Bonjour à tous.
Hans 87 entretient fidèlement la mémoire des gendarmes massacrés à Fayaoué. Il est important de ne pas oublier. De ne RIEN oublier.
Plus de 25 ans après, l'histoire de la prise d'otages et de son dénouement n'en finit pas de susciter des commentaires, des polémiques. Quinze livres ont déjà été consacrés à ce sujet et d'autres sont préparation.
Dans tout cela, où est la vérité ?
En 2012, j'avais lancé ici même un appel à témoignages pour tenter de cerner de plus près la réalité des événements d'Ouvéa.
Ancien journaliste, confronté à des versions contradictoires, désireux de mettre si possible fin aux rumeurs, aux doutes, j'ai entrepris de rechercher le plus grand nombre possible de ceux qui furent acteurs et/ou témoins de ces événements.
En m'appuyant sur leurs témoignages et sur des pièces issues du dossier judiciaire, j'ai entrepris de publier les résultats de cette enquête dans un blog, OUVEA 1988, accessible à tous. Son contenu est dérangeant. Il va irriter, choquer et sans doute me valoir plus que de simples critiques. Mais je l'assume volontiers. Mon seul souci a été de ne pas trahir la parole de tous ceux - officiers, gradés, hommes du rang, gendarmes mobiles, OPJ, médecins militaires ou membres des unités engagées dans l'Opération Victor - qui ont accepté de me faire confiance et de me livrer des souvenirs souvent lourds à porter.
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