Jeudi, jour de la visite du président de la République à Brest, 44 fonctionnaires de la CRS 13 de Saint-Brieuc, sur 74, s'étaient fait porter pâle. D'autres compagnies avaient dû être appelées en renfort pour assurer la sécurité de la visite présidentielle.
Ils se sont fait remonter les bretelles. Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, a fait part de son mécontentement mardi auprès des CRS de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), dont une majorité s'était fait porter pâle le jour du déplacement du président de la République à Brest, jeudi 30 avril.
Ce jour là, 44 fonctionnaires de la CRS 13 de Saint-Brieuc, sur 74, étaient portés malades. D'autres compagnies avaient dû être appelées en renfort pour assurer la sécurité de la visite présidentielle.
Jean-Marc Falcone a rappelé aux CRS «l'impératif de sécurité» et a demandé aux sept directeurs zonaux des CRS, présents à Saint-Brieuc avec le directeur central des Compagnies républicaines de sécurité, Philippe Klayman, de «relayer son message». Le directeur de la police a dit «avoir conscience de la charge pesant actuellement sur les forces de l'ordre» en raison de Vigipirate et du contexte de menace terroriste et ajouté «avoir ouvert des négociations» sur les revendications des CRS. Le DGPN «comprend d'autant moins ce mouvement d'humeur (...) ça ne se fait pas», a-t-il ajouté.
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http://www.leparisien.fr/faits-divers/vigipirate-renforce-les-crs-seront-augmentes-06-05-2015-4749995.php