Bagnols : le chauffard prend la fuite et blesse un policier!

Il était 6 h 30 ce matin lorsqu’un automobiliste qui circulait à vive allure rue Léon-Fontaine à Bagnols a perdu le contrôle de sa voiture et percuté un muret, sous les yeux d’une patrouille de police.
Alors que plusieurs policiers s’avançaient vers la voiture pour contrôler son conducteur, celui-ci aurait fait marche arrière, percutant l’un des fonctionnaires. Accroché par la voiture, ce dernier aurait été traîné au sol sur quelques mètres tandis que le conducteur prenait la fuite.
La victime qui a réussi à se dégager assez rapidement, souffre tout de même de multiples contusions. Elle a été transportée au centre hospitalier de Bagnols par les pompiers.

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"Je veux m’excuser. Si j’avais vu le policier, je me serais arrêté tout de suite. Mais je ne l’ai pas vu." Voilà la vérité de cet Ukrainien de 23 ans, légionnaire depuis 2009 au 1er Reg de Laudun-L’Ardoise. "Je ne voulais faire de mal à personne", assure-t-il, hier, aux juges du tribunal correctionnel de Nîmes qui s’apprêtent à aller délibérer sur son maintien ou non en détention.
Trois jours plus tôt, samedi matin, il a renversé un policier et l’a traîné sur une vingtaine de mètres. Le fonctionnaire s’en tire avec une entorse et quelques contusions. Il s’est constitué partie civile, tout comme l’une de ses collègues, choquée par la tournure des événements. Pour laisser le temps aux deux agents de préparer leur défense, l’affaire est renvoyée. La juridiction doit cependant l’examiner une première fois afin de statuer sur le sort du prévenu en attendant son procès.


Il accroche le policier en faisant une marche arrière

"Vous rouliez, semble-t-il, à une vitesse excessive, rapporte le président du tribunal. Les policiers ont voulu vous contrôler." Mais la voiture, avec deux légionnaires à son bord, accélère, s’engouffre dans une impasse et percute un muret. Le conducteur enclenche la marche arrière et accroche le policier, qui dégaine son arme. "Cela aurait pu mal se terminer, souligne le président. Cinq munitions ont été tirées." Le passager est interpellé un peu plus tard ; il devra répondre d’usage de stupéfiants ultérieurement.

Le tribunal a décidé son maintien en prison jusqu’au procès

Quant au conducteur, qui était rentré à la Légion, la police militaire l’a conduit au commissariat où son cas s’alourdit encore : il conduisait sans permis, sans assurance et avait consommé du cannabis et de la cocaïne.

"Les violences faites aux policiers sont inadmissibles", tonne le procureur qui requiert la détention. L’avocate du prévenu, dont le casier est vierge, tente de l’y soustraire en invoquant "ses garanties de représentation", soit le cadre très serré de la Légion.

Le tribunal a finalement décidé son maintien en prison jusqu’à son procès, fixé au 18 janvier.

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Contrôlé à l'entré Est de Bagnols, l'homme avait fait marche-arrière et accroché un policier. Il a été jugé aujourd'hui au tribunal correctionnel de Nîmes.

Verdict : deux ans ferme.

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