SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE

Une note de la DG datée du 12/02/2008, émanant de la cellule Psychologie, Soutien et Intervention a pour objet la mise en place d'un dispositif régional de soutien psychologique pour les personnels.

Ce renforcement du dispositif de soutien psychologique passe par deux évolutions, le renforcement de la structure nationale existante (cellule pdychologique soutien Intervention) et le déploiement progressif d'un échelon régional.

12 postes régionaux sont ouverts pour : l'Ile de France, la GR, la région Rhône-Alpes, la région Hte-Normandie, la région Bourgogne, la région Languedoc-Roussillon, la région Pays de la Loire, la région Corse, la région Midi-Pyrénées, la région Lorraine, la région Nord-Pas-de-Calais et la région Picardie.

Le recrutement est lancé au niveau national et les premiers candidats retenus seront postés à la mi-2008.

Leurs missions ? Le suivi des personnels en souffrance et l'accompagnement préventif des fonctions ou unités exposées à des risques psychlogiques spécifiques.

A savoir qu'un forum spécifique sera également ouvert sur Gendcom.

ils prévoient le soutien au harcèlement ?????????

M'étonnerait ;

Très bonne chose, j'ai eu à faire avec la cellule psy de la DG...mes respects, bon boulot.
Etant moi-même en CLDM pour dépression, je suis heureux de savoir qu'une équipe sera présente à l'échelon départemental.
Bravo pour cette bonne nouvelle

Très bonne nouvelle !

Je suis dans la même situation que Colonel Klink et je profite de G & C pour remercier l'une des psy de la DG qui est venue à ma rencontre il y a quelques mois et qui a repris contact avec moi à plusieurs reprises et sur plusieurs mois. Elle a su trouver les mots que le commandement ne cherche même pas.

Greg ! Bonne nouvelle ! J'espère que ces dispositifs régionaux seront rapidement à pied d'oeuvre ; qu'ils auront toute latitude pour se présenter aux personnels afin qu'en cas de besoin les collègues en difficultés n'hésitent pas à faire appel à eux ! En ce qui concerne les moyens de contacts j'espère que la confidentialité sera préservée ! Chez nous tout se sait et le manque de confidentialité entraînerait l'effet contraire à celui rechercher, à savoir assister, aider, suivre les personnels traversant une mauvaise période ou ayant subi des traumatismes importants que ce soit à l'occasion de leur service ou dans leur vie familiale !

On sous-estime l'importance d'une telle structure.
Sûrement un tabou dans un métier "d'hommes" (qui s'est quand même bien féminisé depuis 1984).
Personne ne va chez le psy, mais dans les grandes villes, il faut attendre plusieurs mois avant d'avoir un rendez-vous.
On se trouve souvent désemparé devant l'acte ultime de certains... On peste contre l'alcoolisme des autres...

Bref, il était grand temps que notre Institution évolue de ce point de vue et je m'en félicite.
Ayant eu recours à ce genre de spécialiste, je sais que leur aide est d'une importance capitale.
Nous engrangeons un nombre de traumatismes incroyable durant une carrière et il me semble évident qu'une telle structure soit mise en place.
Il faudra simplement faire confiance et comprendre que la psychologie n'est pas de la science des fous !!!

2008 = enfin, la dg ne prend plus ses gendarmes pour des surhommes...

MARSOUIN 26 a écrit:

.... J'espère que ces dispositifs régionaux seront rapidement à pied d'oeuvre ; qu'ils auront toute latitude pour se présenter aux personnels afin qu'en cas de besoin les collègues en difficultés n'hésitent pas à faire appel à eux !
En ce qui concerne les moyens de contacts j'espère que la confidentialité sera préservée ! Chez nous tout se sait et le manque de confidentialité entraînerait l'effet contraire à celui rechercher, à savoir assister, aider, suivre les personnels traversant une mauvaise période ou ayant subi des traumatismes importants que ce soit à l'occasion de leur service ou dans leur vie familiale !

Pour te rassurer MARSOUIN 26, cela n'a rien de commun avec le trop fameux secret de l'instruction, si souvent mis à mal !
La confidentialité d'un entretien chez un "psy" s'apparente plutôt au secret de la confession !
Un psy qui divulguerait, ne serait-ce que quelques éléments partiels d'un entretien, commettrait une faute grave.
Un psy doit le secret le plus absolu à un patient qui vient le consulter.
C'est de toute façon une condition nécessaire à l'instauration d'une relation de confiance avec le patient et indispensable pour aboutir à la guérison.

Clint ! d'accord avec toi sur la confidentialité ! Ce que je voulais dire c'est qu'en étant logés sur notre lieu de travail ce ne sera pas évident de recevoir la visite de ces spécialistes ! Ceci à cause de la mentalité rétrograde de certains de nos collègues ! Il leur faudra vaincre les tabous et l'inertie de certains échelons voir des collègues des personnels en difficulté ! Je pense que le Commandement devrait leur faire visiter peu à peu l'ensemble de leur zone de compétence de manière à faire tomber les barrières !

Bonsoir à tous. Juste une question : pourquoi toutes les régions n'ont elles pas cette cellule ? par exemple la Bretagne ? Pour le Col KLINT il s'agit d'une cellule au niveau régional non du groupement.....:salut:

Parce que c'est une déploiement progressif et que les régions citées sont les douze premières en attendant les autres...

Il était temps que cela soit prévu. Dommage qu'il ait fallu attendre tant de suicides et démissions. Notre institution est très machiste, l'on ne doit pas reculer, pas se plaindre, et surtout pas pleurer.
Et pourtant cela fait longtemps que les psy sont dans beaucoup d'autres institutions. J'ai même eu un témoin de la SNCF qui est venu avec le psychologue de l'entreprise pour audition suite à un évenement important.
Pourtant, c'était un homme !

Il ne se passe pas une semaine sans que l'on apprenne un décès !!! Il y a urgence à ce que ces cellules se mettent en place ! Elles ne manqueront certainement pas de travail ! En attendant le triste décompte se poursuit .........

C'est très bien les cellules psy, c'est très bien.

Appel à volontaires ??? quels volontaires et on va les chercher où ????

Je n'ai pas la réponse, si quelqu'un l'a qu'il nous renseigne. merçi.

et bien tant mieux, il est grand temps de se reveiller car beaucoup sont dans le besoin, meme mon mari en longue maladie aurait apprecie ce soutien psychologique.

quinta55 a écrit:

C'est très bien les cellules psy, c'est très bien.

Appel à volontaires ??? quels volontaires et on va les chercher où ????

Je n'ai pas la réponse, si quelqu'un l'a qu'il nous renseigne. merçi.

Tu imagines bien que ce sont des psy cliniciens qui vont être engagés.
C'est le critère avancé. De vrais professionnels dans une rôle important auprès du centre médical du corps.

Il était temps très bonne initiative.

Les pompiers ont bien des structures de ce type, pourquoi pas les gendarmes " le militaire est fort, impertubable, rien ne peut l'ébranler" moi j'dis "le militaire est avant tout humain avec tout ce que cela comporte de craintes ou d'incertitudes"
Il a autant le droit que n'importe quel civil en cas de coup dur à un accompagnement psychologique ! Il n'y a pas de honte à ça.
Reste à voir comment ils vont pouvoir mettre ça en place

bien beau ces cellules, mais il risque d'y avoir des paquets de réformes s'ils nous regardent d'un peu plus prés.

- Je déconne, mais c'est une bonne chose s'ils trouvent un moyen d'intervenir sans compromettre la carrière des soldats.

Gregthegrizzly a écrit:

On sous-estime l'importance d'une telle structure.
Sûrement un tabou dans un métier "d'hommes" (qui s'est quand même bien féminisé depuis 1984).
Personne ne va chez le psy, mais dans les grandes villes, il faut attendre plusieurs mois avant d'avoir un rendez-vous.
On se trouve souvent désemparé devant l'acte ultime de certains... On peste contre l'alcoolisme des autres...

Bref, il était grand temps que notre Institution évolue de ce point de vue et je m'en félicite.
Ayant eu recours à ce genre de spécialiste, je sais que leur aide est d'une importance capitale.
Nous engrangeons un nombre de traumatismes incroyable durant une carrière et il me semble évident qu'une telle structure soit mise en place.
Il faudra simplement faire confiance et comprendre que la psychologie n'est pas de la science des fous !!!

Je partage tout à fait ... mais il y encore beaucoup de travail afin de faire changer les mentalités !!!
Néanmoins, c'est une bonne nouvelle... il était quand même urgent de réagir. C' est fait.
Courage à toutes celles et tous ceux qui souffrent.

Bonjour,

C'est en effet une très bonne initiative, il était temps.

Par contre, le mode de recrutement a une grande importance, même chez les professionnels de la santé. Suivant le statut accordé aux candidats retenus, il peut y avoir des résultats différents. Objectivité et regard extérieur ont une certaine importance.

Une cellule c'est bien joli, c'est le comportement de certain de nos supérieurs qu'il faudrait casser.
Pour ex : Il y quelques semaines lors d'un drame, le premier gendarme sur les lieux a été secoué par les évènements et ce qu'il a vu, quand un collègue d'une unité spécialisée a fait remarquer la chose au Cdt de Cie adjoint, sa réponse a été "c'est rien ça, c'est pas important" plus quelques mots pas gentil pour le concerné (c'est il y avait le drame vécu par la famille).
Ensuite alors que qu'une personne voulait éventuellement mettre en cause la Gie, l'Officier (pas de chance) a dit "elle ne dit rien contre gendarmerie" réponse "apparemment non", l'Officier réplique " tant mieux alors.

Le soutien psychologique nous en avons besoin, mais les premiers à faire quelque chose ne le font pas et nous prennent pour de la M...
Dommage une fois de plus.

PSOABOU a écrit:

Le soutien psychologique nous en avons besoin, mais les premiers à faire quelque chose ne le font pas et nous prennent pour de la M...
Dommage une fois de plus.

Dans le cas que tu décris, on pourrait parler de compassion ou de soutien, mais pas de psychologie. C'est un métier, avec ses règles et ses spécificités. Hors, aucun d'entre nous, quelque soit le galon n'est ni préparé ni formé à cette "science".

L'arrivée de ces cellules, c'est justement l'occasion de passer outre ce genre de comportement.
Voire de les mettre en avant afin de "mettre en relief" ce genre d'imbéciles...
Il est certain qu'un tel service ne peut pas faire de mal, bien au contraire, à ceux qui quotidiennement, en prennent plein les dents.
C'est aussi, à mon sens, un bon moyen de s'attaquer à certains comportements déviants, de "sans-coeur" ne voyant que leur propre intérêt quitte à sacrifier quelques uns de leurs subordonnés.
Je pense que l'analyse "clinique" d'une situation conflictuelle pourra aider certains d'entre nous à obtenir une mutation dans de bonnes conditions, l'aspect psychologique rentrant enfin en considération...

Bien d'accord avec l'ours qui a sorti ses griffes. Rien à ajouter. L'organisation de l'aspect psy sera aussi le nouveau défi de la gendarmerie.

Greg je suis d' accord avec toi mais bon ...
Il est à souhaiter que ces " imbéciles " aient, de par la création de ces cellules, la pression et y regardent à deux fois avant d' agir ...
Je rêve un peu non ??? Il y a encore pas mal de boulot !!!

Il était temps que le point de vue psychologique arrive dans la gendarmerie!!! et sur les deux points

affaires difficiles
problème au sein de l'unité


Il ne faut pas oublier que vous voyez des choses des fois pas très jolies que ce soit sur la route ou dans le quotidien, et que ces images vous marquent profondément!
D'un point de vue de femme de gendarme, je peux vous dire qu'apres certaines interventions mon mari en a fait des cauchemars la nuit et des fois ca amène aussi à un changement de comportement ( fatigue et peut etre plus agressif). Et oui la vie de famille va selon le gendarme!!!!!!!!!!!

il était vraiment temps que la haut ils réagissent pour le bien de tous.


Pour la deuxième solution ( sur le terrain), e m'abstiens d'en parler car ce n'est pas moi qui le vis!!!!!!!

C'est un début.

Enfin une réaction de la D.G.

Souhaitons que tout celà aille vite car il y a urgence.

Vaste sujet....comme beaucoup d'entre vous tout au long de ma carrière je me suis interrogé sur ce que je pouvais faire ...avec quelques camarades actifs et retraités de divers grades et statuts confrontés à la même problématique...et les suicides nous avons créé début février 2008 une association un site internet WWW.AEASL.COM pour venir en aide à nos camarades éprouvés depuis quelques jours nous avons appris que la DG allait renforcer la cellule nationale et mettre en place des cellules régionales de manière progressive...Nous nous avons activé notre dispositif d'écoute et d'aide....chacun peut contribuer à l'amélioration, faire des observations...la vie ne vaut que si elle est partagée.... De plus il faut faire connaitre des associations comme GENDARMES DE COEUR qui soutienne l'action de nos personnels mais aussi de nos familles...Cette association a aussi un site internet sur lequel elle informe des actions qu'elle mène... Très cordialement à tous.

Suicides dans la police: "Pour l'administration, on est des surhommes"
Par La rédaction du Post , le 03/03/2008
Le nombre de suicides dans la police augmente : 33 en 2005, 48 en 2006, une cinquantaine en 2007. Depuis le début de l'année, dix policiers ont déjà mis fin à leur jour. Un fonctionnaire qui a déjà pensé à l'issue fatale témoignait ce lundi sur RTL. Morceaux choisis.

Problème 1 : la pression "J'ai subi pendant 4 ans du harcèlement et des persécutions de mon chef de service. Au début, ce sont des réflexions. Après ce sont des rabaissements devant des collègues", confie le policier qui a souhaité gardé l'anonymat.

Problème 2 : l'administration

"Le policier, tous les jours, il voit la misère du monde", observe-t-il. "On cumule nos problèmes à nous avec les problèmes des autres. L'administration ne le voit pas comme ça. Pour elle, on est un peu des guerriers, des surhommes. Si on est entré dans la police, c'est qu'on est capable d'encaisser tout ça."

Problème 3 : le psychologue

"Si vous allez voir un psychologue, vous devez le dire parce que c'est forcément pendant votre temps de service. Dont tout de suite, on vous pointe du doigt comme le vilain petit canard. Parce que dans la police, quelqu'un qui va voir un psychologue, c'est forcément quelqu'un qui n'est pas bien. Donc il faut prendre toutes les mesures pour le mettre de côté", déplore le fonctionnaire de police.

Problème 4 : le gouvernement

"La politique actuelle, c'est le rendement, le rendement, le rendement", constate-t-il. "Faut que ça s'arrête un petit peu parce que le policier n'est pas un robot, c'est un être humain."

Le directeur départemental de la sécurité publique à Saint Etienne a réagi à ce témoignage, toujours sur RTL. Il souligne la "pudeur" des policiers à consulter un psychologue, par crainte de se croire faible.

Par La rédaction du Post , le 03/03/2008

Trés bonne chose !!!!!!!!!!!!!!