Denis Favier, conseiller de Manuel Valls

Le général Favier vient d'être nommé conseiller Gendarmerie auprès du ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

plutôt une bonne nouvelle!

Denis Favier est un général français de la gendarmerie nationale, qui a longtemps servi au sein du GIGN. Il est conseiller Gendarmerie auprès du ministre de l'Intérieur Manuel Valls depuis le 21 mai 2012.

source wikipédia

Enfin le mérite est reconnu

Pas déçu de cette nomination qui devrait apporter un plus à la Gendarmerie.
C'est toujours bien qu'un officier de cet ordre et de cette qualité représente l'institution.
Un rond de cuir devait certainement lorgner sur le fauteuil...
La clairvoyance de Valls, (homme de communcation), semble avoir préféré un homme capable de lui dire la vérité sur l'état de la Gendarmerie. L'image positive du Général est un plus aussi pour le ministre qui n'aura pas le temps d'état de grace pour agir et optimiser ses moyens et ses hommes.

H24 a écrit:

Enfin le mérite est reconnu

Le mérite, indiscutablement,
mais aussi, une belle ouverture d'esprit, si l'on se réfère à ce que J-D Merchet disait sur son blog, en juin 2008 :

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/06/denis-favier-le.html

" 05/06/2008 - Denis Favier, le général du GIGN.
Depuis le 1er juin [2008], le GIGN est commandé par un général, et cela pour la première fois de son histoire.
Il s'agit de Denis Favier qui vient d'avoir ses étoiles au lendemain de son 49ème anniversaire.

Le général Favier est une figure de la gendarmerie : c'est lui qui, jeune chef d'escadron au GIGN, avait dirigé les opérations aboutissant à la libération des otages de l'Airbus à Marignane en 1994.
[..............]
Il est le premier patron du nouveau GIGN, créé en septembre dernier, par la fusion compliquée des anciens GSIGN, GIGN, EPIGN et GSPR.

Denis Favier est né dans le Jura, le 18 mai 1959. Fils d'un sous-officier du Génie, il intègre Saint-Cyr dont il sort très brillamment classé en 1982. Il choisi alors la Gendarmerie nationale.
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Qu'il me soit permis d'ajouter une note personnelle [c'est J-D Merchet qui s'exprime] :

J'ai la chance de connaître Denis Favier de manière privée.
Contrairement à ce que l'image du GIGN pourrait laisser croire, c'est un homme très simple, d'une grande douceur et d'une véritable ouverture d'esprit. Le contraire d'un cow-boy ou d'un psycho-rigide.
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Je me dis alors qu'une institution qui a su attirer, former, conserver et promouvoir un tel bonhomme a de beaux jours devant elle. "


Le Général Denis Favier, est-il une nouvelle chance pour les gendarmes, surtout ceux qui travaillent dans des conditions difficiles, au plus près des citoyens ?...

clint a écrit:

Le Général Denis Favier, est-il une nouvelle chance pour les gendarmes, surtout ceux qui travaillent dans des conditions difficiles, au plus près des citoyens ?...

Inch Allah ! !

On verra, après les législatives vraisemblablement, qui prendra la Direction. Mais selon ce que le Minint laisse présager avec la nomination du Gal Favier, on devrait se diriger vers un militaire, pas un civil, fut-il magistrat ou Préfet.

Tant mieux ? Tant pis ? Je n'en sais rien. Comme pour tout le reste et toute l'échelle de commandement, c'est toujours une question d'homme, pas de fonction.

Comme d'hab : Wait & see ...........;

Espérons qu'il ne sera pas à cent lieux de la réalité du terrain.. !
Nous verrons si cette clairvoyance du Ministre nous donne raison.

Le patron de la RGIF nommé auprès du Minint alors qu'il se murmurait qu'il pourrait être le prochain DGGN.
Peut être un pas vers le retour d'un civil à la tête de l'Institution !

lafayette a écrit:

Le patron de la RGIF nommé auprès du Minint alors qu'il se murmurait qu'il pourrait être le prochain DGGN.
Peut être un pas vers le retour d'un civil à la tête de l'Institution !

"qu'il se murmurait qu'il pourrait être le prochain DGGN"....et qu'on espérait, pour bon nombre d'entre nous, être le prochain DGGN...

En tout cas, c'est une grosse grosse perte pour la RGIF...Personnellement, je n'ai pas connu d'officier aussi brillant et charismatique...
Il a réussi à lier et fédérer GD, GM et GR.....Pas évident du tout...
Je suis certain qu'il saura conseiller notre nouveau ministre sans langue de bois et lui proposer des solutions profitables à tous.
Bon vent mon Général

À la lecture des posts on peut mesurer l,attente du personnel d avoir un chef qui soutient la base et l institution !!! Que d'espoir , si cela ne se réalise pas maintenant alors je n ose imaginer la suite........

Première bonne nouvelle depuis longtemps!
A suivre avec attention.

gm78 a écrit:

lafayette a écrit:

Le patron de la RGIF nommé auprès du Minint alors qu'il se murmurait qu'il pourrait être le prochain DGGN.
Peut être un pas vers le retour d'un civil à la tête de l'Institution !

"qu'il se murmurait qu'il pourrait être le prochain DGGN"....et qu'on espérait, pour bon nombre d'entre nous, être le prochain DGGN...

En tout cas, c'est une grosse grosse perte pour la RGIF...Personnellement, je n'ai pas connu d'officier aussi brillant et charismatique...
Il a réussi à lier et fédérer GD, GM et GR.....Pas évident du tout...
Je suis certain qu'il saura conseiller notre nouveau ministre sans langue de bois et lui proposer des solutions profitables à tous.
Bon vent mon Général

Est-ce réellement envisageable étant donné qu'il "n'est" que Général de Corps d'Armée !!

Je sais que la fonction prime le grade mais là... !?

A moins, bien entendu, qu'il prenne sa dernière étoile entre temps, ce qui n'est pas exclu...

Tout est possible dans la voie lactée !

« Le pessimisme n’a plus lieu d’être, tant le contexte général est favorable à la Gendarmerie ».
Avait dit en son temps le général d'armée PARAYRE passé de 2 étoiles à 5 en six ans.

lafayette a écrit:

Le patron de la RGIF nommé auprès du Minint alors qu'il se murmurait qu'il pourrait être le prochain DGGN.
Peut être un pas vers le retour d'un civil à la tête de l'Institution !

Ou qui sait..., peut-être un passage nécessaire auprès de "Saint Manuel",
comme d'autres, auparavant, avaient passé quelque temps auprès de "Saint Nicolas" ?...

HTZ a écrit:

Tout est possible dans la voie lactée !
« Le pessimisme n’a plus lieu d’être, tant le contexte général est favorable à la Gendarmerie ».
Avait dit en son temps le général d'armée PARAYRE passé de 2 étoiles à 5 en six ans.

Puisque tu parles de lui - du général PARAYRE - te souviens-tu qu'il avait parrainé
préfacé un livre (*), paru (sauf erreur) en 2006 et écrit par un certain colonel Richard LIZUREY ?

Pour les hommes politiques ayant de hautes visées, il est d'usage d'écrire (au moins) un livre.
Mais pour des généraux de gendarmerie, est-ce un facteur d'avancement ?...
Sans parler des parrainages antérieurs..., quand un nouveau "contexte général"
apparaît, enfin, plus "favorable à la Gendarmerie" ...



(*) Gendarmerie Nationale, les soldats de la loi

clint a écrit:

Pour les hommes politiques ayant de hautes visées, il est d'usage d'écrire (au moins) un livre.
Mais pour des généraux de gendarmerie, est-ce un facteur d'avancement ?...
Sans parler des parrainages antérieurs..., quand un nouveau "contexte général"
apparaît, enfin, plus "favorable à la Gendarmerie" ... (*) Gendarmerie Nationale, les soldats de la loi

Oui sur le fond tu as raison, mais entre Favier et Parayre il n'y a pas photo. L'un est bien plus crédible que l'autre.
Et sans faire référence à la morphologie de chacun l'un est grand et l'autre pas.


Cordialement.

http://www.marianne2.fr/fredericploquin/

Manuel Valls Place Beauvau, premières têtes coupées

Rédigé par Frédéric Ploquin le Mercredi 23 Mai 2012 à 11:34

Le gouvernement devrait se séparer de Bernard Squarcini et Frédéric Péchenard, les deux policiers les plus symboliques du quinquenat Sarkozy. Chasse aux sorcières ou grand classique de l'alternance ?


Bernard Squarcini et Frédéric Péchenard, premiers flingués de l'ère Hollande
Ce sont les deux noms de grands flics que François Hollande a cités pendant sa campagne : s’il était élu, le gouvernement ne conserverait dans le paysage de la Place Beauvau ni Bernard Squarcini, ni Frédéric Péchenard, associés dans son esprit à "l'Etat UMP".

Le premier, pur produit des renseignements généraux époque Yves Bertrand, grand spécialiste de la Corse, son île natale, s’est pris les pieds dans un lien trop étroit avec Nicolas Sarkozy. L’arrestation du nationaliste corse Yvan Colonna, dans le maquis depuis l’assassinat du préfet Claude Erignac, a fourni l’occasion d’un rapprochement inédit entre un responsable du renseignement et un président de la république. En remerciement, Squarcini a été chargé de mener à bien une réforme historique : la fusion des RG avec l’ancienne DST au sein de la direction centrale du renseignement intérieur.

L’arrestation des « ultra-gauchistes » de Tarnac devait démontrer l’efficacité du nouveau service ; l’affaire a tourné au fiasco pour cause de précipitation. Plusieurs succès indéniables en matière de lutte antiterroriste ont probablement favorisé une dérive qui a culminé avec la mobilisation des moyens de la DCRI pour espionner ceux qui étaient susceptibles de nuire au couple présidentiel et démasquer les sources des journalistes dans l’affaire Bettencourt. Désormais comptable devant la justice, Bernard Squarcini était certain de ne pas survivre à une alternance politique. D’autant moins que ses détracteurs le soupçonnent d’avoir un peu trop couvert certaines sources au point de laisser prospérer en plein Paris un cercle de jeux, le Wagram, devenu la vache à lait du milieu corse.

Le cas de Frédéric Péchenard est différent. La légende veut qu’il ait fait connaissance avec Nicolas Sarkozy au temps où ils étaient en culottes courtes. Vrai ou faux, le président de la république a décidé de s’en souvenir et de mettre ce lien en avant pour faire de celui qui n’était alors que le patron de la brigade criminelle dans la capitale le directeur général de la police nationale. Bon policier, il aura fait le job, du moins une partie, car il lui manquait visiblement cet instinct politique qui fait les bons DGPN. Cette proximité avec le président sans cesse mise en avant a surtout effacé toute autre forme de légitimité.

Ni Squarcini, ni Péchenard n’auront été recasés avant la défaite. Le contre-espion en chef a été annoncé avocat, on a aussi dit qu’il avait un point de chute dans une grosse société du CAC 40. Lui dément avoir préparé sa sortie. La rumeur a également évoqué plusieurs issues pour Péchenard. On l’a dit attendu à Monaco, avant de le donner comme futur responsable de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, mais rien n’a été confirmé.

Manuel Valls, le nouveau ministre de l’Intérieur, devait donc mettre en œuvre la promesse présidentielle. Plusieurs noms étaient évoqués pour les remplacer. Pour succéder à Péchenard, Valls avait le choix entre rempiler avec un policier ou choisir un préfet. Parmi les noms cités revenaient ceux de Claude Baland, actuel préfet de la région Languedoc Roussillon, de Bernard Boucault, actuel patron de l’ENA, de Didier Lallement, préfet à Caen, et de Christian Decharrière, en poste en Franche-Comté. Avec un avantage pour le premier, considéré par les syndicats comme un "fin négociateur" depuis qu'il a géré avec eux, sous Nicolas Sarkozy, la réforme des corps et carrières. Côté policiers, radio Beauvau donnait ses chances à Emile Perez, actuel patron de la direction de la coopération internationale ; ancien secrétaire général du syndicat des commissaires, ce candidat flic pouvait bénéficier de l’appui du toujours influent Alain Bauer, avec lequel il a signé plusieurs ouvrages. Les pronostics se concentraient cependant sur Jacques Meric, directeur départemental de la police en Ile et Vilaine jusqu’à sa nomination comme « conseiller police » au cabinet de Manuel Valls.

Préfet ou homme de l’art, la question se posait de la même manière pour la DCRI. Si c’était un policier, plusieurs noms étaient avancés, à commencer par ceux de Patrick Calvar, actuel directeur du renseignement à la DGSE (espionnage), et de Frédéric Veaux, ancien de la PJ et actuel sous-directeur de la DCRI. Plus révolutionnaire, on évoquait également l'installation d'un magistrat à la tête du service, un symbole fort pour un gouvernement qui place la justice au sommet des valeurs républicaines. Principal nom cité, celui de Michel Debacq, passé successivement par la lutte contre le grand banditisme, l'antiterrorisme et les réseaux de l'argent sale.

Manuel Valls a reçu dés le 21 mai Bernard Squarcini pour lui signifier son prochain départ ; il a rendez-vus avec Frédéric Péchenard le 24 mai pour évoquer son avenir. Pour trancher sur le calendrier des départs, comme sur le choix des hommes, il aura fallu attendre la fin du G8 et le retour en France de François Hollande.

La rapidité du remplacement de ces deux grands flics ne surprendra que ceux qui font mine d’oublier comment se sont déroulés les précédentes alternances. D’autres nominations sont attendues, mais Manuel Valls n’a pas forcément l'intention de déstabiliser la maison « police », encore moins d’endosser le costume de coupeur de têtes.

En attendant, le général Denis Favier a été intronisé « conseiller gendarmerie » au cabinet du ministre. Ancien patron du GIGN, il commandait jusque là la gendarmerie en Ile de France. Ses quatre étoiles en font un possible futur directeur général de la gendarmerie.