Réponse de CITOYENS à B. HORTEFEUX sur décisions,réformes...

Dernière édition par clint le Sam 14 Nov 2009 - 23:37, édité 1 fois

Après que j'aie lu l'article que vous trouverez ci-après, j'avais d'abord pensé ouvrir un sujet dans la "Revue de presse",
mais je sais d'expérience que ces sujets ne sont pas forcément vus et donc lus, ni enrichis de posts de lecteurs.
Ce sont des sujets très éphémères, l'un chassant les précédents, au fil de l'actualité quotidienne...

Alors, si nos administrateurs et modérateurs n'y voient pas d'objection, on pourrait tenter d'ouvrir un nouveau sujet
sur le forum principal, quitte à renvoyer ultérieurement ledit sujet sur un forum secondaire, s'il ne trouvait guère d'écho
auprès de nos amis forumeurs.

Mais en fait et surtout, il m'a semblé intéressant d'ouvrir un sujet qui pourrait devenir le pendant naturel de cet autre sujet intitulé : " Brice HORTEFEUX - Parcours politique, paroles, décisions..."

*********

Chers amis, voici donc un article qui vaut la peine d'être lu.
Il retranscrit une lettre pleine de bon-sens, envoyée à Brice Hortefeux par un élu, maire d'un petit village
des Hautes-Alpes.

Cet article fourmille d'idées, suggestions, recommandations (conseils?), émises par quelqu'un de "la France d'en bas",
à destination de quelqu'un de "la France d'en haut".

http://www.libemarseille.fr/henry/2009/11/la-r%C3%A9plique-dun-maire-de-petite-commune-%C3%A0-brice-hortefeux.html
"La réplique d'un "petit" maire à Brice Hortefeux"

Bonne lecture.
Quelques extraits choisis :

"" Réforme des collectivités locales.
"La méthode consistant à nous présenter des projets de loi conçus par des élus et des technocrates urbains
ne me semble pas satisfaisante", écrit Jean-Claude Gast, maire de Saint-Julien-en-Beauchène
(120 habitants, dans les Hautes-Alpes).

Il interroge: "Pour des aérodromes ou des autoroutes, il est possible d'organiser un débat public et même un débat national,
quand il s'agit d'identité française.
Pourquoi cela n'a pas été fait pour les réformes des collectivités locales ?"

Homme de gauche, non encarté, maire depuis 1995, cet agriculteur à la retraite fait des propositions au nom
des petites communes, dans une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur.

"Monsieur le Ministre,

je me permets de vous faire part de quelques unes de mes réflexions :

... j'ai l'impression de plus en plus que nous, les "fantassins" de la République, en bas de la pyramide,
nous sommes là pour courber l'échine, obéir à des règles venues d'en haut et surtout ne pas penser, d'où notre lassitude.

En effet, la méthode consistant à nous présenter des projets de loi conçus par des élus et des technocrates urbains
ne me semble pas satisfaisante.

Vu l'importance de l'enjeu, il aurait été plus démocratique et efficace d'organiser une consultation nationale des élus [...]
afin de bien appréhender le désir de réforme de tous les élus ruraux et urbains ...
..............
comment s'effectuera le nouveau découpage des cantons ? Suite à ce découpage, les limites départementales
seront-elles modifiées ?
......................
Vous n'avez pas osé vous attaquer aux communes de moins de 500 habitants.
Ces communes sont une aberration en Europe en 2010.
.......................
Toutes ces petites communes sont la base de notre monde rural et il faut avoir le courage de les regrouper
pour leur insuffler une nouvelle énergie ou, a minima, changer le mode de scrutin et réduire le nombre de conseillers municipaux
à 5 ou 6, pour avoir une équipe plus soudée, donc plus efficace.

Je ne vous parlerai pas de la suppression "asséchante" de la taxe professionnelle sans contreparties identifiables,
d'autres s'en chargent mieux que moi.

Mais que d'approximations dans ce projet de loi... Nous pensions nous attendre à un peu plus d'exigences...

Voilà, Monsieur le Ministre, quelques réflexions qui risquent, je le crains, d'aller bien vite dans les oubliettes de votre ministère,
mais je voulais participer au débat public que vous n'avez pas initié. ""

Invité

Depuis quelques décennies, et plus récemment encore, combien de décisions ont été prises sans consultations des principaux intéressés, des citoyens et des gens de petite condition ?

Combien de mesures ont arbitrairement été mises en place, sous prétexte d'économies, de simplification de ceci ou de cela, ou prises au nom de notre sécurité, routière, physique, pécunière et que sais-je encore ? (Quand on ne peut que constater par exemple, que les radars automatiques sont implantés là où ils rapportent et non là où la vitesse est réellement dangereuse...)

Combien de taxes sont venues alourdir le coût de la vie pour les classes moyennes de notre société, les plus miséreux restant miséreux, les plus démunis toujours davantage assistés, alors que les plus riches sont toujours riches, quand ils ne grossissent pas davantage leur fortune ?

Combien de postes de Secrétaires d'État, d'attachés de ceci, d'attachés de cela, de consultants, conseillés divers et variés, ont-ils été créés récemment au niveau du Gouvernement ? (sur ce coup là, on ne cherche visiblement pas la simplification, et l'argument d'une meilleure efficacité est loin d'être prouvée. Par contre, que de coûts supplémentaires...)

De combien de domaines de compétence l'Etat s'est-il désengagé au niveau des collectivités territoriales, sous couvert de la fameuse "décentralisation" ? (Et sur ce point, les subventions qu'il doit normalement verser aux Conseils Régionaux et généraux pour la gestion courante des administrations locales, l'entretien du patrimoine National, celui des voies de communication, je ne parle pas là des autoroutes gérées par des sociétés privées, et j'en passe, et bien il ne les verse pas. à hauteur de ce qui est prévu.. Les "ardoises" s'alourdissent irrémédiablement en créant un endettement de nos Régions, lesquelles n'ont d'autres solutions financières, que de fermer des bureaux de poste, des agence fiscales, des classes scolaires, des écoles, et d'augmenter les impôts et charges locales... etc... etc...)

Combien de million d'€uros sortis d'on ne sait où, ont été proposés au Banques pour que notre économie puisse surmonter une crise mondiale, alors que le Gouvernement dénie toujours le fait que notre Pays est en crise depuis bien longtemps, ruiné par une couverture et une assistance sociale ouvertes à tous, même à ceux qui n'ont aucun rapport avec notre Nation, à par le fait d'y résidéer illégalement ? Et pour les banques, force est de constater qu'elles se sortent de la crise bien mieux que le citoyen lambda...

Et combien d'explications publiques, télévisées ou radiophoniques satisfaisantes ont-elles réellement été données par notre Président, nos Ministres et autres élus de tout poil, si l'on exclue les effets médiatiques, les tirades "démagogiques" et pirouettes habiles que permet l'usage de la langue de bois ?

Toutes ces questions pour conclure, qu'il y a peu de chance que notre Maire Agriculteur du fin fond de notre France profonde et rurale, reçoive une réponse éclairée à son courrier, le soucis principal de tous nos hauts personnages politiques n'étant que du domaine des prochaines élections, et de leur propre condition...

C'est du moins ce que je pense, comme malheureusement de plus en plus de citoyens FRANCAIS, lesquels ont l'impression d'être de plus en plus pris pour des.... (je vous laisse le choix du qualificatif...)

Sujet effectivement intéressant Clint.

Sera t-il alimenté de façon constructive ? C'est une autre question... Et les questions sans réponse franche et honnête, ne sont malheureusement pas très constructives

Invité

1 étoile Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 30/09/2007

bonjour,
une grande partie des commentaires de d artagnan est applicable à la gendarmerie et surtout à ceux qui la "dirigent" à haut niveau.
Ceux ci font de la politique et ne donnent pas l impression de defendre l institution , ils appliquent des decisions unilatérales et nous abreuvent d explications fallacieuses en nous faisant croire que nous sommes consultés par le biais de representants sans pouvoir de negocation reel, ils agissent pour notre bien....
Un certain sentiment de ras le bol, pire de resignation semble s'installer..... et le moral des troupe s'en trouve ainsi affecté

comme dit d artagnan ils nous prennent pour des .... je vous laisse le choix du qualificatif

Comme d'habitude, merci Clint.
Ce petit maire de petite commune arrive dans le débat avec le bon sens commun méprisé par les élites.

Pourtant, le gouvernement semble avoir pris conscience du divorce entre le pays vrai et le pays artificiel dont les limites vont du Marais à l'arche de la défense. L'itinéraire proposé est splendide, c'est vrai, la mairie de Paries, le Louvre, la Concorde, les Champs Elysées et l'avenue de la Grande armée.
Tout un univers qui leur suffit pour vivre, se sentir puissant, se sentir au dessus de la masse et leur donne l'impression que leur savoir est assez étendu pour décider pour tout le pays. Ils font un gros péché d'orgueil, mais justifient leurs décisions par deux ou trois mots si l'on est pas d'accord. Populistes - communistes - ou le dernier né anti-sarkosiste.
Je leur conseillerai dans un premier temps de regarder un peu mieux autour d'eux. Ils ne verraient pas que les boutiques de luxe, les restaurants, les lumières et le fric. Ils se rappelleraient qu'il y avait une place de grève, ils verraient Jeanne d'Arc, la tour St-Jacques, ou l'assemblée nationale.
Bien sur ce ne sont que des hommes et l'on peut expliquer l'ivresse du pouvoir qui s'empare d'eux quand ils remontent les champs dans leurs voitures de luxe. Bien sur l'on peut comprendre que le peu de savoir qu'ils ont à 25 ans en sortant de grandes écoles leur gonfle la tête et qu'ils se croient éloignés de toute faute de jugement. Si vraiment, ils avaient le savoir, ils sauraient que justement ils ne savent rien.

Un Auvergnat vous dit : Hortefeu auvergnat : plaisanterie, il a passé sa vie à Neuilly. Voilà tout le problème. Ils pensent savoir alors qu'ils ne savent rien. Ils ignorent l'histoire qu'ils appellent pourtant au secours lorsqu'ils sont en difficulté dans les sondages. Cette histoire leur aurait appris que nos monuments portent encore les traces des guerres de religion et que la mémoire collective en a intégré quelques règles de bon sens. Ils auraient appris que leurs régions ne sont rien, mais que le souvenir des duchés est encore là. Miterrand savait qu'un duc de Bretagne, de Bourgogne ou de Toulouse pouvait renaitre.
Le France n'est pas l'Allemagne. Les régions ne sont pas les Landers. Et même si Paris décide que ce sera ainsi. Ce ne sera pas ainsi.
Une question que va faire le pouvoir central face à Mme Royale qui les défit aujourd'hui ? envoyer la troupe ?

Ce sera un petit maire d'une petite campagne obscure qui va leur apprendre. Ils commence par leur faire une belle démonstration d'humilité, donc d'intelligence profonde, première leçon. Sa lettre est avant tout respectueuse, deuxième leçon pour les forts en thème. Puis elle va au fond, troisième leçon, le réalisme.

Même si je pense qu'il faille effectivement revoir en profondeur la représentation locale, je pense qu' encore une fois, les parisiens n'ont regardé que le fonctionnement de leur cité et se sont encore une fois convaincus que ce qui était bon pour eux l'était aussi pour tout le pays.
Non, la naissance d'une nouvelle classe de buro-techno-politico- crate n'est pas une bonne chose. J'aurais ajouté, avant de nous taxer pour que vous ayez bonne conscience vis à vis du climat, couvrez donc les toits de vos hôtels particuliers de panneaux solaires, au lieu de nous imposer des barrages, des centrales, des éoliennes. ( mais c'est un autre sujet, quoi que ....)

Pourquoi les gendarmes sont sensibilisés à ce problème ? C'est tout simple, le paternalisme réducteur, arrogant méprisant dont ils sont l'objet n' est qu'un autre effet de cette façon de penser.

Bravo Monsieur le Maire, même si on ne fera que semblant de vous écouter là-haut, en bas on vous entend.

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-11-13/couvre-feu-pour-les-mineurs-delinquants-interview-la-france-n-est-pas-a-feu-et-a-sang/920/0/394840
(extraits)

" Une semaine après avoir lancé l'idée controversée d'un couvre-feu pour les mineurs délinquants,
le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est revenu à la charge jeudi.
L'idée : interdire "au cas par cas, sur décision préfectorale", les sorties entre 22 heures et 6 heures du matin
aux mineurs âgés de 10 à 13 ans non accompagnés d'un adulte et ayant fait l'objet d'au moins une sanction éducative
suite à un acte de délinquance.

Réaction de Jean-Pierre Rosenczveig , président du tribunal pour enfants de Bobigny.

lepoint.fr : Brice Hortefeux a suggéré que l'instauration d'un couvre-feu pour mineurs délinquants fasse l'objet
d'une décision préfectorale. Est-ce concrètement possible ?

Jean-Pierre Rosenczveig : Tout d'abord, la France n'est pas à feu et à sang du fait des jeunes délinquants
et des mineurs de moins de 13 ans.
Il n'y a pas de fluctuation extraordinaire des chiffres ces derniers mois. Rien ne justifie donc sur un plan rationnel
la mesure générale et nationale que veut prendre le ministère de l'Intérieur.
Ceci dit, pour faire appliquer une telle mesure, le ministre de l'Intérieur devrait faire passer une loi,
d'autant plus qu'il s'agit d'attenter à une liberté - celle d'aller et venir - qui est un droit fondamental.
Il faudrait aussi que cette loi passe sous la coupe de la Constitution.
[..................]
Pour porter atteinte à la liberté, il faut des garanties et des prudences.
Une loi d'ordre général qui empêcherait la circulation de tous les enfants de moins de 13 ans délinquants
dans un créneau horaire donné serait anticonstitutionnelle.

Comment déterminer quels mineurs seront concernés ?
Cette mesure pose la question : "Qu'est-ce qu'un enfant délinquant ?"
Est-ce un enfant qui a commis un délit ? Un mineur accusé d'avoir commis un délit par la Police ?
Est-ce quelqu'un qui est poursuivi par le Parquet ? Est-ce un enfant condamné par un juge ?
Tous ces cas présentent des différences notoires.
Il y a 210.000 mineurs chaque année qui sont interpellés par la police et ceux qui commettent des délits
sont encore plus nombreux.
Est-ce qu'une voisine peut décider qu'un gamin est délinquant ?
Est-ce la police sur la base d'une enquête ? Est-ce le procureur, qui lui n'en poursuit que 170.000 ?
Ou est-ce que ce sont des juges qui, eux, n'en condamnent que 70.000 ?
Qu'est-ce qu'un mineur délinquant au sens de Hortefeux ?

Autre problème : le gouvernement, auquel appartient Hortefeux s'apprête à déposer un projet de loi
issu du rapport Varinar.
Celui-ci prévoit qu'avant 13 ans, les enfants ne seront plus délinquants.
Ces mineurs relèveront alors d'une protection sociale, seront pris en compte par l'autorité municipale,
mais ne seront plus poursuivis pénalement.
Hortefeux a un train de retard par rapport au ministre de la Justice.
[......................] "

Dernière édition par asterix le Dim 15 Nov 2009 - 8:57, édité 1 fois

Cette loi n'a qu'un but électoral clint, un seul.
Elle permet de détourner l'attention des extravagances que nous avons vues ces derniers temps et affirmer une politique de sévérité ( pour les plus fragile, les moins riches, bien sur ) .
Remarque que l'on ne s'attaque qu'à ceux qui ne peuvent pas se défendre. C'est une constante.

Sujet: Hortefeux, la religion du chiffre. Dim 15 Nov 2009 - 8:45

Après cinq mois passés place Beauvau, Brice Hortefeux a tenu ce jeudi une grande conférence de presse afin de vanter les mérites de sa politique sécuritaire. Ainsi donc, la délinquance générale serait en baisse. Mais derrière les chiffres, manipulation statistique et politique du spectacle font bon ménage…

Manipulation statistique

Brice Hortefeux a vécu une rentrée plutôt agitée. De sa plaisanterie de mauvais goût lâchée aux universités d’été de l’UMP à l’improbable cavale de Jean-Pierre Treiber, les déconvenues se succèdent. Au milieu de la tourmente, le Ministre de l’Intérieur cultive une certaine discrétion et cherche à regagner du crédit. Pour cela, rien de tel qu’une bonne vieille baisse de la délinquance.

Cela fait d’ailleurs plusieurs semaines que Brice Hortefeux s’évertue à l’obtenir. Place Beauvau, les convocations de préfets se multiplient, et le « sarkomètre » a même été réhabilité.

Jeudi, Brice Hortefeux affichait donc la mine des grands jours en annonçant une baisse de la délinquance générale de près de 6,21% entre le mois d’octobre 2008 et d’octobre 2009. Sacré différentiel ! On serait presque tenté de saluer la performance. Mais lorsque l’on s’attarde sur les chiffres, la réalité est malheureusement tout autre.

Rappelons d’abord que sur l’année, la délinquance générale connait toujours une augmentation d’1,82%. Lors d’une interview sur France Infos, la journaliste Raphaëlle Duchemin a de plus révélé que les résultats obtenus ne sont que le reflet d’une distorsion : le calcul n’aurait pas été établi sur 31 jours comme en octobre 2008 mais sur 30. En conséquence, la baisse effective ne serait que de 3%.

Visiblement déstabilisé, Brice Hortefeux a tenté de se dédouaner en affirmant que « tous les agrégats de la délinquance sont en diminution…». Or, sur les douze dernier mois, l’Observatoire National de la Délinquancerapporte que « le nombre d’atteintes aux biens ne varie quasiment pas (- 0,2 %, soit – 5 021 faits constatés), que celui des atteintes volontaires à l’intégrité physique augmente de 3,8 % (soit + 16 484 faits constatés) et que les escroqueries et infractions économiques et financières sont en hausse de 1 % (soit + 3 704 faits constatés). » Bref, il n’y a vraiment pas de quoi plastronner…

Culture de la performance

Au cours de son allocution, Brice Hortefeux a rendu hommage à la politique menée à l’Intérieur par Nicolas Sarkozy en 2002, et souhaite aujourd’hui emprunter le même chemin : « je veux être le garant et le gardien permanent de cette culture de la performance et du résultat. »

Dans le même temps, interrogé par Mediapart, le secrétaire général du premier syndicat de gardiens de la paix (l’Union SGP-FO/Unité Police). Nicolas Comte déclare : « la politique du résultat s’est peu à peu transformé en religion du chiffre ». La série télévisée américaine The Wire avait offert au grand public une mise en scène de l’absurdité de ce type de politique. La réalité dépasse aujourd’hui la fiction.

Nicolas Comte a expliqué qu’une telle stratégie ne pouvait marcher que de « manière conjoncturelle et lorsqu’elle était accompagnée de moyens…». A l’inverse, on observe actuellement « un décalage entre la parole volontariste et les résultats », entrainant fatalement des dérives (maquillage du chiffre et des statistiques, diminution des infractions enregistrées, des gardes à vues, des mises en causes…)

Brice Hortefeux est pourtant dans le vrai lorsqu’il évoque une délinquance protéiforme et en perpétuelle évolution. Dès lors, on peut légitimement s’interroger sur le bienfondé de cette politique spectacle. Puisque, selon les derniers sondages d’opinion, l’insécurité ne fait plus partie des priorités des Français, le nouveau Ministre de l’Intérieur aurait aussi bien pu opter pour une politique de fond et d’investigation rigoureuse.

Malheureusement, l’Intérieur n’est aujourd’hui qu’un outil de communication politique à géométrie variable. A l’approche des régionales, le satisfecit d’Hortefeux arrive à point nommé pour redorer le blason de l’UMP et rallier un électorat de droite en pleine déshérence.

Brice Hortefeux a sa solution : il réaffirme le bien-fondé de la politique du bâton et annonce un durcissement sécuritaire. Parmi ses nouvelles propositions miracles, il prévoit un « couvre feu pour les mineurs délinquants de moins de 13 ans » – les conditions d’application d’un tel décret restent pour le moins énigmatiques, et une augmentation record du nombre de caméras de surveillance, passant de 20 000 à 60 000 d’ici deux ans – peu importe là aussi si de nombreux rapports ont prouvé les lacunes de la vidéo surveillance. Mais en Sarkozye, la communication prévaut toujours sur l’efficacité…

http://reversus.fr/2009/11/14/hortefeux-la-religion-du-chiffre/

http://www.liberation.fr/societe/0101603324-hortefeux-tromperie-sur-les-moyens
"" Hortefeux : tromperie sur les moyens.

«En 2010, on va recruter 10 754 policiers et gendarmes.
Au total, sur dix-huit mois, ce seront 15 000 policiers et gendarmes qui seront recrutés.»
Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, lors de sa conférence de presse, le 12 novembre.

INTOX - Retour aux fondamentaux.
Un peu ballottée, la majorité a décidé de se recentrer sur ses bonnes vieilles valeurs droitières, l’identité nationale
et la sécurité.
Le 12 novembre, Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, a fait la totale lors d’une conférence de presse avec ce slogan
«la sécurité partout et pour tous».
Se félicitant de la - légère - amélioration des statistiques de la délinquance, le ministre a fait une retape flatteuse de son action,
évoquant surtout «15 000 recrutements de policiers et de gendarmes en dix-huit mois, [dont] 10 754 pour 2010».

DESINTOX - Un spectateur un peu distrait de la conférence de presse pourrait comprendre que les effectifs
des forces de l’ordre progressent.
C’est sûrement le but d’Hortefeux de le faire croire. Mais c’est faux.
Le souci, c’est que ce chiffre des recrutements n’a de sens que si on le met en face du nombre de départs.
Or, sur ce sujet, Hortefeux a été bien moins prolixe.
Il faut donc se référer aux documents budgétaires du projet de loi de finances pour constater que les effectifs
de la police et de la gendarmerie vont en fait baisser en 2010.
[.........................] ""

********

Rien de mieux qu'une bonne cure de désintoxication de la com officielle (merci "Libé") ...

M. Hortefeux, attention à ne pas perdre de votre crédibilité dans la présentation des chiffres ! Réponse de CITOYENS à B. HORTEFEUX sur décisions,réformes... Icon_study

Député PS de Seine-St-Denis, Bruno Le Roux est spécialiste des politiques de sécurité. Interviewé par Reversus, il s'insurge contre la dictature du chiffre qui règne Place Beauvau, et suggère de renforcer la police de proximité.

http://www.marianne2.fr/Bruno-Le-Roux-il-faut-des-instits-et-des-policiers_a182916.html

Claude Bartolone tape du poing sur la table. Président du conseil général de Seine-Saint-Denis, le député socialiste dénonce l'inertie du gouvernement face à la vague d'attaques de bureaux de poste dont est victime son département.

Deux hommes ont été interpellés mercredi soir après le braquage à main armée d'une agence de La Poste à Villetaneuse (93). Mardi matin, ce sont deux bureaux de poste de Saint-Denis et de Saint-Ouen (93) qui étaient prises d’assaut, à l'explosif et au pistolet mitrailleur. La veille, la porte donnant accès au coffre de la poste de Bagnolet sautait dans une explosion. Ces hold-up s'ajoutent à une liste déjà longue d'attaques à l’explosif dans le département.

Les attaques de bureaux de poste, qui se multiplient en Seine-Saint-Denis, vous mettent en colère…
C'est extrêmement préoccupant. La préfecture de police avance le chiffre de 16 attaques en un an dans notre département. En réalité, en seulement trois mois, ce sont quatorze attaques à l'explosif -dont treize sur des bureaux de poste- qui ont été perpétrées: à Pantin (deux fois), le Pré-Saint-Gervais, Noisy-le-Grand (trois fois), Aubervilliers (75 000 euros dérobés), Saint-Denis (deux fois), Pierrefitte (100 000 euros), Gournay, l'Ile-Saint-Denis, Bagnolet... Rendez-vous compte: depuis le 9 octobre, on subit plus d’une attaque par semaine. Et encore, il ne s'est rien produit pendant les congés de Noël… comme si les malfrats étaient partis en vacances. Les habitants ont le sentiment d'être complètement abandonnés par le gouvernement qui ne fait rien. Imaginez si le 16e arrondissement avait connu quatorze attaques à l'explosif en trois mois…

............

Quelles solutions préconisez-vous?
Il faut impérativement augmenter le nombre de policiers dans ce département pour combattre le sentiment d'impunité. Nous avons besoin d'au moins 400 policiers supplémentaires, de proximité et d'investigation. Je demande au gouvernement un moratoire sur les suppressions de postes prévues par la RGPP [Révision générale des politiques publiques] et un plan de rattrapage des effectifs. Il y a urgence.

Ne prenez-vous pas le risque d'être accusé de populisme en interpellant le gouvernement sur l'insécurité à trois mois des élections régionales?
Je n'ai pas attendu les régionales pour alerter le gouvernement sur ces questions. Je suis un républicain et je sais que rien n'est possible sans sécurité, surtout dans les quartiers populaires. Les premières victimes de la délinquance sont les plus faibles, les plus humbles. Je ne vais tout de même attendre qu'un drame se produise sous prétexte qu'il y a des élections; les gens me traiteraient d'irresponsable.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Bartolone-Faut-il-des-morts-pour-interesser-M.-Hortefeux-163102

Alors que tous les indicateurs étaient au rouge depuis le début de l'année 2009 et que le bilan annuel s'annonçait particulièrement mauvais, l'arrivée de M. Hortefeux a permis un retournement de tendance spectaculaire des statistiques de police et de gendarmerie après l'été. Le ministre peut ainsi annoncer ce jeudi 14 janvier une « baisse de la délinquance de 1% » et s'auto-congratuler devant les journalistes :

« Dès ma prise de fonction, j'ai donné à l'ensemble des acteurs de la sécurité un objectif ambitieux. […] Pari pris, pari tenu : les objectifs fixés sont devenus des résultats concrets. […] Malgré un début d'année difficile, 2009 restera donc comme la septième année de baisse consécutive de la délinquance en France. […] »

Enfin, tout ceci serait le résultat de la « mobilisation » accrue des policiers et des gendarmes, mais aussi « des entreprises de la sécurité privée », des policiers municipaux et bien entendu des caméras de vidéosurveillance.
Ainsi, il suffisait en fin de compte d'un simple surcroît de « volonté politique » pour obtenir de meilleurs résultats que son prédécesseur au ministère de l'Intérieur, Mme Alliot-Marie.
La conférence de presse du ministre a surtout consisté à opposer les huit premiers mois de l'année 2009 et les quatre derniers durant lesquels il était à ce poste. Un modèle pour les étudiants des écoles de communication…...................

http://www.rue89.com/2010/01/14/hortefeux-a-retourne-les-chiffres-de-la-delinquance-133760

S'il veut Brice de Nice, je peux lui expliquer comment ses objectifs ont été tenus sur le terrain. Il faut vraiment qu'il change de lunettes et achète un sonotone. Mais bon, la politique ???? et ses mystères insondables. A sa place, je demanderai encore une baisse de 50 % de la délinquance avec une suppression de 50 % des effectifs actuels. Je suis prêt à parier qu'on y arriverait. Et dire que les Français se font endormir par ce genre de discours et que çà marche !!!! Pauvre France, où vas-tu ? et surtout jusqu'à quand ?

Il est parfait dans son rôle ce maire d'une petite commune rurale de 120 habitants, lorsqu'il dénonce le pouvoir empirique qui nous dirige.

Les dirigeants actuels bidouillant statistiques, circonscriptions et modes de scutins, auto satisfaits jusqu'à l'insolence méprisent le petit peuple et les classes moyennes. Ils préfèrent des paillettes, les ors, .... Ils réforment à tout va et au pas de charge, ployant eux mêmes sous les exigences de la personnalité présidentielle, simplement pour dire qu'ils existent et qu'ils travaillent..... Multipliant débats, coloques, discours pompeux et tiqueux, appris par coeur, argumentés de la même façon.

Il est peut être temps que des hommes et femmes raisonnables légitimités par un mandant électorale, s'insurgent et prennent le pourvoir face à cette gouvernance aussi dévastrice que personnelle. Il y a peut être un devoir de désobéir.

De Droite oui même de droite, où la révolte gronde (il y en a qui ne sont pas d'accord) comme de gauche, celà doit bien exister. Nous en reconnaissons d'ailleurs parmi ceux que nous avons croisés au cours de notre carrière et qui siègent aux deux assemblées.

La gendarmerie future qu'on l'on présente , c'est sûr ! ne leur convient pas.

Sujet: Le courrier de la colère. Dim 17 Jan 2010 - 18:08

Voici le courrier qu'a adressé Bruno Beschizza au ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le 12 novembre dernier.
« Monsieur le Ministre,
J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur un événement inadmissible qui s'est déroulé au tribunal de Police de Charleville-Mézières.

Le 21 octobre 2009, un commandant de police de la PJ de Reims participait à la présentation pour comparution immédiate d'un mis en cause dans le cadre d'une infraction à la législation sur les stupéfiants.

Après s'être restauré, le président du tribunal de Charleville-Mézières constatait l'absence de police d'audience. Pourtant bien au courant que l'organisation des services locaux de police dépendait de la DDSP 08, il réprimandait publiquement le commandant pour cette carence.

Sans retenue, il le sommait de pallier lui-même cette situation. Notre collège lui rappelait qu'il était commandant de police, soit cadre de catégorie A de la Fonction publique et membre du corps de commandement à qui la mission imposée n'incombait en aucune manière.
Le président du tribunal a alors contraint, sous forme de réquisition, le commandant de police, sous peine de sanction judiciaire immédiate, à s'exécuter.

Outre l'humiliation subie publiquement par cet officier réprimandé pour un motif organisationnel en salle d'audience et à la barre tel un mis en cause, il est particulièrement choquant qu'un magistrat considère légitime d'imposer à un officier de police l'obligation d'assurer une police d'audience.

Je vous demande donc de bien vouloir faire rappeler aux autorités du ministère de la Justice, la position statutaire, structurelle et fonctionnelle des officiers de la Police nationale afin qu'une telle situation ne se reproduire pas.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l'assurance de ma parfaite considération. »

http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/411816/Le_courrier_de_la_colere

Chez nous on appelerait ça l' U/R/C/ (Utilisation rationnelle des compétences ) !!!!

Sujet: Papiers d'identité: un appel de la LDH. Lun 18 Jan 2010 - 15:33

La LDH proteste contre les difficultés rencontrées par certains Français pour renouveler leurs papiers d'identité.

http://info.france2.fr/france/Papiers-d-identit%C3%A9:-un-appel-de-la-LDH-60367614.html

http://www.liberation.fr/societe/0101614347-vous-etes-francais-prouvez-le

Invité

L'actuel pouvoir est en place pour piétiner la constitution et faire passer des lois qui avantagent ses troupes.
Il est en place pour diviser les Français. (voir le système des primes au rendement qui font qu'entre collègues on se regarde en chien de faïence: mais c'est voulu : diviser pour mieux régner.).
Il est en place pour octroyer le bien être à eux et leurs amis (voir les mariages de raisons : Darty etc... les avantages donnés aux grandes entreprises - la taxe carbones mal (volontairement) réparties, invoquant des raisons obscures et autres actes tout aussi non avouables.)
Il est en place pour faire taire le peuple qui souffre.
Il est en place pour pondre des mesures que même un pays totalitaire n'oserait prendre mais qu'il prend sans état d'âme pour soit disant assainir la France et fait ce que les divers gouvernements précédents n'ont pas voulu faire, en les faisant passer pour des incapables. Heureusement, ils sont là.....OUF : Zorro et la bande du sergent Garcia, vont-ils démunir les plus pauvres pour engraisser les plus riches??? La France est sauvée (j'en doute). Eux sont sauvés c'est certain.

Hortefeux est un maillon parmi tant d'autres dans ce gouvernement de nantis où fleuri d'autres personnages, sans une once de honte, comme kOUCHNER (j'ignore comment ça s'écrit), BESSON, qui renient pères et mères sans rougir. C'est bien. C'est ça l' OUVERTURE. En plus ils passent pour ce qu'ils sont et le président de notre République s'en gargarise ouvertement, pour se moquer d'eux et ils ne s'en aperçoivent même pas, ou ravalent leur rancoeur pour ne pas fâcher le ROI. Mais il se dit le Directeur des Ressources Humaines du PS, alors ceci justifie celà.

C'est pour ça MARSOUIN 26 que certaines personnes se sentent pousser des ailes et rabrouent publiquement une personne qui détient une autorité pour la rabaisser et montrer que c'est lui le chef. Le chef de quoi me dirait-on???

Klin a très bien fait se soulever ce problème. Surtout lorsqu'il est dit des âneries sur l'augmentation d'effectif dans les forces de l'ordre. Je crois qu'il nous y prend et nous y laisse (pour des cons bien entendu). On se garde bien de faire un parallèle entre les départs et les arrivées, ce serait trop voyant, mais effectivement on doit nous prendre pour des ânes
pour vouloir nous faire avaler celà. Le général DE GAULLE avait dit que les français étaient des veaux. Alors âne ou veau c'est un animal à quatre pattes, peut être pas avec les mêmes fonctions ni avec les mêmes qualités... gustatives. Réponse de CITOYENS à B. HORTEFEUX sur décisions,réformes... 100743

Réponse de CITOYENS à B. HORTEFEUX sur décisions,réformes... 100743

Le point de vue du maire de Villeurbanne sur la vidéosurveillance imposée :

http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Actualite/Securite/Videosurveillance-imposee-le-maire-de-Villeurbanne-voit-rouge

" Jean-Paul Bret monte au créneau contre le projet de loi gouvernemental qui permettrait
aux préfets d'imposer aux maires des caméras de vidéo surveillance dans leurs communes.
Cette volonté de tripler le nombre de ces dispositifs est selon lui "une forme d'aveuglement".
Nombre de maires socialistes, à l'instar de Gérard Collomb, y sont pourtant favorables.

Dans une tribune parue lundi 1er mars dans Le Monde, le maire de Villeurbanne
exprime ses réserves sur la vidéo surveillance, alors que Brice Hortefeux
promet d'en tripler le nombre d'ici 2011.

Pour ce faire, le ministre de l'Intérieur est prêt à forcer la main des maires,
à la faveur de son projet de loi Loppsi 2.
Le débat autour de ce type d'équipement est de ce fait relancé, alors que Bret refuse
d'en installer dans sa commune, tant qu'une évaluation sérieuse ne sera pas menée.
[..............]
"Le préfet pourra-t-il m'imposer des caméras avenue Henri Barbusse sous un prétexte
de sécurité nationale ?
Ce que la loi ne dit pas, c'est ce qui caractérisera demain la défaillance d'un maire,
et à qui en incombera le diagnostic.
Au préfet lui-même ? A la police ? A la justice ? Sur quels critères ? Après entretien ?
Après visite médicale ?".
[...............]

"En tant qu'élu rationnel et scientifique, je m'étonne qu'aucune étude sérieuse
n'ait été menée pour évaluer les effets ces équipements.
C'est une forme d'aveuglement", affirme-t-il.

Selon lui, les Anglais, précurseurs dans ce domaine, en reviennent.
"Peut-être ces caméras déplacent-elles les problèmes là où elles ne sont pas présentes ?
Peut-être même qu'elles sont sans résultat sur la délinquance, renforçant seulement
un sentiment de sécurité qui, lui, est difficilement quantifiable ?
Parfois, je pense qu'il serait plus utile d'installer un lampadaire", lance-t-il, sans plaisanter.

Bret préfère "de loin une présence policière de proximité".
Son credo : "l'humain contre la machine". A cette fin, il a doublé les effectifs
de la police municipale, de 18 en 2001 à 40 cette année.
Or l'Etat est, selon lui, tenté de réduire les effectifs de la police nationale
(200 agents dans sa commune en 2002, 152 aujourd'hui) pour demander
aux villes de payer des caméras.
[............] "

Le point de vue d'un citoyen :
Un peu facile de légiférer sur de nouveaux dispositifs de sécurité,
susceptibles d'être imposés aux collectivités locales,
quand l'Etat n'entend financer, au mieux, qu'une partie de ces équipements !

Trop de zones de non-droit en France.

Après la sauvage agression dont a été victime un policier à Epernay,
on peut penser que M. Hortefeux (ou l'un de ses conseillers en sécurité)
lira avec intérêt le témoignage suivant :

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/%C2%AB-a-bernon-cest-les-caids-qui-font-la-loi-%C2%BB
(extraits)

" [.......]
Deux jours après l'agression dont a été victime le brigadier-chef Michel Husson,
certaines langues se délient.
...........
Ce retraité de 60 ans vit depuis 40 ans dans ce quartier dit sensible de la capitale mondiale
du champagne.
.............
« Nous, les anciens, on aime notre quartier mais on est parfaitement conscient
de l'ambiance qui y règne désormais.
» Il se souvient d'avoir interpellé Bernard Stasi, le maire de l'époque : « C'était à l'occasion
d'une réunion de quartier.
J'ai réclamé des policiers supplémentaires car il commençait déjà à y avoir des heurts
entre communautés.
Il m'a dit que les renforts étaient inutiles car Épernay était une ville calme… »

Il assure : « Le policier qui a été agressé ce n'est pas le premier, ni le dernier ».

D'après lui, la violence qui s'est installée depuis une quinzaine d'années n'est à attribuer
qu'à une infime partie de la population de Bernon, « deux ou trois caïds qui font leur loi à la Zup.
................
Ce retraité pousse un cri d'alarme : « Les vieux de la Zup ne se sentent plus en sécurité.
Les jeunes, eux, sont oubliés par notre société : ni travail, ni formation, ni lieu de loisirs.
Alors, ils tiennent les murs, brûlent les poubelles, sortent leurs motos, souvent volées,
sans assurance, ni casque et roulent à 120 km/h en plein milieu de la Zup.
Juste pour embêter les gens mais personne ne parle.
Ici, c'est la loi des caïds ».

Du coup, le Sparnacien se décide à alerter la police.
« Un policier m'a alors répondu qu'il avait une famille…
La police est impuissante actuellement.

Et quand elle arrête un délinquant, la justice le laisse ressortir ».

Il avance quelques solutions : « On veut un vrai poste de police avec des moyens
humains et pas seulement une annexe du commissariat.
Il nous faut des CRS ici, régulièrement, car les jeunes craignent encore les CRS.
Les policiers qui viennent patrouiller à Bernon discutent trop avec les jeunes,
du coup ils ont perdu leur respect.

La Zup est aujourd'hui devenue la propriété d'une petite mafia.
Ici, tu parles, on te tue, alors permettez-moi de garder l'anonymat… » "

Le commandant Philippe Pichon « a eu le regret », vendredi 16 avril, d’assigner en référé Brice Hortefeux devant le tribunal le 19 mai prochain pour « voie de fait ». Le policier reproche au ministère de l’intérieur, à l’époque dirigé par Michèle Alliot-Marie, de l’avoir placé dans une situation « hors de tout cadre légal ou règlementaire » et le somme de le réintégrer dans ses fonctions, sous astreinte de 500 euros par jour de retard.

C’est déjà une vieille affaire de guérilla contre le ministère . Philippe Pichon, 41 ans, n’est pas un policier tout à fait comme les autres, et se fait une si haute idée de la police qu’il supporte assez mal les indulgences et les compromis (Le Monde du 13 mars 2007 ). Il y avait déjà un moment que le commandant tempêtait contre le redoutable STIC, le système de traitement des infractions constatées, où sont fichés 34 millions de personnes, auteurs et victimes. « J’avais alerté ma hiérarchie à plusieurs reprises, et par écrit, explique Philippe Pichon, le STIC est en dehors des clous, il n’est jamais à jour, et je vois pas quel est son intérêt policier ». Le gigantesque fichier semble de surcroît incomplet : « Ni Nicolas Sarkozy ni Charles Pasqua n’ont de fiches, assure le commandant, ne serait-ce que comme victimes. Tout le monde est-il égal devant la loi ? »...............................

http://libertes.blog.lemonde.fr/2010/04/19/brice-hortefeux-assigne-le-19-mai-devant-le-tribunal-par-un-policier/

Très bon niveau.
Merci CLINT

2 étoiles Nombre de messages : 272 Date d'inscription : 10/11/2007

Voilà un terme que j'apprécie "PACHIRA" et de plus il est d'actualité, car qui sommes nous ........ des chèvres ni plus ni moins.

On attend, on espère etc ...........

Mais ce n'est pas en restant sans rien faire que .........

Et ne comptez pas sur vos chefs !!!

le fieu

2 étoiles Nombre de messages : 191 Date d'inscription : 25/05/2007

Hortefeux : un procès , ça va, plusieurs, bonjour les dégâts !

http://www.rue89.com/2010/04/19/hortefeux-envoye-au-tribunal-par-un-commandant-de-police-148039-0

ENCORE !
ENCORE ! ENCORE ! Quelque chose vient de tomber.....

Invité

C'est la révolte des commandants ??? Réponse de CITOYENS à B. HORTEFEUX sur décisions,réformes... Icon_biggrin

Nouveau décret : le grade de commandant n'existe plus.

M. Hortefeux, de même que le président de la République, feraient bien de méditer
sur les observations suivantes de Philippe Bilger :

" Le président de la République nous annonce qu'il sera "intraitable"
avec la violence scolaire
et Brice Hortefeux, hier, qu'il sera impitoyable avec les bandes dévastatrices
des banlieues.
Qui y croit encore ?
............
La modestie inéluctable de l'action politique s'enivre de puissance théorique
et d'ampleur verbale.
On se retrouve chaque matin avec une "gueule de bois" politique. "

Je me permettrai d'ajouter, du fond de ma lointaine province, que,
si l'on est réellement fort, il n'y a pas besoin de le clamer tous les jours,
après chaque nouveau fait divers ...

La vraie force est tout naturellement crédible.
Elle se voit ou se perçoit. Elle appelle le respect ou la crainte, c'est selon ...,
mais elle n'a que faire de mots superlatifs ayant perdu tout leur sens.

Monsieur le Ministre, arrêtez le feu !...

Au sens propre comme au figuré ...
Trève de paroles (voir le message précédent).
Maintenant, le citoyen de base exige du concret.
Grenoble, Saint-Aignan, la Seine Saint-Denis, etc... ça suffit !

Vous lirez certainement avec intérêt l'article de Christine Clerc, titré :
"Violences urbaines, le pouvoir politique au pied du mur".

Il paraît que c'est au pied du mur que l'on voit le maçon ...
Il vaudrait mieux dire : que l'on voit le patron de la sécurité publique.

L'Etat (de droit) va-t-il enfin se faire respecter et protéger la majorité des citoyens
(sans doute trop silencieuse et trop résignée) contre les violences de certains ?

Marre des statistiques trompeuses, des promesses non tenues, des paroles lénifiantes ...
Il nous faut des résultats !
Pouvons-nous encore valablement compter sur vous ?...

A toutes fins utiles, ci-dessous, un article de Christine Clerc.
Bonne lecture, Monsieur le Ministre de l'Intérieur ...

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/commentaires/point-de-vue-violences-urbaines-le-pouvoir-politique-au-pied-du-mur-19-07-2010-993770.php

" Après les émeutes des banlieues de 2007, la violence urbaine revient sur le devant de l'actualité, alors que les chiffres de la délinquance augmentent et que le coût pour l'État est de plus en plus important.

«Nuit calme à Grenoble, pouvait-on entendre hier matin : seizevoitures brûlées seulement, et une fusillade à balles réelles ».
Mais, durant la même nuit de samedi à dimanche, de jeunes «Roms» réglaient leurs comptes avec les gendarmes de la petite ville de Saint-Aignan (Loir-et-Cher)...
Même sur les plages loin de là, les feuilletons de l'été - Les Bettencourt et Woerth, Johnny Hallyday... - soudain, ne faisaient plus rire. Comment ne pas être indignés par le saccage à coups de hache de la gendarmerie et de la boulangerie de Saint-Aignan et bouleversés par le sort des habitants du quartier grenoblois de la Villeneuve, confrontés à de véritables scènes de guérilla urbaine et pris en otages par des caïds ?

50.000 voitures brûlées
Une fois de plus, le ministre de l'Intérieur hausse le ton. De grands moyens sont déployés:
250 superflics du Raid et du GIPN (Groupe d'intervention de la Police nationale).
Mais rien n'y fait: de 11.000 en 2002, le nombre annuel de voitures brûlées a quintuplé aujourd'hui. Encore ce chiffre est-il passé sous silence.
Je me souviens de la dernière conférence de presse, place Beauvau, de Nicolas Sarkozy,
fin 2006.
Comme je m'étonnais de son oubli («Vous ne nous parlez pas, M.le ministre, des 45.000voitures incendiées»), cela me valut une colère froide et une mise en quarantaine...
À son tour, son successeur Brice Hortefeux s'enorgueillit d'une baisse de la délinquance.
Mais comment le croire ?

115 milliards d'euros
Or, comme le rappelle le député-maire socialiste de Grenoble, Michel Destot, la sécurité est le premier des droits de l'Homme.
La délinquance a aussi un coût énorme.
L'Institut de la Justice (une association de victimes) le chiffre à 115 milliards d'euros par an.
Soit le double du budget des hôpitaux, le double aussi de l'effort de rigueur à réaliser chaque année par l'ensemble des Français.
Tout autant que «les affaires », les violences urbaines plombent donc le bilan de Sarkozy.
[...........]
Un Grenelle de plus
Face à «l'angélisme socialiste»,Sarkozy avait promis de passer la racaille au «karcher».
C'est sur ce thème qu'il réussit à rallier les électeurs FN et à emporter la victoire.
Trois ans après, le Président ne peut plus se contenter de jurer «Je n'accepterai pas ».
On voit mal aussi comment il pourrait mettre en oeuvre la réduction prévue des effectifs de police et gendarmerie.

Alors, organiser un «Grenelle de la Sécurité urbaine» comme le suggère Michel Destot ?
L'élu socialiste grenoblois vient de donner là au président de la République
encore un moyen de gagner du temps. "

Comme si on avait encore le temps ...
Il est urgent d'agir.
Ne pas attendre des heures, comme à Saint-Aignan, pour protéger les citoyens,
les citoyens honnêtes, cela va sans dire, puisque les autres savent se défendre, voire plus !

Encore un mot, en provenance de Sarajevo (non ce n'est pas du général Gilles !),
mais d'un Grenoblois expatrié, interpellant indirectement M. Hortefeux :

http://fr.novopress.info/63426/tribune-libre-de-grenoble-a-sarajevo-la-france-balkanisee/

" [....] La Bosnie est un pays qui parle inconsciemment aux gens : guerre, crimes « contre l’humanité »,
sang, émeutes, Serbes, Musulmans…
Oui, ce pays bénéficie d’une image peu recommandable et fortement dépréciée.
La Bosnie a souvent fait la « Une » de l’actualité au gré des évènements tragiques
qui s’y déroulaient.
Il était alors facile depuis Paris de critiquer les actes et décisions politiques de chaque camp
durant le conflit interreligieux des années 90.
[............]
Si ils (les médias, les politiques…) analysaient avec tant de lucidité les dérives
de ce peuple lointain dont nous ignorions jusqu’à l’existence, alors nous Français,
pouvions être sûr que jamais pareille tragédie ne se déroulerait chez nous :
nos élites bienveillantes sauraient assurément nous éviter les pièges qui avaient précipité
les « pauvres Bosniaques » dans l’horreur.

Mais voilà, la roue du temps tourne.
15 ans plus tard, c’est désormais la France qui fait la « Une » de l’actualité …en Bosnie !
C’est avec surprise que j’ai découvert dans les journaux bosniens : « Pobuna u Grenoblu»
(« émeute à Grenoble ») tandis que tous les habitants locaux s’empressaient
de me questionner sur la situation de ma ville natale.
Depuis deux nuits, une Guérilla urbaine s’y déroule.

Voitures incendiées, magasins détruits, affrontements avec la police, tout cela est devenu
fort banal dans la France de 2010...
[.......]
Je regarde également avec consternation l’incapacité de la république française
à rétablir l’ordre.

Brice Hortefeux a besoin d’envoyer l’élite de la police française (RAID et GIPN) en renfort
pour calmer une cinquantaine d’émeutiers qui agissent dans un quartier…
Mais qu’aurait fait monsieur Hortefeux s’il avait dû faire face à l’UCK ou aux milices
musulmanes de Bosnie ?
Que fera-t-il lorsque ce ne sera plus une mais dix ou cent cités françaises
qui s’embraseront simultanément ?
[.............] "

Transmis pour étude et suite à donner ...

D'Artagnan Berrichon a écrit:: Depuis quelques décennies, et plus récemment encore, combien de décisions ont été prises sans consultations des principaux intéressés, des citoyens et des gens de petite condition ?

Combien de mesures ont arbitrairement été mises en place, sous prétexte d'économies, de simplification de ceci ou de cela, ou prises au nom de notre sécurité, routière, physique, pécunière et que sais-je encore ? (Quand on ne peut que constater par exemple, que les radars automatiques sont implantés là où ils rapportent et non là où la vitesse est réellement dangereuse...)
Une nuance sur ce point, les emplacements ont été déterminés après consultation des services intéressés dont la gendarmerie. Ensuite, les normes techniques imposent le positionnement précis du radar, ligne droite, absence de courbe. C'est également vrai pour les contrôles mobiles.

Combien de taxes sont venues alourdir le coût de la vie pour les classes moyennes de notre société, les plus miséreux restant miséreux, les plus démunis toujours davantage assistés, alors que les plus riches sont toujours riches, quand ils ne grossissent pas davantage leur fortune ?

Combien de postes de Secrétaires d'État, d'attachés de ceci, d'attachés de cela, de consultants, conseillés divers et variés, ont-ils été créés récemment au niveau du Gouvernement ? (sur ce coup là, on ne cherche visiblement pas la simplification, et l'argument d'une meilleure efficacité est loin d'être prouvée. Par contre, que de coûts supplémentaires...)

De combien de domaines de compétence l'Etat s'est-il désengagé au niveau des collectivités territoriales, sous couvert de la fameuse "décentralisation" ? (Et sur ce point, les subventions qu'il doit normalement verser aux Conseils Régionaux et généraux pour la gestion courante des administrations locales, l'entretien du patrimoine National, celui des voies de communication, je ne parle pas là des autoroutes gérées par des sociétés privées, et j'en passe, et bien il ne les verse pas. à hauteur de ce qui est prévu.. Les "ardoises" s'alourdissent irrémédiablement en créant un endettement de nos Régions, lesquelles n'ont d'autres solutions financières, que de fermer des bureaux de poste, des agence fiscales, des classes scolaires, des écoles, et d'augmenter les impôts et charges locales... etc... etc...)
D'accord sur certains point, mais les régions n'ont pas de compétence sur le patrimoine national ni en matière fiscale ou postale. Je suis dans une région et un département où les élus sont prompts à faire des reproches au gouvernement mais quand on voit la facture des travaux somptueux et somptuaires qu'ils ordonnent, on peut se poser des questions.

Combien de million d'€uros sortis d'on ne sait où, ont été proposés au Banques pour que notre économie puisse surmonter une crise mondiale, alors que le Gouvernement dénie toujours le fait que notre Pays est en crise depuis bien longtemps, ruiné par une couverture et une assistance sociale ouvertes à tous, même à ceux qui n'ont aucun rapport avec notre Nation, à par le fait d'y résidéer illégalement ? Et pour les banques, force est de constater qu'elles se sortent de la crise bien mieux que le citoyen lambda...

Et combien d'explications publiques, télévisées ou radiophoniques satisfaisantes ont-elles réellement été données par notre Président, nos Ministres et autres élus de tout poil, si l'on exclue les effets médiatiques, les tirades "démagogiques" et pirouettes habiles que permet l'usage de la langue de bois ?

Toutes ces questions pour conclure, qu'il y a peu de chance que notre Maire Agriculteur du fin fond de notre France profonde et rurale, reçoive une réponse éclairée à son courrier, le soucis principal de tous nos hauts personnages politiques n'étant que du domaine des prochaines élections, et de leur propre condition...

C'est du moins ce que je pense, comme malheureusement de plus en plus de citoyens FRANCAIS, lesquels ont l'impression d'être de plus en plus pris pour des.... (je vous laisse le choix du qualificatif...)

Sujet effectivement intéressant Clint.

Sera t-il alimenté de façon constructive ? C'est une autre question... Et les questions sans réponse franche et honnête, ne sont malheureusement pas très constructives

clint a écrit:: Encore un mot, en provenance de Sarajevo (non ce n'est pas du général Gilles !),
mais d'un Grenoblois expatrié, interpellant indirectement M. Hortefeux :

http://fr.novopress.info/63426/tribune-libre-de-grenoble-a-sarajevo-la-france-balkanisee/

Mais voilà, la roue du temps tourne.
15 ans plus tard, c’est désormais la France qui fait la « Une » de l’actualité …en Bosnie !
C’est avec surprise que j’ai découvert dans les journaux bosniens : « Pobuna u Grenoblu»
(« émeute à Grenoble ») tandis que tous les habitants locaux s’empressaient
de me questionner sur la situation de ma ville natale.
Depuis deux nuits, une Guérilla urbaine s’y déroule.

Voitures incendiées, magasins détruits, affrontements avec la police, tout cela est devenu
fort banal dans la France de 2010...
[.......]
Je regarde également avec consternation l’incapacité de la république française
à rétablir l’ordre.

Brice Hortefeux a besoin d’envoyer l’élite de la police française (RAID et GIPN) en renfort
pour calmer une cinquantaine d’émeutiers qui agissent dans un quartier…
[/color][/b]

La situation actuelle est la résultante d'une série d'erreurs, de renoncements et de lâchetés.
La justice a renoncé à l'aspect "dissuasif" de la sanction et a accompagné la banalisation des comportements délictueux en ignorant pratiquement systématiquement les circonstances aggravantes. A sa décharge, les effectifs, les moyens et surtout les places de prison n'ont pas suivi l'évolution de la société et de la démographie de ces quarante dernières années. (en 1970 pour un hold-up, c'était dix-huit ans fermes et définitifs - plus dix ans de relégation en cas de récidive - aujourd'hui pour une douzaine de vols à main armée, avec les remises de peine 3 à 4 ans...)
Inutile de revenir sur le fiasco architectural des cités des années 60-70 et sur l'illusion de la mixité sociale qui perdure.
Enfin phénomène d'aujourd'hui, l'info en temps réel : les voyous peuvent admirer leurs exploits sur Internet et aux infos régionales et nationales.
Constater lors des dernières émeutes dans un département non touché : "j'ai mis le feu pour faire comme les autres à la télé" - quand ce n'était pas mettre le feu à la voiture d'un voisin pour un différend personnel.
Comme le pillage n'est plus sanctionné comme un fait grave, pourquoi se gêner ? Quel est le risque lorsqu'un trafic de stups peut rapporter 20 à 30 000 euros mensuels contre trois à quatre années derrière les barreaux ?

» Police/Gendarmerie : Hortefeux se couche devant les CRS alors que les moblots tr
» reformes???