupe, 22% en Martinique (et jusqu'à 25,2% à la Réunion, qui détient la lanterne rouge en Europe). 8% de la population (contre 2% en métropole) est au RMI. Le marché du travail est bouché : en Martinique, il y a trois fois plus de chômeurs officiels que d'offres d'emploi! Les diplômes manquent : près d'un actif sur deux outre-mer n'en a aucun, selon l'Insee. L'économie informelle est florissante. Selon une étude réalisée par le laboratoire d'Erick Edinval, 14% des sommes déposées dans les coffres des banques guadeloupéennes proviennent du secteur non déclaré: «Il n'est pas rare qu'un fonctionnaire ou un pêcheur ait son propre garage automobile au noir, note Edinval. L'importance de l'informel explique aussi la durée du conflit actuel : même en cas de grève générale, beaucoup de Guadeloupéens peuvent survivre sans travailler grâce à ces revenus annexes non déclarés. Les indépendantistes parlent d'ailleurs d'économie de résistance pour décrire le secteur informel.»

p. 2
Des «économies de transfert», dépendantes de la métropole

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Antilles françaises vivent dans la dépendance de la métropole. Le déclin des industries traditionnelles, le sucre et la banane, concurrencées pour l'un par la betterave de métropole, pour l'autre par les autres pays des Caraïbes, a été compensé par des transferts massifs d'argent public, censés doper l'économie et permettre un hypothétique rattrapage du PIB métropolitain.

En 2009, l'Etat dépensera 16,7 milliards d'euros pour l'outre-mer. Dont 3,3 milliards d'euros d'exonérations en tout genre, recensés dans un rapport de l'Assemblée nationale : exemption de la taxe sur les produits pétroliers, exonération partielle de l'impôt sur le revenu, taux de TVA réduit à 8,5%, etc. Auxquels, il faut ajouter, rappelle Le Figaro, 1,5 milliard d'avantages aux fonctionnaires. C'est qu'en Guadeloupe et en Martinique, la fonction publique occupe un rôle central dans la circulation des richesses.

Pour la Martinique, Mediapart dispose de chiffres très récents de la préfecture qui démontrent l'importance des fonctionnaires dans l'économie : sur 150.000 salariés, 35.000 sont employés du public! Une «caste», selon le sociologue Patrick Bruneteaux, dont les salaires sont majorés de 40% par rapport au reste de la population! Voilà une des causes de la cherté des prix à la consommation.

Sur Mediapart, Patrick Bruneteaux, auteur d'un rapport sur la pauvreté et la précarité en Martinique, décrit une société coupée en deux. Mais pas, comme on pourrait s'y attendre, entre de riches békés et des Noirs descendant d'anciens esclaves. «Ce que disent aujourd'hui beaucoup de personnes dans la rue (...), c'est le pourrissement d'une situation dualiste entre des très riches et des très pauvres sur fond d'absence d'emploi, écrit-il . C'est l'opposition entre le sur-salariat de classes moyennes prises dans "le système" (comme on dit là-bas) et les minima sociaux d'un sous-prolétariat assisté qui vient d'occuper la rue.»

Les salaires élevés d'une grande partie de la population ont une autre conséquence : ils ont rendu les Antilles encore plus dépendantes de la métropole pour leurs importations, rappelle Erick Edinval. «Alors que le poids économique des plantations ne cessait de décliner et que la Martinique, mais surtout la Guadeloupe, devenaient des économies sans industrie, la majoration salariale a créé un appétit de consommation extrême. Ce qui a favorisé les importations. C'est très frappant : dès que le traitement des fonctionnaires est augmenté, on voit les importations monter en flèche.»

Dans ce cas, pourquoi les Antillais n'ont-ils pas développé des industries permettant de subvenir à leurs propres besoins? Selon Erick Edinval, il y a deux explications :
- La taille réduite des marchés locaux.
- Des handicaps rédhibitoires pour exporter dans les autres pays de l'espace caraïbe. D'abord parce que le niveau de vie est plus élevé en Guadeloupe qu'à Haïti ou en République dominicaine, ce qui renchérit les prix d'exportation. D'autre part parce qu'en tant que régions européennes, la Guadeloupe ou la Martinique doivent s'acquitter de taxes si elles veulent exporter dans les autres îles de la Caraïbe. Alors que ces mêmes îles de la Caraïbe, elles, ont le droit de «faire entrer leurs produits sans payer de droits de douanes dans l'UE», explique Erick Edinval! Résultat : «Une grande partie du poisson vendu à Pointe-à-Pitre est importé congelé du Venezuela, alors que les zones de pêche ne manquent pas en Guadeloupe, raconte l'économiste. Et les agrumes débarquent de Cuba ou de la République domicaine...»

p.3
Une prolifération de monopoles

Parce que la mémoire de l'esclavage structure encore les rapports sociaux, les descendants d'anciens propriétaires d'esclaves (békés en Martinique, Blancs créoles en Guadeloupe) sont souvent décrits comme des accapareurs dont la mainmise sur l'économie locale expliquerait la cherté des prix. C'est vrai, mais en partie seulement. Car les maîtres ont perdu une grande partie de leur pouvoir d'antan, surtout en Guadeloupe.

Leur domination est contestée par une classe d'immigrants récents, chinois ou indiens, comme la famille Gaddarkhan, numéro un du BTP en Guadeloupe. Mais aussi par les «métros» et les grands groupes hexagonaux. Dans l'essence, la raffinerie Sara, une filiale à 50% de Total, est montrée du doigt pour ne pas avoir, selon un rapport du Conseil économique et social de Guadeloupe disponible sur le Net, répercuté les baisses du prix du pétrole sur les tarifs à la pompe. Les Ciments Antillais, «premier cimentier du bassin caribéen» sont une filiale de Lafarge. Les Grands Moulins de Paris ont la mainmise sur la farine ou la nourriture pour bétail.

En revanche, le pouvoir des anciens maîtres reste fort dans l'import-export. «En Guadeloupe, les Blancs créoles ont été dédommagés par l'Etat lors de la réforme foncière des années 60, raconte Erick Edinval. Les grands propriétaires ont réinvesti ces profits en devenant importateurs.» Le groupe Bernard Hayot de Martinique (GBH) est un des exemples emblématiques de cette reconversion du sucre vers le commerce. Le porte-parole du LKP, Elie Domota, l'accuse de «sucer le porte-monnaie des Antillais». GBH, c'est un groupe «tentaculaire» qui pèse 1,8 milliard de chiffre d'affaires et emploie 6.000 collaborateurs, d'après L'Humanité qui a passé ses actifs au crible : 3 supermarchés en Martinique et en Guadeloupe, un monopole dans l'importation de voitures et de véhicules en tout genre, et des partenariats avec de grandes marques dont elle fabrique ou distribue les produits.

Autre exemple : le groupe d'Alain-Huygues Despointes, le béké martiniquais qui a déclenché la colère des manifestants en dénonçant le métissage dans un documentaire de Canal Plus, est aujourd'hui spécialisé dans les glaces, les sodas, les jus de fruits et les yaourts. A l'origine, sa famille avait elle aussi fait fortune dans la canne à sucre.

De fait, l'existence de ces monopoles contribue à la hausse des prix. «Ces groupes ont constitué des centrales d'achat par lesquelles n'importe quel distributeur doit passer pour se fournir», explique Erick Edinval. «Une centaine de grandes familles békés représentant 1% de la population générale détient presque la moitié des supermarchés, deux tiers des terres agricoles et presque tout l'agro-alimentaire», note à son tour Patrick Bruneteaux, le sociologue spécialiste de la pauvreté en Martinique. L'éloignement de la métropole et une taxation ubuesque font le reste : les importateurs doivent s'acquitter des frais de transport maritime (une aubaine pour la CMA-CGM de Vincent Bolloré) et d'une taxe d'"octroi de mer", qui finance la région et le département.

Résultat : un coût de la vie «exorbitant», selon Le Parisien, qui a mis en évidence des écarts de 20 à 155% sur des produits similaires entre la métropole et Pointe-à-Pitre...

p.4
Un autre développement est possible

Depuis les années 80, l'Etat a usé et abusé des défiscalisations (par exemple dans l'immobilier, le tourisme) et des exonérations de charge des PME pour favoriser le développement des Antilles. Des dispositifs qui, chaque année, coûtent 960 millions d'euros à l'Etat. Pour quels bénéfices? Difficile à dire. «L'évaluation n'a jamais été faite», affirme Erick Edinval. Avis partagé par les députés. Dans un rapport de 2008, le rapporteur (UMP) du budget, Gilles Carrez, et le président (PS) de la commission des finances, Didier Migaud, écrivent même que toute évaluation est impossible, de l'aveu même des services de l'Etat. «La défiscalisation des investissements outre-mer a, sans nul doute, produit des résultats positifs, écrivent-ils. Mais l'impact positif de la défiscalisation sur le développement économique de l'outre-mer demeure assez largement intuitif, faute d'instruments d'évaluation suffisamment performants. Le secrétariat d'État à l'Outre-mer a reconnu qu'il "ne dispose pas d'outils permettant de mesurer l'effet direct des aides à l'investissement qui ont été ainsi accordées".»
Le nombre d'emplois créés par ces défiscalisations est presque ridicule : 89 en Guadeloupe et 151 en Martinique en 2006, selon la Direction générale des impôts. Depuis le 1er janvier, ces niches fiscales ont du reste été plafonnées, afin d'éviter les effets pervers et de réorienter l'immobilier vers la construction de logements sociaux, qui manquent cruellement. Même pour ses plus ardents défenseurs, comme la chiraquienne ex-ministre de l'Outre-mer, Brigitte Girardin, la défiscalisation ne suffira pas. «Le développement des Dom-Tom passe avant tout par davantage de productions locales», affirme-t-elle.

Erick Edinval pense, par exemple, que le salut pourrait passer par l'émergence d'une industrie de pointe, dans les appareils médicaux ou l'énergie, pour lesquels les Antilles disposent d'un savoir-faire par rapport à leurs voisines de la Caraïbe. «Il faudrait aussi mieux protéger l'agriculture, mise à mal par la concurrence de nos voisins et les prix imposés par Bruxelles, créer des zones de marché de gros pour faire tomber les prix et créer une protection douanière.» En somme : casser les monopoles d'une économie qui les accumule et instaurer une dose de protectionnisme alors que les Antilles sont ouvertes à tout vent. Après la révolte dans la rue, il s'agirait là d'une révolution économique.

merci pour toutes ces explications sur la situation...

nos amis guadeloupéens ne perdent pas leur sens de la dérision. C'est un sacré signe de santé.

Voilà un truc qu'un proche vient de me faire suivre :


Plus bas ........

Quoi donc astérix ???; y a pas photo

Désolé Jachy, impossible à ouvrir!!!!!

non, ça ne marche pas

asterix a écrit:

bien beau tout ça komugi,
mais bien loin de la réalité de la guadeloupe.

Il s'agit d'un article de presse, pas de mon opinion sur la Guadeloupe, car je n'y suis jamais allée, ne la connais pas, et ne me permettrais pas d'en parler. Je l'ai posté à titre de documentation.
Le contenu d'un article engage son auteur, non ses lecteurs, qui ont le droit d'en penser ce qu'ils veulent. Si tu as des commentaires à faire sur celui-ci, et des critiques par rapport à son contenu, tu peux les adresser dans le site de Mediapart à Mathieu Magnaudeix.

Je ne sais pas si vous avez fait attention mais le LKP a un sacré service de com qui lui a arrangé un calendrier de toute beauté (il faut le reconnaitre même si on ne les appuie pas):

- 20 janvier, grève générale... et Obama prête serment, un noir à la présidence des USA

- 04 février, première rencontre avec Jégo... et anniversaire de l'abolition de l'esclavage (04 février 1794)

- 14 février, autre rencontre à la date anniversaire de la mort de quatre ouvriers agricoles grévistes tués par les forces de l'ordre en 1952.

Un début trés fort symboliquement...

maverick a écrit:

Je ne sais pas si vous avez fait attention mais le LKP a un sacré service de com qui lui a arrangé un calendrier de toute beauté (il faut le reconnaitre même si on ne les appuie pas):

- 20 janvier, grève générale... et Obama prête serment, un noir à la présidence des USA

- 04 février, première rencontre avec Jégo... et anniversaire de l'abolition de l'esclavage (04 février 1794)

- 14 février, autre rencontre à la date anniversaire de la mort de quatre ouvriers agricoles grévistes tués par les forces de l'ordre en 1952.

Un début trés fort symboliquement...

effectivement !
je n'avais pas fait le rapprochement...

Intéressant. Qui a-t-il comme autres dates symboliques à venir ?

Mais encore, les infos qui circulent aux antilles :
Bavure :

Vous ne m'enlèverez pas de l'idée que la seule solution est l'indépendance immédiate de ces iles antillaises.
C'est la seule façon de couper le lien de dépendance de ces Iles avec la France et de libérer définitivement l'esprit de tout le monde.
Je ne crois pas que la solution soit que l'héxagone devienne la colonie des antilles et qu'elle ne soit qu'un puits sans fin de subventions avec en arrière plan une revanche inavouée d'un côté et une culpabilisation rampante de l'autre.
De toutes façon ça finira comme, ça, alors, tôt ou tard.

Komugi chan a écrit:

Intéressant. Qui a-t-il comme autres dates symboliques à venir ?

1er janvier 1804 : Indépendance d'Haiti.

hans87 a écrit:

1er janvier 1804 : Indépendance d'Haiti.

Oui, indépendance d'Haïti ...
et environ 200 ans plus tard, on relève un PIB (produit intérieur brut)/habitant/an de :
- 413 US$ en Haïti, en 2006,
- 17242 euros, soit environ 21700 US$, en Guadeloupe, en 2005. (au taux actuel de 1 euro pour 1,26 US dollar)


Même si, comparativement aux régions métropolitaines, la Guadeloupe est une des régions ayant le PIB le plus faible, la brutalité de ces chiffres devrait donner à réfléchir à certains ...
La mère patrie n'est certainement pas parfaite, mais elle a quand même permis à ses "filles antillaises" et autres DOM de ne pas sombrer dans la misère, ni de s'épuiser dans d'inutiles guerres civiles, comme cela s'est passé en Haïti.

De nombreux amis antillais sont concients de ces réalités, mais on ne les entend pas assez exprimer leur reconnaissance à l'égard de la France métropolitaine.

C'est bien dommage, car cela nous permettrait au moins d'accepter un peu plus facilement les nouvelles aides énormes que les contribuables métropolitains vont devoir verser en plus des précédentes : on en était 550 millions d'euros environ, il y a 2 semaines et on en serait maintenant à près de 850 millions ...
Si encore la métropole en avait les moyens, mais c'est très loin d'être le cas et ça tombe d'autant plus mal avec la récession actuelle.


Sources :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/rubrique_imprim.php3?id_rubrique=16708
http://www.inegalites.fr/spip.php?article408&id_mot=109

Résumer l'attachement à la France à un problème économique ne me satisfera jamais.
Quand 60 000 personnes défilent derrière le drapeau guadeloupéen, je crois qu'il faut tenir compte des symboles et en tirer les conséquences.

Désolé de me répéter, mais cela ressemble de plus en plus aux premiers incidents de Nouvelle Calédonie, même si beaucoup disent que ça n'a rien à voir... Pourtant !!!.......
MAis je vois le mal partout.

Bonjour à tous,

Pour la Guadeloupe ça s'arrange , tout au moins pour l'instant. Maintenant il ne reste plus qu'à faire les comptes pour connaître les vrais gagnants et les vrais perdants. J'ai bien peur que la " victoire " de DOMOTA et de son LKP ait un goût amer d'ici quelques jours.



Hier soir vers 20H00 , Le L.K.P. , L'ETAT, LA REGION et le DEPARTEMENT ont signé un protocole d'accord pour mettre un terme , à compter d'aujourd'hui, à 44 jours de grève générale.

La grève n'est pas finie, elle est juste suspendue. Des négociations doivent se poursuivre pour finaliser quelques points de revendications dont la baisse des prix sur certains produits de première nécessité. Si un accord n'intervient pas très vite sur ces dernières revendications la grève pourrait reprendre du jour au lendemain.

D'autre part l'accord salarial signé par quelques organisations patronales minoritaires , qui représenteraient, au dernier décompte, 10.000 salariés, n'a toujours pas été signé par les organisations patronales majoritaires qui représentent , toujours selon ce même décompte, environ 90.000 salariés. Le L.K.P. compte maintenir la pression auprès de chaque entreprise non signataire de cet accord pour obtenir une signature, de gré ou de force selon les propres mots d'un syndicaliste. Des visites surprises du L.K.P. dans les entreprises sont à craindre dans les jours qui viennent.

Depuis le début du conflit, le 20 janvier dernier, aucun paquebot de croisière n'a fait escale en Guadeloupe , les hôtels sont vides et les voyagistes ont retiré la destination Guadeloupe de leurs programmes. Aux U.S.A. la Guadeloupe et la Martinique ont été classées en destination à risque.

Selon le MEDEF , ces 44 jours de grève générale devraient conduire à la perte d'un millier d'entreprises et d'environ 10.000 emplois. Le secteur du tourisme sera vraisemblablement celui le plus touché. Les trésoreries de nombreuses P.M.E. et T.P.E. ont été mises à mal et seront incapables de supporter financièrement le coût de cette période d'inactivité.


http://guadeloupe-et-gendarmerie.vip-blog.com/vip/categories/55927.html

ouais maintenant ils ont eu ce qu'iuls voulaient ( ou une bonne partie )

maintenant reste la Martinique et la réunion qui s'y met aussi

On leur donne de la thune

qui va payer ?

La métropole !!!!!!!!! comme d'hab !

maintenant on attend des grèves massives en Corse et dans tous les autres départements............ :affraid:

Assistanat , quand tu nous tiens........

M..... alors , brûlons tout sur le continent , faisons des barricades , tuon des leadears syndicaux......

j'exagère d'accord mais M... à la fin ,au final , qui va raquer une fois de plus ?